samedi 16 mai 2015

141° jour d'exclusion d'une prof des écoles qui a dénoncé des violences à enfants commises par ses collègues


Productions artistiques de mes élèves. Projet avec le satellite Brindeau
par Julie Amadis
#IpEaVàEaFàF
le 05/12/14 (L'Obs)

"C'est dommage que vous ayez refusé l'Inspection me dit il vous auriez eu une bonne note.
Vous êtes quelqu'un de très investie auprès des élèves. On le voit bien."
Olivier Basély, Inspecteur IEN
de St Valéry-en- Caux


Aujourd'hui, c'est le 141ème jour d'exclusion. Une exclusion avec un motif mensonger et dont le document est un faux en écritures !

Le motif invoqué :

"Considérant que l'enquête administrative réalisée le 17 avril 2014 a établi que Madame Julie AMADIS a distribué des tracts de soutien dont le contenu met en cause nominativement plusieurs fonctionnaires de l'Etat ainsi que le fonctionnement de l'Académie. ""

LE MOTIF D'EXCLUSION EST UN MENSONGE :
DES TRACTS QUE JE N'AI JAMAIS DISTRIBUES !


Ces tracts de soutien, je ne les ai jamais distribués !
Ce sont les tracts que les parents avaient distribués à la sortie de l'école le vendredi 21 Mars et le lundi 24 Mars 2014.
Séverine Breton, parent déléguée qui a distribué ces tracts témoigne (lire son témoignage manuscrit ci-dessous)
Nous ne nous étions jamais rencontrées avant qu'elle apprenne par un intermédiaire - Yazid Meddad, autre délégué - mon histoire et qu'elle décide de me défendre.
Je n'étais même pas au courant qu'elle et son collègue allait distribuer des tracts de soutien devant l'école le vendredi 21 mars (elle m'a prévenue le matin devant la grille de son intention)  :



  L'INSPECTEUR DE L’ÉDUCATION NATIONALE QUI M A VIRÉE EN 2008 (J’ÉTAIS A L’ÉPOQUE ASSISTANTE PÉDAGOGIQUE) EST REVENU 6 ANS PLUS TARD ME HARCELANT ET ORCHESTRANT MON EXCLUSION DE L’ÉDUCATION NATIONALE à PARTIR DE LA RENTRÉE 2013

Des tracts qui racontent la répression que je subissais depuis le début de l'année scolaire par un Inspecteur qui avait étouffé une affaire de violences à enfants dont j'avais été témoin en 2008.
Suite ma lettre de témoignage de violence auprès de petits de 3 et 4 ans, j'avais été convoquée le vendredi 14 mars 2008 par l'Inspecteur qui organisait mon licenciement en 2008 et a orchestré mon exclusion en 2014.

J'avais à l'époque raconté factuellement comment s’était déroulé cet entretien  : 

"Le Vendredi 14 Mars : Je suis convoquée par Monsieur Patrick Deplanque, inspecteur de circonscription et Mme Hervieu, principale du collège et pilote du réseau ambition réussite Eugène Varlin.
  Mr Deplanque ne compte rien faire concernant cette affaire et soutient l'attitude de la directrice Mme Véronique Combret. Il en fait un portrait élogieux.

Monsieur Patrick Deplanque me reproche d'avoir été voir l'assistante sociale : "mais pourquoi êtes vous allez voir l'assistante sociale ?".
Il y a là une volonté délibérée d'étouffer l'affaire.

S'ensuit une série de reproches qui n'ont aucune logique à part celle qui se résume à ce proverbe "quand on veut tuer son chien, on dit qu'il a la rage".

Entre autres, on me reproche de ne pas rester le midi avec mes collègues de la maternelle. Et, Monsieur Deplanque se dit "inquiet qu'une personne comme moi puisse devenir professeur des écoles" et "quand on ne partage pas les valeurs de l'Éducation Nationale, il ne faut pas y entrer"... Je lui réponds du tac au tac : " Ah bon parce que les valeurs de l'Éducation nationale, c'est de taper les enfants !!""(Chronologie des faits témoignage de violence à enfants en 2008 alors que je suis assistante pédagogique)

HARCÈLEMENT ET RÉPRESSION D'UNE TÉMOIN
DE VIOLENCE A ENFANTS


Après avoir reçu un avertissement pour avoir écrit à la rectrice pour lui demander de me protéger du harcèlement de Mr Deplanque, j'ai été convoquée et j'ai reçu un avertissement.

UN RAPPORT D'INSPECTION REMPLI DE FAUX EN ÉCRITURES

J'ai ensuite été inspectée alors que je refusais l'Inspection (droit du fonctionnaire).

L' inspection a eu lieu sans les élèves donc. L'avocat à Rouen que j'ai rencontré doutait fortement de la légalité à venir m'inspecter alors que j'avais refusé l'Inspection !
Mais je suis inspectée par un autre inspecteur que celui qui me harcèle.
Un autre inspecteur aux ordres de l'Inspecteur d'Académie qui a rédigé la lettre d'exclusion !

UN INSPECTEUR QUI ME COMPLIMENTE SUR MON INVESTISSEMENT IMPORTANT AUPRÈS DES ÉLÈVES
POUR ENSUITE ME FAIRE PASSER POUR UNE FUMISTE DANS SON RAPPORT

L' inspecteur  a fait bonne figure le jour de l'Inspection et m'a complimentée même pour mon investissement .
"C'est dommage que vous ayez refusé l'Inspection me dit il vous auriez eu une bonne note. Vous êtes quelqu'un de très investie auprès des élèves. On le voit bien."
Mais le rapport ne fait pas état de ces compliments et de ce constat qu'il avait fait "de quelqu'un d’investi dans son travail".
Le rapport d'inspection me présente comme une fumiste !
Il semblerait que ce monsieur ait rédigé un rapport pour faire plaisir à sa direction....
Et comme il a eu sa mutation tant désirée près de son domicile à la rentrée 2014 . ... On peut penser qu'il a été récompensé pour ses bons et loyaux services !

"PAS DE TRACES D’ACTIVITÉS ESTHÉTIQUES"
A ÉCRIT L'INSPECTEUR BASELY SUR LE RAPPORT


Mes élève de CE1 en train de créer des maisons (projet Perret)

Productions artistiques de mes élèves. Projet avec le satellite Brindeau

Un mois plus tard, je découvre que le rapport d'inspection est truffé de faux en écritures publiques !
Il est indiqué:
"pas de trace d'activités esthétiques"
alors que la classe était remplie de maisons "projet Perret" crées par les enfants !







J'aime La création artistique et donc il y avait les créations des enfants... J'ai gardé quelques photos qui le prouvent (mais comme j'ai perdu mon ancien ordinateur j'en ai perdu beaucoup).



Les productions artistiques des enfants avaient été exposées dans la rue !

C'est important de mettre en valeur les créations des enfants et le projet "la Grande Lessive" avec le Satellite Brindeau l'avait permis.







Un spectacle de marionnettes avait été réalisé
 un mois et demi avant.
Les enfants avaient fabriqué les marionnettes, inventé leur histoire par groupe et l'avait mise en scène. Il y avait une ambiance de créativité extraordinaire dans la classe tout le mois de novembre et de décembre pour la préparation du spectacle pour les parents. Et tous les parents sont venus voir leurs enfants.



Il était aussi indiqué qu'il n'y avait aucune fiche de préparation spécifique.


"Madame Amadis n'a présenté à ce jour aucune fiche de préparation spécifique"

C"est un mensonge éhonté !

Je faisais en moyenne 4 fiches de
Ma préparation que l'Inspecteur a feuilleté toute une matinée
mais qui est inexistante  selon ses propos dans le rapport d'inspection !
préparation par jour plus un cahier journal !!!! Il y avait 2 gros classeurs (français et maths), et un cahier par discipline. L'inspecteur a pourtant passé plusieurs heures à observer mes fiches de préparation et m'en a parlé pendant l'entretien !










Et j'ai reçu une note de 3/20. Une note pédagogique ! Alors que c'était une inspection administrative !!!!

AUCUNE ENQUÊTE SUR LES ENFANTS TAPÉS
DEPUIS PLUSIEURS GÉNÉRATIONS DANS L’ÉCOLE


"Considérant que l'enquête administrative réalisée le 17 avril 2014 a établi que Madame Julie AMADIS a distribué des tracts de soutien" (lettre d'exclusion 17 juillet 2014)

Les parents d'élèves délégués écrivent au ministre
Vincent Peillon le mercredi 16 avril 2014 (voir lettre au ministre ). Il demande à ce qu' une enquête soit faite concernant le professeur de l'école qui tape ses élèves. Il précise dans leur lettre qu'ils ont recueilli des témoignages et donc qu'ils ont des preuves.

Aucune enquête ne sera menée sur les violences subies depuis 20 ans par plusieurs générations d'enfants dans l'école (voir l'Havrais Vérité)  !!!!

UNE ENQUÊTE POUR SE DÉBARRASSER DE LA TÉMOIN DE VIOLENCE A ENFANTS : UNE "ENQUÊTE"  DE FAUX TÉMOIGNAGES

Et l'Inspection recueille le témoignage de l'agresseur d'élèves contre moi. Un faux témoignage bien sur ! Un témoignage inventant que j'aurai distribués des tracts dans des endroits imaginaires, dont un où je n'ai jamais mis les pieds, le marché d'Harfleur !


D'autres collègues disent m'avoir vu dans le Havre avec des tracts. Mais l'enquêtrice - qui n'est autre l'inspectrice d'académie adjointe qui m'avait convoqué à cause de ma lettre à la rectrice et qui disait avoir bien rigolé avec l'inspecteur de ma lettre - ne demande pas à ces gens "quel tract avez vous vu dans ses mains ?"
Deux jours avant ma suspension je distribuais des tracts dans le Havre anti franceàfric. Ces tracts n'avaient rien à voir avec le tract de soutien auquel l'Inspection fait référence !

 

AUCUN MEDIA NE PARLE DE CETTE AFFAIRE !

Les médias auraient t-ils peur de l’État ?
Auraient ils peur de se mettre les syndicats en plus à dos ? Le SNUIPP et L'UNSA ont voté mon exclusion, les autres font les morts depuis le début de l'affaire !

Par contre les profs qui tapent dans les écoles (plus de 10 écoles sur le Havre (témoignages recueillis) peuvent continuer à taper, à maltraiter les enfants. ils sont bien protégés. Par tout le système. Protégés par les syndicats, protégés par l'administration, protégés par les médias ... On lit de temps à autre un article sur un parent qui a agressé un prof, un jeune qui a agressé un prof ! Rien sur les enfants agressés par des profs et rien sur une enseignante exclue pour avoir dénoncé des violences !!!!

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire