dimanche 29 octobre 2023

La Révolution burkinabè du 30 octobre 2014 sans CDR fut volée par la (contre) révolution de palais du 31 octobre 2014

Par Julie Amadis
et Yanick Toutain
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26/10/2023 

Quand un peuple se soulève sans s'auto-organiser, sans construire de CDR, il se fait voler sa révolution.
C'est ce qui s'est passé en octobre 2014. En 24H les Burkinabè se sont fait voler leur révolution.

LE 30 OCTOBRE 2014 A 19h45 
 HONORE TRAORE CHEF D'ETAT MAJOR
 AVOUE QUE LA REVOLUTION A GAGNE
.... MAIS NE TRANSMET PAS LE POUVOIR AUX CDR 

20h02 – Une déclaration du Chef d’État-major général des armées du Burkina, Honoré Nabéré Traoré, annonce la dissolution de l’Assemblée nationale ainsi que du gouvernement. Un organe transitoire sera mis en place pour assurer un retour à la normale dans un délai de 12 mois, ajoute-t-il encore. Enfin, un couvre-feu est décrété sur toute l’étendue du territoire de 19h à 6h à compter de ce jour. (Jeune Afrique)



LIRE AUSSI :

Chaque 30-31 octobre depuis 8 ans, le bal des contre-révolutionnaires hypocrites anti CDR Sankara ! Traoré-Kyélem aussi cyniques que Damiba-Kaboré-Zida


La Révolution burkinabè du 30 octobre 2014 sans CDR fut volée par la (contre) révolution de palais du 31 octobre 2014


Quand un peuple se soulève sans s'auto-organiser, sans construire de CDR, il se fait voler sa révolution.
C'est ce qui s'est passé en octobre 2014. En 24 H les Burkinabè se sont fait voler leur révolution.


Le 28 octobre, les manifestations pour refuser que Compaoré fasse un mandat supplémentaire prenaient une ampleur gigantesque.
Le peuple demandait que Compaoré dégage.
Plusieurs centaines de milliers de Burkinabés – un million selon les organisateurs – sont descendus dans les rues de Ouagadougou, mardi 28 octobre, pour protester contre la décision du gouvernement de procéder à une modification de la Constitution qui permettrait au président Blaise Compaoré, au pouvoir depuis vingt-sept ans, de briguer un cinquième mandat en 2015.

Lors de cette manifestation, d'une rare ampleur en Afrique subsaharienne, les manifestants arboraient des pancartes portant les slogans « Judas, libérez les lieux », « Blaise dégage » Le Monde

LA REVOLUTION DU 30 OCTOBRE 2014


Le 30 octobre, l'ordre du jour des députés n'est pas modifié. Ils doivent voter la loi permettant à Blaise Compaoré d'effectuer un nouveau mandat.
C’est une journée sous haute tension qui a commencé au Burkina. Jeudi 30 octobre, les 127 députés de l’Assemblée nationale doivent se prononcer, à partir de 10h heure locale, sur le projet gouvernemental de révision de la Constitution. Objectif : modifier l’article 37 de la Loi fondamentale qui limite à deux le nombre de mandats présidentiels, et ainsi permettre au président Blaise Compaoré, au pouvoir depuis 27 ans, de se présenter à nouveau en 2015. source
Des manifestants empêchent que le vote ait lieu.
Après une vaste manifestation qui a rassemblé plusieurs centaines de milliers de personnes, mardi, à Ouagadougou, de nombreux opposants à ce projet de modification entouraient jeudi les alentours de l’Assemblée nationale, totalement bouclés par les forces de sécurité. En début de matinée, des manifestants ont pris d’assaut l’hémicycle, poussant les forces de sécurité à exfiltrer les députés. Suivez l’évolution des évènement en direct.source

Les manifestations du 30 octobre sont gigantesques.

9h00

Les échauffourées entre forces de l’ordre et manifestants, avec jets de gaz lacrymogènes ont repris ce matin autour de l’Assemblée nationale devenue pratiquement inaccessible pour les citoyens ordinaires (Le Faso)

09h26

Un dispositif pour fêter l’adoption de la modification constitutionnelle a été mis en place au siège du CDP à Bobo,, a-t-on constaté (Le Faso)

09h32

Malgré le dispositif sécuritaire, les manifestants ont franchi les barrières et sont entrain de saccager l’Assemblée nationale (Le Faso)

09h38

A Koudougou, le domicile de Me Hermann Yaméogo a été saccagé. (Le Faso)

09h39

A Ouahigouya, une tentative de saccage du domicile de Me Gilbert Ouédraogo a été repoussée (Le Faso)

09h46mn

L’Assemblée nationale du Burkina est en feu. (Le Faso)

09h47

Les manifestants se dirigent vers la primature (Le Faso)

10h01

A l’exception d’un hélicoptère jetant des gaz lacrymogènes, les forces de l’ordre ont disparu des alentours de l’Assemblée nationale (Le Faso)

10h11

A Koudougou, le siège du CDP et des domiciles de plusieurs personnalités proches du pouvoir ont été saccagés (Le Faso)

10h13

Après avoir saccagé le siège de la RTB, les manifestants ont abandonné la direction de la primature et menacent de se diriger sur le siège du CDP (Le Faso)

10h20

Un communiqué du gouvernement annonce l’annulation de l’examen du projet de loi de modification de la constitution (Le Faso)

A 10H24 LES IMBECILES DE LEADERS DE L'OPPOSITION N'APPELLENT PAS LA POPULATION A DESIGNER DES DELEGUES DE CDR SANKARA 

10h24

Les leaders de l’opposition sont actuellement en réunion d’urgence au siège du Chef de file de l’opposition (Le Faso)

Le 12 mars 1917 les socialistes réformistes furent moins stupides que ces politiciens compradores. Ils appelèrent les ouvriers de Petrograd à désigner des délégués #1pour1000 pour le soviet. 
Quant à Sankara le 4 août 1983 son appel était clair.

"Peuple de Haute-Volta, le Conseil national de la révolution appelle chaque Voltaïque, homme ou femme, jeune ou vieux à se mobiliser dans la vigilance pour lui apporter son soutien actif. Le Conseil national de la révolution invite le peuple voltaïque à constituer partout des Comités de défense de la révolution (CDR) pour participer à la grande lutte patriotique du CNR et pour empêcher les ennemis intérieurs et extérieurs de nuire à notre peuple. Il va sans dire que les partis politiques sont dissous" Thomas Sankara 4 août 1983

Pas assez clair pour les traitres qui se préparaient à VOLER LA REVOLUTION

10h35

Azalai hôtel Indépendance a été incendié par les manifestants (Le Faso)

10h42

Le siège de la FEDAP/BC, le domicile de Alizèta Gando Ouédraogo ont été saccagés (Le Faso)

10h45

Le domicile de Me Gilbert Ouédraogo à Ouagadougou a été saccagé (Le Faso)

10h52

Les manifestants se regroupent à la place de la Nation et menacent de marcher sur Kosyam (Le Faso)

10h57

Une partie des manifestants regroupés à la place de la Nation a décidé de marcher sur le domicile de François Compaoré (Le Faso)


A 11 HEURES LA DICTATURE AVAIT PERDU
SON HAUT-PARLEUR PROPAGANDISTE

En fin de matinée, l'ancien régime de Compaoré n'a déjà plus accès à son organe principal de propagande, la radio nationale.

11h05

L’accès de la radio nationale qui était protégé par les militaires a été libéré et les manifestants se dirigent sur le domicile de François Compaoré

10h57 – Selon plusieurs témoins, des manifestants sont entrés dans l’Assemblé nationale. Un début d’incendie a été signalé. (Jeune Afrique)

10h59 – D’après l’un d’entre eux, contacté par Jeune Afrique, des manifestants se dirigent vers la Primature. (Jeune Afrique)

11h01 – Une fumée noire monte s’élève au-dessus de l’Assemblée nationale. (Jeune Afrique)

11h01

La mairie de Bobo- Dioulasso a été saccagée (Le Faso)

11h05

L’accès de la radio nationale qui était protégé par les militaires a été libéré et les manifestants se dirigent sur le domicile de François Compaoré (Le Faso)

11h06 – Les députés ont été exfiltrés de l’Assemblée et ont été emmenés à la direction de la Police nationale. Des manifestants se dirigent vers la radio télévision nationale. (Jeune Afrique)

11h09 – Selon un député interrogé par Jeune Afrique, "les militaires laissent faire les manifestants". (Jeune Afrique)

BOUKARY KABORE AURAIT PU LIRE LE TEXTE DU DISCOURS DE SANKARA 
MAIS IL NE L'A PAS FAIT

11h09

Boukary Kaboré dit Le lion vient de rentrer à la radio nationale pour faire un discours (Le Faso)

Il n'a pas prononcé ces mots ""Peuple de Haute-Volta, le Conseil national de la révolution appelle chaque Voltaïque, homme ou femme, jeune ou vieux à se mobiliser dans la vigilance pour lui apporter son soutien actif. Le Conseil national de la révolution invite le peuple voltaïque à constituer partout des Comités de défense de la révolution (CDR) pour participer à la grande lutte patriotique du CNR et pour empêcher les ennemis intérieurs et extérieurs de nuire à notre peuple. Il va sans dire que les partis politiques sont dissous" Thomas Sankara 4 août 1983"

11h12 – Les militaires ont dégagé l’avenue de l’Indépendance, laissant les manifestants libres de leurs mouvements. (Jeune Afrique)

11h17 – Des manifestants vont et viennent dans le siège de la radio télévision nationale. (Jeune Afrique)

11h22 BLAISE COMPAORE ASSASSINE ENCORE

11h22

Plusieurs morts par balles parmi les manifestants essayant de prendre le domicile de François Compaoré (Le Faso)

11h26 – Selon plusieurs témoins, le siège du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), le parti de Blaise Compaoré, a aussi été saccagé par des manifestants. (Jeune Afrique)

11h27

A Bobo, le siège du CDP et le domicile du maire Salia Sanou ont été saccagés (Le Faso)

11h28

A Banfora, les domiciles du ministre Alain Edouard Traoré et du député Léonce Koné ont été saccagés (Le Faso)

11h30

Les manifestants devant le siège du Chef de file de l’opposition exigent que Diabré demande la démission du président du Faso (Le Faso)

11h32 – Le cabinet de la présidence tient actuellement une réunion de crise au palais de Kosyam. (Jeune Afrique)

11h38 – La radiotélévision nationale, envahie par des manifestants, a cessé d’émettre. (Jeune Afrique)

11h50 – Les manifestants se regroupent sur la place de la Révolution. Les forces de sécurité ont fui la plupart des grands axes de la capitale.   (Jeune Afrique)

11h54 – Dans un communiqué publié sur son site, le gouvernement informe "l’ensemble des populations de l’annulation de l’examen du projet de loi portant révision de la Constitution" et appelle "les populations au calme et à la retenue". (Jeune Afrique)

LES VOLEURS DE REVOLUTION
AU LIEN DE FORMER UN GOUVERNEMENT A PARTIR DE CDR CONTINUENT DE QUÉMANDER COMPAORÉ 

11h56

L’opposition exige le retrait définitif du projet de loi, selon Diabré (Le Faso)

11h56

B Compaoré sait qu’il a perdu sa légitimité et doit en tirer les conséquences selon Z. Diabré (Le Faso)

11h57

L’opposition interpelle les Forces de Défense et de Sécurité sur leur responsabilité historique (Le Faso)

LES MANIFESTANTS INORGANISÉS PAR L'ABSENCE DE CDR EN SONT REDUIT A SE LAISSER MANIPULER POUR QUEMANDER A DIABRE LE TRAITRE PUIS AU GENERAL KOUAMÉ LOUGUÉ 

11h59

Les manifestants devant le siège du Chef de file de l’opposition trouvent les déclarations de Diabré insuffisantes et exigent qu’il demande la démission du président du Faso (Le Faso)

12h14

Une foule de manifestants se rassemble devant le palais du Mogho Naaba et lui demande d’accompagner à Kosyam le Général Lougué Kouamé qui serait déjà avec lui. (Le Faso)

12h14 – Le site burkinabè Lefaso.net annonce que la mairie de la ville de Bobo-Dioulasso a été saccagée par des manifestants. (Jeune Afrique)

12h17 – Des manifestants se rapprochent du palais présidentiel de Kosyam. (Jeune Afrique)

12h19 – L’AFP annonce qu’un homme a été tué par balles à Ouagadougou. (Jeune Afrique)

12h20

Dans une nouvelle déclaration, l’opposition demande la démission de Blaise Compaoré (Le Faso)

12h25

La foule amassée devant le palais du Mogho Naaba scande « Lougué au pouvoir » (Le Faso)

COMME EN 1917 LES MILITAIRES DU CAMP GUILLAUME
 ONT REJOINT LA REVOLUTION VICTORIEUSE

12h31

A place de la Nation, les militaires du camp Guillaume ont rallié les manifestants avec qui ils font la fête et annoncent que l’armée a pris ses responsabilités (Le Faso)

12h31 – Selon une source diplomatique à Ouagadougou, "la majorité des manifestants a quitté le centre-ville" pour se diriger vers le palais présidentiel de Kosyam. (Jeune Afrique)

12h36 – Selon Bénéwendé Stanislas Sankara, un des leaders de l’opposition, le président Blaise Compaoré doit "tirer les conséquences" de l’assaut contre l’Assemblée nationale à Ouagadougou."Le peuple a montré qu’il est un peuple volontaire et intègre", a observé Me Sankara, qui avait personnellement appelé la population burkinabè à "marcher sur le Parlement" jeudi.  (Jeune Afrique)

12h36

L’hôpital Yalgado Ouédraogo demande aux médecins et aux infirmiers de rejoindre l’hôpital pour prendre en charge de nombreux blessés qui y sont amenés. (Le Faso)

12h41 – Boukari Le Lion, ancien bras droit de Thomas Sankara, annonce "la fin du régime de Compaoré" à la radio nationale tenue par les manifestants. (Jeune Afrique)

12h45 – Le domicile de François Compaoré, frère cadet du président Compaoré, a aussi été saccagé par les manifestants. (Jeune Afrique)


AVANT 13 H LA FRATERNISATION REVOLUTIONNAIRE
 AVEC LES MILITAIRES REND INELUCTABLE LA VICTOIRE

La fraternisation entre militaires et manifestants se produisit assez rapidement, dès le milieu de journée du 30 octobre.

"12h31

A place de la Nation, les militaires du camp Guillaume ont rallié les manifestants avec qui ils font la fête et annoncent que l’armée a pris ses responsabilités"  Le Faso



 

 Boukary Kaboré dit le lion n'a pas retenu les leçons de Sankara alors qu'il commandait une unité de commando parachutistes sous Sankara. Il n'a pas appelé pas la population à former des CDR lors de ce discours.
Mais son passé auprès de Sankara l'amène quand même à savoir quand une bataille révolutionnaire est gagnée. Donc il a donc  annoncé "la fin du régime de Compaoré" le midi le 30 octobre.

12h41 - Boukari Le Lion, ancien bras droit de Thomas Sankara, annonce "la fin du régime de Compaoré" à la radio nationale tenue par les manifestants. source


La Fraternisations révolutionnaire, un des deux principaux critères d'une révolution victorieuse s'étant produit, les événements se sont accélérés.

13h00 – À Banfora, c’est la maison du porte-parole du gouvernement, Alain Édouard Traoré, qui a été saccagée par les manifestants. (Jeune Afrique)

ZEPHIRIN DIABRE VOIT UNE REVOLUTION VICTORIEUSE,
 IL PREND PEUR ET L'INSULTE EN LA TRAITANT DE COUP D'ETAT

13h12 – "Nous nous opposons totalement à un coup d’État au Burkina. Notre État doit rester démocratique", affirme Zéphirin Diabré, le chef de file de l’opposition, sur son compte Twitter. (Jeune Afrique)

13h19 – C’est au tour de Blaise Compaoré de s’exprimer sur son compte Twitter. Le président y "lance un appel au calme et la sérénité" à ses compatriotes burkinabè. (Jeune Afrique)

ROCH KABORE, ZEPHIRIN DIABRE KOUAME LOUGUE
 NE CRIENT PAS "FEODALITE A BAS" COMME THOMAS SANKARA,
 ILS COMPLOTENT AVEC LES FEODAUX

13h22

Roch Kaboré, Zéphirin Diabré et plusieurs leaders de l’opposition sont arrivés chez le Mogho Naaba où le général Kouamé Lougué était en entretien plutôt qu’à la place de Nation. (Le Faso)

13h25 – Dans un nouveau communiqué, Zéphirin Diabré déclare : "Une dizaine de morts jonchent les rues. (…) Nous demandons la démission pure et simple du pdt Compaoré." (Jeune Afrique)

13h30 – Selon plusieurs sources, des militaires sortent du camp Guillaume Ouédraogo, situé place de la Nation, pour rallier les manifestants. (Jeune Afrique)

13h35 – Plusieurs ressortissants français, joints par Jeune Afrique, démentent l’information selon laquelle la France regroupe actuellement ses ressortissants à son ambassade de Ouagadougou. (Jeune Afrique)

13h40 – Le général à la retraite Kouamé Lougué est présent place de la Nation en tenue militaire. Les manifestants attendent qu’il s’exprime. (Jeune Afrique)

L'ARRESTATION DE FRANCOIS COMPAORE MARQUE LA QUASI VICTOIRE DE LA REVOLUTION DU 30 OCTOBRE 

13h45 – François Compaoré a été arrêté à l’aéroport de Ouagadougou (Jeune Afrique)

13h56

Une déclaration du Gal Honoré Nabéré Traoré, chef d’Etat-major général de l’Armée est attendue d’un moment à l’autre. (Le Faso)

14h00 – Selon un habitant du quartier, le domicile du président de l’Assemblée nationale, Soungalo Appolinaire, vient d’être pillé. (Jeune Afrique)


LE CAR ET LA BALAI CITOYEN PRENNENT LA PLACE D'UN GOUVERNEMENT REVOLUTIONNAIRE 

ET PROPOSENT LE POUVOIR A A GILBERT DIENDIERE
 .... EN ALLANT NEGOCIER AVEC BLAISE COMPAORE


Ces propos extrêmement surprenant montrent qu'il ne faut jamais laisser une révolution dans les mains d'aventuriers irresponsables comme Hervé Ouattara

Hervé Ouattara a révélé un mois après la révolution que c'était eux les leaders des organisations qui avaient appelé aux manifestations du 28 septembre et 30 octobre qui ont appelé Zida à "prendre ses responsabilités" autrement dit à prendre le pouvoir. 

"Hervé Ouattara: ""On a discuté entre nous et finalement, c’est nous qui avons gagné. Sams’K Le Jah et Hervé Kam, qui sont arrivés plus tard, étaient dans la même logique que Smockey et moi. Finalement, nous avons dit à Zida de prendre ses responsabilités, c’est pourquoi nous sommes revenus le lendemain l’accompagner à la place de la Nation pour son message.

Hervé Ouattara: "Après cette étape, vers 12h-13h, j’ai décidé, avec quelques militants, sur un coup de tête, je le reconnais, de monter sur Kosyam. J’ai donc tenu un discours dans les environs du palais du Mogho Naaba pour dire aux gens qu’il était temps qu’on en finisse avec le président Compaoré. Nous avons donc pris la direction de Ouaga 2000 avec une foule immense, c’est là-bas d’ailleurs que j’ai découvert monsieur Bambara qui est un militaire. C’est lui qui m’a informé qu’il se pourrait que le général Kouamé Lougué vienne notre la secours pour prendre Kosyam. C’est à ce moment que les choses ont commencé à se tisser entre nous (NDLR : avec Bambara) et un cordon de sécurité s’est immédiatement organisé autour de nous".

Hervé Ouattara: "Puis la foule a commencé à clamer le nom de Lougué".

Hervé Ouattara: ""Puis la foule a commencé à clamer le nom de Lougué. Nous avons évolué ensemble jusqu’à Palace hôtel, où nous avons été arrêtés par le RSP. Il y a eu des tirs de sommation et c’est à partir de là-bas que je suis ressorti pour demander aux camarades de faire un geste pour montrer que nous n’étions pas armés et que notre seule volonté, c’était de libérer notre pays. Même s’il fallait que l’on passe sur nos corps, il fallait avancer étant donné qu’il y avait déjà des militants qui étaient tombés. Une tentative qui a échoué trois fois. La quatrième fois, nous avancions les mains nues et levées ; certains étaient même à quatre pattes pour signifier vraiment que nous n’étions pas armés. Les tirs de sommation ont continué puis les militaires ont rebroussé chemin jusqu’à l’hôtel Laïco. Nous avons poursuivi notre route et les militaires ont continué à tirer. Je crois que c’est à ce moment que trois d’entre nous ont été touchés. Ils ont été évacués à l’hôpital Blaise-Compaoré où ils ont succombé à leurs blessures malheureusement.

Hervé Ouattara: ""Nous lui avons fait savoir que notre objectif n’était pas d’échanger avec l’aide de camp du président ou quelqu’un d’autre que lui. Nous lui avons dit que nous étions venus pour nous assurer que Kosyam était libéré, car, à en croire des gens, Blaise Compaoré ne serait plus au pays. Il a dit que cela allait être compliqué à faire et lui on a rétorqué qu’il lui faudrait donc tuer tout le monde. Il nous a répondu que tirer sur la foule n’était pas leur objectif. Nous lui avons dit alors de nous laisser passer pour aller le voir. C’est ainsi qu’il a passé un coup de fil de presque 15 mn avant de nous dire que l’on pouvait y aller.

Hervé Ouattara: "Nous avons été conduits (NDLR : Bambara, Ouédraogo et moi-même) par le général Diendiéré au palais. Nous avons traversé deux salons avant de voir le président au troisième, debout en train de nous attendre. Il nous a salués et nous a installés. J’ai tout de suite compris que c’était quelqu’un qui lisait la presse et suivait les médias dans leur ensemble. Par exemple, il connaissait mon nom. Ce qui m’a d’ailleurs surpris. J’étais aussi effrayé et je me demandais dans quelle merde je m‘étais mis. Il a même ironisé en disant qu’il avait appris que nous voulions son départ. Je lui ai dit que c’était la vérité, car il y a eu trop de morts déjà."

Hervé Ouattara: ""Quand je me suis rendu à Canal 3 pour leur demander de rejoindre Kosyam, je suis allé tomber sur une déclaration de Blaise Compaoré qui instaurait l’état de siège. J’étais tellement choqué et énervé que j’ai continué à la radio Oméga pour dire mon mécontentement. Nous avons donc dit que nous remonterions sur Kosyam le lendemain à 8h, quel que soit le prix à payer. Après, j’ai été appelé par l’actuel président, le lieutenant-colonel Zida, qui m’a dit que j’avais commis une erreur en allant parler au président, car lui il savait qu’il allait nous rouler dans la farine. Il m’a fait savoir que l’armée avait décidé de prendre ses responsabilités et de démettre Compaoré de ses fonctions et qu’il fallait juste déterminer qui allait endosser cette responsabilité. Il y a eu ensuite les mouvements à l’état-major de l’armée que vous avez suivis avec nous, Le Balai citoyen et d’autres organisations. Ensemble, on a presque imposé Zida, et nous de notre côté nous savions que c’était un jeu fait depuis la veille 30 octobre.

Hervé Ouattara: "C’est à Kosyam que j’ai fait sa connaissance, lorsque nous y sommes allés avec le général Diendiéré rencontrer le président."

Hervé Ouattara: "J’ai l’habitude de dire aux gens que nous sommes tous comptables de ce qui est arrivé aujourd’hui. Le départ de Blaise Compaoré est le fruit de la lutte de tous les Burkinabè. S’il y a des gens qui peuvent vous dire comment Zida est venu, c’est bien nous ; et ce n’est pas pour nous vanter.

Hervé Ouattara: "Au départ, nous avons voulu inciter Gilbert Diendiéré, lui-même, à perpétrer un coup d’Etat. Mais il m’a dit que ça ne l’intéressait pas et qu’il ne voulait pas en entendre parler. Concernant Zida, c’est des situations politiques qui ont amené les gens où ils sont. Dans la nuit du 30, nous avons entamé des négociations avec des gens auxquels nous avons fait savoir que si l’armée devait prendre ses responsabilités, nous ne voulions pas d’Honoré Traoré, le chef d’état-major. Mais Zida lui-même nous a demandé si nous étions convaincus de ce que nous voulions. Nous nous sommes toujours assumés. Dans la salle, j’ai été le premier à dire à Zida, car je lui ai parlé la veille, de prendre ses responsabilités.

"La seule personne dans la salle qui a refusé cette option était Luc Marius Ibriga. Il m’a appelé de côté pour me dire que j’étais en train de jouer à un jeu dangereux. Je lui ai dit que ce qui m’intéressait à ce jour était que le président Compaoré quitte le pouvoir et que le reste on gèrerait. Peut-être que j’ai fait ça sur un coup de tête, mais je l’assume. Il a appelé Augustin Loada, puis Smockey. Hervé Kam n’était même pas encore là. Le Pr Ibriga nous a fait comprendre que lui était pour une transition civile et qu’il n’appartenait pas à la société civile d’amener des militaires au pouvoir."

"On a discuté entre nous et finalement, c’est nous qui avons gagné. Sams’K Le Jah et Hervé Kam, qui sont arrivés plus tard, étaient dans la même logique que Smockey et moi. Finalement, nous avons dit à Zida de prendre ses responsabilités, c’est pourquoi nous sommes revenus le lendemain l’accompagner à la place de la Nation pour son message. Il n’y a eu aucun deal. Maintenant le CAR accompagne la nouvelle dynamique qui veut que le pouvoir soit civil." Revactu

LES IMPERIALISTES FRANCEAFRIC ET USAFRIC
AVOUENT AVOIR PERDU LEUR DICTATURE

14h05 – La France appelle au calme et demande à toutes les parties de faire preuve de retenue (Jeune Afrique)

14h15 – Les États-Unis se disent "très inquiets de la situation". (Jeune Afrique)

14h30 – Tous les vols au départ et à l’arrivée de l’aéroport de Ouagadougou sont annulés. (Jeune Afrique)

LE COMPLOT COMPRADORES-FEODAUX
CONTINUE DANS LE DOS DU PEUPLE
AU LIEU DE L'APPELER A FORMER DES CDR

14h40 – Zephirin Diabré, Rock Marc Christian Kaboré et Ablassé Ouédraogo se sont entretenus avec le Mogho Naba, roi d’Ouagadougou. (Jeune Afrique)

14h46

On attend toujours la déclaration du Gal Honoré Traoré qui est toujours en conclave avec des officiers dont le Gal Kouamé Lougué. (Le Faso)

14h50 – Le chef d’état-major général, le général Honoré Nabéré Traoré, devrait s’exprimer à 14 h (heure locale). (Jeune Afrique)

14h54

Contrairement aux rumeurs, François Compaoré, petit-frère du président, n’aurait pas été arrêté (Le Faso)

14h55 – Des émetteurs radio, dont celui de RFI, ont été coupés à Ouagadougou. (Jeune Afrique)

14h57

A Bobo, les domiciles de Soungalo Ouattara, président de l’Assemblée et Moussa Ouattara, ministre des Enseignements secondaire et supérieur, ont été saccagés. De même qu’une villa attribuée à Djamila Compaoré, fille du président Compaoré (Le Faso)

15h10 – L’Union africaine appelle les Burkinabè à rester calmes et annonce l’envoi d’une mission conjointe avec la CEDEAO et l’ONU. (Jeune Afrique)

LE SABOTEUR BENEVENDU PSEUDO SANKARA FAIT DIVERSION POUR SABOTER LA CONSTRUCTION DU CNR ET DES CDR

15h35 – Déclaration de l’opposant Bénéwendé Sankara. Il affirme à l’AFP que l’armée burkinabè s’est "soudée avec le peuple" contre le président Blaise Compaoré. Il annonce par ailleurs que des responsables de l’opposition doivent rencontrer prochainement le général à la retraite Kouamé Lougué. (Jeune Afrique)

16h08

Les concertations se poursuivent entre les chefs militaires qui demandent à la presse présente sur les lieux de patienter pour la déclaration du chef d’Etat-major qui avait été annoncée dans un premier temps pour 14H. (Le Faso)

16h12 – Selon un manifestant, des milliers de personnes sont toujours présentes aux abords du palais présidentiel de Kosyam. (Jeune Afrique)

16h17

Un bilan provisoire de l’hôpital Yalgado Ouédraogo fait état de 3 morts et 61 blessés parmi les manifestants de ce jeudi (Le Faso)

LES IMPERIALISTES SE COMPORTENT COMME BUCHANAN ET PALEOLOGUE EN RUSSIE EN 1917 
LES AMBASSADEURS UK ET FR EN TERRAIN CONQUIS

16h20 – L’ambassadeur de France s’est rendu au siège du chef de file de l’opposition situé tout près de son ambassade. Tous les leaders de l’opposition y sont présents. (Jeune Afrique)

16h26

Les chefs militaires en concertation invoquent un « contretemps » qui retarde la déclaration du chef d’Etat-major des Armées (Le Faso)

16h45

A Ouagadougou, les domiciles de Assimi Kouanda, Arsène Bongenssan Yé, ont été saccagés. Selon des informations non vérifiées, Assimi Kouanda en fuite vers le Ghana, aurait été intercepté. (Le Faso)

UNE REVOLUTION RECYCLE DES MILITAIRES DE L'ANCIEN REGIME
... A CONDITION QUE LE PEUPLE LES DESIGNENT COMME DELEGUES DE CDR-SOVIETS

16h52 – Le général Kouamé a été acclamé par la foule sur la place de la Nation, à Ouagadougou. Il devait ensuite aller s’entretenir avec des hauts gradés au ministère de la Défense pour évoquer la suite des évènements. (Jeune Afrique)

16h56

Le chef d’Etat-major des armées, le Gal Honoré Traoré et le Gal Lougué Kouamé viennent d’arriver au siège du chef de file de l’opposition pour des concertations. (Le Faso)

BLAISE COMPAORE AVOUE AVOIR PERDU..... MAIS TENTE DE S'ACCROCHER EN L'ABSENCE DE CNR ET DE CDR

17h03

Blaise Compaoré annonce la dissolution du gouvernement, décrète l’état de siège et retire le projet de loi modifiant la constitution. (Le Faso)

17h07 – Les militaires de la garde présidentielle ont établi un périmètre de sécurité tout autour du palais de Kosyam. La situation s’est calmée mais des milliers de manifestants maintiennent la pression en restant dans les environs. (Jeune Afrique)

17h43 – Les tractations se poursuivent au siège de l’État major des armées entre les hauts gradés militaires. Les journalistes présents sur place attendent toujours la déclaration du chef d’État major, le général Honoré Traoré, initialement annoncée à 14h heure locale. (Jeune Afrique)

17h58 – Selon le site burkinabè Lefaso.net, le général Honoré Traoré, chef d’État-major des armées, et le général Kouamé Lougué viennent d’arriver au siège du chef de file de l’opposition pour des concertations. (Jeune Afrique)

18h09 –  Dans un communiqué lu à la radio, la présidence annonce "l’état de siège" sur tout le territoire, la dissolution du gouvernement et l’engagement de pourparlers avec l’opposition. "En ces instants douloureux que traverse notre peuple (…), je voudrais dire que j’ai entendu le message, j’ai dissous le gouvernement afin de créer les conditions d’une nouvelle perspective (…)  Je lance un appel au leader de l’opposition pour permettre un retour au calme. J’engage des pourparlers avec les différents acteurs pour une sortie de crise (…) J’en appelle au calme et à la retenue", indique Blaise Compaoré dans ce communiqué. (Jeune Afrique)

18h15 – L’émissaire envoyé par l’ONU est Mohamed Ibn Chambas. Il est attendu au Burkina Faso vendredi, au sein d’une mission de paix conjointe avec l’Union africaine et à la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). (Jeune Afrique)


18h39 – Roch Kabore, leader du Mouvement du peuple pour le progrès, parti d’opposition, annonce sur Twitter qu’il discutera avec le président Blaise Compaoré. (Jeune Afrique)


LES IMPERIALISTES PARLENT DE VIOLENTES MANIFESTATIONS
 MAIS PAS DES ASSASSINATS DE COMPAORE

19h02 – Déclaration de Sébastien Brabant, porte-parole de la chef de la diplomatie de l’Union européenne sur RFI : "Nous sommes évidemment très préoccupés par la situation actuelle et par les informations faisant état de victimes à la suite des violentes manifestations de la journée. Mais maintenant que la proposition de loi sur la révision de la Constitution a été retirée, l’Union européenne appelle toutes les parties à s’abstenir de recourir à la violence et à engager rapidement un dialogue constructif. Évidemment, l’Union européenne est prête à intervenir pour faciliter le processus." (Jeune Afrique)

19h15 – De source diplomatique française, Blaise Compaoré fera une allocution ce soir à 20h (heure locale) à la radio. (Jeune Afrique)

19h25 – Selon le correspondant de RFI à Ouagadougou, la foule tente d’entrer dans l’enceinte de l’État-major général des armées. (Jeune Afrique)

19h40 – Dans une déclaration lue à son siège, Zéphirin Diabré rejette l’état d’urgence, demande la démission de Blaise Compaoré et maintient la désobéissance civile. (Jeune Afrique)

POUR L'UNION AFRICAINE, BLAISE COMPAORE
N'EST PAS UN DICTATEUR SANGUINAIRE

19h45 – La présidente de la Commission de l’UA, Nkosazana Dlamini Zuma, a "exprimé sa profonde inquiétude concernant la situation au Burkina". Elle "appelle au calme et à la retenue les parties concernées". (Jeune Afrique)

LE 30 OCTOBRE 2014 A 19h45 
 HONORE TRAORE CHEF D'ETAT MAJOR
 AVOUE QUE LA REVOLUTION A GAGNE
.... MAIS NE TRANSMET PAS LE POUVOIR AUX CDR 

20h02 – Une déclaration du Chef d’État-major général des armées du Burkina, Honoré Nabéré Traoré, annonce la dissolution de l’Assemblée nationale ainsi que du gouvernement. Un organe transitoire sera mis en place pour assurer un retour à la normale dans un délai de 12 mois, ajoute-t-il encore. Enfin, un couvre-feu est décrété sur toute l’étendue du territoire de 19h à 6h à compter de ce jour. (Jeune Afrique)

20h40 – La situation est confuse ce soir à Ougadougou. L’armée semble avoir la main, après l’annonce faite par le chef d’Etat major de dissoudre le gouvernement et de mettre en place un organe transitoire. Blaise Compaoré est aux abonnés absents depuis le début de la journée. Le nombre précis de victimes n’a pas été communiqué et l’opposition n’a pas réagi officiellement à l’annonce de l’armée. (Jeune Afrique)

22h04

Dans une déclaration sur une télé privée, Blaise Compaoré affirme qu’il remettra le pouvoir à la fin de la période transitoire" Le Faso

23h00 – Blaise Compaoré s’est exprimé ce soir sur une chaîne de télévision privée, Canal 3. Il a annoncé la dissolution du gouvernement pour installer un nouveau gouvernement de transition. Il affirme vouloir terminer son mandat et remettre le pouvoir au président démocratiquement élu. Il appelle l’opposition à la négociation. À la suite des déclarations précédentes de l’État major des armées, il demeure difficile de savoir qui détient le pouvoir ce soir au Burkina. (Jeune Afrique) 

Le Balai Citoyen et le CAR ont alors pris peur. En tant que politiciens de la classe sociale que Sankara, Somé et Cabral  dénonçaient ils sont devenus des traitres actifs tout à coup. Smockey et sa clique ont craint que leurs classes sociales l'Innovoisie et la Formoisie ne perdent leurs privilèges si le peuple reprenait le programme de Thomas Sankara. Ils ont donc commencé à comploter avec le camp ennemi pour empêcher la construction de CDR.



Le 31 octobre est la journée des trahisons contre les Burkinabè

"12h00

Selon Sam’s K le Jah, un leader du Balai citoyen, les militaires et les leaders civils seraient en concertation pour désigner le chef de la période transitoire."


Au lieu de demander à la population de construire des CDR comme l'avait fait Sankara au moment de sa prise du pouvoir le 4 août 1983, le balai citoyen complotait avec les militaires de Compaoré.

"Peuple de Haute-Volta, le Conseil national de la révolution appelle chaque Voltaïque, homme ou femme, jeune ou vieux à se mobiliser dans la vigilance pour lui apporter son soutien actif. Le Conseil national de la révolution invite le peuple voltaïque à constituer partout des Comités de défense de la révolution (CDR) pour participer à la grande lutte patriotique du CNR et pour empêcher les ennemis intérieurs et extérieurs de nuire à notre peuple. Il va sans dire que les partis politiques sont dissous" Thomas Sankara 4 août 1983


Blaise Compaoré a annoncé sa démission le 3I octobre à 13H20.. Les comploteurs des trois classes spoliatrices bourgeoisie formoisie et innovoisie avaient déjà préparé la suite pour empêcher qu'un gouvernement du peuple ne puisse émerger de cette révolution.


"Blaise Compaoré quitte le palais de Kosyam vers midi, le vendredi 31 octobre. Déjà en contact avec les autorités françaises, il prend la direction de Pô, dans un convoi de 28 véhicules civils, sous escorte militaire. Il n’aura cependant jamais le temps d’atteindre son fief du sud.


Averti que la population l’y attend, le convoi est arrêté dans la région de Manga et de Nobéré à environ cinquante kilomètres au nord de Pô." Jeune Afrique


13h20

Blaise Compaoré a annoncé sa démission, conformément à l’article 43 de la constitution, dans un communiqué lu sur une télé privée. Le Faso

LA REVOLUTION COMPAORE DEGAGE ETAIT POSSIBLE PACIFIQUEMENT LE 31 MAI 2014 
NE PAS REFAIRE LA MEME ERREUR AVEC IBRAHIM TRAORÉ !

Si 1 sur 3 - des participants présents le 31 mai 2014 au stade du 4 août 1983 -  

s'était fait désigner DIC 

Délégué Intermédiaire Conseiller par 125 délégateurs dont

 100 citoyens de base

20 fonctionnaires 

 5 étudiants

ce sont 12 000 DIC

 délégués révocables

 qui auraient eu le soutien 

de 12 000 fois 125 Burkinabè



Ces 1,5 million de partisans de Thomas Sankara auraient eu légitimité à former un CNR de 125 commissaires nationaux et un gouvernement révolutionnaire de 25 coordinateurs nationaux 

délégateurs 1 500 000 

DIB 300 000 #1sur5

Délégués de Base 60 000 #1sur25

Délégués Intermédiaires Conseillers 12 000 #1sur125

Délégués Conseillers 2 400 #1sur625

Sous commissaires nationaux 625 

commissaires nationaux 125 

coordinateurs nationaux 25

 

Si les Burkinabès avaient lu nos propositions, ils auraient déjà construit une partie des CDR nécessaires pour la création d'un Conseil National de la Révolution Burkinabè fin octobre 2014.
 1400 CDR auraient eu 1400 délégués de base un pour 25, 56 délégués conseillers 1 pour 625 et 2 délégués députés 1 pour 3125, quatre mois avant la révolution, le 1 juin 2014.

Pour chasser l'assassin de Sankara, pour chasser Blaise Compaoré, il était possible, samedi 31 mai, de former 1400 CDR !

Les CDR étaient le principal outil que le plus grand des Africains avait légué au peuple du Burkina Faso : des Comités de Défense de la Révolution – inspirés de l'héritage guévariste.

Mais l'opposition ne l'avait pas fait !

1400 CDR AU STADE DU 4 AOÛT 83

Telle aurait pu être la solution pour sortir le Burkina Faso de la crise, de la boue sanguinaire dans lequel plonge le pays Blaise Compaoré !

Rassembler 35 000 personnes sans les appeler à former 1400 groupes de 25 personnes est une absurdité formoise sans nom !

1400 DÉLÉGUÉS DE BASE

56 CONSEILS DE DÉLÉGUÉS = 56 DÉLÉGUÉS DE CONSEIL

1400 délégués de base auraient pu former 56 groupes de délégués de base sur la pelouse du stade du 4 août.

2 DÉLÉGUÉS DÉPUTÉS DU 4 AOÛT 

+++++ Nous avions alors posté nos recommandations aux manifestants



Ce qui va se jouer dans les heures qui viennent c'est la vitesse à laquelle les néosankaristes indiqueront le chemin au peuple burkinabé.
Cet après midi, je faisais transmettre ce message aux amis Facebook de Julie Amadis

AU BURKINA FASO LE MOT D ORDRE URGENT EST
TOUS LE POUVOIR AUX DELEGUES DE BASE UN POUR 25
COMPAORE DEGAGE
ET TOUS LES DEMOCRATES COLLABOS DEGAGENT
L URGENCE EST UN GOUVERNEMENT DE DELEGUES NATIONAUX REVOCABLES DESIGNES CHACUN PAR 400 000 DELEGATEURS (25*25*25*25 délégateurs)
Un TEL GOUVERNEMENT PANAFRICAIN POUR TROUPES FRANCAISES HORS D AFRIQUE
NI COLONISATEURS ESCLAVAGISTES ENVAHISSEURS
NI ISLAMOFASCISTES
NI HYPOCRITES CAPITALISTES SPOLIATEURS CHINOIS OU RUSSES
RELISEZ THOMAS SANKARA
RELISEZ LES ARTICLES DE YANICK TOUTAIN
AUCUN GOUVERNEMENT PROVISOIRE DE LA DEMOCRATIE ESCLAVAGISTE
SEULS DES DELEGUES DU PEUPLE PEUVENT DIRIGER LE PEUPLE
FORMEZ DES GROUPES DE 25 ET DESIGNEZ VOTRE DELEGUE DE BASE
===+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
L avant garde doit regrouper tous ceux d accord avec les TROIS PRIORITES
paysans pauvres
jeunes
femmes
et d'accord POUR CONSTRUIRE IMMEDIATEMENT DE CDR DE DELEGUES DE BASE


+++++

Sans CDR, les compradores de l'ancien régime change de place dans le nouveau régime. C'est ainsi que le Lieutenant-Colonel Yacouba Isaac ZIDA, adjoint du chef de corps du Régiment de Sécurité Présidentiel depuis 1996 est  devenu chef du pouvoir transitoire prenant la parole le 31 octobre pour présenter les premières mesures prises.

17h32,

Par la voix du Lieutenant-Colonel Yacouba Isaac ZIDA, adjoint du chef de corps du Régiment de Sécurité présidentielle et porte-parole de fait des forces vives de la nation et des forces armées nationales, les premières mesures du pouvoir transitoire, sous le titre de « déclaration n°1 », ont été annoncées cet après-midi à la place de la nation rebaptisée « place de la révolution » Le Faso

ARTICLE DU 31 OCTOBRE

On a assisté hier vendredi 31 octobre à une bataille de chiffonniers entre les 3 militaires prétendant au trone Franceàfric du tyran DEGAGé Blaise Compaoré.

Nabéré Honoré Traoré, Yacouba Isaac Zida et Kouamé Lougué.


C'est donc le complice des traitres du Balai qui semble l'emporter pour l'instant sur ses deux concurrents.Yacouba Isaac Zida est volontaire pour jouer le rôle de pompier de la révolution burkinabé.

Le prince Lvov fut le mercenaire de la bourgeoisie française et britannique que les ambassadeurs Palélogue et Buchanan avaient placé à la tête du « gouvernement révolutionaire » à la suite de la chute du Tsar Nicolas II par l'insurrection du peuple de Petrograd dans la Révolution de Février 1917
La Révolution burkinabé du 30 octobre 2014 a trois volontaires militaires pour jouer ce rôle et devenir le chef du « gouvernement révolutionnaire »
 Nabéré Honoré Traoré Isaac Zida et Kouamé Lougué sont volontaires pour succéder à la tête de la plantation esclavagiste Franceàfric Burkina Faso.

Tout au long de la journée, on a assisté à un cirque par dessus la tête du peuple et avec la complicité des leaders de la formoisie compradore – avec en tête le "porte-parole du Balai citoyen, Me Guy Hervé Kam ".
La lvovisation de la révolution égyptienne consista pour la France à demander au Qatar de financer la victoire de l'islamofasciste Morsi aux élections présidentielles. Le militaire Sisi est lui aussi un Lvov de rechange. On remarquera que l'électoraliste El Baradei était lui aussi un Lvov potentiel.
On remarquera que le processus des élections présidentielles est devenu le moyen favori pour la bourgeoisie esclavagiste du 21° siècle.
MERCREDI 10 JUILLET 2013

La LVOVisation de la révolution égyptienne:ElBaradei au lieu d'un gouvernement de délégués nationaux révocables ! Une nouvelle escroquerie de la bourgeoisie esclavagiste et de ses pantins


Pendant que des centaines de milliers de révolutionaires célèbrent la révolution du 30 octobre à Ouagadougou place de la révolution (ex place de la Nation) , la mascarade militaire commence

14h35 : Voici le texte de la déclaration officielle d’Honoré Traoré où il annonce sa prise de pouvoir : « Conformément aux dispositions constitutionnelles, constatant la vacance du pouvoir ainsi créée, considérant l'urgence de sauvegarder la vie de la nation, j'assumerai à compter de ce jour mes responsabilités de chef de l'Etat » (RFI).

Mais, une heure et demie plus tard, avec la complicité des nouveaux traitres du Balai Citoyen un autre prétendant vient se présenter devant la foule :

16h15 : Le lieutenant-colonel Zida, porte-parole de l'armée burkinabè, prend la parole à Ouagadougou. Son discours est retransmis sur la radio Omega FM. La foule l'acclame. Il annonce la « fin du pouvoir de Blaise Compaoré » et ajoute que l'ex-président a quitté le palais présidentiel de Kossyam. La Constitution est suspendue, précise-t-il surtout. « Personne ne va voler cette victoire », « toutes les décisions importantes seront prises ici " place de la révolution " », et « pas dans les bureaux ». « Vous aurez l'occasion de dire si vous n'êtes pas d'accord », lance le porte-parole à la foule. (RFI).
Signolons que ce Lieutnant Colonel Zida n'est pas n'importe qui ; il est un membre du premier cercle de la dictature renversée. Comme si le chef de l'Okhrana de février 1917 s'était proclamé chef du gouvernement.
Le lieutenant-colonel Zida, qui vient d'annoncer la suspension de la Constitution, est le commandant adjoint du Régiment de sécurité présidentielle. Relate RFI
Pour l'instant, entre 16h15, Isaac Zida joue encore les modestes et se contente de nourrir la foule de paroles.
17h25 : D'abord devant la presse, puis devant la foule sur la place de la Nation, rebaptisée « place de la révolution », le lieutenant-colonel Isaac Zida s'exprimait un peu plus tôt aux côtés du porte-parole du Balai citoyen, Me Guy Hervé Kam et d'autres représentants de la société civile. Outre la suspension de la Constitution de 1991, le commandant adjoint du Régiment de sécurité présidentielle affirme qu'un organe de transition sera mis en place en accord avec toutes les forces vives de la nation en vue d’organiser une transition encadrée en vue d’un retour à une vie constitutionnelle normale. « La composition de cet organe consensuel de transition, ainsi que sa durée que nous souhaitons la plus brève possible, seront déterminées par l’organe de transition dans les plus brefs délais possible. »(RFI).


Qui a autorisé le Balai citoyen a ramener une baderne compradore comme garant des libertés ?
Qui a autorisé l'avocat formois compradore Guy Hervé Kam a agir ainsi ? Devant quels groupes de délégateurs est-il responsable ?
Aucun !
Ces traitres du Balai n'ont pas appelé les centaines de milliers de révolutionnaires à construire des CDR ?
Alors que 400 000 personnes auraient pu former plus de 15000 groupes de 25 personnes, alors que ces groupes auraient pu désigner 15000 délégués de base, 625 délégués de conseils, 25 délégués députés et 1 délégué national, MEMBRE DU PREMIER GOUVERNEMENT REVOLUTIONNAIRE, les traitres du Balai ont retiré leur masque et pactisent avec l'ennemi en la personne de la ganache militaire Zida !
Comment croire des gens qui n'organisent même pas l'arrestation immédiate de ce Isaac Zida?
Un témoignage éclaire le statut de ce militaire prétendant à devenir un « prince Lvov ». Celui que le Balai traitre présente comme le sauveur est le numéro deux de « l'unité la mieux organisée, la mieux armée »
17h50 : Salif Diallo, ancien ministre de Blaise Compaoré, ancien bras droit du président, (….) : « Il est impératif que l’armée retrouve son unité. Il est impensable aujourd’hui, après le départ du président Blaise Compaoré, de ne pas prendre en considération le Régiment de sécurité présidentielle, qui est l’unité la mieux organisée, la mieux armée. Et le (lieutenant-colonel) Zida provient de ce régiment. Aujourd’hui, ce que dit le rapport de force militaire est de ce côté-là. Mais je pense que les militaires devraient avant tout s’entendre, discuter et envisager une collaboration des civils et des partis politiques. »


En fait, le prétendu sauveur est le deuxième gredin le plus dangereux de cette armée compradore qu'il faut d'urgence casser en deux.
"Les engagements internationaux du Burkina Faso seront tenus."
(Yacouba Isaac Zida tente de rassurer
 la bourgeoisie esclavagiste mondiale)


Le 1er novembre 2014, la trahison du peuple est actée. Les leaders de l'opposition au service des classes sociales spoliatrices formoisie et innovoisie ont empêché le peuple de s'auto-organiser. Ils ont accouché d'une révolution de palais.

10h29

Le Balai citoyen dont les responsables ont été vus dans l’entourage immédiat du Lt-col Yacouba Zida au cours de ces dernières heures, annonce une conférence de presse cet après-midi pour expliquer son positionnement vis-à-vis du processus de transition.

10h39

Une délégation de la communauté internationale conduite par Kadré Désiré Ouédraogo, président de la commission de la CEDEAO, est en entretien ce samedi matin avec les leaders de l’opposition burkinabè à Ouagadougou.

14h31

Après avoir été désigné à l’unanimité par l’armée comme chef de la transition, Yacouba I. Zida va rencontrer les leaders de la classe politique et de la société civile pour discuter des modalités de la transition. Le Faso




MERCREDI 3 DÉCEMBRE 2014

Révolution volée au Burkina Faso. Les 4 traîtres du 30-31 octobre: Hervé Ouattara, Serge Smockey Bambara, Guy Hervé Kam et Sams'K le Jah 

Quand le Lieutenant-Colonel Yacouba Isaac ZIDA est nommé Premier Ministre le 21 novembre 2014,  Me Guy Hervé Cam, porte parole du Balai Citoyen et Sams'k le Jah son fondateur déclarent que ça ne leur posent pas de problème. Forcément c'est eux qui leur ont demandé de prendre le pouvoir.

La société civile est inquiète de cette nomination , mais elle préfère laisser le temps au militaire de faire ses preuves, selon plusieurs de ses représentants. «Nous sommes inquiets, mais pas plus que ça», a déclaré Me Guy Hervé Kam, le porte-parole du Balai citoyen, un mouvement dont les capacités de mobilisation de la jeunesse ont compté dans la chute du président Blaise Compaoré le 31 octobre.

«Je ne suis pas dans la dynamique de juger des gens qui n’ont pas posé d’action», a déclaré Sams’K le Jah, chanteur et co-fondateur du Balai citoyen, pour qui le fait que M. Zida devienne premier ministre ne pose pas de problème en soi. Le devoir

Diendéré, le chef d'Etat major particulier de Compaoré a témoigné lors du procès où il comparaissait pour la tentative de coup d'Etat de 2015 qu'Hervé Ouattara lui avait demandé de faire un coup d'Etat en 2014.

Toujours dans sa quête de "vérité", le général dit ne pas comprendre qu’on accuse quelqu’un qu’on a appelé pour aller réparé une moto à la Place de la nation, et on laisse celui qui a été à ses côtés du 16 au 21 septembre 2015, qui lui a donné un hélicoptère pour ses missions en tant que président du CND, puisse ne pas être au box des accusés.

A ce raisonnement de Diendéré le parquet militaire rétorqua : "En tant que procureur, ce qui m’intéresse, c’est l’accusé qui est devant moi".

"Moi qui suis là, ce qui m’intéresse, c’est la vérité pour les parents des victimes qui sont là", a lancé Diendéré.

Interrogé sur les aspects politiques au cours de son audition, le général Gilbert Diendéré a balayé du revers de la main, tout acte politique qui aurait influencé l’action du 16 septembre 2015.

Selon ses dires, la politique ne l’intéresse pas. A titre d’exemple, il a pris un cas : "Hervé Ouattara m’a demandé de faire un coup d’État le 30 octobre 2014", a-t-il confié. Le faso


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COMPLEMENT : CHRONOLOGIE DE LA REVOLUTION DU 30 OCTOBRE 2014 PAR LE FASO et Jeune Afrique


Les 30 et 31 octobre sont désormais des dates historiques au Burkina Faso. Elles ont vu la chute du pouvoir trentenaire de Blaise Compaoré, à la surprise de beaucoup d’acteurs. Comment cela s’est-il passé ? Nous vous proposons un flash-back sur ces 48 heures fatidiques, telles que racontées minute par minute dans la rubrique « Flash info » du Faso.net.


N.B : Les heures mentionnées sont celles de la publication de ces informations sur notre site.


30 octobre 2014

 9h00

Les échauffourées entre forces de l’ordre et manifestants, avec jets de gaz lacrymogènes ont repris ce matin autour de l’Assemblée nationale devenue pratiquement inaccessible pour les citoyens ordinaires (Le Faso)


09h26

Un dispositif pour fêter l’adoption de la modification constitutionnelle a été mis en place au siège du CDP à Bobo,, a-t-on constaté (Le Faso)


09h32

Malgré le dispositif sécuritaire, les manifestants ont franchi les barrières et sont entrain de saccager l’Assemblée nationale (Le Faso)


09h38

A Koudougou, le domicile de Me Hermann Yaméogo a été saccagé. (Le Faso)


09h39

A Ouahigouya, une tentative de saccage du domicile de Me Gilbert Ouédraogo a été repoussée (Le Faso)


09h46mn

L’Assemblée nationale du Burkina est en feu. (Le Faso)


09h47

Les manifestants se dirigent vers la primature (Le Faso)


10h01

A l’exception d’un hélicoptère jetant des gaz lacrymogènes, les forces de l’ordre ont disparu des alentours de l’Assemblée nationale (Le Faso)


10h11

A Koudougou, le siège du CDP et des domiciles de plusieurs personnalités proches du pouvoir ont été saccagés (Le Faso)


10h13

Après avoir saccagé le siège de la RTB, les manifestants ont abandonné la direction de la primature et menacent de se diriger sur le siège du CDP (Le Faso)


10h20

Un communiqué du gouvernement annonce l’annulation de l’examen du projet de loi de modification de la constitution (Le Faso)


10h24

Les leaders de l’opposition sont actuellement en réunion d’urgence au siège du Chef de file de l’opposition (Le Faso)


10h35

Azalai hôtel Indépendance a été incendié par les manifestants (Le Faso)


10h42

Le siège de la FEDAP/BC, le domicile de Alizèta Gando Ouédraogo ont été saccagés (Le Faso)


10h45

Le domicile de Me Gilbert Ouédraogo à Ouagadougou a été saccagé (Le Faso)


10h52

Les manifestants se regroupent à la place de la Nation et menacent de marcher sur Kosyam (Le Faso)


10h57

Une partie des manifestants regroupés à la place de la Nation a décidé de marcher sur le domicile de François Compaoré (Le Faso)

10h57 – Selon plusieurs témoins, des manifestants sont entrés dans l’Assemblé nationale. Un début d’incendie a été signalé. (Jeune Afrique)


10h59 – D’après l’un d’entre eux, contacté par Jeune Afrique, des manifestants se dirigent vers la Primature. (Jeune Afrique)


11h01 – Une fumée noire monte s’élève au-dessus de l’Assemblée nationale. (Jeune Afrique)


11h01

La mairie de Bobo- Dioulasso a été saccagée (Le Faso)


11h05

L’accès de la radio nationale qui était protégé par les militaires a été libéré et les manifestants se dirigent sur le domicile de François Compaoré (Le Faso)


11h06 – Les députés ont été exfiltrés de l’Assemblée et ont été emmenés à la direction de la Police nationale. Des manifestants se dirigent vers la radio télévision nationale. (Jeune Afrique)


11h09 – Selon un député interrogé par Jeune Afrique, "les militaires laissent faire les manifestants". (Jeune Afrique)


11h09

Boukary Kaboré dit Le lion vient de rentrer à la radio nationale pour faire un discours (Le Faso)



11h12 – Les militaires ont dégagé l’avenue de l’Indépendance, laissant les manifestants libres de leurs mouvements. (Jeune Afrique)


11h17 – Des manifestants vont et viennent dans le siège de la radio télévision nationale. (Jeune Afrique)


11h22

Plusieurs morts par balles parmi les manifestants essayant de prendre le domicile de François Compaoré (Le Faso)



11h26 – Selon plusieurs témoins, le siège du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), le parti de Blaise Compaoré, a aussi été saccagé par des manifestants. (Jeune Afrique)


11h27

A Bobo, le siège du CDP et le domicile du maire Salia Sanou ont été saccagés (Le Faso)


11h28

A Banfora, les domiciles du ministre Alain Edouard Traoré et du député Léonce Koné ont été saccagés (Le Faso)


11h30

Les manifestants devant le siège du Chef de file de l’opposition exigent que Diabré demande la démission du président du Faso (Le Faso)


11h32 – Le cabinet de la présidence tient actuellement une réunion de crise au palais de Kosyam. (Jeune Afrique)


11h38 – La radiotélévision nationale, envahie par des manifestants, a cessé d’émettre. (Jeune Afrique)


11h50 – Les manifestants se regroupent sur la place de la Révolution. Les forces de sécurité ont fui la plupart des grands axes de la capitale. (Jeune Afrique)


11h54 – Dans un communiqué publié sur son site, le gouvernement informe "l’ensemble des populations de l’annulation de l’examen du projet de loi portant révision de la Constitution" et appelle "les populations au calme et à la retenue". (Jeune Afrique)



11h56

L’opposition exige le retrait définitif du projet de loi, selon Diabré (Le Faso)


11h56

B Compaoré sait qu’il a perdu sa légitimité et doit en tirer les conséquences selon Z. Diabré (Le Faso)


11h57

L’opposition interpelle les Forces de Défense et de Sécurité sur leur responsabilité historique (Le Faso)


11h59

Les manifestants devant le siège du Chef de file de l’opposition trouvent les déclarations de Diabré insuffisantes et exigent qu’il demande la démission du président du Faso (Le Faso)


12h14

Une foule de manifestants se rassemble devant le palais du Mogho Naaba et lui demande d’accompagner à Kosyam le Général Lougué Kouamé qui serait déjà avec lui. (Le Faso)


12h14 – Le site burkinabè Lefaso.net annonce que la mairie de la ville de Bobo-Dioulasso a été saccagée par des manifestants. (Jeune Afrique)


12h17 – Des manifestants se rapprochent du palais présidentiel de Kosyam. (Jeune Afrique)


12h19 – L’AFP annonce qu’un homme a été tué par balles à Ouagadougou. (Jeune Afrique)



12h20

Dans une nouvelle déclaration, l’opposition demande la démission de Blaise Compaoré (Le Faso)


12h25

La foule amassée devant le palais du Mogho Naaba scande « Lougué au pouvoir » (Le Faso)


12h31

A place de la Nation, les militaires du camp Guillaume ont rallié les manifestants avec qui ils font la fête et annoncent que l’armée a pris ses responsabilités (Le Faso)


12h31 – Selon une source diplomatique à Ouadadougou, "la majorité des manifestants a quitté le centre-ville" pour se diriger vers le palais présidentiel de Kosyam. (Jeune Afrique)


12h36 – Selon Bénéwendé Stanislas Sankara, un des leaders de l’opposition, le président Blaise Compaoré doit "tirer les conséquences" de l’assaut contre l’Assemblée nationale à Ouagadougou."Le peuple a montré qu’il est un peuple volontaire et intègre", a observé Me Sankara, qui avait personnellement appelé la population burkinabè à "marcher sur le Parlement" jeudi. (Jeune Afrique)



12h36

L’hôpital Yalgado Ouédraogo demande aux médecins et aux infirmiers de rejoindre l’hôpital pour prendre en charge de nombreux blessés qui y sont amenés. (Le Faso)



12h41 – Boukari Le Lion, ancien bras droit de Thomas Sankara, annonce "la fin du régime de Compaoré" à la radio nationale tenue par les manifestants. (Jeune Afrique)


12h45 – Le domicile de François Compaoré, frère cadet du président Compaoré, a aussi été saccagé par les manifestants. (Jeune Afrique)


13h00 – À Banfora, c’est la maison du porte-parole du gouvernement, Alain Édouard Traoré, qui a été saccagée par les manifestants. (Jeune Afrique)


13h12 – "Nous nous opposons totalement à un coup d’État au Burkina. Notre État doit rester démocratique", affirme Zéphirin Diabré, le chef de file de l’opposition, sur son compte Twitter. (Jeune Afrique)


13h19 – C’est au tour de Blaise Compaoré de s’exprimer sur son compte Twitter. Le président y "lance un appel au calme et la sérénité" à ses compatriotes burkinabè. (Jeune Afrique)



13h22

Roch Kaboré, Zéphirin Diabré et plusieurs leaders de l’opposition sont arrivés chez le Mogho Naaba où le général Kouamé Lougué était en entretien plutôt qu’à la place de Nation. (Le Faso)



13h25 – Dans un nouveau communiqué, Zéphirin Diabré déclare : "Une dizaine de morts jonchent les rues. (…) Nous demandons la démission pure et simple du pdt Compaoré." (Jeune Afrique)


13h30 – Selon plusieurs sources, des militaires sortent du camp Guillaume Ouédraogo, situé place de la Nation, pour rallier les manifestants. (Jeune Afrique)


13h35 – Plusieurs ressortissants français, joints par Jeune Afrique, démentent l’information selon laquelle la France regroupe actuellement ses ressortissants à son ambassade de Ouagadougou. (Jeune Afrique)


13h40 – Le général à la retraite Kouamé Lougué est présent place de la Nation en tenue militaire. Les manifestants attendent qu’il s’exprime. (Jeune Afrique)


13h45 – François Compaoré a été arrêté à l’aéroport de Ouagadougou (Jeune Afrique)



13h56

Une déclaration du Gal Honoré Nabéré Traoré, chef d’Etat-major général de l’Armée est attendue d’un moment à l’autre. (Le Faso)



14h00 – Selon un habitant du quartier, le domicile du président de l’Assemblée nationale, Soungalo Appolinaire, vient d’être pillé. (Jeune Afrique)


14h05 – La France appelle au calme et demande à toutes les parties de faire preuve de retenue (Jeune Afrique)


14h15 – Les États-Unis se disent "très inquiets de la situation". (Jeune Afrique)


14h30 – Tous les vols au départ et à l’arrivée de l’aéroport de Ouagadougou sont annulés. (Jeune Afrique)


14h40 – Zephirin Diabré, Rock Marc Christian Kaboré et Ablassé Ouédraogo se sont entretenus avec le Mogho Naba, roi d’Ouagadougou. (Jeune Afrique)



14h46

On attend toujours la déclaration du Gal Honoré Traoré qui est toujours en conclave avec des officiers dont le Gal Kouamé Lougué. (Le Faso)


14h50 – Le chef d’état-major général, le général Honoré Nabéré Traoré, devrait s’exprimer à 14 h (heure locale). (Jeune Afrique)



14h54

Contrairement aux rumeurs, François Compaoré, petit-frère du président, n’aurait pas été arrêté (Le Faso)


14h55 – Des émetteurs radio, dont celui de RFI, ont été coupés à Ouagadougou. (Jeune Afrique)



14h57

A Bobo, les domiciles de Soungalo Ouattara, président de l’Assemblée et Moussa Ouattara, ministre des Enseignements secondaire et supérieur, ont été saccagés. De même qu’une villa attribuée à Djamila Compaoré, fille du président Compaoré (Le Faso)



15h10 – L’Union africaine appelle les Burkinabè à rester calmes et annonce l’envoi d’une mission conjointe avec la CEDEAO et l’ONU. (Jeune Afrique)


15h35 – Déclaration de l’opposant Bénéwendé Sankara. Il affirme à l’AFP que l’armée burkinabè s’est "soudée avec le peuple" contre le président Blaise Compaoré. Il annonce par ailleurs que des responsables de l’opposition doivent rencontrer prochainement le général à la retraite Kouamé Lougué. (Jeune Afrique)



16h08

Les concertations se poursuivent entre les chefs militaires qui demandent à la presse présente sur les lieux de patienter pour la déclaration du chef d’Etat-major qui avait été annoncée dans un premier temps pour 14H. (Le Faso)



16h12 – Selon un manifestant, des milliers de personnes sont toujours présentes aux abords du palais présidentiel de Kosyam. (Jeune Afrique)



16h17

Un bilan provisoire de l’hôpital Yalgado Ouédraogo fait état de 3 morts et 61 blessés parmi les manifestants de ce jeudi (Le Faso)



16h20 – L’ambassadeur de France s’est rendu au siège du chef de file de l’opposition situé tout près de son ambassade. Tous les leaders de l’opposition y sont présents. (Jeune Afrique)


16h40 – En attendant la déclaration du chef d’état-major, retrouvez l’interview de Blaise Compaoré à Jeune Afrique, en juillet dernier : "Il faudra bien partir un jour…" (Jeune Afrique)


16h26

Les chefs militaires en concertation invoquent un « contretemps » qui retarde la déclaration du chef d’Etat-major des Armées (Le Faso)


16h45

A Ouagadougou, les domiciles de Assimi Kouanda, Arsène Bongenssan Yé, ont été saccagés. Selon des informations non vérifiées, Assimi Kouanda en fuite vers le Ghana, aurait été intercepté. (Le Faso)



16h52 – Le général Kouamé a été acclamé par la foule sur la place de la Nation, à Ouagadougou. Il devait ensuite aller s’entretenir avec des hauts gradés au ministère de la Défense pour évoquer la suite des évènements. (Jeune Afrique)



16h56

Le chef d’Etat-major des armées, le Gal Honoré Traoré et le Gal Lougué Kouamé viennent d’arriver au siège du chef de file de l’opposition pour des concertations. (Le Faso)


17h03

Blaise Compaoré annonce la dissolution du gouvernement, décrète l’état de siège et retire le projet de loi modifiant la constitution. (Le Faso)



17h07 – Les militaires de la garde présidentielle ont établi un périmètre de sécurité tout autour du palais de Kosyam. La situation s’est calmée mais des milliers de manifestants maintiennent la pression en restant dans les environs. (Jeune Afrique)


17h43 – Les tractations se poursuivent au siège de l’État major des armées entre les hauts gradés militaires. Les journalistes présents sur place attendent toujours la déclaration du chef d’État major, le général Honoré Traoré, initialement annoncée à 14h heure locale. (Jeune Afrique)


17h58 – Selon le site burkinabè Lefaso.net, le général Honoré Traoré, chef d’État-major des armées, et le général Kouamé Lougué viennent d’arriver au siège du chef de file de l’opposition pour des concertations. (Jeune Afrique)


18h09 – Dans un communiqué lu à la radio, la présidence annonce "l’état de siège" sur tout le territoire, la dissolution du gouvernement et l’engagement de pourparlers avec l’opposition. "En ces instants douloureux que traverse notre peuple (…), je voudrais dire que j’ai entendu le message, j’ai dissous le gouvernement afin de créer les conditions d’une nouvelle perspective (…) Je lance un appel au leader de l’opposition pour permettre un retour au calme. J’engage des pourparlers avec les différents acteurs pour une sortie de crise (…) J’en appelle au calme et à la retenue", indique Blaise Compaoré dans ce communiqué. (Jeune Afrique)


18h15 – L’émissaire envoyé par l’ONU est Mohamed Ibn Chambas. Il est attendu au Burkina Faso vendredi, au sein d’une mission de paix conjointe avec l’Union africaine et à la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). (Jeune Afrique)



18h39 – Roch Kabore, leader du Mouvement du peuple pour le progrès, parti d’opposition, annonce sur Twitter qu’il discutera avec le président Blaise Compaoré. (Jeune Afrique)


19h02 – Déclaration de Sébastien Brabant, porte-parole de la chef de la diplomatie de l’Union européenne sur RFI : "Nous sommes évidemment très préoccupés par la situation actuelle et par les informations faisant état de victimes à la suite des violentes manifestations de la journée. Mais maintenant que la proposition de loi sur la révision de la Constitution a été retirée, l’Union européenne appelle toutes les parties à s’abstenir de recourir à la violence et à engager rapidement un dialogue constructif. Évidemment, l’Union européenne est prête à intervenir pour faciliter le processus." (Jeune Afrique)


19h15 – De source diplomatique française, Blaise Compaoré fera une allocution ce soir à 20h (heure locale) à la radio. (Jeune Afrique)




19h24 – La journée du 30 octobre en photos. (Jeune Afrique)


19h25 – Selon le correspondant de RFI à Ouagadougou, la foule tente d’entrer dans l’enceinte de l’État-major général des armées. (Jeune Afrique)


19h40 – Dans une déclaration lue à son siège, Zéphirin Diabré rejette l’état d’urgence, demande la démission de Blaise Compaoré et maintient la désobéissance civile. (Jeune Afrique)


19h45 – La présidente de la Commission de l’UA, Nkosazana Dlamini Zuma, a "exprimé sa profonde inquiétude concernant la situation au Burkina". Elle "appelle au calme et à la retenue les parties concernées". (Jeune Afrique)



20h02 – Une déclaration du Chef d’État-major général des armées du Burkina, Honoré Nabéré Traoré, annonce la dissolution de l’Assemblée nationale ainsi que du gouvernement. Un organe transitoire sera mis en place pour assurer un retour à la normale dans un délai de 12 mois, ajoute-t-il encore. Enfin, un couvre-feu est décrété sur toute l’étendue du territoire de 19h à 6h à compter de ce jour. (Jeune Afrique)


20h40 – La situation est confuse ce soir à Ougadougou. L’armée semble avoir la main, après l’annonce faite par le chef d’Etat major de dissoudre le gouvernement et de mettre en place un organe transitoire. Blaise Compaoré est aux abonnés absents depuis le début de la journée. Le nombre précis de victimes n’a pas été communiqué et l’opposition n’a pas réagi officiellement à l’annonce de l’armée. (Jeune Afrique)



22h04

Dans une déclaration sur une télé privée, Blaise Compaoré affirme qu’il remettra le pouvoir à la fin de la période transitoire (Le Faso)


23h00 – Blaise Compaoré s’est exprimé ce soir sur une chaîne de télévision privée, Canal 3. Il a annoncé la dissolution du gouvernement pour installer un nouveau gouvernement de transition. Il affirme vouloir terminer son mandat et remettre le pouvoir au président démocratiquement élu. Il appelle l’opposition à la négociation. À la suite des déclarations précédentes de l’État major des armées, il demeure difficile de savoir qui détient le pouvoir ce soir au Burkina. (Jeune Afrique)










09h56

Dans une déclaration ce vendredi matin, 31/10/2014, l’Opposition dénonce une confusion au sommet de l’Etat après les déclarations du Gal Honoré Traoré et du président Blaise Compaoré (Le Faso)


09h57

L’Opposition demande toujours, comme préalable, le départ pur et simple de Blaise Compaoré sans condition (Le Faso)


09h57

L’opposition demande de maintenir la pression en occupant les places publiques et en restant à l’écoute de ses mots d’ordre. (Le Faso)


11h17

A la place de la nation, Roch Kaboré réitère la revendication de l’opposition de voir Blaise Compaoré démissionner de ses fonctions (Le Faso)


11h22

Selon un officier de l’Etat-major, l’armée a entendu la foule et a décidé de prendre ses responsabilités. (Le Faso)


11h27

Le problème Blaise Compaoré est réglé. Blaise Compaoré n’est plus le président selon Guy Hervé Kam, porte-parole du Balai citoyen (Le Faso)


11h28

Situation insurrectionnelle à Bobo où des sociétés industrielles comme SOFIB (propriété de l’opérateur économique Djanguinaba) sont saccagées par une foule abandonnée à elle-même et décidée à rester dans la rue jusqu’au départ de Blaise Compaoré (Le Faso)


12h00

Selon Sam’s K le Jah, un leader du Balai citoyen, les militaires et les leaders civils seraient en concertation pour désigner le chef de la période transitoire. (Le Faso)


12h 09

A Bobo, les manifestants ont abandonné le camp militaire et sont en train de saccager le palais de justice de Bobo. (Le Faso)


12h39

Selon un porte-parole de l’armée, Blaise Compaoré n’est plus président. Et la place de la nation reste le siège de la transition et des institutions de la république où les négociations vont se mener pour la constitution de l’organe de la transition. Il invite les populations à rester à la place de la Nation (Le Faso)


13h03

Selon un auditeur de Radio Oméga, un convoi, avec à bord Blaise Compaoré, serait en direction de Pô, la garnison d’où il était parti en août 1983 pour prendre le pouvoir avec T. Sankara (Le Faso)


13h20

Blaise Compaoré a annoncé sa démission, conformément à l’article 43 de la constitution, dans un communiqué lu sur une télé privée. (Le Faso)


15h14

A Bobo, les forces de défense et de sécurité ont commencé à se déployer pour arrêter les pillages de commerces (dont Coris Bank qui a été saccagée ce midi). (Le Faso)


17h32

Par la voix du Lieutenant-Colonel Yacouba Isaac ZIDA, adjoint du chef de corps du Régiment de Sécurité présidentielle et porte-parole de fait des forces vives de la nation et des forces armées nationales, les premières mesures du pouvoir transitoire, sous le titre de « déclaration n°1 », ont été annoncées cet après-midi à la place de la nation rebaptisée « place de la révolution » (Le Faso)


18h00

Dans le quartier résidentiel de Ouaga 2000, plusieurs domiciles ont été pillés par des manifestants incontrôlés ce vendredi dont celui de l’ancien Premier ministre Tertius Zongo. (Le Faso)


18h01

Les forces de défense et de sécurité rappellent que le couvre-feu est toujours maintenu, de 19H à 6H00 du matin (Le Faso)


18h45

Le nouvel homme fort du BF, le Lieutenant-Colonel Yacouba Zida, annonce la fermeture des frontières, un couvre-feu de 19h à 6H du matin et demande aux secrétaires généraux des ministères de prendre les dispositions pour assurer la continuité de l’Etat. (Le Faso)


23h10

Les médias publics saccagés, la déclaration annoncée du Lt-col Y. Zida devrait être diffusée sur les chaînes privées Canal3 et BF1 (Le Faso)


1er novembre 2014


04h00

C’est officiel depuis ce 1er novembre 2014 à 2h15 du matin. Le Lieutenant-colonel Isaac Yacouba Zida est le Président de la transition au Burkina Faso. Il assume également la charge de Président du Faso (Le Faso)


09h12

Les concertations entre les chefs militaires reprennent ce matin et devraient aboutir à une déclaration consensuelle clarifiant la situation. (Le Faso)


10h29

Le Balai citoyen dont les responsables ont été vus dans l’entourage immédiat du Lt-col Yacouba Zida au cours de ces dernières heures, annonce une conférence de presse cet après-midi pour expliquer son positionnement vis-à-vis du processus de transition. (Le Faso)


10h39

Une délégation de la communauté internationale conduite par Kadré Désiré Ouédraogo, président de la commission de la CEDEAO, est en entretien ce samedi matin avec les leaders de l’opposition burkinabè à Ouagadougou. (Le Faso)


12h23

Les discussions se poursuivent toujours entre les chefs militaires qui se sont réunis en milieu de matinée à l’état-major des armées pour trouver une solution définitive sur le rôle de l’armée dans la gestion de la période transitoire (Le Faso)


12h34

Plusieurs personnalités de l’ancien régime dont le ministre des finances, Lucien Bembamba, la femme de François Compaoré et ses enfants, ont trouvé refuge au Benin, selon des médias sur place. (Le Faso)


13h22

Une déclaration des forces armées nationales du BF, signée du Gal N Honoré Traoré au nom des forces armées et lue par le Gal Pingrenoma Zagré reconnaît le Lt-col Yacouba Zida comme chef de la transition. (Le Faso)


14h31

Après avoir été désigné à l’unanimité par l’armée comme chef de la transition, Yacouba I. Zida va rencontrer les leaders de la classe politique et de la société civile pour discuter des modalités de la transition. (Le Faso)


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Le Général Kouamé Lougué pourrait assurer une transition militaire au Burkina après la chute de Blaise Compaoré.

Le Commandant Boukari Kaboré dit Le Lion du Boulkiemdé, ancien bras droit de Sankara, annonce "la fin du régime de ‪Compaoré‬" à la radio Nationale.

- Le chef d'état-major de l'armée burkinabè donne une conférence de presse.

- Le Général Kouamé Lougué pourrait assurer une transition militaire.

- Le Général Kouamé Lougué aurait annoncé la prise du régime en direct de la place de la Révolution.

- Des militaires Commando de Po descendraient à Ouagadougou pour soutenir les manifestants.

- Plusieurs maisons de personnalités politiques ont été saccagées.

- Des émetteurs radio, dont celui de RFI, ont été coupés à Ouagadougou.

- L’aéroport de Ouagadougou est fermé. Tous les vols au départ ou à l’arrivée de capitale bukinabè sont annulés.

- Le frère du président, François Compaoré a été arrêté à l’aéroport.

- Les forces de l'ordre ont ouvert le feu sur les manifestants.

- Les combats se poursuivent devant le palais présidentiel.

- Un homme a été tué par balles, ont indiqué plusieurs sources.

- La mairie et le siège du parti au pouvoir ont été incendiés à Bobo Dioulasso, deuxième ville du pays.


Patrice Lecomte avec une source jointe sur place à Ouagadougou


https://ivoirebusiness.net/articles/urgent-fin-du-r%C3%A9gime-de-blaise-compaor%C3%A9-le-commandant-boukari-kabor%C3%A9-dit-le-lion-du


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Le chef d'état-major des armées burkinabè, le général Honoré Traoré a décrété la dissolution de l'Assemblée nationale et l'installation d'un organe de transition pour diriger le pays. Il a en outre informé la population qu'un couvre-feu était désormais en vigueur de 19 heures à 6 heures (GMT) dans l'ensemble du Burkina Faso.

Le général Traoré a également annoncé la mise en place d'un gouvernement de transition pour une durée d’un an, en consultation avec tous les partis, le temps que l'ordre constitutionnel soit rétabli. L’armée n’a toutefois pas précisé qui en prendra la tête.

Pour l'opposition, ces mesures sont insuffisantes. Ainsi, Zéphirin Diabré a demandé la démission de Blaise Compaoré et renouvelé son appel à la désobéissance civile. "On est passé de la contestation d'un amendement de la Constitution à un grand mouvement contre Blaise Compaoré", constate Marc Perelman, chroniqueur international pour France 24.

Adama Sosso, député de l'UPC (opposition), a de son côté déclaré sur RFI : "Nous avons une certitude. Si le président refuse de partir, nous donnerons cette fois-ci d'autres mots d'ordre qui l'obligeront [à quitter le pouvoir, NDLR]. Nous arriverons au bout de notre lutte, parce qu'il n'est plus question qu'on recule, il n'est plus question d'un gouvernement d'union nationale."

 Mais qu’en est-il du président Blaise Compaoré ? Si le chef d’État a annoncé, via un communiqué lu par une radio locale dans l’après-midi, la dissolution du gouvernement et décrété l'état d’urgence dans le pays, personne ne sait où il se trouve, ni le rôle qu’il jouera dans le futur gouvernement.

 Sur place, "la situation reste toujours extrêmement tendue. Nul ne sait qui dirige réellement le pays. Nul ne sait où se trouve le président du Burkina Faso. […] Quant à la rue, elle est toujours chaotique, les pillages se poursuivent", explique Anna Sylvestre-Treiner, l’envoyée spéciale de France 24.

https://www.france24.com/fr/20141030-burkinabe-chassent-compaore-larmee-prend-le-pouvoir

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Après la démission de Blaise Compaoré ce vendredi 31 octobre, c’est le Gal Nabéré Honoré Traoré, chef d’Etat-major des Armées, qui assure les responsabilités de chef de l’Etat. L’intégralité de sa déclaration ce midi à l’état-major des armées.



Peuple du Burkina Faso


Aujourd’hui 31 octobre 2014, les forces armées nationales prenant acte de la démission du président du Faso, chef de l’Etat en date du 31 octobre 2014, conformément aux dispositions constitutionnelles, constatant la vacance du pouvoir ainsi créée, considérant l’urgence de sauvegarder la vie de la nation et à la suite du communiqué délivré le 30 octobre 2014, décident que j’assumerai pour compter de ce jour les responsabilités de chef de l’Etat.


L’engagement est pris de procéder sans délai à des consultations avec toutes les forces vives et les composantes de la nation en vue du processus devant aboutir au retour à une vie constitutionnelle normale.


Un appel est lancé à toutes les citoyennes et à tous les citoyens organisés dans les différentes sphères de la vie nationale à répondre aux sollicitations qui leur seront adressées.


Les forces de défense et de sécurité prendront toutes les dispositions nécessaires qui s’imposent pour assurer la sécurité des personnes et des biens sur toute l’étendue du territoire national.


Cette déclaration annule toute disposition contraire.


Ouagadougou, le 31 octobre 2014


Général de division Nabéré Honoré Traoré

https://lefaso.net/spip.php?article61552



CHRONOLOGIE DU 30 OCTOBRE 
FUSION DES CHRONOS LE FASO ET JEUNE AFRIQUE 


30 octobre 2014


9h00

Les échauffourées entre forces de l’ordre et manifestants, avec jets de gaz lacrymogènes ont repris ce matin autour de l’Assemblée nationale devenue pratiquement inaccessible pour les citoyens ordinaires (Le Faso)


09h26

Un dispositif pour fêter l’adoption de la modification constitutionnelle a été mis en place au siège du CDP à Bobo, a-t-on constaté (Le Faso)


09h32

Malgré le dispositif sécuritaire, les manifestants ont franchi les barrières et sont en train de saccager l’Assemblée nationale (Le Faso)


09h38

À Koudougou, le domicile de Me Hermann Yaméogo a été saccagé (Le Faso)


09h39

À Ouahigouya, une tentative de saccage du domicile de Me Gilbert Ouédraogo a été repoussée (Le Faso)


09h46mn

L’Assemblée nationale du Burkina est en feu (Le Faso)


09h47

Les manifestants se dirigent vers la primature (Le Faso)


10h01

À l’exception d’un hélicoptère jetant des gaz lacrymogènes, les forces de l’ordre ont disparu des alentours de l’Assemblée nationale (Le Faso)


10h11

À Koudougou, le siège du CDP et des domiciles de plusieurs personnalités proches du pouvoir ont été saccagés (Le Faso)


10h13

Après avoir saccagé le siège de la RTB, les manifestants ont abandonné la direction de la primature et menacent de se diriger sur le siège du CDP (Le Faso)


10h20

Un communiqué du gouvernement annonce l’annulation de l’examen du projet de loi de modification de la constitution (Le Faso)


10h24

Les leaders de l’opposition sont actuellement en réunion d’urgence au siège du Chef de file de l’opposition (Le Faso)


10h35

Azalai hôtel Indépendance a été incendié par les manifestants (Le Faso)


10h42

Le siège de la FEDAP/BC, le domicile de Alizèta Gando Ouédraogo ont été saccagés (Le Faso)


10h45

Le domicile de Me Gilbert Ouédraogo à Ouagadougou a été saccagé (Le Faso)


10h52

Les manifestants se regroupent à la place de la Nation et menacent de marcher sur Kosyam (Le Faso)


10h57

Une partie des manifestants regroupés à la place de la Nation a décidé de marcher sur le domicile de François Compaoré (Le Faso)


11h01

La mairie de Bobo-Dioulasso a été saccagée (Le Faso)


11h05

L’accès de la radio nationale qui était protégé par les militaires a été libéré et les manifestants se dirigent sur le domicile de François Compaoré (Le Faso)


11h09

Boukary Kaboré dit Le lion vient de rentrer à la radio nationale pour faire un discours (Le Faso)


11h22

Plusieurs morts par balles parmi les manifestants essayant de prendre le domicile de François Compaoré (Le Faso)


11h27

À Bobo, le siège du CDP et le domicile du maire Salia Sanou ont été saccagés (Le Faso)


11h28

À Banfora, les domiciles du ministre Alain Edouard Traoré et du député Léonce Koné ont été saccagés (Le Faso)


11h30

Les manifestants devant le siège du Chef de file de l’opposition exigent que Diabré demande la démission du président du Faso (Le Faso)


11h56

L’opposition exige le retrait définitif du projet de loi, selon Diabré (Le Faso)


11h56

B Compaoré sait qu’il a perdu sa légitimité et doit en tirer les conséquences selon Z. Diabré (Le Faso)


11h57

L’opposition interpelle les Forces de Défense et de Sécurité sur leur responsabilité historique (Le Faso)


11h59

Les manifestants devant le siège du Chef de file de l’opposition trouvent les déclarations de Diabré insuffisantes et exigent qu’il demande la démission du président du Faso (Le Faso)


12h14

Une foule de manifestants se rassemble devant le palais du Mogho Naaba et lui demande d’accompagner à Kosyam le Général Kouamé Lougué pour aller arrêter Blaise Compaoré (Le Faso)


12h19

Le Mogho Naaba se rend au palais présidentiel pour rencontrer Blaise Compaoré (Le Faso)


12h28

Blaise Compaoré démissionne (Le Faso)


12h35

Blaise Compaoré quitte le palais présidentiel (Le Faso)


12h40

Michel Kafando, ancien ambassadeur du Burkina aux Nations unies, nommé président de la transition par les militaires (Le Faso)


12h44

Gilbert Diendéré, chef d’État-major particulier de Blaise Compaoré, nommé président du Conseil national pour la démocratie (CND) (Le Faso)


12h52

Les militaires réitèrent leur engagement à une transition de 12 mois et à un retour à l’ordre constitutionnel (Le Faso)


13h03

Une partie de l’opposition annonce son désaccord avec les militaires et demande le rétablissement de l’ordre constitutionnel (Le Faso)


13h15

L’Union africaine condamne la prise du pouvoir par l’armée au Burkina Faso (Le Faso)


13h22

Les chefs d’états-major des armées des quinze pays de la CEDEAO annoncent des sanctions contre le Burkina Faso (Le Faso)


13h30

Déclaration de Zéphirin Diabré, leader de l’opposition, appelant à une mobilisation générale (Le Faso)


13h45

Déclaration de Yacouba Isaac Zida, numéro deux du RSP, annonçant la dissolution du RSP (Le Faso)


14h05

L’armée annonce la dissolution du gouvernement et la mise en place d’un organe transitoire (Le Faso)


14h20

Des milliers de manifestants se rassemblent sur la place de la Nation (Jeune Afrique)


14h30

Les vols au départ et à l’arrivée de l’aéroport de Ouagadougou sont annulés (Jeune Afrique)


14h40

Le général Honoré Nabéré Traoré, chef d’État-major des armées, s’exprimera à 14h heure locale (Jeune Afrique)


14h50

Les leaders de l’opposition rencontrent le Mogho Naba, roi d’Ouagadougou (Jeune Afrique)


15h10

L’Union africaine appelle au calme et annonce l’envoi d’une mission conjointe avec la CEDEAO et l’ONU (Jeune Afrique)


15h35

L’opposant Bénéwendé Sankara affirme que l’armée s’est "soudée avec le peuple" contre le président Blaise Compaoré et annonce des rencontres avec le général à la retraite Kouamé Lougué (Jeune Afrique)


16h12

Des milliers de personnes sont toujours présentes aux abords du palais présidentiel de Kosyam (Jeune Afrique)


16h20

L’ambassadeur de France se rend au siège du chef de file de l’opposition (Jeune Afrique)


16h52

Le général Kouamé est acclamé par la foule sur la place de la Nation (Jeune Afrique)


17h07

Les militaires de la garde présidentielle établissent un périmètre de sécurité autour du palais de Kosyam (Jeune Afrique)


17h43

Les tractations se poursuivent au siège de l’État-major des armées entre les hauts gradés militaires (Jeune Afrique)


17h58

Le général Honoré Traoré et le général Kouamé Lougué se rendent au siège du chef de file de l’opposition pour des concertations (Jeune Afrique)


18h09

La présidence annonce "l’état de siège" sur tout le territoire, la dissolution du gouvernement et l’engagement de pourparlers avec l’opposition (Jeune Afrique)


18h39

Roch Kabore, leader du Mouvement du peuple pour le progrès, annonce qu’il discutera avec le président Blaise Compaoré (Jeune Afrique)


19h02

Le porte-parole de la chef de la diplomatie de l’Union européenne appelle toutes les parties à s’abstenir de recourir à la violence et à engager rapidement un dialogue constructif (Jeune Afrique)


19h15

Blaise Compaoré fera une allocution ce soir à 20h heure locale à la radio (Jeune Afrique)


19h24

La foule tente d’entrer dans l’enceinte de l’État-major général des armées (Jeune Afrique)


19h25

Le général Honoré Traoré et le général Kouamé Lougué se rendent au siège du chef de file de l’opposition pour des concertations (Le Faso)


19h40

Zéphirin Diabré rejette l’état d’urgence, demande la démission de Blaise Compaoré et maintient la désobéissance civile (Jeune Afrique)


19h45

La présidente de la Commission de l’UA, Nkosazana Dlamini Zuma, exprime sa profonde inquiétude concernant la situation au Burkina et appelle au calme (Jeune Afrique)


20h02

Le Chef d’État-major général des armées du Burkina annonce la dissolution de l’Assemblée nationale et du gouvernement, et décrète un couvre-feu de 19h à 6h sur tout le territoire (Le Faso)


20h40

La situation est confuse à Ouagadougou, l’armée semble avoir la main, après l’annonce de la dissolution du gouvernement par le chef d’Etat major (Le Faso)


23h00

Blaise Compaoré annonce la dissolution du gouvernement pour installer un nouveau gouvernement de transition et appelle à la négociation avec l’opposition (Le Faso)


J'espère que cette fusion est conforme à vos attentes. N'hésitez pas à me faire part de toute modification ou ajout que vous souhaiteriez apporter.

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