lundi 11 janvier 2021

Castex chez "l'exécuteur" Idriss Déby : 30 ans de soutien criminel de la Franceàfric au dictateur du Tchad

Par Julie Amadis
avec Yanick Toutain
#IpeaVaEaFaF
11/01/2021

Tous les présidents et hauts-fonctionnaires français qui ont mis au pouvoir Déby et qui ont usé de la force pour l'y maintenir seront jugés pour crimes au Nuremberg de l'Afrique. Ils y seront condamnés par des JDR Juges Délégués Révocables - selon les institutions de la révolution Sankara de 1983 avec ses TPR.
L'exécuteur Idriss Déby et tous ses complices tchadiens seront eux aussi jugés dans ce tribunal "Nuremberg de l'Afrique".
Ces gangsters Franceàfric qui perpétuent les crimes, crimes sanitaires d'enfants morts par manque d'infrastructures sanitaires dans un pays riche, crimes contre des opposants politiques torturés et tués seront bientôt remplacés par des délégués révocables 1 pour 25, délégués qui seront dignes de leurs prédécesseurs anti-impérialistes  Thomas Sankara, Patrice Lumumba, Amilcar Cabral,  Kwame N'Krumah, Sylvanus Olympio.
Seule la désignation de 100 000 délégués de base par 2,5 M de Tchadiens pourra avoir la force légitime pour renverser le tyran. Un tyran auto-proclamé élu par  2 219 352 (revendiqués) suffrages et qui prépare pour le 11 avril le même cirque électoral.

Ces 100 000 délégués de base désigneront 4000 délégués conseillers qui choisiront ensuite 160 délégués députés révocables. C'est parmi eux que les 100 commissaires nationaux seront désignés comme membre du comité national de la révolution tchadienne

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Castex chez "l'exécuteur" Idriss Déby : 
30 ans de soutien criminel de la Franceàfric au dictateur du Tchad


Florence Parly, la ministre des armées française à gauche, Idriss Déby le président du Tchad au centre et Jean Castex à gauche. Ils ont dans les mains des cadeaux, une canne à tête de cheval, une épée, une corbeille...
Des cadeaux dont les Tchadiens se contrefichent puisqu'ils sont faits à un dictateur qui organise le pillage de leur pays et les plonge dans la misère.
Les vrais cadeaux d'Idriss Déby à la France sont le pétrole à moindre coût (90% des exportations de pétrole de pays sont dirigés vers la France), des salaires extrêmement bas (salaire moyen 58 $ soit 47 € par mois) dont profite Bolloré véritable racketteur des transports africains.
Le Tchad est par ailleurs une caserne Franceàfric, un pays stratégique permettant aux troupes françaises  (1000 soldats sont stationnés en permanence) de pouvoir à tout moment intervenir dans tout le pré-carré français en Afrique.


Le 31 décembre Castex s'est rendu dans le village du le dictateur sanguinaire Idriss Déby, qualifiant de "fructueux" leurs échanges.

Amdjarass (Tchad) - Le Premier ministre Jean Castex est arrivé jeudi au Tchad pour une visite de soutien aux troupes françaises de Barkhane, précédée d'un entretien "fructueux" avec le président Idriss Déby sur les sujets de lutte contre le terrorisme, à Amdjarass (est), a constaté l'AFP. L'Express 
Le Canard Enchaîné de ce mercredi 6 janvier rappelle que depuis que Mitterrand a mis Idriss Déby au pouvoir en 1990, à chaque fois que le dictateur a été menacé de destitution, la France était présente pour le maintenir par la force sur le trône de la présidence de la République.


"Le Premier ministre Castex, reçu le 31 décembre par Idriss Déby, le président du Tchad, a qualifié de "très fructueux" ses échanges avec le dictateur africain le plus détestable. Installé au pouvoir en 1990 par la DGSE, Idriss Déby, menacé par des rebelles, a été sauvé à trois reprises par les Mirage et les militaires français, en 2006, 2008 et février 2019" Canard Enchaîné du 6 janvier 2021


4 DECEMBRE 1990 : COUP D'ETAT FRANCEàFRIC D'IDRISS DEBY
 POUR DEGAGER HISSENE HABRE


Idriss Déby arrive au pouvoir le 4 décembre 1990 par un coup d'Etat perpétré par la France qui veut se débarrasser de Hissène Habré qui travaille en sous main pour les Américains.
Après les rapports élaborés par Human Right Watch à l’occasion du procès d’Hissène Habré, Claude Silberzahn, ancien pa­tron de la Direction générale des services extérieurs français, confirme leur contenu et se livre sur RFI : quand les services fran­çais découvrent que les Américains en­traînent les troupes du (pas encore) général Haftar sur le sol tchadien avec la complicité d’Habré, pour attaquer la Libye, il se rend au Tchad : « La France, à ce mo­ment-­là, est plutôt sur une ligne de récon­ciliation avec Kadhafi. Nous ne sommes pas du tout d’accord pour redéstabiliser le Tchad en faisant partir, depuis le Tchad, une "armée" destinée à renverser mon­sieur Kadhafi ». Mais « dans ce long entre­tien que j’ai eu avec lui (...) Hissène Habré ne m’en a absolument pas parlé. (...) Hissène Habré a joué, dans notre dos, avec les Américains et c’est en sortant que j’ai décidé de l’éliminer. ». La vie est parfois si simple ! « D’éliminer Hissène Habré ? », s’inquiète le journaliste. « De l’éliminer du pouvoir », se reprend Silberzahn. » Et c’est ainsi que Déby est arrivé au pouvoir. Ce dernier n’était par ailleurs pas un inconnu des services, et Silberzahn confirme un autre aspect des mœurs françafricaines : « Le travail de la DGSE est fondamentale­ment de savoir qui est dans l’opposition, qui aura le pouvoir peut­-être demain, et les oppositions auxquelles les pouvoirs ac­tuels sont confrontés. Nous avons eu donc des contacts permanents avec Idriss Déby, depuis qu’il a pris le maquis ». Site de l'association Survie

AVRIL 2006 : L'ARMEE FRANCAISE ENVOIE DES RAFALES SUR DES CIVILS A ADRE ET MOUDEINA POUR SAUVER IDRISS DEBY DE LA DESTITUTION

 En Avril 2006, alors que Idriss Déby est menacé de destitution par l'armée du FUC qui veut le faire tomber avant les élections, les forces militaires françaises interviennent avec des avions dans les villes d'Adré et Moudeïna.

"À trois semaines de l'élection présidentielle prévue au Tchad, au cours de laquelle le président Idriss Déby sollicite un nouveau mandat, la rébellion du Front uni pour le changement (Fuc) s'est lancée depuis quelques jours dans une nouvelle offensive qui a surpris les autorités par sa progression éclair. Venu de l'est du pays, où elle a sa base, bénéficiant d'un soutien soudanais, le Fuc avait annoncé mardi avoir pris la ville de Mongo, à 400 km à l'est de N'Djamena. Mercredi, la colonne d'environ 500 hommes, selon des sources militaires françaises, était annoncée aux portes de la capitale, déclenchant l'évacuation de familles d'expatriés travaillant pour l'ONU. 
Cette offensive donnait lieu à une guerre des communiqués entre la présidence et le porte-parole de la rébellion. La première dénonçait les «coups de main destinés à semer la psychose au sein de la population», assurant avoir pris « toutes les dispositions pour débusquer les groupes terroristes qui, du reste, n'ont aucune capacité à prendre et à contrôler une ville ».Les seconds lançaient un communiqué de victoire suivi d'« un vibrant appel à nos compatriotes, qui sont dans les rangs de l'armée de Déby, à nous rejoindre afin que tous, nous évitions de verser inutilement du sang tchadien ».

Cette offensive place la France en première ligne car elle est liée aux autorités tchadiennes par un accord de défense. Le dispositif militaire français au Tchad regroupe 1 200 hommes, essentiellement basés sur l'aéroport de N'Djamena. Les soldats français ont reçu le renfort, mercredi, de 150 hommes venus de Libreville.
Jeudi matin, Paris a confirmé qu'un Mirage français avait tiré un coup de semonce dans la matinée, à l'est de la capitale, afin de dissuader une colonne de rebelles armés de poursuivre sa progression. Ce tir d'« avertissement » constituait « un signal politique » pour la sécurité des ressortissants français, selon le porte-parole du ministère de la défense.
Le représentant en France du Fuc, Laona Gong, a pour sa part accusé l'aviation française d'avoir bombardé jeudi matin les villes d'Adré et de Moudeïna (près de la frontière avec le Soudan), faisant un nombre indéterminé de victimes civiles." La Croix

 

 FEVRIER 2008 : LES SAUVEURS DE DEBY - MENACE PAR LES REBELLES - SONT LES  CHEFS ORGANISATEURS DU TERRORISME AU MALI  SARKOZY ET LE COLONEL GADOULLET

En 2008 Sarkozy et les impérialistes ont trouvé une ruse : protéger Déby sous déguisement EUFOR. L'occupation militaire du Tchad par la France allait être perpétuée sous déguisement européen....

"La France est appelée finalement à fournir la majorité du contingent de l'Eufor, alors qu'elle dispose déjà de troupes au Tchad au sein du dispositif Epervier : elle devra veiller à bien distinguer les uniformes, en espérant que la population, et les rebelles,  seront sensibles à ce genre de détails...

En outre, pour des raisons d'efficacité, près de 600 soldats français d'Epervier, stationnés d'ordinaire à Ndjamena, la capitale, vont changer de casaque vers le milieu de ce mois, et être transférés au sein de l'Eufor, dont le champ d'action est à l'est, autour d'Abéché. De même, les soldats français de l'opération Boali, en République Centrafricaine, passeront sous mandat de l'Eufor. Là aussi, on risque de confondre...

Enfin, les éléments de la force européenne qui vont entrer « en premier » appartiennent aux forces spéciales des armées autrichienne, belge, irlandaise, suédoise et française, dont le métier est précisément de se fondre dans la nature, dans la discrétion, pour des besoins de reconnaissance : difficile de les distinguer les uns des autres.

Il est prévu bien sûr qu'Eufor occupera des camps séparés d'Epervier, et sera indépendante sur le terrain. Mais, sur la base logistique de Ndjamena, comme au commandement avancé d'Abéché, à l'est, les camps français et européens ne sont séparés que... par la largeur de la piste aérienne. Et le général Pat Nash n'a pas caché qu'en cas d'urgence, il était prévu que les chasseurs Mirage français se porteraient au secours de l'Eufor."(RFI source)

Après le maintien de Déby au pouvoir la vérité sera officialisée : l'impérialisme occupe militairement le Tchad.

La force européenne au Tchad, baptisée Eufor Tchad-RCA, est chargée de veiller à la sécurité d'une mission de police de l'ONU, des centaines de milliers de réfugiés soudanais du Darfour et de personnes déplacées dans l'est du Tchad et le nord-est de la République centrafricaine (RCA).

Son déploiement, retardé par l'offensive de rebelles tchadiens sur N'Djamena fin janvier-début février, a repris et plus de 700 militaires, en majorité français, sont sur place. Elle doit compter 3.700 soldats au total dont 2.100 Français.(source)

Les craintes d'un officier supérieur français étaient infondées : la Franceàfric est toujours le GENDARME de l'Afrique 

« Nous sommes là depuis vingt ans , raconte un officier supérieur de la Légion étrangère. Alors à quoi servons-nous si nous n'intervenons pas en cas d'agression caractérisée ? Si nous ne sommes plus les gendarmes de l'Afrique, pourquoi restons-nous sur ce continent ? »
 Il est vrai que le même article "avouait" la vérité : le gendarme de l'Afrique a pour OBJECTIF de maintenir les Tchadiens dans la misère
"Le bilan ? Désastreux. 80 % des 10 millions d'habitants vivent avec moins de 1 dollar par jour. La corruption règne et les opposants sont férocement réprimés. Ces derniers jours, Déby a renoué avec ses vieilles pratiques. Sa Garde républicaine a arrêté à leur domicile trois leaders de partis politiques issus de la société civile, parmi lesquels Ngarlejy Yorongar, un ex-candidat à l'élection présidentielle. Enfin, dernière raison au blues français : l'absence d'alternative politique. La bataille de N'Djamena est sans issue. Car c'est un seul et même clan qui se déchire. Celui des Zaghawa, auquel appartient le président. « Nous sommes dans une situation ahurissante où une ethnie qui représente 3 % de la population confisque le pouvoir depuis trente ans », constate l'ethnologue Christian Delmet." 
La réaction de l'opposition tchadienne armée à cette nouvelle invasion impérialiste sera donc une attaque précipitée de la capitale N'Djaména pour tenter de renverser l'exécuteur Déby

"Affectant de ne pas intervenir directement dans un conflit considéré comme « tchado-tchadien » – malgré l’implication évidente du Soudan (lire « Comment le conflit au Darfour déstabilise le Tchad ») –, l’exécutif français a cependant contribué à sauver une nouvelle fois la mise à M. Déby (3). En tenant l’aéroport de N’Djamena, le contingent français – porté à près de deux mille hommes avec des renforts prélevés sur la garnison de Libreville (Gabon) – a permis la livraison en urgence de munitions en provenance de Libye et d’Israël, et le soutien aux opérations héliportées de la petite mais meurtrière armée de l’air tchadienne (4).

L’ensemble de ces actions ont été décidées, une fois de plus, dans le secret par l’Elysée, conseillé par les ministères de la défense et des affaires étrangères. La teneur des conseils de défense n’est jamais rendue publique en temps de paix ; elle l’est encore moins dans les situations d’urgence, qui s’apparentent à un état de guerre. Afghanistan, Côte d’Ivoire, Tchad, République centrafricaine, Kosovo, Bosnie, Liban : une dizaine de milliers de soldats français (5) sont déployés en opérations extérieures (Opex, dans le jargon militaire) sans débat public ni contrôle de l’Assemblée nationale.( Philippe Leymarie source)"

Les rebelles avaient pris deux tiers de la capitale tchadienne. Mais la Franceàfric de Sarkozy-Morin-Gadoullet allait trahir sa parole pour aider Déby à rester au pouvoir.
Alors qu'Hervé Morin avait promis aux insurgés qu'il n'interviendrait pas, il utilise l'aéroport de N'Djamena pour permettre la contre-attaque de mercenaires contre la rébellion

Au cours de l'évacuation des 1 200 ressortissants étrangers, des soldats français auront par


ailleurs à ouvrir le feu contre des rebelles approchant de l'aéroport de N'Djamena. Indispensable à l'évacuation, cet aéroport aura aussi un rôle stratégique dans les combats, puisqu'il permettra le décollage des hélicoptères d'attaque tchadiens, pilotés par des mercenaires.

En vertu de l'accord de coopération militaire qui lie la France et le Tchad, Paris a aussi fourni à Idriss Déby du renseignement sur les mouvements des rebelles, au moyen d'avions (Mirage F1 et Bréguet-Atlantic) déployés dans le cadre de l'opération Epervier, ainsi que grâce à ses satellites. La France a aussi fait livrer des munitions par la Libye, notamment pour les chars T-55 de fabrication russe qui ont permis à Idriss Déby de laminer ses opposants à N'Djamena.

Selon un proche du dossier, la seule fois où Idriss Déby a paru tendu au téléphone lors d'une de ses conversations avec Nicolas Sarkozy, le week-end dernier, c'est lorsqu'il a constaté qu'il était à court de munitions. « Voilà la preuve que nous avons bien fait d'accueillir Mouammar Kadhafi en décembre dernier », ironise un diplomate français. Après quelques coups de téléphone, plusieurs tonnes de munitions sont en effet arrivées de Tripoli La Croix

 Yanick Toutain a écrit une chanson sur ces crimes armée française : "l'Eufor contre le faible"


Missiles D'hélicoptères Tirés Par des tyrans
 Civils Dans une guerre Pensée Par des Francs
 Prétexte Humanitaire Menteur Et hypocrite 
Le texte Est de Kouchner Les chOEurs Chantent et imitent 
L'EUFOR Contre le faible L'Europe Contre l'Afrique
 La mort Sera funèbre Enveloppe Pour une clique

 Le colonel de la DGSE Jean-Marc Gadoullet, celui qui s'occupera des rançons à verser aux chefs jihadistes au Mali est aussi "le grand protecteur d'Idriss Déby". C'est au moment où il sauve Déby du pouvoir que Sarkozy - le président qui a envoyé les terroristes envahir le Mali - le promeut "colonel pour faits d'armes"


Les grands protecteurs d’Idriss Déby seront également au rendez-vous en février 2008 : leur chouchou est à deux doigts de perdre le pouvoir. Ses cousins rebelles zaghawas sont entrés dans Ndjamena. Acculé dans son palais, Idriss Déby dispose à ses côtés du colonel de la DGSE Jean-Marc Gadoullet. Ce n’est pas le premier séjour de l’officier français dans ce pays stratégique : il a déjà transformé en 2004 la garde républicaine en une Direction générale des services de sécurité et des institutions de l’État. Dans ses Mémoires, l’agent de la DGSE livre les minutes de ce moment critique : « Je suis au centre opérationnel avec les officiers tchadiens. Je dispose de ma communication directe avec Paris. Je reçois les informations françaises et je connais les positions des rebelles au centimètre près, minute par minute. Je transmets ces données stratégiques à l’état-major tchadien . » En trois phrases, l’officier a tout dit sur le soutien en renseignement décisif qui sauve le président tchadien. Pourtant, à Ndjamena, la rumeur a déjà annoncé la mort d’Idriss Déby. Jean-Marc Gadoullet scénarise alors son heure de gloire à l’Élysée : « Le lendemain, à un Conseil de défense à Paris autour de Nicolas 
Sarkozy, les ministres des Affaires étrangères et de la Défense expliquent au président de la République qu’Idriss Déby est bien décédé. Assis à la table, Pierre Brochand, le directeur général de la DGSE, sourit doucement : “Idriss Déby n’est pas mort, glisse-t-il. D’ailleurs la preuve, parlez-lui.”.” À six mille kilomètres de l’Élysée, mon portable sonne et je réponds : “Bonjour, je vous passe Idriss Déby.” De son côté, le patron de la DGSE tend son appareil à Nicolas Sarkozy. Les deux présidents conversent sous les yeux de l’assistance médusée […]. Je suis promu colonel pour faits d’armes . » p 12-13 Nos chers espions en Afrique Antoine Glaser et Thomas Hofnung


AVRIL 2016 : ELECTION TRUQUEE OPPOSANTS DISPARUS
 MAIS LE DRIAN INTERROMPT SES VACANCES
POUR ASSISTER A LA PRESTATION DE SERMENT DE DEBY

Idriss Déby s'auto-proclame vainqueur des élections dès le premier tour le 22 avril 2016.
L'opposition dénonce les fraudes électorales massives.

Avant la publication des résultats, jeudi, huit candidats dont le chef de l’opposition avaient accusé le pouvoir de fraude et de «hold-up électoral», estimant qu’aucun candidat «ne peut l’emporter au premier tour» au vu des résultats dans les régions dont ils disent disposer. Les signataires dénonçaient «la disparition de centaines d’urnes et de milliers de procès-verbaux», ajoutée notamment au «trafic de cartes d’électeurs» de la part du MPS Libération

Idriss Déby fait semer la terreur parmi ses policiers et militaires pour les faire taire. Des dizaines d'opposants policiers et militaires sont portés disparus au moment des élections.

Combien de soldats, policiers et gendarmes manquent à l’appel au Tchad ? Plus d’une quarantaine, avancent certains à N’Djamena. Aucun, prétend le gouvernement. Ils seraient en fait, selon un document établi par la Ligue tchadienne des droits de l’homme obtenu par Le Monde, au moins vingt-trois portés disparus depuis le 9 avril. Un autre, Djasnabaye Allataroum, aurait été exécuté à Moussoro après avoir tenté de résister à son arrestation. Ces militaires et policiers, dont le sort demeure inconnu de leurs proches, ne seraient pas coupables d’actes de rébellion ou de mutinerie, mais seulement d’avoir choisi de ne pas voter pour le président sortant Idriss Déby, réélu le 10 avril dans un scrutin contesté par l’opposition Le Monde

Mais La France ferme les yeux... et Jean-Yves Le Drian interrompt ses vacances pour assister à la prestation de serment de Déby.

En avril 2016, le président tchadien organise une élection truquée et se déclare vainqueur dès le premier tour en faisant tirer à l’arme lourde toute la nuit de la proclamation de sa victoire et en menaçant ses adversaires malheureux. Non seulement la France fait semblant de ne rien voir ni entendre, mais Le Drian interrompt ses vacances estivales  pour assister en aout à la prestation de serment de son ami Déby. Mondafrique

Nicolas Beau démontre dans son article que le Ministre des affaires étrangères de Macron, Jean-Yves Le Drian, Ministre de la défense sous Hollande est leur meilleur allié d'Idriss Déby.

Le Drian (II), le meilleur allié de Driss Déby à Paris

 

FEVRIER 2019 : LE DRIAN SE VANTE DE L'INTERVENTION FRANCAISE AU TCHAD POUR "EMPECHER UN COUP D'ETAT"
 VS SON AMI IDRISS DEBY

Nicolas Beau ironise sur Jean Yves Le Drian qui ne cherche même pas à cacher l'intervention de l'armée française pour soutenir un des pires dictateurs d'Afrique quand celui-ci est menacé le 5 et 6 février 2019  !

Il faut reconnaître à Jean-Yves Le Drian, ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, une grande qualité : il sait se mouiller la chemise pour ses amis, surtout les dictateurs africains.

« La France est intervenue au Tchad pour empêcher un coup d’Etat », a-t-il affirmé  sans se démonter face aux parlementaires français qui s’interrogeaient, après une bonne partie de la société civile, sur le bien-fondé de l’intervention militaire française des 5 et 6 février 2019 contre des rebelles tchadiens qui marchaient sur N’Djamena. En décembre 1990, cette même France, qui avait pourtant des soldats stationnés au Tchad dans le cadre de l’opération Epervier, n’était pas intervenue lorsque des éléments rebelles partis du Soudan avec à leur tête un certain Idriss Déby étaient venus prendre le pouvoir à N’Djamena. Déby avait alors chassé du pouvoir par les armes le chef de l’Etat de l’époque Hussein Habré, qui n’était plus en odeur de sainteté à Paris. Pour la France, ce n’était pas un coup d’Etat. Mais une affaire entre Tchadiens. Mondafrique

Tous les présidents et hauts-fonctionnaires français qui ont mis au pouvoir Déby et qui ont usé de la force pour l'y maintenir seront jugés pour crimes au Nuremberg de l'Afrique. Ils y seront condamnés par des JDR Juges Délégués Révocables - selon les institutions de la révolution Sankara de 1983 avec ses TPR.
L'exécuteur Idriss Déby et tous ses complices tchadiens seront eux aussi jugés dans ce tribunal "Nuremberg de l'Afrique".
Ces gangsters Franceàfric qui perpétuent les crimes, crimes sanitaires d'enfants morts par manque d'infrastructures sanitaires dans un pays riche, crimes contre des opposants politiques torturés et tués seront bientôt remplacés par des délégués révocables 1 pour 25, délégués qui seront dignes de leurs prédécesseurs anti-impérialistes  Thomas Sankara, Patrice Lumumba, Amilcar Cabral,  Kwame N'Krumah, Sylvanus Olympio.

Seule la désignation de 100 000 délégués de base par 2,5 M de Tchadiens pourra avoir la force légitime pour renverser le tyran. Un tyran auto-proclamé élu par  2 219 352 (revendiqués) suffrages et qui prépare pour le 11 avril le même cirque électoral.

Ces 100 000 délégués de base désigneront 4000 délégués conseillers qui choisiront ensuite 160 délégués députés révocables. C'est parmi eux que les 100 commissaires nationaux seront désignés comme membre du comité national de la révolution tchadienne


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