jeudi 17 janvier 2019

Tuer des Gilets Jaunes : le Canard Enchaîné révèle que "lors les dernières manifs certains CRS ont été autorisés à s'équiper de fusils d'assaut lors d'"opérations de maintien de l'ordre""

Par Julie Amadis
#IpEaVaEaFaF
17/01/2019

Le Canard Enchainé dans un article hier intitulé "Les gilets dans le viseur ?" dévoilait que le ministère de l'Intérieur avait ordonné que des tireurs d'élite accompagné de guetteurs avec jumelles soient installés de manière à pouvoir tirer sur les gilets jaunes.
"Le 10 janvier à 10h48, un télégramme émanant du ministère de l'Intérieur - dont "Le Canard" a copie - ordonne aux patrons de compagnie d'"appliquer systématiquement et obligatoirement deux instructions.
Primo, "chaque commandant (...) veillera à prééquiper un binôme observateur tireur (BOT) en capacité de se déployer immédiatement". En clair, un tireur d'élite flanqué d'un guetteur avec jumelles, positionnés sur des "points hauts", c'est-à-dire les toits d'immeubles. Un taf habituellement confié aux tireurs d'élite des unités antiterroristes.
Secundo, déploiement systématique de "2 HKG36", les fameux fusils d'assaut dont ont été dotés policiers et gendarmes après l'attentat du Bataclan, le 13 novembre 2015."




Luc Ferry avait choqué tout le monde il y a une semaine en déclarant qu'il fallait que les flics tirent sur les Gilets Jaunes.
Luc Ferry le 9 janvier avait déclaré sur Radio Classique :
"On ne donne pas les moyens aux policiers de mettre fin aux violences. Quand on voit des types qui tabassent à coups de pieds un malheureux policier... qu'ils se servent de leurs armes une bonne fois, écoutez, ça suffit!", a lancé le philosophe. Et de poursuivre: "Il y a un moment où ces espèces de nervis d'extrême droite ou d'extrême gauche ou des quartiers qui viennent tabasser des policiers ça suffit!".
Et de conclure: "on a, je crois, la quatrième armée du monde, elle est capable de mettre fin à ces saloperies, faut dire les choses comme elles sont
". France Soir
On avait compris que Luc Ferry dévoilait le projet de Macron.

#TuerDesGiletsJaunes Contre la révolution française humanocratie, Luc Ferry, Macron, Edouard Philippe ont prévu de faire en France ce que Assad DAECH Clinton Obama Hollande Le Drian Puga ont fait en Syrie pour écraser la révolution syrienne 

 Mais on ne savait pas encore que ce projet avait été mis à exécution.

Le Canard Enchainé dans un article hier intitulé "Les gilets dans le viseur ?" d'hier, le 16 janvier 2019, dévoilait que le ministère de l'Intérieur avait ordonné que des tireurs d'élite accompagné de guetteurs avec jumelles soient installés de manière à pouvoir tirer sur les gilets jaunes.
"Le 10 janvier à 10h48, un télégramme émanant du ministère de l'Intérieur - dont "Le Canard" a copie - ordonne aux patrons de compagnie d'"appliquer systématiquement et obligatoirement deux instructions.
Primo, "chaque commandant (...) veillera à prééquiper un binôme observateur tireur (BOT) en capacité de se déployer immédiatement". En clair, un tireur d'élite flanqué d'un guetteur avec jumelles, positionnés sur des "points hauts", c'est-à-dire les toits d'immeubles. Un taf habituellement confié aux tireurs d'élite des unités antiterroristes.
Secundo, déploiement systématique de "2 HKG36", les fameux fusils d'assaut dont ont été dotés policiers et gendarmes après l'attentat du Bataclan, le 13 novembre 2015."

Des CRS ont été autorisés à utiliser des fusils d’assaut dans la dernière manifestation celle du 12 janvier 2019.
"C'est une première depuis le début du mouvement des gilets jaunes : le 12 janvier, lors des dernières manifs, certains CRS ont été autorisés à s'équiper de fusils d'assaut lors d'"opérations de maintien de l'ordre". A n'utiliser, bien sûr, qu'en cas de force majeure..."
A Paris, des policiers avaient ,samedi des fusils d’assaut qui servent à tuer !
Une vidéo montre des policiers patrouillant dans Paris le 12 janvier, armés d’un fusil HK G36. Des forces de l’ordre portant cette arme ont bien été déployées, confirment la préfecture de police de Paris et la police nationale 20 minutes


Des snipers sur les toits pour tuer des manifestants c'est la méthode Ben Ali

« Des photos et des vidéos ont circulé sur Facebook, m’explique Skader, le militant du PDP rencontré la veille. Postés sur le toit des immeubles, des snipers tirent dans la tête des jeunes leaders des émeutes ». Le Monde Diplomatique
Des mercenaires d'Afrique du Sud tiraient sur les manifestants en Tunisie au service de Ben Ali et de ses soutiens internationaux.

Tunisie Janvier 2011 Pierre H. (...) ancien officier de l’armée française, la soixantaine, préfère ne pas en dire plus sur son activité professionnelle. En revanche, il s’amuse du groupe de militaires qu’il vient de voir traverser le hall de l’aéroport. « Sûrement d’Afrique du Sud, indique-t-il sans hésiter. Ces mallettes, je les connais bien. Fusils pour snipers. Les petites grises, c’est pour les munitions. » Pourquoi l’Afrique du Sud ? « Vous avez vu leurs têtes ? Tous blancs. Ce sont des mercenaires formés là-bas. Tarif : de 1 000 à 1 500 dollars par jour.  Le Monde Diplomatique

Macron veut imiter Ben Ali dans les méthodes contre les manifestants : le dictateur socialiste de Tunisie réprimait les manifestations en postant des snipers sur les toits !
Macron finira sans doute aussi comme Ben Ali : chassé par le peuple !

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COMPLEMENT ARTICLE DU MONDE DIPLOMATIQUE SUR L'UTILISATION DE SNIPERS CONTRE LES MANIFESTANTS EN PLEINE REVOLUTION TUNISIENNE

 

Tunis,
Les snipers de Tunis-Carthage

Depuis plusieurs jours, les médias et Internet parlent de ces snipers aperçus à Thala, Kasserine et Douz. Des images ont circulé sur Facebook, floues, imprécises. Postés sur les terrasses des immeubles, ces tireurs seraient à l’origine de nombreuses morts parmi les jeunes manifestants. La nouvelle a largement contribué à la révolte des Tunisiens face à la répression policière qui sévit dans le pays depuis plusieurs jours.
Des rumeurs ? 9 h 40, jeudi 13 janvier, devant l’entrée de l’aéroport de Tunis-Carthage. Depuis la fin du couvre-feu, les taxis déposent ici les flots de touristes et d’hommes d’affaires qui souhaitent quitter le pays. Trois 4×4 gris métallisé, vitres teintées, viennent tout juste de se ranger devant la porte principale. Brusquement, au pas de course, une dizaine de militaires en tenue de camouflage, veste jaune fluo, sortent de l’aéroport. Equipés de longues mallettes noires et de petites valises grises, ils s’engouffrent dans les 4×4 qui partent en trombe. Maîtrisée, la scène a duré moins d’une minute.
A l’intérieur, les visages anxieux des voyageurs sont tournés vers le panneau d’affichage. Le vol Air France de 9 heures a été annulé, ceux de Tunis Air sont incertains. Au bar du niveau des arrivées, Pierre H. attend des « collègues » qui doivent venir le chercher. Il débarque de Paris et vient pour affaires. Cet ancien officier de l’armée française, la soixantaine, préfère ne pas en dire plus sur son activité professionnelle. En revanche, il s’amuse du groupe de militaires qu’il vient de voir traverser le hall de l’aéroport.
« Sûrement d’Afrique du Sud, indique-t-il sans hésiter. Ces mallettes, je les connais bien. Fusils pour snipers. Les petites grises, c’est pour les munitions. » Pourquoi l’Afrique du Sud ? « Vous avez vu leurs têtes ? Tous blancs. Ce sont des mercenaires formés là-bas. Tarif : de 1 000 à 1 500 dollars par jour. »
Le soir même, de retour à Paris, j’apprends que le président Ben Ali s’est adressé pour la troisième fois aux Tunisiens. Le visage cette fois marqué, le président annonce la libération des personnes arrêtées lors des affrontements avec la police et la fin de la censure sur l’information. Rien n’y fait. Le bilan de la FIDH atteint à présent soixante-six morts. Un point de non-retour a été franchi. Malgré le nouveau couvre-feu, des émeutes se poursuivent à Tunis et dans le reste du pays. Vingt-quatre heures plus tard, après un ultime discours, en arabe dialectal cette fois, au cours duquel il assure qu’il ne se présentera plus en 2014, Ben Ali fuit la Tunisie…
Karim m’a quitté le jeudi 13 janvier avant mon départ pour l’aéroport. Je tiens à le remercier vivement pour les risques qu’il a accepté de prendre en m’accompagnant. Père de famille, emprisonné à deux reprises par la police de Ben Ali, nul mieux que lui ne savait ce dont la police tunisienne est capable. Depuis le 14 janvier, il m’envoie chaque jour des informations.
Sans son aide, comme celle de Wael avant lui, je n’aurais jamais pu rester en Tunisie jusqu’au 13 janvier et recueillir tous ces témoignages. Je tiens également à remercier tous les Tunisiens et les Tunisiennes qui ont accepté de me parler pendant mon séjour.
Olivier Piot

 



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