jeudi 3 février 2022

Burkina : L'épuration compradore de Damiba pour recycler ses complices officiers supérieurs des régimes Compaoré Zida et Kaboré ! Il faut une révolution comme Sankara promotionnant des lieutenants et capitaines honnêtes accrédités par le peuple dans une DIVISION SANKARA ANTI-TERRORISTE

Par Julie Amadis
et Yanick Toutain
#IpEaVaEaFaF
3 février 2022

Un coup d'Etat réalisé par un lieutenant-colonel issu de l'ancien régime terroriste ne peut qu'être qu'une révolution de palais au service de l'impérialisme, une action armée au service du capitalisme esclavagiste. Paul-Henri Sandaogo Damiba était aux plus hautes fonctions de l'armée, il a donc recruté pour la construction du nouveau régime ses "collaborateurs" qui étaient eux aussi aux plus hautes fonctions de l'Etat.


"...dès le 25 août 1983, le médecin-commandant Ouédraogo, l’ancien chef de l’Etat, détenu à Pô où il était confié à la garde des para-commandos, est rayé des cadres de l’armée avec 30 autres officiers supérieurs."

Il faut rappeler à ce propos que le néosankarisme c'est la désignation de chaque général de division par 78 125 citoyens organisés en 3125 CDR de base, la désignation de chaque colonel par 15 625 citoyens réunis en 625 CDR de base, la désignation de chaque commandant par 3125 citoyens organisés en 125 CDR de base, la désignation de chaque capitaine par 625 citoyens réunis en 25 CDR de base, la désignation de chaque lieutenant par 125 citoyens réunis en 5 CDR de base.
Tous ces gradés sont donc des imposteurs compradores, des pantins de l'impérialisme en uniforme



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Il aurait été inimaginable en août 1983 au Burkina Faso un chef quelconque de l'ancien régime puisse garder son poste après la révolution et encore moins avoir une promotion....

La révolution Sankara c'est la mise hors d'état de nuire des semblables à Damiba. Ce sont des officiers des rangs inférieurs qui prennent le commandement de toute l'armée; des capitaines, des lieutenants. Et c'est un commandant - Lingani - qui prend la direction de toute l'armée.
"le CNR s’emploie donc à assurer sa mainmise sur l’armée régulière en la réorganisant de manière radicale. Le 11 août, le Haut Commandement des Forces Armées Nationales Voltaïques remplace l’Etat major Général des Forces Armées Voltaïques et Lingani est nommé à son commandement. Cette réorganisation va de pair avec une importante purge au sein de l’appareil militaire. En effet, dès le 25 août 1983, le médecin-commandant Ouédraogo, l’ancien chef de l’Etat, détenu à Pô où il était confié à la garde des
para-commandos, est rayé des cadres de l’armée avec 30 autres officiers supérieurs. Dans la gendarmerie, 5 lieutenants et 18 sous-officiers sont mis à la retraite. La mesure atteint l’armée de terre : 10 lieutenants, 1 sous-lieutenant et 20 officiers, et l’armée de l’air : 3 sous-officiers. De nouvelles unités sont également crées et des hommes rappelés. Les classes 1978, 1979 et 1980 sont appelées et armées afin de pourvoir en hommes de nouvelles unités.
C’est le cas de d’un 4ème et 5ème régiment d’infanterie basés à Fada N’Gourma et à Goua et de la Brigade d’Intervention Aéroportée à Koudougou (à laquelle va être postées à son
commandement Boukary Kaboré). La Garde républicaine est transformée en Garde Nationale de la Révolution sous le lieutenant Souley Mohamed.238 Enfin, le CNEC de Pô est réorganisé en corps et Compaoré est nommé chef de ce corps.
 (source Thèse de doctorat “ Bienvenue au Burkina Faso, tombeau de l’impérialisme ! ”. La Révolution burkinabé, bilan et perspectives Thibaut François )



A chaque putsch précédent la révolution du 4 août 1983, on voit des officiers supérieurs chasser des officiers généraux puis des officiers subalternes aux grades de moins en moins élevés chasser ces officiers supérieurs.
Après le général Lamizana c'est le colonel Saye Zerbo qui le chasse le 25 novembre 1980
Le 14 juin 1970, il fait adopter une nouvelle Constitution qui précise que « les charges et prérogatives de la République seront assumées par la personnalité militaire la plus ancienne dans le grade le plus élevé », c'est-à-dire lui-même. Des élections législatives sont organisées en décembre 1970.
Un colonel chassant un général 
En 1980, des grèves, déclenchées par le syndicat des enseignants, se généralisent. Pendant deux mois, plusieurs secteurs du pays sont paralysés. Le , un coup d’État militaire est perpétré par le Comité militaire de redressement pour le progrès national (CMRPN). Aboubacar Sangoulé Lamizana est renversé et le colonel Saye Zerbo, ancien ministre des affaires étrangères, devient le chef de l’État.
Ce CMRPN d'officiers supérieurs dirigé par le dictateur Saye Zerbo a les mêmes prétentions que le lieutenant-colonel Damiba
À la suite du renversement du président Aboubacar Sangoulé Lamizana par un coup d'État militaire le . Le gouvernement est remplacé par un Comité militaire de redressement pour le progrès national (C.M.R.P.N.). Le colonel Saye Zerbo est le président du C.M.R.P.N., chef de l'État, président du conseil des ministres, ministre de la défense nationale et des anciens combattants et chef d'état-major général des forces armées
Le prétendu "Redressement" contrerévolutionnaire deviendra "Rectification" sous Compaoré et "Restauration" sous Damiba.
Le colonel sera ensuite dégagé par un commandant 
Cependant, deux ans plus tard, le , le C.M.R.P.N est à son tour renversé et doit céder le pouvoir au Conseil provisoire de salut du peuple (C.P.S.P.) du commandant Jean-Baptiste Ouédraogo
C'est ce commandant qui choisit de nommer Thomas Sankara Premier Ministre en janvier 1983 
Le commandant Jean-Baptiste Ouedraogo choisit par la suite pour Premier ministre Thomas Sankara, le leader du Rassemblement des Officiers Communistes (R.O.C.). Thomas Sankara ne reste au pouvoir que jusqu'au , moment où il est arrêté et emprisonné.
La mémoire défaillante de certains leur font oublier que la Révolution du 4 août 1983 était en réalité le rétablissement d'un Premier Ministre victime d'une contre-révolution socialo-fasciste de la Franceàfric mitterrandienne en mai 1983
Sankara devient Premier ministre en  d'un Conseil de salut du peuple (CSP), position acquise grâce au rapport de forces favorable au camp progressiste au sein de l’armée7. Il se prononce ouvertement pour la rupture du rapport « néocolonial » qui lie la Haute-Volta à la France : « Lorsque le peuple se met debout, l’impérialisme tremble. L’impérialisme qui nous regarde est inquiet. Il tremble. L’impérialisme se demande comment il pourra rompre le lien qui existe entre le CSP [le gouvernement] et le peuple. L’impérialisme tremble. Il tremble parce qu'ici à Ouagadougou, nous allons l'enterrer »4...... Le , il est limogé et mis en résidence surveillée8,9,6,10.

Ce sont donc quatre officiers subalternes ; 3 capitaines et un commandant qui prennent la direction du rétablissement révolutionnaire de Thomas Sankara à son poste  

À la suite des événements du 17 mai, le 4 août 1983, une partie de l'armée se soulève, conduite par le commandant Jean-Baptiste Boukary Lingani et les capitaines Blaise CompaoréThomas Sankara et Henri Zongo

DES OFFICIERS SUBALTERNES AU GHANA

Au Ghana comme au Burkina ce sont des gradés de niveau inférieur qui ont pris le pouvoir
En 1979, dans son message radiodiffusé, Rawlings annonçait au Ghanéens qu’il « ne demande rien de moins qu'une Révolution »77. Durant 113 jours l'Armed Forces Revolutionary Council (AFRC), formé de 15 jeunes militaires dont les grades allaient des hommes de rang (caporaux) aux officiers subalternes (3 lieutenants dont Rawlings est le leader), pose des actes forts avant de rendre le pouvoir aux civils, inaugurant la IIIè République. (source Thèse de doctorat “ Bienvenue au Burkina Faso, tombeau de l’impérialisme ! ”. La Révolution burkinabé, bilan et perspectives Thibaut François )

 A CUBA : L'EPURATION DES POLICIERS COMPLICES DE BATISTA

A Cuba en janvier 1959, les anciens chefs de l'armée, de la police ou des pompiers sous Baptista cherchaient à se cacher ou fuir. Il était interdit même  pour un simple policier de l'ancien régime de travailler pendant 30 ans !

"Du  à la fin de 1960, une nouvelle constitution est approuvée, le congrès de la république est démantelé, les partis politiques traditionnels tous complices de Batista se désintègrent, les anciens policiers sont bannis de toute fonction publique officielle pour une période d'au moins trente ans. Toutes ces mesures avaient été annoncées dès les premiers jours de la guérilla dans la Sierra Maestra et elles furent appliquées avec un appui populaire complet et enthousiaste" Wikipédia

Les véritables révolutions balayent réellement l'ancien régime. Il est impossible que soient attribués les postes clés du nouveau régime à d'anciens complices des dictatures compradores - Compaoré Zida ou Kaboré.
Là est la différence entre une révolution et un coup d'Etat.

 Les chefs militaires qui travaillaient au service de la Franceàfric depuis des années, qui ont travaillé pour Compaoré et/ou pour Kaboré viennent d'être nommés aux plus hautes fonctions de l'appareil de sécurité de l'Etat.

Un coup d'Etat réalisé par un lieutenant-colonel issu de l'ancien régime terroriste ne peut qu'être qu'une révolution de palais au service de l'impérialisme, une action armée au service du capitalisme esclavagiste. Paul-Henri Sandaogo Damiba était aux plus hautes fonctions de l'armée, il a donc recruté pour la construction du nouveau régime ses "collaborateurs" qui étaient eux aussi aux plus hautes fonctions de l'Etat.

Il faut rappeler à ce propos que le néosankarisme c'est la désignation de chaque général de division par 78 125 citoyens organisés en 3125 CDR de base, la désignation de chaque colonel par 15 625 citoyens réunis en 625 CDR de base, la désignation de chaque commandant par 3125 citoyens organisés en 125 CDR de base, la désignation de chaque capitaine par 625 citoyens réunis en 25 CDR de base, la désignation de chaque lieutenant par 125 citoyens réunis en 5 CDR de base.
Tous ces gradés sont donc des imposteurs compradores, des pantins de l'impérialisme en uniforme

David Kabré : un nouveau chef d'Etat-major général des armées, ex commandant central des armées sous Kaboré,
ex ministre des sports de Kafando

"Le colonel-major Kabré David est le nouveau chef d’Etat-major général des armées (CEMGA).


Précédemment commandant du Groupement central des armées (depuis le 3 décembre 2021), il remplace le général de brigade Gilbert Ouédraogo débarqué par le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration, le 31 janvier 2022. Il devient ainsi le 20e CEMGA du Burkina."

Kabré David faisait partie des quatre militaires qui ont intégré le gouvernement de transition en novembre 2014, après la chute de Blaise Compaoré. A la tête du ministère des Sports sous la Transition, il y était resté malgré les revendications de l’ex-régiment de sécurité présidentielle (RSP) qui exigeait le retrait de tous les militaires du gouvernement de transition." Le Faso

Néré Adam : nouveau chef Etat-major de l'Armée de Terre, un ex chef de la Minusma au Mali au moment où la France donne son feu orange pour l'attaque jihadiste de Samorogouan, ex protecteur du Premier Ministre Yonli de Compaoré



C'est un des principaux chefs militaires du régime de Kaboré.

"L’Etat-major de l’Armée de Terre passe aux commandes du lieutenant-colonel Néré Adam. Successeur du colonel Gilles Bationo, il était, jusqu’à sa nomination, chargé de la Division Opérations de l’état-major général des armées.

De 2019 jusqu’au 3 décembre 2021, il a commandé la 2e région militaire du Burkina Faso depuis 2019. Mais avant, il a dirigé le Bataillon de commandement et de soutien (BCS) de l’Armée burkinabè." Le Faso


Néré Adam était aussi un des chefs de l'armée sous Compaoré de 2010 à 2013.

"A Bobo-Dioulasso, entre 2010 et 2013, le lieutenant-colonel Néré Adam a occupé les fonctions de chef de corps du 21e Régiment d’infanterie commando et de commandant du Groupement d’instruction des Forces armées nationales (GIFAN)." Le Faso

Il a dirigé un bataillon de la Minusma au Mali de septembre 2014 à juillet 2015.

De septembre 2014 à juillet 2015, il est commandant de l’Ecole nationale des sous-officiers d’active (ENSOA) et commandant adjoint du bataillon Gondal 1 au sein de la mission onusienne (Minusma) au Mali. Le Faso

En septembre 2015, l'attaque jihadiste de Samorogouan organisée par Soro et Bassolé qui visait à faire intervenir les jihadistes du Mali pour faire diversion à un coup d'Etat avait le feu orange de l'Elysée. Mondafrique avait titré :

Burkina, feu orange de la France en faveur des putschistes

On a pas entendu le chef adjoint de bataillon Néré Adam dénoncer ses maîtres qui avaient organisé une attaque jihadiste contre une gendarmerie dans son pays !

Quand la CMA a été crée pour camoufler tous les anciens groupes terroristes financés par la Franceàfric le 28 octobre 2014, Néré Adam travaillait au service des camoufleurs de terroristes.

Pour finir sa biographie de toutou de la Franceàfric impérialiste, Néré Adam a aussi été aide de camp du Premier Ministre de Compaoré, Paramanga Ernest Yonli.
Commandant de l’Académie militaire Georges Namoano de Pô qu’il dirige d’août 2016 à août 2017. Adam Néré a été également aide de camp du Premier ministre Paramanga Ernest Yonli." Le Faso

Il était donc l'aide de camp du Premier Ministre qui avait comme ministre de la sécurité..... Djibrill Bassolé !!

Somda Evrard : nouveau chef d'Etat-major de la gendarmerie nationale ex patron de la Légion spéciale de la gendarmerie nationale sous Kaboré, ex chef de la sécurité du Premier ministre de Compaoré, Tertius Zongo


Changement également à l’Etat-major de la Gendarmerie nationale qui passe désormais aux commandes


du lieutenant-colonel Somda Evrard précédemment patron de la Légion spéciale de la Gendarmerie nationale.

Somda Evrard fait partie des jeunes officiers nommés le 29 novembre 2021 par l’ex-président du Faso Roch Kaboré deux semaines après l’attaque du détachement de gendarmerie d’Inata qui a fait 57 morts dont 53 gendarmes. Avant de diriger la Légion spéciale, il a commandé l’Unité spéciale d’intervention de la Gendarmerie nationale (USIGN), laquelle unité avait contribué en 2015 à l’échec du coup d’Etat du RSP, l’ex-garde prétorienne de Blaise Compaoré. Evrard Somda a été chef de la sécurité du Premier ministre Tertius Zongo.

Somda Evrard est de la promotion 1992 du Prytanée militaire de Kadiogo (PMK), la même que l’actuel président du Faso, Paul-Henri Damiba. Cette promotion a été recrutée au début des années 2000 pour faire partie de la 7e promotion des élèves-officiers d’active de l’académie militaire Georges Namoano, sortie en août 2003.Le Faso


Naon Daba : nouveau commandant de la Brigade nationale de Sapeurs-Pompiers a travaillé au service de Compaoré puis de Kaboré à divers postes de direction 



"C‘est désormais aux mains du lieutenant-colonel Naon Daba que passe le commandement de la Brigade nationale de Sapeurs-Pompiers. Notons qu’il fut le promotionnaire du président du Faso Paul-Henri Damiba au Prytanée militaire de Kadiogo (PMK). Après le PMK, il a fait l’école militaire interarmes de Kolikoro au Mali avant de rentrer au pays où il a été commandant d’unité adjoint la première Compagnie de la BNSP à Ouagadougou.

De là, le lieutenant-colonel Naon Daba dirige de 2005 à 2010 l’Ecole nationale de Sapeurs-Pompiers. Il rejoint par la suite la direction des formations à l’Etat-major de la BNSP. Sous la Transition, il fait un bref passage à l’Agence nationale de renseignement avant de revenir à l’État-major de la BNSP à la direction des opérations en 2017. Selon des sources proches de la BNSP, le lieutenant-colonel Naon Daba est l’officier qui a passé le plus de temps à la direction des opérations, fonction qu’il assurait cumulativement avec une autre au centre opérationnel inter-armé."

Damiba n'a pour l'instant pas nommé de ministres. Compte-t-il gouverner avec 4 chefs de sécurité ?


Il est urgent que les Burkinabè s'organisent en CDR Sankara et désignent leurs délégués révocables 1 pour 25. Au Comité National de la Révolution du Burkina Faso comme dans chaque comité, il ne peut y avoir plus de 2 militaires parmi les 25 délégués révocables. Les militaires sont accrédités par des civils et donc sous leur contrôle.

LIRE POUR TOUS LES DETAILS DE L'AUTO-ORGANISATION EN CDR SANKARA :

Burkina Faso #MPSRDEGAGE Non à un 2° coup d'Etat RSP ! Non au coup d'Etat terroriste des complices de Compaoré ! La population doit construire 80 000 CDR Sankara avec 80 000 délégués de base et 320 000 adjoints statutaires




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