mercredi 12 mai 2021

Canard Enchaîné Claude Angeli accuse : "Macron vire de bord et admet que ses protégés, les dirigeants des Etats du Sahel, puissent négocier avec des chefs islamistes"

 par Yanick Toutain 
et Julie Amadis
12 mai 2021

Il faut préciser que, comme le mentionne la fiche détaillée du terroriste, c'est en février 2013 que celui-ci a été fiché par le conseil de sécurité de l'ONU. "Iyad ag Ghali a été inscrit le 25 février 2013, "

C'est donc un terroriste recherché par INTERPOL et fiché par l'ONU que Hollande, Le Drian, Fabius et Macron ont financé en octobre 2013. C'est l'argent de la France qui a financé un terroriste recherché depuis six mois, depuis février

Cela vient singulièrement contredire Claude Angeli qui imagine un tournant dans la stratégie de Macron (infra)

Macron vire de bord et admet que ses protégés, les dirigeants des Etats du Sahel, puissent négocier avec des chefs islamistes. (Claude Angeli)

"Ce sont d’ailleurs des sources proches des négociateurs nigériens qui ont révélé hier les montants versés pour obtenir la libération des otages : «entre 20 et 25 millions d’euros» payés aux ravisseurs et aux intermédiaires. «Une source française connaissant les détails de cette opération» de libération, affirme que «plus d’une vingtaine de millions d’euros» ont été versés en échange de ces libérations.

Enfin, une source touareg proche du dossier affirme que l’impunité a été garantie au chef du groupe islamiste armé Ansar Dine (Défenseurs de l’islam) en échange de la libération des quatre otages français.(La Dépêche du Midi 31 octobre 2013)


 C'est en octobre 2013 que la fusion entre le groupe Ansardine et ses concurrents d'Al Qaeda a été financé par Hollande. 20 millions d'euros versés à Iyad Ag Ghali pour qu'il trouve les "arguments" pour devenir lui-même le chef du nouveau groupe JNIM GSIM incluant donc Al Qaeda.
Naturellement la fiche du leader jihadiste Iyad Ag Ghali sur le PDF du Conseil de Sécurité de l'ONU ne mentionne pas les noms des généreux donateurs - Hollande, Le Drian, Fabius, Macron ayant financé cette fusion avec Al Qaeda


Canard Enchaîné Claude Angeli accuse : "Macron vire de bord et admet que ses protégés, les dirigeants des Etats du Sahel, puissent négocier avec des chefs islamistes"

Les accusations sont nettes et précises. 

Claude Angeli Canard Enchaîné :"La nouvelle position de l'Elysée peut se résumer ainsi : Macron accepte que ses alliés au Sahel discutent et passent des accords avec des chefs djihadistes, mais il souhaite que ces derniers ne soient pas classés, si possible, parmi les plus sanguinaires."

Certes, nous faisons les mêmes depuis janvier 2012. Car nous savons depuis le massacre d'Aguel Hoc et les révélations de l'instituteur ami du capitaine Sékou Traoré que le président du Mali était de mêche avec les terroristes.
Certes nous avions annoncé en décembre 2012 que l'invasion du Mali n'avait en aucune façon comme cibles les terroristes. Pour une raison simple, cette invasion avait pour but de protéger Blaise Compaoré et fournir le prétexte d'une opération Serval au Burkina Faso. Une magouille voulue par Hollande et son chef d'Etat major particulier (CEMP) général Puga (celui qui pour Sarkozy avait recruté les terroristes Ahmada Ag Bibi l'adjoint d'Iyad Ag Ghali, Bilal Ag Achérif etc... pour les envoyer attaquer le Mali.
Certes nous avons les détails du recrutement des terroristes par Sarkozy en 2011 par les révélations (en janvier 2014) du bras droit (Hama Ag Mahmoud) du chef momentané de l'Etat Islamique de l'Azawad - Bilal Ag Achérif
Mais ces révélations de Claude Angeli montrent que celui qui était jusqu'en 2012 le rédacteur en chef du Canard Enchaîné a enfin décidé de ne plus rien cacher des compromissions de l'Elysée et de la Franceàfric avec les terroristes du Mali.

Accords désormais possibles avec des djihadistes 

Macron vire de bord et admet que ses protégés, les dirigeants des Etats du Sahel, puissent négocier avec des chefs islamistes. 

On notera ici une erreur: D'une part Macron et Le Drian, à la suite de Hollande Le Drian Fabius et le général Puga, à la suite de Sarkozy, Fabius, Raincourt et le même général Puga n'ont jamais cessé de protéger Bilal Ag Achérif, Ahmada Ag Bibi et Iyad Ag Ghali, les trois principaux chefs terroristes du Mali : ceux figurant au début de la liste du procureur Daniel Tessougué.

Pendant que le premier, après avoir été invité au Sénat en avril 2014 gère maintenant Kidal et la région, en tant que parrain du terrorisme, son complice Iyad Ag Ghali lui, reste toujours "introuvable".... pour ceux qui ne veulent pas le trouver 

Claude Angeli Canard Enchaîné :"LA SINISTRE COMPTABILITÉ des attaques et des morts occupe de plus en plus de place au sein des rapports que les diplomates et les militaires en poste au Sahel transmettent à Paris. Les actions terroristes sont en forte hausse au Mali et au Burkina Faso, où, depuis deux ans, quelque 3 000 écoles ont dû fermer dans diverses régions, comme l'exigeaient les djihadistes. Durant la première semaine de mai, une bonne douzaine de raids de terroristes à moto ou à bord de pick-up ont semé la mort et, parfois, dévasté des villages dans ces deux Etats, ainsi qu'au Niger. Iyad Ag Ghali, chef du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans, et Amadou Koufa, patron de la katiba (brigade) Macina, sont les organisateurs de ces démonstrations de force. Tous deux, ralliés depuis longtemps à Al-Qaida, figurent en tête des cibles que recherchent les Mirage et les drones français opérant au Sahel. « Des ennemis qu'il nous faut combattre », comme l'a souvent affirmé Macron (il n'ose dire « éliminer »). Le 17 février, lors du sommet franco-sahélien de N'Djamena, il le répétait encore, s'adressant par visioconférence aux chefs d'Etat présents. "

C'est une véritable farce. En effet, en octobre 2013, Macron était à l'Elysée

Secrétaire général adjoint du cabinet du président de la Républiquea
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 C'est en octobre 2013 que la fusion entre le groupe Ansardine et ses concurrents d'Al Qaeda a été financé par Hollande. 20 millions d'euros versés à Iyad Ag Ghali pour qu'il trouve les "arguments" pour devenir lui-même le chef du nouveau groupe JNIM GSIM incluant donc Al Qaeda.
Naturellement la fiche du leader jihadiste Iyad Ag Ghali sur le PDF du Conseil de Sécurité de l'ONU ne mentionne pas les noms des généreux donateurs - Hollande, Le Drian, Fabius, Macron ayant financé cette fusion avec Al Qaeda

QDi.316 Nom: 1: IYAD 2: AG GHALI 3: n.d. 4: n.d.

Nom (alphabet d'origine): ﻲﻟﺎﻏ غا دﺎﻳا

Titre: n.d. Désignation: n.d. Date de naissance: 1958 Lieu de naissance: Abeibara, Région de Kidal, Mali

Pseudonyme fiable: Sidi Mohamed Arhali né 1 janv. 1958 à Bouressa, Région de Bourem, Mali Pseudonyme peu fiable: n.d. Nationalité: MALI Numéro de passeport: Mali A1037434, délivré le 10 août 2001 (expire le 31 décembre 2014) Numéro national d’identification: n.d. Adresse: Mali Date d’inscription: 25 févr. 2013 (modifications 23 sept. 2014, 1 mai 2019) Renseignements divers: fondateur et chef d’Ansar Eddine (QDe.135).

Membre de la tribu Touareg Ifogas. Associé à l’Organisation d’Al-Qaida pour le Maghreb islamique (QDe.014) et au Mouvement pour l’unification et le jihad en Afrique de l’Ouest (QDe.134). Nom du père : Ag Bobacer Arhali, nom de la mère : Rhiachatou Wallet Sidi. La révision prévue par la résolution 2253 (2015) du Conseil de sécurité a été achevée le 21 févr. 2019. La Notice spéciale INTERPOL-Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies

site web: https://www.interpol.int/en/How-we-work/Notices/View-UN-Notices-Individuals click here

Il faut préciser que, comme le mentionne la fiche détaillée du terroriste, c'est en février 2013 que celui-ci a été fiché par le conseil de sécurité de l'ONU. "Iyad ag Ghali a été inscrit le 25 février 2013, "

C'est donc un terroriste recherché par INTERPOL et fiché par l'ONU que Hollande, Le Drian, Fabius et Macron ont financé en octobre 2013. C'est l'argent de la France qui a financé un terroriste recherché depuis six mois, depuis février

Cela vient singulièrement contredire Claude Angeli qui imagine un tournant dans la stratégie de Macron

IYAD AG GHALI

QDi.316
IYAD AG GHALI
Date à laquelle le résumé a été mis en ligne sur le site du Comité: 
25 February 2013
Date(s) de mise(s) à jour du résumé: 
23 September 2014
Motifs ayant présidé à l'inscription sur la Liste: 

Iyad ag Ghali a été inscrit le 25 février 2013, en application des dispositions des paragraphes 2 et 3 de la résolution 2083 (2012), comme associé à Al-Qaida pour avoir concouru à financer, organiser, faciliter, préparer ou exécuter des actes ou activités de l’Organisation d’Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) (QDe.014) et du Mouvement pour l’unification et le jihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO) (QDe.134), en association avec eux, sous leur nom, pour leur compte ou pour les soutenir, pour leur avoir fourni, vendu ou transféré des armements et matériels connexes ou pour avoir soutenu de toute autre manière des actes ou activités auxquels ils se livraient.

Renseignements complémentaires: 

Iyad ag Ghali a servi d’intermédiaire, en 1999 puis en 2003, dans le cadre de la libération d’otages occidentaux détenus par le Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), inscrit sous le nom d’Organisation d’Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) (QDe.014), et a depuis conservé des relations étroites avec les chefs d’AQMI. 

Iyad ag Ghali est actuellement le chef d’Ansar Eddine (non inscrit sur la Liste) (« défenseurs de la foi »), créé en décembre 2011. Cette personne et cette entité sont associées à AQMI.

Depuis sa création, Ansar Eddine et son chef, Iyad ag Ghali, ont bénéficié du soutien constant d’AQMI.

  • Appui financier : Iyad ag Ghali a reçu un versement de 400 000 euros d’un des chefs de la brigade Tariq ibn Ziyad, brigade d’AQMI opérant au Sahel;
  • Appui logistique : comptant initialement une cinquantaine d’hommes proches d’Iyad ag Ghali, Ansar Eddine a accueilli par la suite de nombreux combattants d’AQMI.

Depuis novembre 2012, Ansar Eddine resserre ses liens avec AQMI.

  • Novembre 2012 : une mission composée d’éléments d’AQMI, d’Ansar Eddine et du MUJAO a établi des bureaux au nord de Gao;
  • Novembre 2012 : AQMI, Ansar Eddine et le MUJAO ont conclu une alliance et mis au point une stratégie commune. Iyad ag Ghali a clairement et publiquement manifesté son soutien à l’idéologie véhiculée par AQMI, insistant sur le fait que ses opinions étaient en parfaite symbiose avec celles de l’organisation terroriste algérienne.

Iyad ag Ghali a clairement et publiquement manifesté son soutien à l’idéologie véhiculée par AQMI, insistant sur le fait que ses opinions étaient en parfaite symbiose avec celles de l’organisation terroriste algérienne. 
Depuis le début de l’Opération Serval en janvier 2013, Iyad ag Ghali s’est associé aux brigades de l’AQMI et du MUJAO qui combattent les forces armées françaises et maliennes. Iyad ag Ghali a reçu le soutien d’AQMI dans la lutte d’Ansar Eddine contre les Forces armées maliennes, notamment lors de la prise des villes d’Aguelhok, le 24 janvier 2012, de Tessalit, le 10 mars 2012, de Kidal, le 30 mars 2012, de Gao, le 30 mars 2012, et de Tombouctou, le 1er avril 2012. Des combattants sous le commandement d'Iyad ag Ghali ont attaqué les étudiants et les enseignants à la IFM (Institut de Formation des Maîtres) lors de l'attaque d'Aguelhok.


Le lecteur curieux s'étonnera donc de voir mentionnés les "400 000 euros d’un des chefs de la brigade Tariq ibn Ziyad, brigade d’AQMI opérant au Sahel;" mais pas les 20 millions d'euros versés par l'Elysée avec Macron sous Hollande.
Ce montant n'est même pas un secret de polichinelle chuchoté par les rares journalistes honnêtes écrivant sur le Mali.
Toute la presse le connaissait en 2013. Même La Dépêche du Midi

Ce sont d’ailleurs des sources proches des négociateurs nigériens qui ont révélé hier les montants versés pour obtenir la libération des otages : «entre 20 et 25 millions d’euros» payés aux ravisseurs et aux intermédiaires. «Une source française connaissant les détails de cette opération» de libération, affirme que «plus d’une vingtaine de millions d’euros» ont été versés en échange de ces libérations.

Enfin, une source touareg proche du dossier affirme que l’impunité a été garantie au chef du groupe islamiste armé Ansar Dine (Défenseurs de l’islam) en échange de la libération des quatre otages français. «Ce qui a fondamentalement pesé, c’est le sort politique ou disons le sort tout court d’Iyad Ag Ghaly, qui veut qu’on le laisse tranquille, qu’il n’y ait pas de poursuites judiciaires contre lui et plusieurs autres de ses proches», a affirmé cette source. Iyad Ag Ghaly, est le leader d’Ansar Dine, l’un des mouvements armés ayant occupé le nord du Mali en 2012, auteur d’atrocités.

Des millions sur les fonds secrets ?

Reste à savoir qui a déboursé la rançon. Il semble peu probable que ce soit le Niger. Vinci, qui employait trois des quatre otages, a pu mettre la main à la poche.

Le Monde propose une autre hypothèse : les sommes proviendraient des fonds secrets alloués aux services de renseignement. François Hollande - contredisant ses déclarations tenues aux familles des otages en janvier sur le non-paiement de rançon - aurait donné son accord pour que les fonds soient débloqués et acheminés par la DGSE jusqu’à Kidal, la petite ville au cœur du Sahel où s’est joué entre le 21 octobre et mardi le dénouement de trois ans de prise d’otage.

C'est donc un terroriste sponsorisé par l'Elysée qui continue ses massacres impunément. 
Ce ne sont donc pas les gredins putschistes du CNSP de Bamako qui ont commencé les négociations officielles aves les jihadistes GSIM JNIM ex Ansardine AQMI 

France Info : Février 2020, le président malien Ibrahim Boubacar Keïta met fin à la doctrine régulièrement répétée qu'il n'y a pas de négociations possibles avec les groupes armés. Il admet que des démarches sont en cours entre le gouvernement de Bamako et des jihadistes. Face aux attaques à répétition, aux morts dont le nombre devient "exponentiel" selon ses propres termes, il déclare : "Je crois qu'il est temps que certaines voies soient explorées." Des émissaires sont envoyés auprès des deux hommes forts de la mouvance jihadiste : Iyad Ag Ghali, le chef du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM), et Amadou Kouffa son bras droit et chef de la katiba Macina.

Voilà donc Iyad Ag Ghali, longtemps ennemi numéro un tant de Bamako que de Paris, devenu fréquentable. L'homme, dont la vie est un véritable roman, montre une fois encore qu'il est incontournable.

Dans le même temps, la stratégie du G5-Sahel évolue. L'ennemi à combattre en priorité est désormais l'Etat islamique au grand Sahara (EIGS), affilié au groupe Etat islamique. Négocier avec certains n'est désormais plus tabou, ce qu’indique clairement le message d’IBK.

Les négociations commencée depuis le début de l'hiver 2019 étaient donc officialisées par IBK le dictateur du Mali 6 mois avant son renversement par les putschistes CNSP
Et le financement de Iyad Ag Ghali continuait

En retour de l'offre d’Ibrahim Boubacar Keïta, des signaux ne tardent pas à parvenir de la part du GSIM. Début mars 2020 dans un communiqué, le groupe se dit prêt à négocier avec Bamako. Il pose tout de même un préalable : le départ de Barkhane et des Casques bleus de la Minusma du territoire malien. "Il ne saurait être question de négociations à l'ombre de l'occupation avant le départ du Mali de toutes les forces françaises et de ceux qui les suivent", est-il expliqué dans le communiqué. Une exigence inacceptable qui semble rendre caduc tout début de négociation. Aussi les mois passent et rien, officiellement, ne paraît émerger de ce rapprochement stratégique.

Dans ce contexte, la libération des otages marque le signal de la bonne volonté du chef jihadiste. Si personne n'avait revendiqué leur détention, pour les observateurs, Ag Ghali en était probablement le geôlier. Comme le font remarquer de nombreux spécialistes, cette libération s'est sûrement accompagnée d'espèces sonnantes et trébuchantes.

LE TON N'A CHANGE QUE DANS LES PROPOS OFFICIELS OFFICIEUX

Claude Angeli Canard Enchaîné :"Depuis quelques semaines, le ton a changé. «Les propos que l'on entend à l'Elysée, confie un diplomate, ne sont plus aussi définitifs. » Même musique au sein du ministère des Armées, « mais avec réticence », signale un connaisseur. Aucun communiqué élyséen ne confirmera cette évolution, dont l'incohérence est manifeste, et aucun « élément de langage » n'est rédigé. Pas question de reconnaître ce virage présidentiel et le fait que les dirigeants du Mali et du Burkina Faso puissent négocier avec des chefs djihadistes — ce qu'ils avaient en vérité commencé à faire depuis longtemps sans lui demander son avis.

En réalité les putschistes du Mali, comme ceux du Tchad sont les militaires qui depuis 2012 protègent CERTAINS terroristes et vont exécuter les autres, leurs concurrents. Ce que France Info présentait comme une nouvelle stratégie est en réalité la seule et unique suivie depuis 2012

 "la stratégie du G5-Sahel évolue. L'ennemi à combattre en priorité est désormais l'Etat islamique au grand Sahara (EIGS), affilié au groupe Etat islamique. "
 La ligne suivie par la DGSE ete les services actions de l'armée française est toujours de protéger LEURS terroristes et d'exécuter les concurrents de ceux-ci.

Claude Angeli Canard Enchaîné :""Recherche islamistes convenables"

En réalité c'est depuis le 16 décembre 2010 - au moins - qu'on a des preuves du recrutement d'"islamistes convenables" par l'Elysée. Ahmada Ag Bibi accueillait à cette date son référent de la DGSE: le colonel Gadoullet pour devenir son guide et organiser le financement d'Al Qaeda sous prétexte de rançons.

Claude Angeli Canard Enchaîné :"La nouvelle position de l'Elysée peut se résumer ainsi : Macron accepte que ses alliés au Sahel discutent et passent des accords avec des chefs djihadistes, mais il souhaite que ces derniers ne soient pas classés, si possible, parmi les plus sanguinaires. Exemple de l'une de ces négociations, qui, le 11 avril, a abouti à la création d'un petit califat au Mali, dont « Le Canard » et RFI ont alors annoncé la naissance, sans rencontrer beaucoup d'échos. Selon cet accord passé par la katiba Macina avec les généraux qui ont pris le pouvoir à Bamako et la bénédiction du Haut Conseil islamique du Mali, les djihadistes locaux sont autorisés à prêcher en armes et à imposer le port du voile aux femmes et aux filles dans les villages du cercle de Niono, au centre du pays. Les chefs islamiques admis à de futurs pourparlers ne devront pas « avoir trop de sang sur les mains », a écrit « L'Opinion », le 6 mai. Mais, s'ils se les lavent plusieurs semaines durant, cela devrait aller. Claude Angeli 

« Le Canard enchaîné » — mercredi 12 mai 2021 — 3 

Cette info de Claude Angeli sur la création d'une zone terroriste au centre du Mali, sous la protection de l'armée malienne ET de l'armée française a effectivement été totalement censurée en France


ARTICLE DU 14 AVRIL 

Claude Angéli dénonce "Un petit califat s'installe au Mali" dans le Canard Enchainé. Comme l'avait prévu Thomas Sankara le CNSP CNT "cordon militaire" poignarde les Maliens en validant l'accord de Niono entre les traitres dozos féodaux et les jihadistes féodaux de Sarkozy et ATT

ARTICLE DU 16 AVRIL

Après "le petit califat au Mali" offert aux jihadistes par les traitres CNSP-CNT d'Assimi Goita, Faure Gnassingbé le dictateur du Togo et Robert Dussey préparent "le petit califat au Togo" en pactisant avec les terroristes GSIM AQMI Ansardine d'Iyad Ag Ghali et Amadou Koufa


 


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