jeudi 18 avril 2019

#Bessens VS #NotreDame Les millions des riches n'ont pas ruisselé dans les écoles : des enfants y risquent la mort

Par Julie Amadis
édité par Yanick Toutain
#IpEaVaEaFaF
18/04/2019











Ce qui frappe le plus un enseignant débutant visitant une école primaire, c'est l'écart incroyable qui existe entre le "luxe" relatif de la plupart des bureaux des entreprises et l'état de misère des écoles françaises.
Les plus grosses fortunes de France débloquent en 48 heures plus d'un milliard pour une cathédrale dont l'incendie n'a fait aucune victime...
Les médias ne parlent que de ça depuis 3 jours, pas de temps pour les vrais sujets....
A l'ombre des grandes fortunes, à l'ombre des grands médias, trois enfants d'une école primaire sont blessés, deux d'entre eux le sont gravement parce qu'un arbre est tombé sur eux dans leur cour de récréation, à Bessens, un village situé dans le sud de la France en Tarn-et-Garonne.
Un arbre est tombé dans la cour de l’école primaire Jules-Ferry de Bessens, dans le sud du département du Tarn-et-Garonne, ce jeudi après-midi.
Selon les premières informations dont nous disposons, un marronier se serait abattu sur plusieurs enfants pendant la récréation de l’après-midi, vers 15 heures 30. Trois d’entre eux se seraient retrouvés coincés dessous : l’un a été légèrement blessé mais les deux autres, deux petits garçons, seraient dans un état critique.
La Dépèche




Mais Macron est au chevet de Notre Dame, une bâtisse !



Comment est-il possible que des enfants qui jouent dans une cour de récréation se retrouvent en quelques minutes grièvement blessés parce qu'un arbre leur est tombé dessus, en France, en 2019 ?

D'après les médias, la chute de l'arbre serait dû au vent violent, un vent de 69Km/h
La chute de l'arbre pourrait être due au vent violent qui souffle sur le département ainsi que sur la Haute-Garonne depuis ce jeudi matin. La plus forte rafale relevée par Météo France était de 69 km/h à 13h37 dans la station météo de Savenès dans le Tarn-et-Garonne, située à 8 km de l'école de Bessens. La Dépèche
A partir de 65Km/h un vent est estimé "dangereux" !
Un vent est estimé violent donc dangereux lorsque sa vitesse atteint 65 km/h (environ 35 nœuds) en vent moyen et 100 km/h (54 nœuds) en rafale à l'intérieur des terres.Météo Vigilance
Mais pour qu'un arbre tombe, il faut un vent beaucoup plus fort, un vent à 150km/heure casse tous les arbres, petits et gros, nous disent les scientifiques.

"La chose étonnante, c'est que petits ou grands, dotés d'un tronc fin ou large, pins ou chênes, tous les arbres vont casser quasiment à la même vitesse de vent, environ 42 m/s soit 150 km/h." JDD
 Le marronnier n'aurait donc pas dû casser avec une vitesse de vent de 69km/h !

L'explication donnée par les médias la Dépêche et France Bleu n'est donc pas la bonne !

Le marronnier était donc, avant l'arrivée du vent, sur le point de tomber et la mairie aurait dû prendre les dispositions nécessaires pour empêcher qu'il ne puisse casser, donc l'abattre.

La note de service du 24 avril 1990 ( Publiée au B.O n° 19 du 10/05/1990 par les ministères de l’E.N et de jeunesse et sports) sur la sécurité et de la surveillance des élèves dans les cours de récréation et les aires de jeux précise que ce sont les mairies qui sont responsables de la sécurité de tout ce qui se trouve dans une cour de récréation.

"l’aménagement des locaux et des espaces extérieurs réservés aux élèves dans les écoles, l’installation et l’entretien des matériels mis à leur disposition, relèvent des municipalités propriétaires des locaux " SNUIPP

Les directeurs d'école avec les DDEN - des bénévoles nommés officiellement par le Directeur académique sous couvert du  Préfet - doivent vérifier que rien dans la cour de l'école ne pourrait causer un accident.

Les DDEN connaissent l’histoire de leur école. Notre indépendance nous permet d’avoir un rôle de médiation et de coordination entre les enseignants, les parents d’élèves, la municipalité, les services académiques. Nous exerçons une fonction de contrôle, de vigilance, de proposition :

Une série de responsabilités qui va de la mairie au directeur d'école et au DDEN explique cet accident.
Le manque d'argent des petites communes amènent bien souvent les mairies à fermer les yeux devant les risques éventuels sur les enfants dans les écoles et cours d'écoles.
Le syndicat majoritaire chez les enseignants du primaire, le SNUIPP, explique que de plus en plus de communes ne renouvellent pas les installations pour les enfants à cause du manque de moyen.

La mise en conformité d’installations ou de jeux dans les cours, leur remplacement nécessitent des investissements financiers lourds pour les mairies. Certaines d’entre elles, ces dernières années, ont ainsi décidé d’attendre, et les écoles ont vu disparaître le toboggan, la structure d’escalade, les barres de foot, sans jamais être remplacés. La ville de Malakoff, par exemple, a mis six ans pour rééquiper totalement les cours selon les nouvelles normes européennes : cela a occupé 29 % (soit 25 000 euros) du budget investissement des écoles auxquels il faut ajouter 15 000 euros annuels de maintenance.SNUIPP
On peut penser que la commune de Bessens n'aurait pas abattu l'arbre à temps pour cette raison ...

Si l'argent des grosses fortunes de France qui sert à financer la reconstruction de Notre Dame avait servi entre autres pour les enfants des écoles depuis des années, de tels accidents n'auraient pas lieu !

Si les élus étaient révocables et que leurs délégateurs étaient co-responsables, si les enseignants et directeurs d'école étaient des délégués pédagogie révocables avec une liste de délégateurs  le marronnier en mauvais état aurait été abattu depuis bien longtemps.
Si l'investissement n'était plus contrôlé par les banques ni par les élus Parasites mais réparti (300€/mois) par chaque citoyen, les investissements iraient bien plus dans les écoles que dans les gabegies des riches...

Le peu de responsabilité de toute une chaîne provient de leur non révocabilité.
La non révocabilité des politiques et des fonctionnaires donnent des responsabilité disproportionnées à des personnes qui ne sont pas dignes de confiance, d'une part.
Et d'autre part, cela pousse chacun à agir quotidiennement sans prendre en considération les risques et donc d'agir avec un certain j'm'en foutisme.

Nous souhaitons que ces 3 enfants, rétablis, deviennent des héros de l'écologie, des héros de la pédagogie et soient désignés délégués révocables par leurs amis pour mettre un coup d'arrêt à l'irresponsabilité des adultes en siègeant aux côtés des adultes dans leur comité d'arrondissement.



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