mardi 20 avril 2021

Tchad: CMT DEGAGE ! Fils #DébyDEGAGE ! Après la mort du tyran Idriss Déby au lendemain de ses élections truquées il ne faut ni putsch CMT de l'armée ni transition Dialogue National Inclusif des compradores électoralistes ! Il faut que les Tchadiens forment 150 000 CDR de base de 25 avec un délégué de base et 30 000 grands CDR de 100 délégateurs, 20 fonctionnantes et 5 étudiants ! Tout résistant armé (issu du FACT ou de l'armée) doit solliciter l'accréditation de la population (2 pour 125 délégateurs)

Par Julie Amadis
et Yanick Toutain
#IpEaVaEaFaF
19 avril 2021

Les comploteurs de la clique Déby n'ont pas tardé à promotionner son fils - comme dans une monarchie héréditaire :

Un conseil militaire de transition (CMT) dirige par son fils le général Mahamat Idriss Deby est mis en place. Une charte nationale de transition sera promulguée probablement pour 18 mois.


Le Tchad est donc devenu une monarchie héréditaire !!!

Quand le tyran du Tchad - Idriss Déby - meurt dans des circonstances étranges ressemblant à une exécution suivie d'un putsch de l'armée - après qu'il se soit auto-proclamé élu avec 3 663 431 bulletins de vote dans une élection truquée grotesque, la seule solution pour les Tchadiens se trouve dans l'héritage de Thomas Sankara, la construction de CDR avec la désignation de délégués révocables.


Le président tchadien Idriss Déby Itno, au pouvoir depuis 30 ans, est décédé mardi des suites de blessures reçues alors qu'il commandait son armée dans des combats contre des rebelles dans le nord durant le week-end, a annoncé le porte-parole sur la télévision d'État.

"Le président de la république, chef de l'Etat, chef suprême des armées, Idriss Déby Itno, vient de connaître son dernier souffle en défendant l'intégrité territoriale sur le champ de bataille. C'est avec une profonde amertume que nous annonçons au peuple tchadien le décès ce mardi 20 avril 2021 du maréchal du Tchad", a annoncé le porte-parole de l'armée, le général Azem Bermandoa Agouna, dans un communiqué lu à l'antenne de TV Tchad.

Les résistants armés du FACT  doivent - comme les militaires loyalistes se mettant au service de la population tchadienne - impérativement devenir des délégués révocables défense en se faisant accrédités par chaque groupe CDR de Tchadiens.

Un groupe de 125 résistants comprendra 2 délégués défense armés. Que ces délégués soient du FACT ou des soldats d'Idriss Déby rejoignant la révolution populaire.



Pour que Idriss #DébyDÉGAGE avec ses 3.663.431 bulletins de votes d’#électiontruquée que la #CENI #Tchad vient d'annoncer pour #IdrissDéby
IL FAUT QUE 3,75 MILLIONS DE #TCHADIENS SE GROUPENT contre le dictateur #Déby
EN 150000 #CDRdebase de 25 désignant #150000déléguésdebase #1pour25

La guérilla armée sans désignation de délégués n'est pas la solution car les participants à cette guérilla n'ont pas la légitimité pour prendre le pouvoir. 


Il faut rappeler que le soir même de la révolution (défensive) du 4 août 1983, la légitimité de Thomas Sankara était incrustée dans le sol du (futur) Burkina Faso : la légitimité des délégués de CDR désignés le soir même par les Voltaïques.
Rappelons l'appel de Thomas que les dirigeants du FACT n'ont jamais pris comme modèle. Un appel qui changerait la totalité de la situation politique du Tchad en 24 h 

""Pourquoi les CDR ? Historiquement, vous savez que rien n'est plus faux que de dire que les CDR ont été créés au lendemain du 4 août 1983.
Les CDR ont été créés avec les premiers coups de feu qui ont été tirés ici.
Les CDR ont été créés le 4 août 1983, précisément.
[Applaudissements] Les CDR sont nés dialectiquement en même temps que la révolution au Burkina Faso.
[Applaudissement] Parce que, à l'instant même où nous avons prononcé le mot révolution dans ce pays, la nécessité de la défendre s'est fait sentir et celui qui parle de révolution sans prendre les dispositions pour protéger cette révolution commet une grave erreur et méconnaît les capacités de lutte, les capacités de destruction de la réaction.
Pour notre part, nous avons invité le peuple dans la nuit du 4 août, à se constituer partout en Comités de défense de la révolution parce que nous ne nous faisions pas d'illusion : la révolution allait être attaquée.
Elle l'a été, elle l'est et elle le sera.
Donc, les Comités de défense de la révolution l'ont été, le sont et le seront.
[Applaudissement] Rien de ce qui a été fait de positif sous la révolution n'a pu être réalisé sans les CDR." Thomas Sankara 4 avril 1986 "Il n'y a pas deux Burkina Faso. Il n'y a qu'un seul Burkina Faso : le Burkina Faso des CDR. Il commence avec les CDR et finit avec les CDR" Thomas Sankara 1986"



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lundi 12 avril 2021

Idriss Déby l'exécuteur du Tchad envoie ses soldats G5 Sahel au Niger violer des femmes et une fillette de onze ans pour aider les jihadistes à davantage recruter et continuer à pourrir le Mali, le Burkina, le Niger et toute la région


Castex chez "l'exécuteur" Idriss Déby : 30 ans de soutien criminel de la Franceàfric au dictateur du Tchad

Par Julie Amadis
avec Yanick Toutain
#IpeaVaEaFaF
11/01/2021

Tous les présidents et hauts-fonctionnaires français qui ont mis au pouvoir Déby et qui ont usé de la force pour l'y maintenir seront jugés pour crimes au Nuremberg de l'Afrique. Ils y seront condamnés par des JDR Juges Délégués Révocables - selon les institutions de la révolution Sankara de 1983 avec ses TPR.
L'exécuteur Idriss Déby et tous ses complices tchadiens seront eux aussi jugés dans ce tribunal "Nuremberg de l'Afrique".

Tchad: CMT DEGAGE ! Fils #DébyDEGAGE ! Après la mort du tyran Idriss Déby au lendemain de ses élections truquées il ne faut ni putsch CMT de l'armée ni transition Dialogue National Inclusif des compradores électoralistes ! Il faut que les Tchadiens forment 150 000 CDR de base de 25 avec un délégué de base et 30 000 grands CDR de 100 délégateurs, 20 fonctionnantes et 5 étudiants ! Tout résistant armé (issu du FACT ou de l'armée) doit solliciter l'accréditation de la population (2 pour 125 délégateurs)

Quand le tyran du Tchad - Idriss Déby - meurt dans des circonstances étranges ressemblant à une exécution suivie d'un putsch de l'armée - après qu'il se soit auto-proclamé élu avec 3 663 431 bulletins de vote dans une élection truquée grotesque, la seule solution pour les Tchadiens se trouve dans l'héritage de Thomas Sankara, la construction de CDR avec la désignation de délégués révocables.
Le président tchadien Idriss Déby Itno, au pouvoir depuis 30 ans, est décédé mardi des suites de blessures reçues alors qu'il commandait son armée dans des combats contre des rebelles dans le nord durant le week-end, a annoncé le porte-parole sur la télévision d'État.

"Le président de la république, chef de l'Etat, chef suprême des armées, Idriss Déby Itno, vient de connaître son dernier souffle en défendant l'intégrité territoriale sur le champ de bataille. C'est avec une profonde amertume que nous annonçons au peuple tchadien le décès ce mardi 20 avril 2021 du maréchal du Tchad", a annoncé le porte-parole de l'armée, le général Azem Bermandoa Agouna, dans un communiqué lu à l'antenne de TV Tchad.
Les comploteurs de la clique Déby n'ont pas tardé à promotionner son fils - comme dans une monarchie héréditaire :
Un conseil militaire de transition (CMT) dirige par son fils le général Mahamat Idriss Deby est mis en place. Une charte nationale de transition sera promulguée probablement pour 18 mois.(Tachad)

Ni un coup d'Etat militaire ou la guérilla FACT n'ont de légitimité pour prendre le pouvoir après la mort du tyran. Sans désignation de délégués révocables, personne n'a la légitimité de prendre le pouvoir. Pas même les compradores qui appelaient à un DNI - Dialogue National Inclusif, en réalité, marigot de crocodiles pour se partager le butin colonial.

Il faut rappeler que le soir même de la révolution (défensive) du 4 août 1983, la légitimité de Thomas Sankara était incrustée dans le sol du (futur) Burkina Faso : la légitimité des délégués de CDR désignés le soir même par les Voltaïques.
Rappelons l'appel de Thomas que les dirigeants du FACT n'ont jamais pris comme modèle. Un appel que les Tchadiens doivent immédiatement respecter contre le putsch militaire qui menace le pays. 

Peuple de Haute-Volta !
Aujourd’hui encore, les soldats, sous-officiers et officiers de l’Armée nationale et des forces para-militaires se sont vus obligés d’intervenir dans la conduite des affaires de l’Etat pour rendre à notre pays son indépendance et sa liberté et à notre peuple sa dignité.

En effet, ces objectifs patriotiques et progressistes qui ont justifié l’avènement du Conseil du salut du peuple (CSP) le 7 novembre 1982, ont été trahis le 17 mai 1983, soit seulement six mois après, par des individus farouchement hostiles aux intérêts du peuple voltaïque et à ses aspirations à la démocratie et à la liberté.

Ces individus, vous les connaissez, car ils se sont frauduleusement introduits dans l’Histoire de notre peuple ; ils s’y sont tristement illustrés, d’abord par leur politique à double face, ensuite, par leur alliance ouverte avec toutes les forces conservatrices réactionnaires qui ne savent rien faire d’autre que de servir les intérêts des ennemis du peuple, les intérêts de la domination étrangère, et du néo-colonialisme.

Aujourd’hui, 4 août 1983, les soldats, sous-officiers et officiers de toutes les armes et de toutes les unités, dans un élan patriotique, ont décidé de balayer le régime impopulaire, le régime de soumission et d’aplatissement, mis en place depuis le 17 mai 1983 par le médecin commandant Jean-Baptiste Ouédraogo sous la houlette du colonel Gabriel Somé Yoryan et de ses hommes de main.

Aujourd’hui, 4 août 1983, des soldats, sous-officiers et officiers patriotes et progressistes ont ainsi lavé l’honneur de notre peuple et de son armée et leur ont rendu leur dignité, leur permettant de retrouver le respect et la considération que chacun, en Haute-Volta comme à l’étranger leur portait du 7 novembre 1982 au 17 mai 1983.

Pour réaliser ces objectifs d’honneur, de dignité, d’indépendance véritable et de progrès pour la Haute-Volta et pour son peuple, le mouvement actuel des Forces armées voltaïques tirant les leçons des amères expériences du CSP, a constitué ce jour, 4 août 1983, le Conseil national de la révolution (CNR) qui assume désormais le pouvoir d’État, en même temps qu’il mette fin au fantomatique régime du CSP du médecin commandant Jean-Baptiste Ouédraogo qui l’avait du reste arbitrairement dissous.

Peuple de Haute-Volta,

Le Conseil national de la révolution appelle chaque Voltaïque, homme ou femme, jeune ou vieux à se mobiliser dans la vigilance pour lui apporter son soutien actif. Le Conseil national de la révolution invite le peuple voltaïque à constituer partout des Comités de défense de la révolution (CDR) pour participer à la grande lutte patriotique du CNR et pour empêcher les ennemis intérieurs et extérieurs de nuire à notre peuple. Il va sans dire que les partis politiques sont dissous.

Sur le plan international, le Conseil national de la révolution proclame son engagement à respecter les accords qui lient notre pays aux autres États. Il maintient également l’adhésion de notre pays aux organisations régionales, continentales et internationales.

Le Conseil national de la révolution n’est dirigé contre aucun pays, aucun État ou peuple. Il proclame sa solidarité avec tous les peuples, sa volonté de vivre en paix, et en bonne amitié avec tous les pays et notamment avec tous les pays voisins de la Haute-Volta.

La raison fondamentale et l’objectif du Conseil national de la révolution, c’est la défense des intérêts du peuple voltaïque, la réalisation de ses profondes aspirations à la liberté, à l’indépendance véritable et au progrès économique et social.

Peuple de Haute-Volta !

Tous en avant avec le Conseil national de la révolution pour le grand combat patriotique, pour l’avenir radieux de notre pays.

La patrie ou la mort, nous vaincrons !
Vive le peuple voltaïque !
Vive le Conseil national de la révolution !

#CMTDEGAGE !!! CONTRE LE #PUTSCH #CMT DE L'ARMEE TCHADIENNE IL FAUT DESIGNER #150000déléguésdeBase #1pour25 EN FORMANT 150 000 CDR DE BASE LA METHODE #SANKARA

Publiée par Yanick Toutain sur Mardi 20 avril 2021

Les hommes en armes qui veulent libérer le pays de la dictature -qu'ils soient issu du FACT ou qu'ils soient des militaires sortis de l'armée du défunt Déby doivent donc être accrédités par les Tchadiens organisés en CDR et donc devenir délégués défense révocables.
Le Dialogue National Inclusif n'est pas non plus une réponse valable face à ce putsch qui menace le Tchad après la mort du tyran installé par la Franceàfric il y a 30 ans. Ces gens sont des pantins de rechange pour les impérialistes.

Ce tweet publié avant l'annonce de la mort de Déby donnait la marche à suivre.

Ce groupe d'opposants à Déby, le FACT -, mène une guérilla pour "libérer" le Tchad de la dictature criminelle Franceàfric.

L'armée tchadienne a affirmé avoir «détruit» samedi une colonne de rebelles du FACT à près de 200 km de Mao, une ville située à plus de 300 km au nord de N'Djamena, dans la région du Kanem. Selon l'armée tchadienne, il y a eu 150 prisonniers dans les combats qui ont eu lieu samedi. Des combats ont repris dimanche en fin d'après-midi. Le président Idriss Déby a dirigé lui-même les opérations, selon des sources militaires. Le FACT a pour sa part affirmé dimanche dans un communiqué avoir «procédé à la libération de la région du Kanem». Dimanche, la capitale N'Djamena était calme. Les chars et nombreux militaires positionnés la veille à l'entrée nord de la ville n'y étaient plus. Le Figaro

Ces combattants sont entrés le 11 avril dans le pays et ont mené plusieurs batailles, la première à Tibesti puis au nord de Mao se rapprochant de la capitale.


300 combattants du FACT ont été tués par l'armée de Déby et 150 ont été capturés.

Combats au Kanem : l’armée annonce avoir tué plus de 300 éléments du #FACT Une délégation militaire conduite par le...

Publiée par Liberté A V sur Lundi 19 avril 2021
Le journaliste Ousséni Ilboudo se demande si Macron va venir soutenir l'armée tchadienne comme en février 2019 ?
Quoi qu’il en soit, une fois de plus se pose la question de savoir quelle serait l’attitude de l’Hexagone s’ils devaient frapper aux portes de la capitale. Il y a quelques années, Déby n’avait dû son salut qu’à l’intervention de son protecteur français, qui avait stoppé net l’inexorable percée des croquants, pratiquement au seuil du palais présidentiel [en février 2019, la France avait bombardé une colonne de la rébellion de l’Union des forces de la résistance qui avançait vers la capitale]. Il n’y a du reste aucune raison que les mêmes causes, si elles devaient se reproduire, n’entraînent pas les mêmes effets, car on voit mal Emmanuel Macron lâcher en ce moment son plus précieux allié dans la lutte contre le terrorisme au Sahel. Celui qui s’est fait bombarder maréchal du Tchad n’a-t-il pas dépêché récemment un millier de soldats supplémentaires dans cette bande sahélo-saharienne de tous les dangers ? Courrier Internationale
Si la Franceàfric est derrière la mort de Déby c'est que Macron et Le Drian ont trouvé une nouvelle marionnette impérialiste pour le remplacer... A côté de cette guérilla armée mais sans CDR Sankara, les groupes réformistes anti-Déby appelaient à un "dialogue national inclusif". Mais ces électoralistes sont des compradores de rechange pour l'impérialisme. S'ils voulaient réellement libérer le Tchad de l'impérialisme, ils ne se présenteraient pas comme "facilitateurs" mais comme initiateurs de nouvelles institutions anti-démocratiques. Ils promotionneraient des institutions humanocrates inspirées de la révolution burkinabè de 1983-1987
Dans une déclaration commune pour le dialogue national inclusif signée le 16 avril 2021, une quinzaine d’acteurs de la vie publique disent rejeter l’élection présidentielle, s’opposent à la conquête du pouvoir par les armes et appellent à l’organisation d’un dialogue national inclusif. De prime à bord, la déclaration indique que le 11 avril 2021, les Tchadiens ont acté leur « rejet définitif du système qui gouverne le Tchad depuis trois décennies en boycottant à une écrasante majorité, l’élection présidentielle ». Pour les auteurs du document, en boycottant « massivement » cette élection, les Tchadiens ont dit non à « l’injustice, à l’exclusion et à la confiscation armée du pouvoir ». Un boycott dont la conséquence immédiate est, selon eux, la nullité de l’élection présidentielle du 11 avril qui ouvre « automatiquement la voie à une transition politique dès le 8 aout 2021 ». Le document poursuit que par ce boycott qualifié d’ « acte historique », le peuple tchadien a réitéré son rejet de la prise de pouvoir et sa conservation par les armes, et en toute responsabilité, « il a montré qu’il ne souhaite ni le chaos, ni une solution militaire jusqu’au-boutiste, ni le statu quo d’une confiscation militarisée du pouvoir sans perspective ». Ainsi, selon ces acteurs de la vie publique estiment que le peuple tchadien s’est exprimé pour une solution pacifique qui permette un nouveau départ pour son pays en associant toutes les composantes tchadiennes autour de la table du dialogue politique national inclusif et sincère pour une transition inclusive et apaisée. En réponse aux bruits de bottes dans la partie nord du pays, ils appellent toutes les forces militaires belligérantes à faire une déclaration de cessez-le-feu sur l’ensemble du territoire national, afin de créer les conditions nécessaires pour la tenue de ce dialogue. Aux partenaires du Tchad, ils les appellent à cesser « tout soutien à un camp contre un autre pour être plutôt des facilitateurs qui doivent aider le Peuple tchadien à concrétiser incessamment ce dialogue national inclusif ». En fin, les signataires de la déclaration invitent « les Forces Vives » à surseoir à leurs actions « légitimes » en attendant une déclaration solennelle d’adhésion de M. Idriss Déby Itno le 25 avril 2021 au plus tard. Faute de cela, « des manifestations de masse plus gigantesques seront organisées sur l’ensemble du territoire pour l’y obliger et ouvrir la voie à une transition politique dont les mécanismes et les contours seront définis le moment opportun ». Les signataires de cette déclaration sont : Saleh Kebzabo de l’Union nationale pour le développement et le renouveau (UNDR) Mahamat Ahmad Alhabo du Parti pour les libertés et le développement (PLD) Dr Succès Masra des Transformateurs Yaya Dillo Djerou, le candidat du Front nouveau pour le changement (FNC) Barka Michel de l’Union des syndicats (UST) Ray’s Kim EDM, artiste Mbaïriss Ngartoïdé Blaise, personne ressource Morba Gilbert, personne ressource Rangar Ndjenadjim, du Cadre d’action populaire pour la solidarité et l’unité de la République (CAP-SUR) Mahamat Nour Ibedou, de la Convention tchadienne de défense des droits humains (CTDDH) Yacine Abdaramane du Parti réformiste (PR) Natoï-allah Ringar du Mouvement des 12 revendications (M12R) Ngarlejy Yorongar du parti Fédération, action pour la République (FAR/PF) Dobian Assingar de la Ligue tchadienne des droits de l’homme (LTDH) Kemba Didah Alain du Mouvement citoyen le Temps (MCT)

Si leur analyse contient une partie de la vérité, la solution préconisée contient le mensonge habituel des compradores de rechange. Ils ont écrit que les Tchadiens en boycottant massivement ont montré leur « rejet définitif du système qui gouverne le Tchad depuis trois décennies en boycottant à une écrasante majorité, l’élection présidentielle ». Nous sommes d'accord à une précision près, les Tchadiens rejettent le système démocratique esclavagiste. Les signataires de cette tribune ne disent pas qu'ils sont opposés aux élections comme l'avait dit Thomas Sankara dès son arrivée au pouvoir.

Pour les auteurs du document, en boycottant « massivement » cette élection, les Tchadiens ont dit non à « l’injustice, à l’exclusion et à la confiscation armée du pouvoir ». Un boycott dont la conséquence immédiate est, selon eux, la nullité de l’élection présidentielle du 11 avril qui ouvre « automatiquement la voie à une transition politique dès le 8 aout 2021 ».

Le document poursuit que par ce boycott qualifié d’ « acte historique », le peuple tchadien a réitéré son rejet de la prise de pouvoir et sa conservation par les armes, et en toute responsabilité, « il a montré qu’il ne souhaite ni le chaos, ni une solution militaire jusqu’au-boutiste, ni le statu quo d’une confiscation militarisée du pouvoir sans perspective ».

Nous sommes d'accord là -dessus. Mais les solutions que proposent ces compradores pro DNI sont des solutions contre révolutionnaires qui reviennent à tendre une perche aux impérialistes pour qu'ils se choisissent une nouvelle marionnette, un autre dictateur qui ne serait pas Déby mais qui accepterait comme Déby le vol des matières premières et des productions agricoles du Tchad par les puissances impérialistes ainsi que les salaires esclavagistes.

En réponse aux bruits de bottes dans la partie nord du pays, ils appellent toutes les forces militaires belligérantes à faire une déclaration de cessez-le-feu sur l’ensemble du territoire national, afin de créer les conditions nécessaires pour la tenue de ce dialogue. Aux partenaires du Tchad, ils les appellent à cesser « tout soutien à un camp contre un autre pour être plutôt des facilitateurs qui doivent aider le Peuple tchadien à concrétiser incessamment ce dialogue national inclusif ».

Ils appellent les impérialistes voleurs de richesses du Tchad des "partenaires du Tchad" !!!

Mais ces 16 signataires ne sont accrédités par personne, ils n'ont aucune légitimité pour appeler les chefs d'Etat à agir de telle ou telle façon !

En fin, les signataires de la déclaration invitent « les Forces Vives » à surseoir à leurs actions « légitimes » en attendant une déclaration solennelle d’adhésion de M. Idriss Déby Itno le 25 avril 2021 au plus tard. Faute de cela, « des manifestations de masse plus gigantesques seront organisées sur l’ensemble du territoire pour l’y obliger et ouvrir la voie à une transition politique dont les mécanismes et les contours seront définis le moment opportun ».
Comme si Déby avait craint quelques réformistes qui craignent tellement la révolution qu'ils jouent les pompiers avant même qu'une révolution ne démarre. Macron et les impérialistes s'inquiéteront vraiment quand le peuple Tchadien sera auto-organisé en délégués révocables et qu'il prendra son pouvoir. C'est une des raisons qui laissent à imaginer qu'ils ont organisé l'exécution de Déby pour protéger leurs intérêts menacés par une révolution imminente.

La solution se trouve dans l'héritage de Thomas Sankara dans la construction de CDR au Tchad. En 1986 au congrès des CDR, il répétait une nouvelle fois les conseils qu'il avait donné dès le 4 aoput 1983, le jour même de la révolution.
""Pourquoi les CDR ? Historiquement, vous savez que rien n'est plus faux que de dire que les CDR ont été créés au lendemain du 4 août 1983.
Les CDR ont été créés avec les premiers coups de feu qui ont été tirés ici.
Les CDR ont été créés le 4 août 1983, précisément.
[Applaudissements] Les CDR sont nés dialectiquement en même temps que la révolution au Burkina Faso.
[Applaudissement] Parce que, à l'instant même où nous avons prononcé le mot révolution dans ce pays, la nécessité de la défendre s'est fait sentir et celui qui parle de révolution sans prendre les dispositions pour protéger cette révolution commet une grave erreur et méconnaît les capacités de lutte, les capacités de destruction de la réaction.
Pour notre part, nous avons invité le peuple dans la nuit du 4 août, à se constituer partout en Comités de défense de la révolution parce que nous ne nous faisions pas d'illusion : la révolution allait être attaquée.
Elle l'a été, elle l'est et elle le sera.
Donc, les Comités de défense de la révolution l'ont été, le sont et le seront.
[Applaudissement] Rien de ce qui a été fait de positif sous la révolution n'a pu être réalisé sans les CDR."
 Thomas Sankara 4 avril 1986 
"Il n'y a pas deux Burkina Faso. Il n'y a qu'un seul Burkina Faso : le Burkina Faso des CDR. Il commence avec les CDR et finit avec les CDR" Thomas Sankara 1986"


Ces consignes "supersankaristes" sont aussi valables après l'annonce de la mort d'Idriss Déby qu'avant :

#Tchad Pour que IDRISS #DEBYDEGAGE avec ses 3.663.431 bulletins de votes d’élection truquée IL FAUT QUE 3,75 MILLIONS...

Publiée par Yanick Toutain sur Lundi 19 avril 2021
Les résistants armés du FACT  doivent - comme les militaires loyalistes se mettant au service de la population tchadienne - impérativement devenir des délégués révocables défense en se faisant accrédités par chaque groupe CDR de Tchadiens.

Un groupe de 125 résistants comprendra 2 délégués défense armés. Que ces délégués soient du FACT ou des soldats d'Idriss Déby rejoignant la révolution populaire.

Sans accréditation par la population, leur résistance n'a aucune légitimité !

Un soldat doit avoir le soutien de 5 Tchadiens. Il est délégué intermédiaire de base

Un sergent doit avoir accréditation de 25 Tchadiens. Il est délégué de base Un lieutenant doit avoir accréditation de 125 Tchadiens. Il est délégué de base Un capitaine doit avoir accréditation de 625 Tchadiens. Il est délégué conseiller Un commandant doit avoir le soutien de 3 125 Tchadiens. Il est délégué intermédiaire député Un colonel est délégué député il a le soutien de 15 625 Tchadiens Un général de division est Délégué Intermédiaire National soutenu par 78 125 Tchadiens Un général d'armée est Délégué National accrédité par 390 625 Tchadiens

Organisé de la sorte le FACT aurait la légitimité à l'inverse de l'armée de Déby !

Le modèle à suivre est le même que ce que nous préconisons pour les Maliens résistants contre les terroristes.


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