lundi 22 février 2021

Algérie : 2 ans de Hirak et toujours pas de délégués d'Arouch ! Tebboune Dégage, 16000 délégués d'Arouch #1pour625

 Par Julie Amadis
et Yanick Toutain
#IpEaVaEaFaF
22/02/2021


Nous avons depuis longtemps proposer d'améliorer le système ancestral des Arouch et de le fusionner avec les acquis des révolutions précédentes. De la Révolution Taiping de 1851 en Chine jusqu'à la révolution burkinabè du 4 août 1983 en passant par la Commune de Paris et les 3 révolutions russes de 1905-1917

Les Arouch sont l'auto-organisation ancestrale des résistants algériens. 
En 2001 les Kabyles l'avaient repris pour s'auto-organiser : des délégués d'arouch révocables représentaient environ 600 personnes. Très proche de ce que nous préconisons depuis 20 ans : le délégué conseiller désigné par 25 fois 25 personnes et donc représentant de 625 personnes par l'intermédiaire de 25 délégués de base.(...)
Les arouch étaient à la fois conseils et comités. C’est cette ambiguïté, cette confusion qu’il faut clarifier puis dépasser dialectiquement. Cela implique donc de conceptualiser deux sens bien distincts aux mots « conseil » et « comité ».
On appellera comité (ou aarch de zone) un groupe de délégués (évidemment révocables) désignés par les habitants d’une zone géographique pour prendre des décisions concernant la gestion de cette zone. On appellera conseil (ou aarch de choix) un groupe de personnes (appelées délégateurs) qui désigneront un délégué. On remarque donc aussitôt quelle fut la source de confusion : le fait d’attribuer à un comité le pouvoir d’un conseil : c’est à dire le fait de donner le pouvoir de désigner un délégué (de rang supérieur) à un groupe de personnes réunies en comité.
Si l’Aarch de Ain Dekkar se forme, en réunissant par exemple 20 délégués, cette aarch sera un comité de zone. (appelons la « aarch-comité ») Mais cet « aarch-comité » ne devrait pas avoir le pouvoir de désigner un ou plusieurs délégués. Ce pouvoir devra être réservé à un conseil de délégateurs (qu’on appellera « aarch-conseil »)



















Algérie : 2 ans de Hirak et toujours pas de délégués d'Arouch ! Tebboune Dégage, 16000 délégués d'Arouch #1pour625 

2 ans que le Hirak a débuté.
Une révolution qui a réussi à virer Bouteflika le 2 avril 2019, au bout de 1 mois et demi de mobilisation mais qui n'a pas changé le système comme le revendiquaient pourtant les manifestants avec leur pancarte "système dégage".

Les élections impérialistes ont réussi à remplacer Bouteflika par une autre marionnette de la même mafia, Abdelmadjid Tebboune, ex premier ministre de Bouteflika.

La Formoisie et proto-formoisie algérienne refusant toujours d'appeler la population à choisir leurs 16000 délégués d'Arouch révocables bloquent la révolution et laissent volontairement la bourgeoisie impérialiste gagner la guerre contre les Algériens.

Nous écrivions il y a un an :

"Du 8 mars 1917 au 12 mars 1917, il n'a fallu que 4 jours aux Russes pour désigner leurs délégués révocables et installer le 2° soviet de Petrograd.
Du 12 mars au 7 novembre 1917 il n'a fallu que 8 mois de plus au Russes pour que les délégués du 2° congrès pan-russe des Soviets prenne le pouvoir et renverse le capitalisme - débordé sur sa gauche par les ouvriers et les paysans abolissant eux-même la propriété des actionnaires et des féodaux.
Les Algériens au bout d'un an de manifestations hebdomadaires n'ont réussi qu'à remplacer le Tsar Bouteflika par le Tsar Tebboune.
La différence entre les deux se trouve dans la désignation de délégués révocables en Russie dès le 12 mars avec le quota de 1 pour 1000. Un délégué pour 1000 délégateurs."

Hirak, harak, haraka en Algérie ! Un an de sabotage de la 5° révolution algérienne par les étudiants, la proto formoisie et la formoisie algérienne qui refusent les 16000 arouch #1pour625 en laissant régner le Tsar Tebboune


"NOUS NE SOMMES PAS LA POUR CELEBRER MAIS POUR QUE VOUS PARTIEZ"

2 ans après le début du Hirak, des milliers d'Algériens ont manifesté aujourd'hui dans la rue pour demander à ce que les dirigeants actuels dégagent 
« C’est tout simplement impressionnant. » Lunettes sur le nez, Mounir a le regard tourné vers la foule compacte qui noircit le bas de la rue Didouche-Mourad jusqu’à la place Maurice-Audin, deux lieux emblématiques d’Alger. « Demain, il y aura la manifestation des étudiants », assure cet employé administratif qui a momentanément quitté son bureau pour rejoindre le cortège. Comme si les habitudes du Hirak (« mouvement ») reprenaient.

Lundi 22 février, des milliers d’Algériens ont manifesté dans les rues de la capitale, deux ans jour pour jour après la première marche algéroise du 22 février 2019, lever de rideau d’une mobilisation qui a eu raison de la candidature de l’ex-président Abdelaziz Bouteflika à un cinquième mandat avant de placer le régime sur la défensive. Une célébration ? Pas tout à fait, si on en croit les slogans chantés par les manifestants. « Nous ne sommes pas là pour célébrer mais pour que vous partiez », scandent hommes et femmes confondus.

Les autorités d’Algérie « oscillent en permanence entre louanges pour le Hirak “béni” et menaces à peine voilées »
Quatorze mois après l’arrivée d’Abdelmadjid Tebboune à la présidence, les Algériens maintiennent les revendications du Hirak pour un réel changement de système et un Etat de droit. « Tebboune est une fraude », « Les généraux à la poubelle », « Le peuple réclame l’indépendance », crient les manifestations sous une pluie fine. Le Monde



16 000 DELEGUES D'AROUCH 1 POUR 625
400 000 DELEGUES DE BASE 1 POUR 25
25 DELEGUES NATIONAUX MINISTRES REVOCABLES

Les Arouch sont l'auto-organisation ancestrale des résistants algériens. 
En 2001 les Kabyles l'avaient repris pour s'auto-organiser : des délégués d'arouch révocables représentaient environ 600 personnes. Très proche de ce que nous préconisons depuis 20 ans : le délégué conseiller désigné par 25 fois 25 personnes et donc représentant de 625 personnes par l'intermédiaire de 25 délégués de base.
Après 2001 on avait vu les saboteurs de la Formoisie marginaliser ce système progressiste d'organisation politique (mondiotique) que l'humanité finira par reconstruire.
Mais en 2019, 2020, 2021, comme ses prédécesseurs de 2001-2003 la Formoisie  politique algérienne refuse de reprendre ce système d'auto-organisation, laissant la place aux impérialistes pour imposer leurs marionnettes. 
Nous avons depuis longtemps proposer d'améliorer le système ancestral des Arouch et de le fusionner avec les acquis des révolutions précédentes. De la Révolution Taiping de 1851 en Chine jusqu'à la révolution burkinabè du 4 août 1983 en passant par la Commune de Paris et les 3 révolutions russes de 1905-1917

Les arouch étaient à la fois conseils et comités. C’est cette ambiguïté, cette confusion qu’il faut clarifier puis dépasser dialectiquement. Cela implique donc de conceptualiser deux sens bien distincts aux mots « conseil » et « comité ».
On appellera comité (ou aarch de zone) un groupe de délégués (évidemment révocables) désignés par les habitants d’une zone géographique pour prendre des décisions concernant la gestion de cette zone. On appellera conseil (ou aarch de choix) un groupe de personnes (appelées délégateurs) qui désigneront un délégué. On remarque donc aussitôt quelle fut la source de confusion : le fait d’attribuer à un comité le pouvoir d’un conseil : c’est à dire le fait de donner le pouvoir de désigner un délégué (de rang supérieur) à un groupe de personnes réunies en comité.
Si l’Aarch de Ain Dekkar se forme, en réunissant par exemple 20 délégués, cette aarch sera un comité de zone. (appelons la « aarch-comité ») Mais cet « aarch-comité » ne devrait pas avoir le pouvoir de désigner un ou plusieurs délégués. Ce pouvoir devra être réservé à un conseil de délégateurs (qu’on appellera « aarch-conseil »)

 

Algérie : les étudiants conspuent la démocratie sans créer l'Humanocratie avec 16 000 délégués d'arouch ....au pays des arouch


16 000 Arouch Conseils de 625 doivent désigner de délégués d'arouch 1 pour 625.
10 millions d'Algériens doivent désigner 400 000  délégués de base 1 pour 25, 16 000 délégués conseillers d'arouch et 25 délégués nationaux ministres révocables.



Il faut revenir aux 6 wilayas de la révolution ( au lieu des 48 des traitres FLN). Chaque wilaya subdivisée en 5 Mintaqas (donc 30 mintaqas) Chaque mintaqa en 5 nahias ( et donc 30*5 = 150 NAHIAS) Chaque nahia en 5 kasmas (et donc 750 kasmas) . Il faut donc fusionner les communes actuelles du régime par deux pour former un kasma de 56000 habitants.
Le congrès de la Soummam, acte majeur structurant de la révolution algérienne, a réuni la majorité de ses principaux dirigeants, et a eu lieu le 20 août 1956 au village d'Ifri dans l'actuelle commune d'Ouzellaguen (wilaya de Bejaia – Kabylie – Algérie). Il est organisé principalement par Abane Ramdane (coordinateur – Alger, secrétaire du Congrès, cheville ouvrière et architecte) et Larbi Ben M'hidi (zone V, président du Congrès, autorité historique, morale et intellectuelle). Le congrès s'est tenu pour structurer et organiser la révolution, lui donner une assise nationale et révolutionnaire et lui assurer une présence sur le plan international.

Dans presque toutes les manifestations de Gilets Jaunes il y a 2 ans nous avions des panneaux de soutien à la révolution algérienne rappelant les délégués d'Arouch

Presque 1 an après le début de la révolution, dans le mouvement contre la réforme des retraites nous militions toujours pour les délégués d'Arouch en Algérie.
Le 17 décembre 2020, dans la manifestation contre la réforme des retraites en France nous avions un panneau avec Tebboune Dégage


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