Par Julie Amadis

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15 Avril 2023

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Rassemblement au Havre du 14 avril contre la décision du Conseil Constitutionnel de valider la réforme des retraites de Macron

Alors que nous étions 10000 le 13 avril à marcher dans les rues du Havre contre la réforme des retraites de Macron, hier soir nous étions cinquante fois moins au rassemblement de 17H30 pour dénoncer la décision du Conseil Constitutionnel validant la réforme des retraites de Macron.

#ParisNormandie n'a pas entendu mon discours appelant à une #révolution #RévolutionPacifiée #AvecDesSouriresAuxPoliciers (ni les quelques manifestants CRIANT #RÉVOLUTION) mais au moins leur appareil photo nous a vus.https://t.co/WCiggBzi9I

— Yanick Toutain (@YanickToutain) April 16, 2023

Il y avait très peu de jeunes, surtout des militants de partis politiques électoralistes et syndicats, donc la formoisie politique qui refuse le mot d'ordre Macron Dégage.

Au moment où la décision du Conseil Constitutionnel est tombé, un délégué CGT, Rémi Caniel, a pris la parole au micro avec un discours réformiste sans aucune stratégie de combat.

Devant un peu plus de 200 personnes -des habitués des cortèges, des gilets rouges de portuaires, des cégétistes de différentes professions, une poignée d’étudiants –, un des représentants de l’union locale CGT a annoncé l’information, à 18 h et quelques secondes dans une ambiance lourde. Peu de sifflets.

«  On s’y attendait. L’âge et le RIP ont été rejetés  », dit, sur un ton amer, Remi Caniel. Dans un silence plombant, le jeune militant poursuit : «  C’est maintenant plus que jamais qu’il faut se battre. C’est par la rue et la grève que ça passe.  » Paris Normandie

C'est alors que Yanick Toutain (sans micro) s'est exprimé pour appeler les manifestants à s'auto-organiser en délégués révocables pour virer Macron. Alors que la formoisie politique (celle qui a participé à ma révocation de professeur des écoles pour atteinte à la république française) regardait ailleurs, quelques personnes dans la foule ont crié "révolution". 
Les  journalistes de Paris Normandie et de France 3 présents sur place ont l'oreille sélective, ils ont entendu le délégué CGT, électoraliste (sur la liste de Lecoq aux dernières municipales) mais pas Yanick Toutain. Ils n'ont pas entendu  crier "révolution" non plus.

 "[Le RIP est] encore un hochet.

Il faut vous auto-organiser !
Former des comités, des conseils statutaires.
Groupez-vous par 25 avec un délégué, quatre adjoints et 20 délégateurs.

Une seule solution, la révolution

{quelques cris dans la foule Révolution !}
Seule une révolution pacifiée telle que je l’ai expliquée aux policiers tout à l’heure, à la femme brigadier peut solutionner la crise.

Seule une révolution pacifiée avec des sourires aux policiers

comme le hashtag #AvecDesSouriresAuxPoliciers

Seule une révolution pacifiée sans tout cramer, avec des délégués, peut en finir avec ce régime pourri, avec cette Constitution pourrie.
Il faut que 25 millions de Français forment un million de groupes de 25 pour désigner un million de délégués de base pour former le gouvernement révolutionnaire

C’est ça la réponse à Fabius le criminel, à Macron le criminel.
On a subi 160 000 morts du COVID

160 000 morts en France

La place de ces gens est en prison."