jeudi 25 octobre 2018

Togo : une dictature criminelle enjolivée par des médias complices : Canal Plus démasqué par le CSA

Capture d'image issu du clip vidéo condamné par le CSA
Par Julie Amadis
#IpEaVaEaFaF
25/10/2018
en cours d'édition










Pour soutenir des dictatures, il faut des médias complices.
Des médias qui oscillent entre omerta et propagande pour les dictateurs.
La première stratégie est la plus souvent utilisée mais il arrive que certains médias osent l'article ou le reportage faisant l'apologie d'une dictature Franceàfric.
Bolloré a acheté Canal Plus pour protéger ses plantations esclavagistes en Afrique.
Pouvoir en toute impunité payer les Africains 50€ par mois suppose à la fois d'acheter les politiciens, de financer les campagnes présidentielles du candidat larbin comme il l'a fait pour Gnassingbé et Alpha Condé et.... d'avoir les médias à sa botte.
Vincent Bolloré détenait déjà Havas une des plus grande agence de publicité en France.
Il  manquait au chef d'entreprise une chaîne de télévision. Avec les bénéfices colossaux qu'il fait en Afrique, Bolloré a acheté Canal Plus.
Et sur sa chaîne Canal Plus, il fait passer des reportages dithyrambique sur Gnassingbé.

Manque de chance pour Bolloré, il s'est fait prendre cette fois-ci.

Le CSA, l’autorité publique française de régulation de l’audiovisuel a condamné Canal Plus hier pour avoir fait un "éloge appuyé" de la politique de Gnassingbé.


La chaîne française Canal+ a été condamnée mercredi 24 octobre par le Conseil supérieur de l'audiovisuel pour avoir fait un « éloge appuyé » de la politique économique du Togo.

La chaîne de télévision française devra diffuser, sous huit jours et hors week-end, un message rédigé par le CSA dans lequel le gendarme de l'audiovisuel français rappelle « l'exigence d'honnêteté qui s'applique à l'ensemble des programmes » de Canal+. A l'origine de cette condamnation, une vidéo de six minutes, sans titre et sans générique, consacrées au Togo, à sa stabilité politique, à ses infrastructures modernes, à son économie florissante.RFI Afrique

Ce reportage pro Gnassingbé ne comporte ni titre ni  signature. Il a été diffusé sur la chaîne Canal Plus le 22 décembre dernier.
Il s'agit d'un clip publicitaire pour Gnassingbé.
RFI précise que 40 séquences de la vidéo proviennent de la "communication officielle du président togolais, Faure Gnassingbé".

Le CSA reproche l'absence totale d"'honnêteté" du clip vidéo qui n'a visiblement pas d'autre objectif que de faire la propagande de Gnassingbé. Canal Plus devra donc indiquer dans les 8 jours sur sa chaîne un message dicté par le CSA.

"Aucun élément de contexte ni aucune information sur l'origine de ces images n'a été fourni aux téléspectateurs", relève le CSA dans sa décision. Les sages rappellent à Canal+ "l'exigence d'honnêteté qui s'applique à l'ensemble de ses programmes". Ce message du CSA devra être "clairement lu par un présentateur en plateau une fois, hors week-end", sur Canal+ dans les huit jours suivant la notification de la décision, souligne le Conseil. "Aujourd'hui, un pays est regardé avec beaucoup d'attention pour son engagement : le Togo", disait une voix off dans la courte vidéo mise cause ("sur fond de plusieurs images issues de la communication institutionnelle de cet Etat", précise le CSA). La vidéo, repérée par le site "Les Jours", vantait un "pays stable et disposant d'infrastructures modernes". "C'est le pari du président togolais Faure Gnassingbé, un pari reconnu aujourd'hui par les plus grands experts", poursuivait la voix off avec, à l'appui, des images d'Emmanuel Macron avec Faure Gnassingbé." CBNews

Voici la vidéo publicitaire diffusée sur Canal Plus que le CSA a condamné :




La dictature de Faure Gnassingbé est arrivée dans le sang en 2005. Les Togolais n'acceptaient pas la fausse victoire électorale du fils du dictateur Eyadema.
Faure Gnassingbé depuis 13 ans fait tenir son règne dans le sang.
Des manifestants sont toujours tués.
Lors du dernier mouvement plusieurs jeunes adolescents ont été tués comme Agnigna Rachad 15 ans en septembre dernier.

Togo : après Anselme Gouyano 12 ans tué en 2013, au moins 4 morts de plus assassinés par Gnassingbé

Togo : Gnassingbé assassine Anselme Sinandaré Guyano (12 ans en 2013), il tue en 2017 Abdoulaye Yacoubou 9 ans, Joseph Kokou Zoumekey, 13 ans, Agrigna Rachad, 15 ans et Macron l'invite à New York


La dictature Gnassingbé est soutenue par la Franceàfric parce que elle permet de poursuivre l'esclavage immobilier pratiqué par les patrons français.
Le salaire moyen est de 39€/mois.
Bolloré a financé la campagne présidentielle de Gnassingbé pour cette raison (il a été placé en garde à vue le 24 avril 2018 pour cette corruption)

Début de victoire pour les Africains: l'esclavagiste Vincent Bolloré en garde à vue ce 24 avril 2018 !



Ces salaires esclavagistes de Bolloré garantis par la dictature Gnassingbé ont des conséquences dramatiques.
La mortalité infantile y est 15 fois plus importante qu'en France !





Bien entendu, la vérité de la politique de Gnassingbé, le génocide sanitaire, aucun média n'en parle en France.
Cette condamnation du CSA concernant ce clip vidéo publicitaire pour le dictateur togolais témoigne d'un début de changement de rapport de force !

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