samedi 26 octobre 2019

Chili, Algérie, Guinée, Liban, Haiti : la révolution mondiale anti capitaliste est en marche ! Il faut des CDR avec des délégués révocables partout sur la planète

Au Chili hier le 25 octobre
Par Julie Amadis
et Yanick Toutain
#IpEaVaEaFaF
26/10/2019








Chili, Algérie, Guinée, Liban, Haïti : la révolution mondiale anti capitaliste est en marche ! Il faut des CDR avec des délégués révocables partout sur la planète


Des milliards d'humains sont en colère !
Leur colère est immense contre la classe capitaliste, contre les classes auxiliaires de la strate des Parasites : Formoisie, Innovoisie, etc.
Leur colère est immense contre les politiciens - à commencer par les politiciens milliardaires comme Piñera dont la fortune provient directement de malversations et d'escroqueries. . 
Les révolutions poussent partout sur la planète sur tous les continents.
Hong Kong en Asie, Chili en Amérique du Sud, Liban au Moyen Orient, Haïti dans les Antilles d'Amérique, Guinée et Algérie en Afrique, Gilets jaunes pendant des mois en France et pour le reste de l'Europe de plus en plus de jeunes se mobilisent pour sauver la planète.
Partout les habitants dénoncent les inégalités dues au système capitaliste.

CHILI MALGRÉ LES MORTS LES CHILIENS
SONT UN MILLION A MANIFESTER HIER

Hier au Chili plus d'un million de manifestants pour faire dégager Sebastián Piñera !

« La plus grande manifestation du Chili. » C’est ainsi que restera, dans les mémoires, le rassemblement de ce vendredi 25 octobre à Santiago, où plus de 1,2 million de personnes ont gagné la plaza Italia et l’Alameda, l’avenue qui mène au palais présidentiel. Le Monde
Les 15 personnes tués dans les manifestations précédentes sous les ordres de Sebastián Piñera n'ont pas dissuadé les Chiliens de manifester hier.

15 morts au Chili: Sebastián #PIÑeraOCHET élu par 27 % d'électeurs de la droite homophobe anti-IVG impose une dictature néofasciste à 73% de Chiliens ! Urgent désigner 160 000 délégués de base #1para25 #1pour25 et former un gouvernement révolutionnaire


LIBAN DES MANIFESTATIONS ININTERROMPUES DEPUIS 10 JOURS

Au Liban, les manifestations contre le pouvoir en place continuent.
Le Liban de nouveau paralysé. Les manifestations antigouvernementales se poursuivent, samedi 26 octobre, contrant les efforts de l'armée visant à débloquer les routes du pays au dixième jour du mouvement de contestation. France 24
Les manifestants veulent que tous ceux qui sont au pouvoir dégagent ! Les mesures prises pour calmer la population ne fonctionnent pas.
Le scepticisme de la foule, mêlé de colère, s’était fait sentir dès l’annonce lundi soir par Saad Hariri de son plan qui se voulait pourtant décisif : mesures contre la corruption, budget sans nouveaux impôts, programme de privatisations pour lutter contre la gabegie des services publics, aides en faveur des plus défavorisés…Son discours à peine terminé, les slogans-phares de la contestation ont retenti de plus belle, notamment celui réclamant le départ immédiat de l’ensemble des responsables politiques : « Tous, cela veut dire tous ! » Le Monde


GUINEE  et HAÏTI : DES RÉVOLUTIONS EN MARCHE CONTRE L'ESCLAVAGE IMMOBILIER ET LES SALAIRES A 50 EUROS PAR MOIS

En Guinée comme en Haiti les habitants subissent un régime esclavagiste. Des salaires qui ne dépassent pas 50 euros par mois et sa conséquence une mortalité infantile élevée !
Ces habitants subissant l'esclavage immobilier - un nouvel ilotisme impérialiste - ne se laissent pas faire.
A Haiti, les manifestants manifestaient cette semaine pour Jovenel Dégage !


Haiti révolution : Jovenel Dégage ! 217 ans d'esclavage ça suffit ! Il faut désigner 45 000 délégués de base #1pour25

En Guinée les habitants marchaient pour "Alpha Condé dégage" il y a 2 jours.

Marche du 24 octobre Alpha Condé dégage. Pour le virer il faut 100 000 CDR de base désignant 100 000 délégués de base révocables #1pour25 comme socle populaire d'un gouvernement provisoire révolutionnaire


ALGÉRIE : LE PEUPLE REFUSE LA DÉMOCRATIE
 QUE VEULENT LEUR IMPOSER LES IMPÉRIALISTES

 En Algérie hier au 36° vendredi de la révolution algérienne, 8° mois de la mobilisation, les manifestants réclamaient que Gaid Salah dégage et refusaient les élections prévues pour décembre par les impérialistes.

Les premiers groupes de manifestants sillonnaient ainsi la rue Didouche en scandant : «Makache intikhabate ya el issabate !» (Pas d’élections avec les gangs), «Dégage Gaïd Salah, had el âme makache el vote !» (pas de vote cette année)… El Watan
Un manifestant arpente la rue en hissant une boîte en carton censée représenter une urne, et il a marqué dessus : «12 décembre, urnes de la îssaba, pas d’élections». Un homme parade avec les poignets enchaînés pour exprimer son indignation face à l’emprisonnement arbitraire de dizaines de figures du hirak. Un citoyen drapé de l’emblème national défile avec son fils en brandissant cet écriteau : «Je m’appelle Rustane, j’ai 4 ans, je veux vivre dans mon pays». Une femme se balade avec cette banderole : «Manache habssine hatta iroho el fassdine» (On ne s’arrêtera pas jusqu’au départ des corrompus).  El Watan
Les Algériens ont bien compris que leur pays n'était pas indépendant !
Ils veulent une vraie indépendance !
Certains font référence à la bataille d'Alger.

En deux temps trois mouvements, la rue Didouche est noire de monde. La marée humaine, compacte, répète de nouveau les slogans phares du hirak entonnés ces dernières semaines : «Dégage Gaïd Salah, had el âme makache el vote !» «Makache el vote w’Allah ma n’dirou, Bedoui w Bensallah lazem y tirou. Loukan berssass alina tirou, W’Allah marana habssine !» (Pas de vote, je jure qu’on ne le fera pas ; Bedoui et Bensalah doivent dégager ; quand bien même tireriez-vous sur nous à balles réelles, on jure qu’on ne s’arrêtera pas), «Ya Ali Ammar, bladi fi danger. Nkemlou fiha la Bataille d’Alger. Makache marche arrière, eddoula fourrière. El yed fel yed neddou l’istiqlal !» (Ali Ammar mon pays est en danger. Nous allons continuer la Bataille d’Alger.Pas de marche arrière, le gouvernement est à la peine. Main dans la main on arrachera l’indépendance). On pouvait entendre aussi : «Hé Ho, leblad bladna, w’endirou raina makache el vote !» (Ce pays est le nôtre, on fera ce qui nous plaît, pas de vote), «Pouvoir assassin !»  El Watan
Les Algériens sont outrés par les attitudes de tous les impérialistes qui oeuvrent en coulisse pour les élections !
Ils dénonçaient hier l'attitude de Poutine.
Dans la foule bigarrée, des femmes au foyer, des vieilles, des enfants, des handicapés, des retraités et beaucoup de jeunes évidemment. Sur les pancartes brandies, des réponses cinglantes sont adressées à Abdelkader Bensalah, le chef de l’Etat par intérim, qui est allé rassurer Poutine sur la tenue des élections. Une sortie qui a provoqué un tollé parmi les manifestants. «Non à la sollicitation de Poutine», «Non au recours à l’étranger», «Honte à vous d’appeler les étrangers à la rescousse !» «Message à Bensalah : le peuple vous octroie la plus haute distinction de l’indignité. Vous êtes odieux», pouvait-on lire à ce propos. Ainsi, l’argument de la «main étrangère» régulièrement invoqué par les autorités pour discréditer les forces du hirak est malicieusement retourné contre le régime comme l’illustre ce message : «A Bensalah et son gouvernement : toutes les mains étrangères ne vous seront d’aucune aide. Ici, il y a le peuple !»  El Watan

Dans tous ces pays, la révolution est bloquée par une chose et une seule. Un blocage que les Russes de 1917 ne mirent que quatre jours à faire disparaître : la désignation de délégués révocables pour assumer la prise du pouvoir : Le 12 mars 1917, seulement quatre jours après la première manifestation des femmes de Petrograd, lançant la révolution à l'occasion de la Journée Internationale de Femmes, le 8 mars 1917, seulement quatre jours après le début de l'insurrection victorieuse, dans l'après-midi du 12 mars, un appel fut lancé pour désigner pour le soir même des délégués révocables à raison de un délégué pour 1000 pour les ouvriers et un délégué par compagnie de soldats.
Cet appel - même s'il fut saboté par une partie de ceux qui l'avait lancé - est le socle de tout pouvoir humanocrate.
En Algérie, Gaid Salah serait aux arrêts si les Algériens avaient repris les traditions ancestrales kabyles et désigné 16 000 délégués d'arouch, en formant 16 000 arouch de 625 délégateurs.
En Guinée, Alpha Condé serait en prison depuis des années si Moussa Dadis Camara avait repris l'appel de Thomas Sankara à former des CDR. Les Guinéens auraient désigné 100 000 délégués de base pour construire un gouvernement provisoire, CNR de Guinée
Au Chili, si les révolutionnaires n'étaient pas occupés à trahir en refaisant les mêmes erreurs qu'en 1973, si les révolutionnaires avaient relu les thèses d'avril de Lénine, ils auraient compris que la victoire de Pinochet était due à une seule chose : la non application de la consigne de Vladimir Illich "Tout le pouvoir aux cordons industriels".
Au Liban les Libanais sont victimes de l'incompétence de la direction politique des Kurdes qui au lieu de suivre les enseignements de Lénine ont réinstallé la démocratie bourgeoise à Rojava au lieu d'instaurer des délégués révocables 1 pour 25. Ils ont de ce fait abandonner les Libanais à leur sort qui vont être contraint de reprendre l'héritage politique du révolutionnaire syrien Omar Aziz pour l'installation de comités populaires de délégués révocables.
On peut remarquer à ce propos qu'aucune force politique n'indique aux manifestants libanais la seule issue historique au problème du Liban et sa nature de mini Etat croupion compradore.
En effet, aucune force politique n'appelle à la désignation de délégués révocables simultanément au Liban, en Jordanie, en Syrie, en Cisjordanie, à Gaza et en Israël.
Aucune force politique n'appelle les manifestants libanais à fusionner le Liban avec la Syrie, Israël, Gaza, la Cisjordanie et la Jordanie.
A Haiti, il faut 45 000 délégués de base pour virer Jovenel,le continuateur de la politique esclavagiste depuis 1802.
LA TERRE EST NOTRE PATRIE NOUS VAINCRONS



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