vendredi 5 octobre 2018

Togo : Viols, prisonniers politiques. Faire des marches c'est diversion pour saboter la construction d'un gouvernement de délégués révocables

Par Julie Amadis
avec Yanick Toutain
#IpEaVaEaFaF
05/10/2018

"Pour Thomas Sankara, les femmes devaient participer au CDR et donc participer à l'élaboration d'une société nouvelle pour l'égalité des sexes. Voici un extrait de son discours du 8 mars 1987 que chaque femme togolaise doit connaitre : "La révolution d’août a trouvé la femme burkinabè dans sa condition d’être assujettie et exploité par une société néo-coloniale fortement influencée par l’idéologie des forces rétrogrades. Elle se devait de rompre avec la politique réactionnaire, prônée et suivie jusque-là en matière d’émancipation de la femme, en définissant de façon claire un politique nouveau, juste et révolutionnaire. Notre révolution et l’émancipation de la femme Le 2 octobre 1983, le Conseil national de la révolution a clairement énoncé dans son Discours d’orientation politique l’axe principal du combat de libération de la femme. Il s’y est engagé à travailler à la mobilisation, à l’organisation et à l’union de toutes les forces vives de la nation, et de la femme en particulier. Le Discours d’orientation politique précisait à propos de la femme : « Elle sera associée d tous les combats que nous aurons à entreprendre contre les diverses entraves de la société néo-coloniale et pour l’édification d’une société nouvelle. Elle sera associée à tous les niveaux de conception, de décision et d’exécution dans l’organisation de la vie de la nation tout entière ». Le but de cette grandiose entreprise, c’est de construire une société libre et prospère où la femme sera l’égale de l’homme dans tous les domaines. Il ne peut y avoir de façon plus claire de concevoir et d’énoncer la question de la femme et la lutte émancipatrice qui nous attend. « La vraie émancipation de la femme c’est celle qui responsabilise la femme, qui l’associe aux activités productrices, aux différents combats auxquels est confronté le peuple. La vraie émancipation de la femme, c’est celle qui force la considération et le respect de l’homme ». —– Cela indique clairement, camarades militantes, que le combat pour la libération de la femme est avant tout votre combat pour le renforcement de la Révolution démocratique et populaire. Cette révolution qui vous donne désormais la parole et le pouvoir de dire et d’agir pour l’édification d’une société de justice et d’égalité, où la femme et l’homme ont les mêmes droits et les mêmes devoirs. La Révolution démocratique et populaire a créé les conditions d’un tel combat libérateur. Il vous appartient désormais d’agir en toute responsabilité pour, d’une part, briser toutes les chaînes et entraves qui asservissent la femme dans les sociétés arriérées comme la nôtre, et pour, d’autre part, assumer la part de responsabilité qui est la vôtre dans la politique d’édification de la société nouvelle au profit de l’Afrique et au profit de toute l’humanité." (source)"









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Togo : Marche des femmes du 20 janvier 2018 Gnassingbé Dégage, il faut 25000 délégués de base femmes révocables pour le gouvernement révolutionnaire du nouveau Togo



Le Togo, ce pays où le salaire moyen en 2018 est de 35 euros par mois (41,7 $).
Des salaires esclavagistes.
Des salaires esclavagistes qui tuent.
La mortalité infantile est quinze fois plus importante qu'en France !
Gnassingbé est le gardien du territoire esclavagiste. Il permet, en réprimant toutes les oppositions, aux patrons français comme Bolloré de poursuivre la mise en esclavage immobilier des Togolais.
Le Togo a un besoin urgent de révolution anti esclavagiste.
Les Togolais ont failli réussir à virer Gnassingbé.
Pendant plus de 6 mois, de
août 2017 à février 2018, les marches étaient hebdomadaires massives et les mots d'ordre radicaux, le peuple demandait que "Gnassingbé dégage".
La coalition des 14 partis de l'opposition craignant que la population ne finisse pas créer des CDR a joué les pompiers en acceptant de dialoguer avec Alpha Condé pour officiellement résoudre la crise mais officieusement tuer la révolution naissante.

Gnassingbé est toujours là 1 an et trois mois après le début de la mobilisation.
Il répond tellement bien aux attentes de Macron que celui ci l'a invité à New York pour le

One Planet Summitt la semaine dernière.

Togo : Gnassingbé assassine Anselme Sinandaré Guyano (12 ans en 2013), il tue en 2017 Abdoulaye Yacoubou 9 ans, Joseph Kokou Zoumekey, 13 ans, Agrigna Rachad, 15 ans et Macron l'invite à New York

Mais les réformistes déguisés espèrent gagner un semblant de légitimité en organisant des mini marches avec des revendications mollassones !

Aujourd'hui ces réformistes anti CDR anti égalisme anti révolution organisent une marche pour la libération des prisonniers politiques.

©AfreePress-(Lomé, le 04 octobre 2018)- Le Front Citoyen Togo Debout (FCTD) sera dans les rues de Lomé, demain 05 octobre, pour une manifestation « pacifique » dans le but d'exiger la mise en liberté des détenus politiques. 
Dans cette optique et à travers un communiqué rendu public, ce mercredi 3 octobre 2018, la coalition des 14 partis de l'opposition a appelé ses militants et sympathisants ainsi que les populations togolaises à répondre « massivement » au mot d’ordre du Front Citoyen Togo Debout. AfreePress

Aujourd'hui on a deux manifestations simultanées sur deux thématiques différentes, une pour la libération des prisonniers politiques et l'autre contre les viols des femmes.




LA RÉPONSE AUX VIOLS C'EST 25 000 FEMMES DÉLÉGUÉES DE BASE


Les viols sont des crimes commis par des hommes issus d'une société malade.
Une société malade car elle subit l'esclavage Franceàfric. Ce sont les conséquences du colonialisme patriarcal qui crée ce type de pathologie qu'est le viol.
Sankara analysait les rapports de domination des hommes sur les femmes de la façon suivante.

En outre, la conscience que la femme prend d’elle-même n’est pas définie par sa seule sexualité. Elle reflète une situation qui dépend de la structure économique de la société, structure qui traduit le degré de l’évolution technique et des rapports entre classes auquel est parvenue l’humanité (Sankara discours du 8 mars 1987)

Les femmes ne vont pas se défendre efficacement contre les violeurs avec un rassemblement.
Les violeurs sont protégés par l'Etat Franceàfric de Gnassingbé.
Elles vont être fortes  si elles sont organisées.
Elles vont être fortes quand elles auront leurs représentantes, leurs déléguées révocables.
Il faut 25 000 déléguées de base révocables femmes !






LA RÉPONSE AUX VIOLS : 10 000 DÉLÉGUÉES PÉDAGOGIE , 2000 DÉLÉGUÉES JUSTICE FEMMES, 8000 DÉLÉGUÉES SANTÉ ET 5000 DÉLÉGUÉES SÉCURITÉ FEMMES

Les femmes doivent participer à l'élaboration d'un gouvernement du peuple révolutionnaire.
Leur force sera le pouvoir qu'elles auront.
Elles doivent être des déléguées justice pour enquêter sur les viols et punir les violeurs.
Elles doivent être des déléguées pédagogie pour alphabétiser toutes les femmes et leur permettre de devenir maitresses de leur vie.
Elles doivent être des déléguées sécurité pour empêcher ses crimes barbares machistes de continuer à se perpétuer.

Pour Thomas Sankara, les femmes devaient participer au CDR et donc participer à l'élaboration d'une société nouvelle pour l'égalité des sexes.

Voici un extrait de son discours du 8 mars 1987 que chaque femme togolaise doit connaitre :
"La révolution d’août a trouvé la femme burkinabè dans sa condition d’être assujettie et exploité par une société néo-coloniale fortement influencée par l’idéologie des forces rétrogrades. Elle se devait de rompre avec la politique réactionnaire, prônée et suivie jusque-là en matière d’émancipation de la femme, en définissant de façon claire un politique nouveau, juste et révolutionnaire.
Notre révolution et l’émancipation de la femme

Le 2 octobre 1983, le Conseil national de la révolution a clairement énoncé dans son Discours d’orientation politique l’axe principal du combat de libération de la femme. Il s’y est engagé à travailler à la mobilisation, à l’organisation et à l’union de toutes les forces vives de la nation, et de la femme en particulier. Le Discours d’orientation politique précisait à propos de la femme : « Elle sera associée d tous les combats que nous aurons à entreprendre contre les diverses entraves de la société néo-coloniale et pour l’édification d’une société nouvelle. Elle sera associée à tous les niveaux de conception, de décision et d’exécution dans l’organisation de la vie de la nation tout entière ».
Le but de cette grandiose entreprise, c’est de construire une société libre et prospère où la femme sera l’égale de l’homme dans tous les domaines. Il ne peut y avoir de façon plus claire de concevoir et d’énoncer la question de la femme et la lutte émancipatrice qui nous attend.
« La vraie émancipation de la femme c’est celle qui responsabilise la femme, qui l’associe aux activités productrices, aux différents combats auxquels est confronté le peuple. La vraie émancipation de la femme, c’est celle qui force la considération et le respect de l’homme ».
—–
Cela indique clairement, camarades militantes, que le combat pour la libération de la femme est avant tout votre combat pour le renforcement de la Révolution démocratique et populaire. Cette révolution qui vous donne désormais la parole et le pouvoir de dire et d’agir pour l’édification d’une société de justice et d’égalité, où la femme et l’homme ont les mêmes droits et les mêmes devoirs. La Révolution démocratique et populaire a créé les conditions d’un tel combat libérateur. Il vous appartient désormais d’agir en toute responsabilité pour, d’une part, briser toutes les chaînes et entraves qui asservissent la femme dans les sociétés arriérées comme la nôtre, et pour, d’autre part, assumer la part de responsabilité qui est la vôtre dans la politique d’édification de la société nouvelle au profit de l’Afrique et au profit de toute l’humanité." (source)

LA RÉPONSE AUX EMPRISONNEMENT POLITIQUES

 C' EST QUE CHAQUE PRISONNIER DEVIENNE UN DÉLÉGUÉ RÉVOCABLE


Les soutiens de chaque prisonnier politique doivent se réunir à 4 pour désigner le prisonnier politique qu'ils soutiennent. Ils vont donc le désigner comme Délégué Intermédiaire de Base (DIB). Un mini-CDR de 5 se crée ainsi.

Chacun des membres du mini CDR doit trouver 5 autres soutiens afin de devenir eux même DIB et désigner le prisonnier politique qu'ils soutiennent Délégué de Base révocable (DB).

Un prisonnier politique important doit avoir l'accréditation de 25 CDR donc 625 délégateurs. Ce prisonnier aura alors le statut de délégué conseiller (DC).

Un prisonnier politique important (leader régional ou plus) doit avoir le soutien de 625 CDR et être désigné délégué député par 15625 ddélégateurs

1 250 000 DÉLÉGATEURS POUR VIRER GNASSINGBÉ

LES PRISONNIERS POLITIQUES, LES FEMMES ET TOUTE LA SOCIÉTÉ PEUVENT PARTICIPER AU GOUVERNEMENT DU PEUPLE QUI VIRERA GNASSINGBÉ

1 250 000 délégateurs qui choisissent leurs délégués suffisent pour virer Gnassingbé.
Au Togo, le seuil de légitimité pour renverser Gnassingbé c'est 50 000 délégués de base. En effet, former 50 000 groupes de 25 revient à organiser 1,25 millions de délégateurs.
Et donc à réunir un nombre de citoyens supérieur au nombre de bulletins que prétend avoir obtenu le dictateur en 2015 a revendiqué avoir gagné l'élection présidentielle avec 1 221 756 suffrages en sa faveur au 2° tour. (pendant que l'opposant lui-aussi Franceàfric Jean-Pierre Fabre avait obtenu officiellement 732 026 voix)
Sur un total de 3 509 258 inscrits à la farce électorale et donc de 2,14 M de votants( source des chiffres wikipédia)

Les prisonniers, les femmes et tout le reste de la société peuvent construire un gouvernement du peuple et virer Gnassingbé
.

1 délégué de base représente 25 personnes
25 délégués de base se choisissent un délégué conseiller
25 délégués conseillers se choisissent un délégué député
25 délégués députés se choisissent un délégué national


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