samedi 22 mai 2021

Facebook VS Sankara: Sous des prétextes absurdes et stupides, Facebook censure un article commémorant la manifestation anti Compaoré du 20 mai 1988 des jeunes Burkinabè résistants profitant de la journée anti-impérialiste initiée par Thomas Sankara. Est-ce que ce sont Compaoré et Kaboré qui dirigent la censure chez Facebook ?

Par Julie Amadis
avec Yanick Toutain
#IpEaVaEaFaF
22 Mai 2021

En censurant cette commémoration, Facebook obéit à des anti-sankaristes ? Lesquels ?

RMC Kaboré ou un de ses partisans aurait-il fait un signalement à Facebook ?

Blaise Compaoré ou un de ses partisans aurait-il fait un signalement à Facebook ?


A partir du 19 mai 1988, les jeunes Sankaristes manifestaient pour "dénoncer l'assassinat de Thomas Sankara". Ils furent arrêtés et torturés.
Ces jeunes profitaient de la popularité au Burkina de la journée contre l'impérialisme instituée quatre années auparavant par leur leader pour dénoncer les tueurs de plus grand des Africains, Blaise Compaoré allié aux impérialistes français et américains.

Dans la soirée du 21 Mai 1988, en rentrant chez moi, je fus arrêté par les agents de la Direction de la Sécurité Publique commandée par le Commissaire Alain Ouilma. Le 23 Mai, Alain Coéfé se serait présenté au bureau du Capitaine Yé Bognessan Arsène, coordonnateur national des Structures Populaires, muni de leur pétition pour se justifier et avec lui ses camarades co-signataires. témoignage de Valère Somé dans son livre l'Espoir Assassiné

Quelques jours avant la manifestation, par peur de la répression mais aussi sans doute par opportunisme politique, quatre militants trahissaient et signaient leur trahison du combat anti impérialiste dans une "lettre au bureau politique et comité central de l'ULC (R). RMC Kaboré fait partie de ces quatre traitres 

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20 mai 1988-2021 : La jeunesse africaine doit reprendre l'héritage des jeunes burkinabè sankaristes qui manifestaient le 20 mai 1988 contre l'impérialisme et contre l'assassin Blaise Compaoré en reconstruisant les CDR

Facebook VS Sankara: Sous des prétextes absurdes et stupides, Facebook censure un article commémorant la manifestation anti Compaoré du 20 mai 1988 des jeunes Burkinabè résistants profitant de la journée anti-impérialiste initiée par Thomas Sankara. Est-ce que ce sont Compaoré et Kaboré qui dirigent la censure chez Facebook ?


Aucun média n'a commémoré ce 20 mai 2021 la manifestation des jeunes sankaristes du 20 mai 1988. Nous, nous l'avons commémoré.... mais n'avons pu populariser cette journée historique, car Facebook m'a censuré !




 

Sous des prétextes absurdes et stupides, Facebook censure un article commémorant la manifestation anti Compaoré du 20...

Publiée par Julie Amadis sur Samedi 22 mai 2021


A partir du 19 mai 1988, les jeunes Sankaristes manifestaient pour "dénoncer l'assassinat de Thomas Sankara". Ils furent arrêtés et torturés. Ces jeunes profitaient de la popularité au Burkina de la journée contre l'impérialisme instituée quatre années auparavant par leur leader pour dénoncer les tueurs de plus grand des Africains, Blaise Compaoré allié aux impérialistes français et américains.

Dans la soirée du 21 Mai 1988, en rentrant chez moi, je fus arrêté par les agents de la Direction de la Sécurité Publique commandée par le Commissaire Alain Ouilma. Le 23 Mai, Alain Coéfé se serait présenté au bureau du Capitaine Yé Bognessan Arsène, coordonnateur national des Structures Populaires, muni de leur pétition pour se justifier et avec lui ses camarades co-signataires. témoignage de Valère Somé dans son livre l'Espoir Assassiné
Quelques jours avant la manifestation, par peur de la répression mais aussi sans doute par opportunisme politique, quatre militants trahissaient et signaient leur trahison du combat anti impérialiste dans une "lettre au bureau politique et comité central de l'ULC (R). RMC Kaboré fait partie de ces quatre traitres

Les menaces eurent pour résultat de semer une peur panique dans nos rangs. Il y eut des défections. Aux éléments longtemps disposés à collaborer avec le Front «Populaire», s'est joint Basile Guissou. Détention et tortures ont-elles réussi à briser en lui toute velléité de lutte? Cette capitulation, il allait la justifier après coup par une prétendue «divergence» survenue entre lui et moi quant aux voies et moyens qu'il nous faudrait désormais utiliser pour le triomphe de nos idées.

Lui, Basile Guissou, serait désormais partisan de «la voie constitutionnelle de lutte» tandis que je demeurais attaché à «la voie putschiste militaire» de prise de pouvoir.

Il n'est nul besoin pour moi d'affirmer qu'une telle «divergence» ne s'est jamais exprimée et qu'il s'agit d'une argumentation a posteriori pour justifier une conscience coupable.

Sous l'effet de la peur d'une éventuelle répression, les signataires déposèrent dans la nuit du 16 Mai 1988 la pétition suivante:

«LETTRE AU BUREAU POLITIQUE ET AU COMITÉ CENTRAL DE

L'UNION DE LUTTE COMMUNISTE RECONSTRUITE U.L.C.(R)

Il y a de cela dix ans, en 1978, nous avions rompu idéologiquement, politiquement et organisationnellement avec l'Organisation Communiste Voltaïque (OCV) pour créer l'Union de Lutte Communiste (ULC) devenue en Mars 1984 U.L.C.(R). Dix années au cours desquelles nous avons impulsé et soutenu un courant politique dont les principales thèses ont largement influencé la vie politique de notre pays ces dernières années.

Aujourd'hui, nous sommes de nouveau à la croisée des chemins car il nous faut franchir une étape supplémentaire dans la recherche des solutions les meilleures pour l'émancipation véritable de notre peuple à travers un effort de réflexion critique sur cette période riche d'expériences théoriques et pratiques.

Il y a encore quelques semaines, un consensus s'était dégagé en notre sein pour procéder à un bilan critique de notre Organisation et dégager des perspectives nouvelles. En d'autres termes, prendre acte de la faillite de la ligne politique que nous avions suivie jusqu'alors et, notamment depuis le C.S.P., tirer les enseignements de notre participation au C.N.R. et des événements du 15 Octobre au même titre que toutes les autres forces politiques afin de nous renforcer.

Ce bilan critique, nous le voulions pour une fois, réel et approfondi, suivi d'un engagement de chaque militant à travailler au renforcement de l'Organisation.

Cependant, force est de constater que ce consensus est remis en cause par des affirmations du genre: "Les conditions ne sont pas réunies pour le bilan" et le refus de convoquer depuis plus de trois mois le Comité Central et le Bureau politique de notre organisation, laissant nos militants dans le désarroi le plus total. Une telle démission a favorisé le développement au sein de notre Organisation des pratiques que nous pensions à jamais révolues; ragots de couloirs, dénigrements et tentatives d'isolement des camarades qui posent la nécessité du bilan. Bref, un effritement quotidien de notre unité idéologique, politique et organisationnelle.

En lieu et place du débat franc et direct qui élève le niveau théorique des militants et renforce l'unité de l'Organisation, on a préféré développer les commérages. Mieux, des initiatives sont prises sans consulter les membres du Comité Central et du Bureau Politique.

Cette volonté manifeste de ne pas faire le bilan, de continuer à contempler la situation et d'être à la remorque des événements vise à liquider à petit feu notre Organisation.

C'est pourquoi, pour parer au blocage qui plonge l'U.L.C.(R) dans une quasi-léthargie et désoriente nos militants au moment où des choix tactiques et stratégiques clairs s'imposent, Nous, membres du Comité Central et du Bureau Politique, Signataires de la Présente, en accord avec les militants qui partagent notre point de vue sur la situation actuelle de l'Organisation, avons décidé de:

- Nous désengager de l'U.L.C.(R) dont les prises de positions et décisions à compter de ce jour ne nous lient plus.

- Nous atteler, sans polémique stérile, à faire un bilan critique de nos dix années de lutte, seule base objective pour participer à la lutte pour l'émancipation véritable de notre peuple.

Pour le Bilan Critique, En Avant!

Salutations communistes.

Ouagadougou le 16 Mai 1988»

(Ont signé: Alain Coéfé, Basile Guissou, Blaise Kyélem et Rock Kaboré)

Valère Somé résumait la stratégie de traitrise des quatre rédacteurs :

"La réaction de la Direction de l'U.L.C.(R) fut prompte. Il était plus que clair que ces quatre camarades couraient au devant des événements pour dénoncer leurs camarades et du même coup se blanchir aux yeux du régime."

Cette journée marquait l'affirmation pour Comparé de se débarrasser de tous les sankaristes pour mener une politique esclavagistes Franceàfric au Burkina Faso.

Elle était la marque de la traitrise de RMC Kaboré. Elle prouvait et prouve encore qu'il est le complice des criminels qui ont assassiné Thomas Sankara ! C'est pourquoi cette journée est niée par toute la Formoisie compradore africaine ! En censurant cette commémoration, Facebook obéit à des anti-sankaristes ? Lesquels ?

RMC Kaboré ou un de ses partisans de aurait-il fait un signalement à Facebook ?

Blaise Compaoré ou un de ses partisans aurait-il fait un signalement à Facebook ? L'assassin de Thomas Sankara, le meilleur ami de la Franceàfric Blaise Compaoré, celui qui n'a jamais été jugé par ses crimes et qui vit tranquillement en Côte d'Ivoire - aurait-il fait un signalement à Facebook pour censurer cette publication ?






Le 4 mai, F
acebook menaçait de me bloquer parce que je dénonçais le putsch militaire au Tchad

MENACE DE BLOCAGE par FACEBOOK Je proteste "Se faire censurer par Facebook parce que je dénonce un putsch militaire au Tchad Dois-je écrire que Facebook soutient les putschistes CMT ?"

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C'était juste après avoir posté cette publication :

#Tchad : Gouvernement de transition Franceàfric de Déby 2 presque identique à celui de Déby 1 saupoudré de quelques...

Publiée par Julie Amadis sur Mardi 4 mai 2021



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