dimanche 16 janvier 2022

IBK criminel socialiste mort sans avoir été jugé, Ibrahim Boubacar Keïta pantin Franceàfric RPM de Hollande Le Drian et Macron, ex président du Mali et protecteur des terroristes Ansardine MNLA Iyad Ag Ghali, Bilal Ag Acherif, Ahmada Ag Bibi avec ses complices Assimi Goïta et Ismaël Wagué

 

Par Julie Amadis
et Yanick Toutain
#IpEaVaEaFaF
16 janvier 2022


En avril 2019, pour que les deux chefs terroristes MNLA et Ansardine Bilal Ag Acherif et Ahmada Ag Bibi se rendent à l'invitation de Kaboré à Kossyam, IBK leur avait affrété un avion.

« Acheminés du Mali jusqu’à la présidence burkinabè par un avion affrété sur ordre d’Ibrahim Boubacar Kéïta, les deux hommes ont longuement rencontré Roch Kaboré », en présence de deux conseillers du président, notamment le premier responsable de l’Agence nationale de renseignement (ANR), le colonel François Ouédraogo. article Le Faso)

Ce mort est un chef terroriste protégeant des chefs terroristes.


Ce sont donc deux impasses impérialistes - dictature militaire ou élections CEDEAO - qui sont imposées aux Maliens.
Deux impasses pour CACHER LA SEULE SOLUTION, la SOLUTION REVOLUTIONNAIRE.
Une troisième voie cachée par les faux sankaristes des Balai Citoyen, Y'en a marre and co, que sont les CDR de Thomas Sankara.


Sankara appelait dès sa prise de pouvoir à l'auto-organisation en CDR.
Peuple de Haute-Volta !
Aujourd’hui encore, les soldats, sous-officiers et officiers de l’Armée nationale et des forces para-militaires se sont vus obligés d’intervenir dans la conduite des affaires de l’Etat pour rendre à notre pays son indépendance et sa liberté et à notre peuple sa dignité.

En effet, ces objectifs patriotiques et progressistes qui ont justifié l’avènement du Conseil du salut du peuple (CSP) le 7 novembre 1982, ont été trahis le 17 mai 1983, soit seulement six mois après, par des individus farouchement hostiles aux intérêts du peuple voltaïque et à ses aspirations à la démocratie et à la liberté.

(...)

Peuple de Haute-Volta,

Le Conseil national de la révolution appelle chaque Voltaïque, homme ou femme, jeune ou vieux à se mobiliser dans la vigilance pour lui apporter son soutien actif. Le Conseil national de la révolution invite le peuple voltaïque à constituer partout des Comités de défense de la révolution (CDR) pour participer à la grande lutte patriotique du CNR et pour empêcher les ennemis intérieurs et extérieurs de nuire à notre peuple. Il va sans dire que les partis politiques sont dissous.
Les militaires doivent être sous le contrôle de la population comme tous les fonctionnaires. Ils seront donc choisis par la population, avec un degré de responsabilité proportionnel à leurs soutiens et seront révocables par ceux qui les auront désignés.

Assimi Goita ne peut pas resté au poste qu'il occupe sans avoir son quota de 2 millions de délégateurs. 


IBK criminel socialiste mort sans avoir été jugé, Ibrahim Boubacar Keïta pantin Franceàfric RPM de Hollande Le Drian et Macron, ex président du Mali et protecteur des terroristes Ansardine MNLA Iyad Ag Ghali, Bilal Ag Acherif, Ahmada Ag Bibi avec ses complices Assimi Goïta et Ismaël Wagué


IBK ne sera pas jugé par des juges sankaristes à Bamako. 
Il ne sera pas jugé par des JDR, des Juges Délégués Révocables désignés par le peuple malien pour le juger, lui, IBK ainsi que ses complices Iyad Ag Ghali, Assimi Goita, Ahmada Ag Bibi (élu de son parti), Ismael Wagué, et Bilal Ag Achérif.
Il ne sera donc pas jugé par un tribunal TPR sur le modèle de ceux installés par notre héros Thomas Sankara de 1983 à 1987 dans le Burkina Faso libéré des compradores et des impérialistes.
Ibrahim Boubacar Keïta, le Président Franceàfric du Mali de 2013 à 2020, criminel pantin de la Franceàfric vient de décéder. 

Un triste dimanche ?
Oui parce que le peuple malien ne lui aura pas fait avouer que tout ce qu'il a fait pour protéger les terroristes Ansardine et MNLA il l'a fait sous les ordres de Le Drian de Hollande et de Macron.
Ibrahim Boubacar Keïta est un socialiste installé en août 2013 à la présidence du Mali par Hollande et prenant son pouvoir le 4 septembre 2013 en pleine opération Serval.
Elu avec les habituels trucages électoraux par 2,36 millions de bulletins de vote malien, il aura été minoritaire du début à la fin dans un pays de 16 à 20 millions de Maliens. Et donc de 8 à 10 millions d'adultes.
Minoritaire dans son pays, il n'a jamais cessé d'être le pantin de Hollande, Macron et Le Drian. Il a donc protégé les chefs terroristes de la Franceàfric Ahmada Ag Bibi, Bilal Ag Acherif et Iyad Ag Ghali. Et il a révoqué le procureur Daniel Tessougué qui les avait listés parmi 28 chefs terroristes à interpeller.

2013 LES REVOLUTIONNAIRES SANKARISTES HUMANOCRATES ONT ETE LES PREMIERS A UTLISER LE MOT D'ORDRE IBK DEGAGE

 Les révolutionnaires sankaristes humanocrates ont lancé en 2013 le hachtag #IBKDégage.
Ceux qui sont venus ensuite nous imiter sont des imposteurs contre-révolutionnaires qui voulaient se réconcilier avec les terroristes main dans la main avec le pseudo imam Dicko
Nous appelons depuis 2013 à remplacer IBK et la Transition par des délégués révocables sankaristes #1pour25
En voici les preuves.
Personne d'autres ne peut en présenter de telles !

 

 

 


Les révolutionnaires sankaristes ont été les premiers avec des pancartes #IBKDégage.

UN SOCIALISTE INSTALLE A LA PRESIDENCE DU MALI PAR HOLLANDE

Quelques mois après janvier 2013 quand Iyad Ag Ghali le chef de tous les terroristes du Mali et du Sahel étaiet mis sous protection Franceàfric à l'hotel Laïco chez Compaoré pour l'empêcher les soldats de Serval de l'attraper, IBK a été installé au pouvoir par François Hollande qui avait assisté à son investiture en compagnie de tous ses pantins Franceàfric.
Tous les pires criminels de la CEDEAO étaient présents.
Avec leurs chefs impérialistes Hollande en premier.
Il y avait même le gredin écologiste Pascal Canfin le protecteur de Gnassingbé et Bert Koenders le protecteur des terroristes de Côte d'Ivoire.

"Le protocole de la présidence avait placé comme suit les chefs d’État : à la droite d’IBK (du plus proche au plus éloigné), Mohammed VI (présenté comme l’invité d’honneur), Alassane Ouattara, Thomas Boni Yayi, Ali Bongo, Teodoro Obiang Nguema, Yayah Jammeh, Goodluck Jonathan, Macky Sall et John Dramani Mahama ; à la gauche d’IBK, François Hollande, Idriss Déby, Denis Sassou Nguesso, Blaise Compaoré (qui était accompagné de son épouse), Faure Gnassingbé, Jorge Carlos Fonseca, Alpha Condé, Mahamadou Issoufou et Moncef Marzouki. Le plus applaudi par le public a été, de loin, le président tchadien – son pays, qui a perdu une trentaine de soldats au champ de bataille, a payé le plus lourd tribut à la guerre du Nord-Mali – devant son homologue français.

Derrière tout ce beau monde, se trouvaient de nombreux ministres (dont quatre Français : Laurent Fabius, Jean-Yves Le Drian, Pascal Canfin et Yasmina Benguigui), le patron de la Minusma, Bert Koenders, son adjoint Abdoulaye Bathily, le socialiste sénégalais Ousmane Tanor Dieng, ou encore l’ancien ministre des Affaires étrangères d’Abdoulaye Wade, Cheikh Tidiane Gadio…" Jeune Afrique

Hollande a poursuivi la politique terroriste de Sarkozy qui les avaient recrutés et missionnés pour envahir le Mali en janvier 2012. Il garde le même Chef d'état-major particulier que Sarkozy, Benoit Puga. IBK a été son pantin, acceptant toutes les compromissions, le financement des terroristes, la protection des chefs terroristes, le limogeage du procureur Tessougué.

LIRE ; 

Ce sont Sarkozy, Fillon, Juppé, Baroin et le général Puga qui ont envoyé les jihadistes attaquer le Mali avec la complicité du président ATT

IBK COMPLICE ET PROTECTEUR DES TERRORISTES

En octobre 2013, Hollande a versé 20M€ à Ansardine sous le prétexte de rançons d'otages.
Mais même RFI en rigolait !

"Hollande autorise ses services à travers les Fonds destinés aux services de renseignements, et ses entreprises dont AREVA à arroser Aqmi, Ansar Dine ou les organisations terroristes" (sic cité sur RFI)

Ahmada Ag Bibi qui organisait la charia à Kidal était N°3 sur la liste du procureur Tessougué des chefs terroristes à interpeller.

Il faisait partie des assassins qui ont tué 82 militaires maliens à Aguel Hoc dont notre héros Sékou Traoré le 24 janvier 2012.
Ce terroriste était un des protégés de Hollande. Avant même et pendant l'attaque du Mali - devenu membre d'Ansardine, il était depuis au moins décembre 2010 et est resté l'employé d'AREVA et de la DGSE. 

Le colonel Gadoullet l'appelle son "guide" dans son livre "agent secret" .


Ag Bibi est devenu député socialiste RPM de la région d'Abeibara (région de Kidal).

Ce terroriste notoire est élu sous le même sigle qu'IBK, le parti RPM !

Iyad Ag Ghali le chef de tous les terroristes est le protégé de la Franceàfric et de ses agents donc IBK a obéi aux ordres de protection.
Dans un article de décembre 2017, nous écrivions :

Le terroriste Iyad Ag Ghali leader d'Ansardine #JNIM protégé par l'Algérie et la France qui s'accusent mutuellement

C'est un secret de polichinelle en Afrique....

Iyad Ag Ghali est le protégé de l'Algérie et de la France...

Ce leader d'Ansar Dine groupe terroriste criminel  peut faire ce qu'il veut au Mali...

Il sait qu'on ne viendra pas porter atteinte à son action terroriste...


Et cela fait presque 6 ans que dure cette farce criminelle....


Pourtant Macron joue une pièce de théâtre dans laquelle il serait un chef d'Etat luttant contre le terrorisme. Lui qui a été le ministre de Hollande qui a réinstallé les terroristes au Mali et qui a gardé Jean -Yves Le Drian en le faisant passer de ministre de la Défense sous Hollande à ministre des Affaires Etrangères, a le culot d'accuser l'Algérie de protéger Iyad Ag Ghali.


"Durant sa visite à Alger, le 6 décembre, Emmanuel Macron a abordé le cas d'Iyad Ag Ghali avec les dirigeants algériens, en particulier lors de son entretien avec Ahmed Gaid Salah, le vice-ministre de la Défense nationale, et ses collaborateurs. Ces echanges portant sur le chef du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM), qui chapeaute les principaux groupes jihadistes au Mali, ont été tendus. Les renseignements français ont en effet acquis la certitude qu'Ag Ghali et ses proches bénéficient du soutien, voire de la protection, des services de sécurité algériens. Ce qu'Alger dément catégoriquement. " Jeune Afrique N° 2971-72-73.

Nouvelle qui est un secret de Polichinelle.

On sait même par un courriel reçu par Hillary Clinton que les services secrets algériens ont passé accord avec AQMI en leur demandant d'attaquer Maroc et Mali (source DNA)

En réponse aux propos hypocrites de Macron, un responsable algérien possédant un sens de l'humour a répondu :

"Si les Français le voulaient vraiment, ils le mettraient hors d'état de nuire : ils en ont tous les moyens", souligne un responsable algérien. Jeune Afrique N° 2971-72-73.

Soulignant par là que Macron n'a pas besoin du feu vert des Algériens et donc du DRS pour en finir avec leur protégé !

Eh oui...


Bonnet blanc Blanc Bonnet...


La France comme l'Algérie protègent Iyad Ag Ghali.

Ils s'arrangent même entre eux pour lui trouver la meilleure protection. La France a pour allié Iyad Ag Ghali contre les révolutionnaires maliens...

Elle le protège mais ne veut pas que ça se sache de trop....

Alors quand ses hommes se retrouvent prêts à le "cueillir", l’Élysée est bien embêté... Hollande ne veut pas passer pour "ami des terroristes" aux yeux de tous... Alors la France prévient l'Algérie - ami d'Iyad Ag Ghali - pour  protéger le terroriste sans que ça ne se voit de trop...


"C’est un geste de courtoisie diplomatique et militaire dont on se souviendra longtemps au ministère français de la défense. En 2014, alors qu’elle avait Iyad Ag-Ghali, chef du mouvement djihadiste malien Ansar Eddine à portée de fusil, la France a choisi de prendre l’avis d’Alger avant d’agir, plutôt que de le « neutraliser » ou de le capturer vivant.

Pas si peu fiers de cette marque de considération, les Algériens envoient à Paris un message aussi clair que l’eau de roche : « Ne vous occupez pas d’Iyad. Nous en faisons notre affaire. »

On connaît bien la suite de cette consultation franco-algérienne : Iyad Ag-Ghali en a tiré profit pour disparaître des écrans radar. Mieux, le chef djihadiste a reconstitué Ansar Eddine, sorti, comme tous les autres mouvements djihadistes, du Sahel, zone déstabilisée par l’opération militaire française « Serval » de janvier 2013." Le Monde

En avril 2013, un autre chef terroriste de la liste de Tessougué Bilal ag Acherif était invité au sénat français alors qu'il est recherché par Interpol.

 


En avril 2019, pour que les deux chefs terroristes MNLA et Ansardine Bilal Ag Acherif et Ahmada Ag Bibi se rendent à l'invitation de Kaboré à Kossyam, IBK leur avait affrété un avion.

« Acheminés du Mali jusqu’à la présidence burkinabè par un avion affrété sur ordre d’Ibrahim Boubacar Kéïta, les deux hommes ont longuement rencontré Roch Kaboré », en présence de deux conseillers du président, notamment le premier responsable de l’Agence nationale de renseignement (ANR), le colonel François Ouédraogo. article Le Faso)

Ce mort est un chef terroriste protégeant des chefs terroristes.

LIRE :  

Les terroristes MNLA Ansardine invités à Kossyam Ouagadougou par Compaoré (2012) et Kaboré (2019) parrains du terrorisme Urgent reconstruire CDR CNR

IBK PERSECUTEUR DU PROCUREUR TESSOUGUE

Le procureur Tessougué avait rédigé un mandat d'arrêt contre 28 chefs terroristes. Ce mandat n'a jamais mis à exécution. 


Daniel Tessougué a été révoqué le 15 décembre 2015 par IBK un président réélu le 16 août 2018 grâce aux bourrages d'urnes des jihadistes et avec les félicitations de Macron 

LIRE :


Ni IBK Ni Transition
Ni Transition Ni CEDEAO
La Transition Assimi Goita ce sont les héritiers d'IBK avec la même politique compradore de protection des terroristes..... avec les Russes en plus

Deux jours avant la mort de leur parrain IBK, la junte Transition avait profité des sanctions économiques inadmissibles de la CEDEAO pour organiser une manifestation déguisée de soutien au régime vendredi 14 janvier.

La solution pour les Maliens n'est pas de choisir un des deux camps la France et la CEDEAO d'un côté, la Russie et le CNSP de l'autre.
Choisir un impérialiste plutôt qu'un autre n'a aucun sens.
Participer à une manifestation pro gouvernementale contre l'autre camp impérialiste la Franceàfric ne permettra ni de mettre fin au terrorisme ni de multiplier le salaire des Maliens par 20 (pour imposer SMIC en Afrique, SMIC au  Mali).
Il faut pour cela une révolution sankariste


La CEDEAO organe de la Franceàfric impérialiste se venge du revirement de la junte qui a changé de tutelle impérialiste en signant des accords avec la Russie après avoir réclamé le soutien de la France à leur arrivée au pouvoir.
Le CNSP avait alors déclaré :

"Nous demandons aux organisations nationales et internationales de nous accompagner pour le bien être du Mali, la MINUSMA, la force Barkhane, le G5 Sahel, la force TAKUBA demain nos partenaires pour la stabilité et la restauration de la sécurité" (CNSP)(source)

La CEDEAO organe de la Franceàfric fait donc pression contre la junte.

La fermeture des frontières de la Cédéao, l'embargo sur les échanges commerciaux (hors produits de première nécessité) et sur les transactions financières ainsi que le gel des avoirs maliens dans les banques ouest-africaines menacent dangereusement l'économie d'un pays parmi les plus pauvres du monde, éprouvé par les violences et la pandémie, enclavé et fortement tributaire des ports ouest-africains du Sénégal et de Côte d'Ivoire.VOA 

 Les compradores sont en effet inquiets de l'absence d'élections.
Le discrédit massif prochain des militaires pourrait inciter les Maliens à rallier la révolution sankariste. Et ces militaires n'ont été "légitimés" par personne..... sauf Wagner et Poutine.
Une "légitimité" qui ne pèserait pas bien lourd en cas de révolution.

NI ELECTION IMPERIALISTE RECLAME PAR  LA CEDEAO NI PROLONGEMENT D'UNE DICTATURE MILITAIRE
IL FAUT INSTALLER DES CDR SANKARA 

Une partie des Maliens tombent dans le piège qui leur est tendu. La junte au pouvoir et les organisations complices leur font croire que pour s' opposer à la Franceàfric et au terrorisme il faut être du côté de la Russie et d'Assimi Goita.
Ils savent que les élections impérialistes ne signifient absolument pas "le pouvoir du peuple" et donc ils soutiennent une "dictature" en se disant que ça ne peut pas être pire que les élections truquées de la Franceàfric.
Les mêmes soutiens de la Transition prétendaient être un million dans les rues de Bamako le 5 juin 2020 
« 7 ans de pouvoir, ça suffit », « IBK dégage », en référence aux initiales du dirigeant malien au pouvoir depuis 2013, pouvait-on lire sur des pancartes sur la place de l’Indépendance, à Bamako, où étaient réunis quelque entre 20 000, voire un million de personnes selon les sources, au son des vuvuzelas. 
Le chiffre de 60 000 manifestants est donc ridicule quand on se prétend le gouvernement de 20 millions de citoyens - dont 10 millions d'adultes.
Ils étaient près de 60 000, selon les estimations, pour dire non aux lourdes sanctions économiques et diplomatiques décidées, le 9 janvier, par les chefs d’État de la sous-région en réponse au non respect du calendrier électoral. Agitant les couleurs vertes, jaunes et rouges du drapeau malien et parfois celles – blanches, rouges et bleues – de l’étendard russe, ils ont scandé plusieurs heures durant des slogans sans équivoque : « À bas la France ! À bas la Cedeao  ! », « Le Mali pour les Maliens non pour la France ! », « Non à la Cedeao, non aux sanctions ! », « On ne négocie pas la volonté du peuple, on la respecte ! ».
À l’abri d’un soleil de plomb, plusieurs poids-lourds du gouvernement avaient fait le déplacement, dont le Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga, le colonel Abdoulaye Maïga, ministre de l’Administration territoriale et porte-parole du gouvernement, Abdoulaye Diop, son collègue des Affaires étrangères, Ibrahim Ikassa Maïga, en charge de la Refondation, ou encore Mahamadou Koné, ministre des Affaires religieuses.
 Jeune Afrique
Même parmi les compradores politiques, l'unanimité est loin pour soutenir Goita et sa clique de militaires incapables

C’est le gouvernement qui a organisé ça, ça a été fabriqué de toute pièce. On a fermé les écoles, on a fait participer aux marches les élèves. Je n’appelle pas ça un succès. S’ils pensent que tout le monde les suit, allons aux élections. C’est tout ce que nous on veut, on attend un chronogramme raisonnable, on veut nos élections, Cédéao ou pas Cédéao. Nous sommes des Maliens et on est pas d’accord avec un régime de transition qui n’en finit pas.

Abdoulaye Coulibaly, président du parti Icap et porte-parole du Cadre d’échange des partis politiques pour une transition réussie

DICTATURE MILITAIRE TRANSITION OU ELECTIONS CEDEAO
DEUX IMPASSES POLITIQUES CACHANT
LA SOLUTION REVOLUTIONNAIRE CDR SANKARA


Ce sont donc deux impasses impérialistes - dictature militaire ou élections CEDEAO - qui sont imposées aux Maliens.
Deux impasses pour CACHER LA SEULE SOLUTION, la SOLUTION REVOLUTIONNAIRE.
Une troisième voie cachée par les faux sankaristes des Balai Citoyen, Y'en a marre and co, que sont les CDR de Thomas Sankara.

Sankara appelait dès sa prise de pouvoir à l'auto-organisation en CDR.
Peuple de Haute-Volta !
Aujourd’hui encore, les soldats, sous-officiers et officiers de l’Armée nationale et des forces para-militaires se sont vus obligés d’intervenir dans la conduite des affaires de l’Etat pour rendre à notre pays son indépendance et sa liberté et à notre peuple sa dignité.

En effet, ces objectifs patriotiques et progressistes qui ont justifié l’avènement du Conseil du salut du peuple (CSP) le 7 novembre 1982, ont été trahis le 17 mai 1983, soit seulement six mois après, par des individus farouchement hostiles aux intérêts du peuple voltaïque et à ses aspirations à la démocratie et à la liberté.

Ces individus, vous les connaissez, car ils se sont frauduleusement introduits dans l’Histoire de notre peuple ; ils s’y sont tristement illustrés, d’abord par leur politique à double face, ensuite, par leur alliance ouverte avec toutes les forces conservatrices réactionnaires qui ne savent rien faire d’autre que de servir les intérêts des ennemis du peuple, les intérêts de la domination étrangère, et du néo-colonialisme.

Aujourd’hui, 4 août 1983, les soldats, sous-officiers et officiers de toutes les armes et de toutes les unités, dans un élan patriotique, ont décidé de balayer le régime impopulaire, le régime de soumission et d’aplatissement, mis en place depuis le 17 mai 1983 par le médecin commandant Jean-Baptiste Ouédraogo sous la houlette du colonel Gabriel Somé Yoryan et de ses hommes de main.

Aujourd’hui, 4 août 1983, des soldats, sous-officiers et officiers patriotes et progressistes ont ainsi lavé l’honneur de notre peuple et de son armée et leur ont rendu leur dignité, leur permettant de retrouver le respect et la considération que chacun, en Haute-Volta comme à l’étranger leur portait du 7 novembre 1982 au 17 mai 1983.

Pour réaliser ces objectifs d’honneur, de dignité, d’indépendance véritable et de progrès pour la Haute-Volta et pour son peuple, le mouvement actuel des Forces armées voltaïques tirant les leçons des amères expériences du CSP, a constitué ce jour, 4 août 1983, le Conseil national de la révolution (CNR) qui assume désormais le pouvoir d’État, en même temps qu’il mette fin au fantomatique régime du CSP du médecin commandant Jean-Baptiste Ouédraogo qui l’avait du reste arbitrairement dissous.

Peuple de Haute-Volta,

Le Conseil national de la révolution appelle chaque Voltaïque, homme ou femme, jeune ou vieux à se mobiliser dans la vigilance pour lui apporter son soutien actif. Le Conseil national de la révolution invite le peuple voltaïque à constituer partout des Comités de défense de la révolution (CDR) pour participer à la grande lutte patriotique du CNR et pour empêcher les ennemis intérieurs et extérieurs de nuire à notre peuple. Il va sans dire que les partis politiques sont dissous.

Sur le plan international, le Conseil national de la révolution proclame son engagement à respecter les accords qui lient notre pays aux autres États. Il maintient également l’adhésion de notre pays aux organisations régionales, continentales et internationales.

Le Conseil national de la révolution n’est dirigé contre aucun pays, aucun État ou peuple. Il proclame sa solidarité avec tous les peuples, sa volonté de vivre en paix, et en bonne amitié avec tous les pays et notamment avec tous les pays voisins de la Haute-Volta.

La raison fondamentale et l’objectif du Conseil national de la révolution, c’est la défense des intérêts du peuple voltaïque, la réalisation de ses profondes aspirations à la liberté, à l’indépendance véritable et au progrès économique et social.

Peuple de Haute-Volta !

Tous en avant avec le Conseil national de la révolution pour le grand combat patriotique, pour l’avenir radieux de notre pays.

La patrie ou la mort, nous vaincrons !
Vive le peuple voltaïque !
Vive le Conseil national de la révolution !


Assimi Goita n'est pas Sankara.
Sankara n'aurait jamais offert son pays à une puissance impérialiste telle que la Russie.
Sankara a dès son arrivée au pouvoir appelé la population à désigner ses représentants en formant des CDR comité de défense de la révolution.
Assime Goita n'a été choisi par aucun malien pour diriger le pays, il n'a aucune légitimité à rester au pouvoir.

80 000 DELEGUES DE BASE REVOCABLES #1POUR25 POUR DIRIGER LE MALI


Des représentants du peuple choisit par la population et révocables à tout moment.
80 000 délégués de base révocables #1pour25, 3200 délégués conseillers #1pour625, 125 délégués députés et 25 coordinateurs nationaux.

LES MILITAIRES NE DOIVENT PAS ETRE PLUS
DE 2 PAR CDR DE 25 DELEGUES

Les militaires doivent être sous le contrôle de la population comme tous les fonctionnaires. Ils seront donc choisis par la population, avec un degré de responsabilité proportionnel à leurs soutiens et seront révocables par ceux qui les auront désignés.
Assimi Goita ne peut pas resté au poste qu'il occupe sans avoir son quota de 2 millions de délégateurs.


2 généraux parmi les 25 membres du comité exécutif CNR-CE provisoire du Mali
2 colonels parmi les 25 membres de chaque comité exécutif de région habitée par 2,1 M
2 commandants parmi les 25 membres de chaque comité exécutif de cercle habité par 410 000 en moyenne
2 capitaines parmi les 25 membres de chaque comité exécutif d'arrondissement peuplé de 84000 citoyens
2 lieutenant parmi les 25 membres de chaque comité exécutif cantonal de 17 000 habitants
2 sergents parmi les 25 membres de chaque comité exécutif de commune révolutionnaire de 3400 personnes
A la base ce seront 100 citoyens qui recruteront 2 militaires 3 policiers 5 étudiants 3 enseignants 5 soignants 5 fonctionnaires territoriaux et 2 juges conciliateurs pour former un grand CDR de base. 100+20+5






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