jeudi 25 janvier 2018

Tchad : marche du 25 janvier contre Idriss Déby Il faut des CDR et des délégués révocables sécurité pour protéger les manifestants

Marche du 25 janvier à N’Djamena dispersée par
les forces de l'ordre
Par Julie Amadis
#IpEaVaEaFaF
Le 25/01/2018






















Après le Togo, le Niger et la Tunisie en révolution, voici le Tchad.
Les Tchadiens manifestent contre le dictateur Franceàfric Idriss Déby.
Idriss Deby mis au pouvoir par la Franceàfric en 1990 est toujours là, 17 ans plus tard, pour défendre les intérêts de la Slavoisie française.
Le salaire moyen est de 49€/mois au Tchad.
Les Tchadiens ne veulent plus de cette misère Franceàfric.
Alors, ils manifestent...
Le dictateur interdit les manifestations, bloque internet.... mais les Tchadiens n'ont plus peur.... ils manifestent quand même.


MANIFESTATION DISPERSÉE PAR LA POLICE DE DÉBY


La manifestation d'aujourd'hui avait  été interdite par Déby.
Tous les Présidents Franceàfric interdisent les manifestations, ce n'est pas une nouveauté.
Mais, une partie des organisations, comme le Mouvement Citoyen IYINA, qui appelaient à la manifestation ont décidé de maintenir la marche malgré l'interdiction.




D'autres ont déjà abandonné le combat à peine il a commencé.

"La marche a été interdite par le ministre de l'Intérieur et de la sécurité publique Ahmadaye Abdelkerim Bhakit, qui a sévèrement mis en garde les possibles contestataires et brandi un risque de "soulèvement populaire qui entraînerait des casses".
Suite à une réunion mardi avec le gouvernement, certains organisateurs de la marche ont déclaré qu'ils renonçaient à manifester."
Slate

""Aujourd'hui tous les quartiers de N'djamena étaient quadrillés à tel point que les manifestants n'ont pu bouger, ne serait-ce que d'une semelle."


D'après mes sources, la manifestation a été dispersée rapidement par les forces de l'ordre qui avaient déjà précédemment quadrillé les lieux de marches.

""Aujourdhui tous les quartiers de N'djamena étaient quadrillés à tel point que les manifestants n'ont pu bouger, ne serait-ce que d'une semelle."
Et les routes étaient barrés aux manifestants.
"Toutes les branches de l'armée étaient mobilisées pour barrer la route aux manifestants"






RÉPRESSION D'UN RÉGIME FASCISTE ESCLAVAGISTE

Des le matins des blindés étaient là.
"La police, la gendarmerie et la garde nationale ont investi aux premières heures de la matinée dix points de la ville où les marcheurs devaient se rassembler" Slate


Internet a été coupé pour empêcher les Tchadiens de montrer au monde entier leurs manifestations....

"Le 24 janvier, les autorités ont convoqué une réunion avec les organisateurs de la marche pour demander un report le temps de leur permettre d’organiser les forces de sécurité pour l’encadrer. Elles ont aussi ordonné aux deux opérateurs de téléphonie du pays d’envoyer des messages à leurs abonnés pour les informer de l’interdiction de la manifestation." Amnesty International
Les manifestants ont été blessés. Des militants et des journaliste ont été arrêtés.
"Certains manifestants ont été blessés et plusieurs d’entre eux, dont Dingamnayal Nelly Versinis porte-parole du Collectif tchadien contre la vie chère (CTCV) ont été arrêtés. Ce dernier a été arrêté vers 7.30 ce matin et conduit dans une voiture de police, avant d’être relâché environ trois heures plus tard. Cependant les autres manifestants, dont Garba Ahmat Dogo, Abdelbassit Mahamat Ali Acyl et Ahmat Hassaballah de la Convention tchadienne pour la défense des droits humains (CTDDH) sont toujours entre les mains des forces de sécurité.
Selon les informations recueillies par Amnesty International, le procureur de la République les accuse de trouble à l’ordre public et de non-respect d’un ordre d’interdiction.
Le journaliste Djimet Wiche du site d’information Alwihdainfo a été violemment pris à partie par deux policiers qui lui ont donné une gifle et asséné des coups de poing avant de le trainer par terre sur une distance d’environ 100 mètres. Les forces de sécurité finiront par lui présenter leurs excuses après qu’il ait été amené devant leur supérieur hiérarchique et après avoir montré sa carte professionnelle de journaliste."Amnesty International

Déjà le 22 janvier, lors de la grève des transporteurs et des étudiants 143 personnes avait été arrêtées.





LE MINISTRE IMPÉRIALISTE CRAINT UNE RÉVOLUTION AU TCHAD

Ce que nous voyons là ce n'est que le sommet de l'iceberg du potentiel révolutionnaire au Tchad.
Les personnes mobilisées sont d'abord les étudiants ... Ils sont pourtant l'élite du pays.
Ce sont les enfants des plus favorisés qui vont à l'Université.

Ils subissent l'impérialisme et voient la misère tous les jours.
Ils démarrent donc le mouvement.

Les revendications du mouvement reflètent les préoccupations de la proto Formoisie.
Ce n'est que la partie émergée de l'iceberg. Quand l'iceberg tout entier va sortir, Déby ne pourra plus rester au pouvoir...

Les pauvres n'ont pas encore rédigé leurs cahiers de revendications.
Ils n'ont pas encore leurs CDR.
Mais ça viendra vite...
Et la dictature le sait, Idriss Déby le sait, Bolloré le sait, Macron le sait...
La déclaration du ministre de la sécurité publique est révélatrice de leur anxiété et des informations que leurs services secrets doivent avoir sur le risque très important que ce soulèvement devienne une Révolution.

"Ce n'est plus une marche, les élèves, les badauds des quartiers, les enfants, tout le monde va s'infiltrer et attaquer dix arrondissements le même jour, la même heure, en même temps, je crois que ce n'est plus une marche. Pour moi, ce n'est plus une marche, c'est un soulèvement populaire qui entrainera des casses qu'on ne pourrait pas contrecarrer", a souligné aujourd'hui le ministre de la sécurité publique. Alwidinfo

CDR DE SANKARA

DÉLÉGUÉS RÉVOCABLES 1 POUR 25

DÉLÉGUÉS SÉCURITÉ POUR PROTÉGER LES MANIFESTANTS ET LES MILITANTS

2219352 Tchadiens ont déposé un bulletin de vote pour Déby en 2016.
IL faut donc que 2219353 Tchadiens se choisissent leurs propres représentants, leurs délégués révocables pour faire tomber Déby.
2 219 352 délégués révocables suffiront à virer Déby en toute légitimité, avec calme et pacifiquement.

POUR RÉVOQUER IDRISS DEBY élu en 2016 par 2 219 352 bulletins de votes
IL SUFFIT DE 2,5 MILLIONS DE DÉLÉGATEURS Formant 100000 CDR de base de 25
et désignant 100000 délégués de base
4000 délégués conseillers
160 délégués députés
32 délégués intermédiaires DIN pour le comité provisoire CNPR-RDC
6 délégués nationaux pour le comité exécutif provisoire CECNPR-RDC


Et il faut d'urgence parmi les délégués révocables des délégués sécurité qui vont protéger les manifestants contre les forces de l'ordre.
32% des délégués seront des délégués sécurité.
28407 délégués assureront la sécurité au Tchad et prendront la place des tueurs de Déby.

Il faut une Révolution Sécurité (Manuel CNR-Togo)



CONCLUSION


Le protecteur des intérêts de ces impérialistes, Idriss Déby, ne va pas rester longtemps au pouvoir si toute l'Afrique s'embrase et que les populations forment des CDR.
Écoutez Sankara


Ecoutez Thomas Sankara ! Il faut des CDR dans toute l'Afrique ! Construisez des Comités de Défense de la Révolution Africaine

Lisez Panstitution

Projet de panstitution mondiale (version 1.6.3) (liste de règles rendant illégales toutes constitutions antérieures et ultérieures)




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire