vendredi 28 septembre 2018

Togo : Gnassingbé assassine Anselme Sinandaré Guyano (12 ans en 2013), il tue en 2017 Abdoulaye Yacoubou 9 ans, Joseph Kokou Zoumekey, 13 ans, Agrigna Rachad, 15 ans et Macron l'invite à New York

Par Julie Amadis
#IpEaVaEaFaF
28/09/2018











Certains des jeunes tués par la dictature manifestaient pour un avenir meilleur : c'est le cas de Anselme Sinandaré Guyano en 2012, certains se trouvaient à proximité d'une manifestation des opposants et ont été tués par des tirs criminels de la police et de l'armée togolaises au service de la dictature Bolloré-Gnassingbé-Macron-Hollande-Sarkozy.
Tous sont victimes de l'Elysée, de l'armée française, de la DGSE et donc de la bourgeoisie esclavagiste mondiale alliée à la bancocratie impérialiste : la bankoslavoisie criminelle.
Il est donc logique que Macron invite à New York le psychopathe criminel Gnassingbé héritier d'une dictature vieille de 55 ans - une dictature commencée dans le sang ! Celui du président Sylvanus Olympio assassiné par Eyadéma Gnassingbé, le père de l'actuel dictateur, le criminel missionné par De Gaulle pour commettre le crime fondateur de cette dynastie esclavagiste Franceàfric


Le jour où la famille du petit Joseph Kokou Zoumekey, 13 ans, dévoile officiellement que l'autopsie de leur enfant mort démontre qu'il a été assassiné par les forces de l'ordre de Gnassingbé, il y a un an, dans une manifestation, Macron invite le dictateur à New York pour le One Planet Summitt.



25 SEPTEMBRE 2018 :

- LA FAMILLE DE JOSEPH KOKOU ZOUMEKEY 13 ANS RÉVÈLE QUE LEUR ENFANT A ÉTÉ ASSASSINE PAR GNASSINGBE DANS UNE MANIFESTATION

- MACRON INVITE GNASSINGBE A NEW YORK


Tout cela s'est passé le même jour le 25 septembre 2018 !
 Le 25 septembre, la famille de Joseph Kokou Zoumekey dévoilait officiellement le résultat de l'autopsie de leur garçon assassiné lors d'une manifestation le 18 octobre 2017.

Mardi 25 septembre, ses parents faisaient face à la presse pour dévoiler le résultat de l'autopsie et demander justice. RFI

Joseph Kokou Zoumekey a été tué lors d'une manifestation pour Gnassingbé dégage.
 Gnassingbé avait donner l'ordre de tuer.
Les forces de l'ordre étaient munis de matraques et d'armes à feu dans tout le pays.
Et Joseph Kokou Zoumekey a reçu des balles. Il en est mort.

Et Macron qui n'a pas dit un mot pour dénoncer ces assassinats, invite officiellement Faure Gnassingbé à un sommet le One Planet Summitt à New York.



JOSEPH KOKOU ZOUMEKEY 13 ANS MORT PAR BALLES LORS D'UNE MANIFESTATION POUR GNASSINGBE DÉGAGE LE 18 OCTOBRE 2017


Le petit Joseph était élève de 6ème, il ne participait pas à la manifestation. C'est en sortant pour aller chercher de la nourriture pour sa mère qui faisait la cuisine qu'il a été assassiné.

"Il était 10 heures ce 18 octobre 2017. La persistance des tires à balles réelles sur les manifestants à mains nues et la violence qu’exercent les forces de l’ordre et les militaires, appuyés par une milice que le gouvernement a dénommé "groupe d'autodéfense" sur la population, même ceux qui ne participent pas à ces manifestations, avaient amené les enseignants à libérer les élèves qui devraient aller se réfugier chez eux. Zoumekey Kokou Joseph était aussi rentré à la maison. Il était ressorti quelques instants après pour aller chercher des condiments pour sa maman qui s’affairait à la cuisine pour le déjeuner. Malheureusement, le petit garçon ne rentrera plus à la maison." Ici Lomé
La famille avait refusé que l'enfant soit enterré. Exigeant une autopsie et une enquête. Il a fallu qu'elle bataille pendant presque un an pour que l'autopsie et l'enquête aient lieu.

« Quand je suis allé voir mon fils, il avait du sang plein la poitrine, témoigne son père. On l’a couché. Il n’était plus vivant. "Mais que s’est-il passé ?" leur ai-je demandé. On m’a dit qu’il a été tué avant qu’on ne le rapporte et on m’a demandé d’aller enterrer la dépouille. "L’enterrer, mais pourquoi ?" ai-je demandé. "Je ne comprends pas. C’est mon fils qui est mort ! Je veux savoir ce qui s’est passé." Nous avons alors déposé le corps à la morgue. Ensuite, nous sommes allés déposer une plainte chez le procureur qui nous a promis de suivre le dossier. »

Le corps du petit Joseph Kokou Zoumekey est resté à la morgue jusqu'au 13 juillet, jour où le procureur a annoncé à sa famille le résultat de l'autopsie, selon lequel l'enfant présentait des lésions d'une mort violente par arme à feu. « Nous savons maintenant de quoi il est mort, déclare Hola, le grand frère de Joseph. Qu’est-ce que nous attendons ? Nous attendons la justice. » RFI

La famille va enterrer son enfant le 29 septembre à Lomé. Elle réclame que justice soit faite.

« Après presqu’un an de quête pour la vérité, nous irons enterrer notre enfant Zoumekey Kokou Joseph le samedi 29 septembre 2018, afin de pouvoir faire notre deuil. L’enterrement ne met cependant pas un terme à notre désir de justice et de vérité », précise la famille de la victime.

Pour les parents de Joseph, il ne s’agit pas désormais de venger leur fils. « Notre conscience et notre croyance nous l’interdisent fortement. Notre seul désir, le seul qui nous importe et qui nous anime est de contribuer ou d’aider d’une manière ou d’une autre à mettre fin à ce cycle infernal au Togo. Nous n’en pouvons plus », insiste la famille.

Elle demande au Procureur de la République de finir le travail qu’il a commencé afin que justice soit faite. La famille a témoigné sa gratitude à Amnesty International pour le travail abattu à ses côtés. Elle rend hommage à toutes les victimes des manifestations politiques depuis le 19 août 2017. « Nos messages de soutien et de condoléances aux familles éplorées », adresse-t-elle.

Ici Lomé

JOSEPH KOKOU ZOUMEKEY 13 ANS ASSASSINE DANS UNE MANIFESTATION "GNASSINGBE DÉGAGE" COMME AGNIGNA RACHAD 15 ANS,
COMME ABDOULAYE YACOUBOU 9 ANS 

C'est lors des deux premiers mois de la mobilisation pour Gnassingbé dégage que la répression a été la plus terrible. Officiellement 12 personnes ont été tuées par les forces de l'ordre, 100 personnes arrêtées et 28 condamnées.
Douze personnes, dont une majorité d'adolescents, ont ainsi été tuées en à peine deux mois. Amnesty International a également recensé l'arrestation de "plus de 100 manifestants, dont au moins 28 condamnés". France 24
 RFI parle d'un total de 10 personnes tuées pour l'ensemble de la mobilisation. Ce qui parait bien peu par rapport à la réalité. C'est moins que ce qu'annonçait France 24 en octobre 2017 !
Officiellement, dix personnes sont mortes, dont le petit Joseph Kokou Zoumekey, alors âgé de 13 ans.RFI


Le 18 octobre, le jour où Joseph Kokou Zoumekey est mort, la répression a été particulièrement féroce.

La tension reste vive au Togo. Au moins quatre personnes ont été tuées par balle, mercredi 18 octobre, au cours d'affrontements entre manifestants et forces de l'ordre dans les deux principales villes du Togo, où des marches contre le pouvoir prévues par l'opposition avaient été interdites.
D'autres jeunes sont morts de la répression des militaires de Gnassingbé. 3 jeunes au total sont morts à Mango.
France 24

Nous ne connaissons pas tous les noms des jeunes tués par Gnassingbé. Seul certains noms ont été médiatisés.

ABDOULAYE YACOUBOU 9 ANS EN 2017


Abdoulaye Yacoubou avait 9 ans lorsqu'il a été tué par balles par les forces de l'ordre de Gnassingbé à Mango.

"Lors de cette même journée fatidique du 20 septembre, un enfant de 9 ans a été lâchement tué à Mango. Il s’agit du petit Abdoulaye Yacoubou. Il devrait commencer la classe de CM1 cette rentrée scolaire. Mais apparemment Faure Gnassigbé et sa bande d’assassins avaient un autre plan pour lui : le priver d’une jeunesse et d’une vie d’adulte."27avril.com

Enterrement de Abdoulaye Yacoubou 9 ans tué par les forces de l'ordre de Gnassingbé

AGNIGNA RACHAD 15 ANS


Agnigna Rachad avait 15 ans. Il a reçu des balles lors d'une manifestation à laquelle il participait en septembre 2017 contre Gnassingbé. Il a agonisé deux jours et est mort.

"Cet adolescent, qui avait participé aux manifestations antigouvernementales à Bafilo

(centre-nord du Togo) et qui avait été transféré à l'hôpital de Sokodé, a succombé à ses blessures vendredi.
"Le garçon n'a pas survécu", a expliqué un employé de l'hôpital de Sokodé, deuxième ville du Togo. "Il a eu les organes perforés et il est décédé après l'opération", a-t-il dit sous couvert de l'anonymat. Le personnel de l'hôpital n'a pas souhaité indiquer si sa blessure avait été provoqué par une bombe de gaz lacrymogène, une balle de caoutchouc ou une balle réelle." VOA


Omertafric : Bolloré tue au Togo Agrigna Rachad élève de 3ème mort après 2 jours d'agonie














ANSELME SINANDARE GUYANO, 12 ANS ASSASSINE LORS D'UNE MANIFESTATION EN 2013




GNASSINGBE APPLIQUE LES VOLONTÉS DE MACRON ET BOLLORE AU TOGO

POUR DIVISER LES SALAIRES PAR 20, LA BOURGEOISIE ESCLAVAGISTE TUE DES JEUNES DE 9, 13 ET 15 ANS DANS LES MANIFESTATIONS


Rien d'étonnant à ce que le jour où le scandale des enfants assassinés dans les manifestations ressurgit, Macron invite Gnassingbé à New York.
Macron est le chef de Gnassingbé.
Si Gnassingbé est toujours au pouvoir malgré des manifestations monstres toutes les semaines pendant presque une année, c'est parce que la Franceàfric le soutient sans faille.
Pour diviser les salaires par 20 - le salaire moyen est de 45 dollars en 2018 - il faut une dictature sanguinaire. Donc pour la Franceàfric esclavagiste, Gnassingbé remplit bien son rôle et ils n'ont aucune intention de changer de dictateur.







Macron n'a cessé de mettre Gnassingbé en valeur afin de légitimer son poste de Président.




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