vendredi 10 octobre 2014

Je n'avais pas lu son livre "Eloge de la fuite" ! Henri Laborit démasquait à l'avance l'attitude de l'administration et de mes collègues.

par Julie Amadis
#IpEaVàEaFàF
1/10/14

"Ce sont les confréries qui s'attaquent aujourd'hui à l'homme seul, et si celui-ci a le malheur d'accepter la confrontation, elles sont sûres de la victoire, car elles exprimeront le conformisme, les préjugés, les lois socio-culturelles du moment."
Henri Laborit Eloge de la Fuite

 "Oh, lui, ce maître-là, mon mari m'en parlait encore hier. 
Des coups et des baffes ... il en a reçu par ce maître-là"
Un nouveau témoignage impromptu mardi matin

 "Environ 18 000 enfants mourront de faim et de malnutrition aujourd'hui. Ce n’est pas facile à réaliser pour des gens aux Etats-Unis ou en Europe" a déclaré M. Morris. "Mais d’ici un mois, il y aura plus d'enfants qui seront morts de faim qu'il n’y a d’habitants à Washington. Pourtant il n'y a ni gros titre, ni tollé. Au lieu de cela, ces enfants pauvres et oubliés meurent discrètement dans des pays comme le Guatemala, le Bangladesh et la Zambie - loin de nos yeux. Cela ne devrait pas arriver : nous avons tous les outils nécessaires pour en finir avec la faim." (A l'occasion de la Journée Mondiale de l’Alimentation le 16 octobre, le Directeur exécutif du Programme Alimentaire Mondial, M. James Morris, a lancé un appel aux pays développés pour donner une chance aux 400 millions d’enfants qui ont faim dans le monde et dont la vie est anéantie par la malnutrition dès les premiers mois de leur existence)

En 2005, déjà, 16500 enfants crevaient de faim tous les jours.
Les guerres qui font de nombreuses victimes. Les 200 milliards de tonnes de carbone que nous avons au-dessus de la tête sont en train de détruire notre climat terrestre : les catastrophes climatiques sont de plus en plus nombreuses.
Mais tout cela a des responsables.

DES CLASSES SPOLIATRICES SONT COUPABLES

Nous savons que ceux qui dirigent le monde appartiennent à la classe capitaliste et que d'autres classes sociales (classes formoise et innovoise sont leurs alliés). On peut expliquer les désastres humain par la lutte des classes.
On peut aussi comprendre  pourquoi les enfants sont tapés par les adultes sans que personne (ou presque) ne s'en apitoie.
Ce sont le postmarxisme et donc le concept de "lutte des strates" qui nous permettent de comprendre cela (des concepts découverts depuis 1999 par Yanick Toutain).

CRÉATIVITÉ ET LIBERTÉ COMME DANGERS
POUR LES CLASSES SPOLIATRICES

En résumé, on peut dire que la trop grande créativité et liberté des enfants agacent ceux qui ont tué l'innovant en eux.
Mais il est difficile de comprendre quel processus psychologique amène des individus à agir avec méchanceté, cynisme et médisance.
J'ai cherché à comprendre pourquoi l'administration, les syndicats (UNSA et SNUIPP) et la plupart de mes collègues m'ont transformée en RSAIste interdite d'enseigner. Et comment ont- ils fait pour se mentir et agir de la sorte ?
Il m'est difficile de comprendre autant de méchanceté. J'ai du mal à intégrer le fait qu'autant d'énergie soit possiblement utilisée pour écrabouiller quelqu'un de dévoué auprès des élèves, qui ne faisait pas de politique dans le cadre de son travail.

"IL FAUT FUIR REFUSER LA LUTTE
SI C'EST POSSIBLE" (Henri Laborit)

C'est Henri Laborit dont je lis le livre "Eloge de la fuite" qui éclaire un peu ma lanterne.
(on peut le télécharger ici)
On remarquera avec amusement que j'ai trouvé le livre que je lis.... dans la bibliothèque des Restos du Coeur au Havre (animée par d'ailleurs un fort sympathique bénévole).
Henri Laborit écrivait :
"Dans notre monde, ce ne sont pas des hommes que vous rencontrez le plus souvent, mais des agents de production, des professionnels. Ils ne voient pas non plus en vous
l'Homme, mais le concurrent, et dès que votre espace gratifiant entre en interaction avec le leur, ils vont tenter de prendre le dessus, de vous soumettre.
Alors, si vous hésitez à vous transformer en hippie, ou à vous droguer, il faut fuir, refuser la lutte si c'est possible. " p 36 Eloge de la fuite Henri Laborit

JE NE SAIS PAS OU SE TROUVE LE MARCHE D'HARFLEUR
JE N'Y AI JAMAIS MIS LES PIEDS

Dans le dossier d'accusation, un ex-collègue rapportait
"A l'espace Coty, elle aurait distribué des tracts. Au marché d'Harfleur, on l'a vue là-bas, des parents d'élèves l'ont vue et reconnue à Aplemont, distribuer les tracts."(extrait de l'acte d'accusation)
Je n'ai pas distribué de tracts à Coty ni à Aplemont ni au marché d'Harfleur. Ni (ailleurs) le tract distribué par les parents d'élèves.
lire "Le mercredi 26 mars 2014, Julie Amadis est passée prés du "marché d'Harfleur", à 90 km/h, en train, en direction de Rouen"
Cette accusation étant le motif officiel de mon exclusion pour 2 ans !
Quand je suis accusée d'avoir distribué des tract sur un marché où je n'ai jamais mis les pieds de ma vie, cela me paraissait totalement incompréhensible.
Mais, précisément le faux témoignage de celui qui tape depuis 20 ans qui raconte m'avoir vu à Harfleur distribuer des tracts devient logique. Comme il risque lui-même d'être dénoncé puis accusé, il se protège à l'avance en m'attaquant et en inventant des accusations me concernant.
Tout comme les autres faux témoignages de mes ex-collègues qui racontent (dans le dossier d'accusation) m'avoir vu distribuer des tracts, ou qui racontent que j'aurai « volé des fiches de préparation » ou encore que j' "aurai volé un CD » ou enfin que « j'aurai oublié une élève dans ma classe et sur le trottoir » me laissent sans voix et dans l'incompréhension de leur comportement mesquin....
"dès que votre espace gratifiant entre en interaction
avec le leur, ils vont tenter de vous soumettre".

Là encore, Henri Laborit donne une explication avec son concept de « gratification ». Cette histoire de violence à enfants m'aurait mise en valeur aux yeux des parents et la lâcheté de mes collègues leur aurait fait perdre de la valeur professionnelle. En effet les anciens de l'école connaissaient le comportement de l'enseignant agresseur de l'école et ne disaient rien.

Ainsi, donc mon "espace gratifiant" serait entrer en interaction avec le leur.
Dans le même temps, ces mêmes collègues qui fermaient les yeux sur les violences commises par leur collègue aurait été mises en lumière. Nos "espaces gratifiants" entre donc en interaction et en concurrence. Leur image de "maîtresses responsables" en aurait été diminuée.
« Ils ne voient pas non plus en vous
l'Homme, mais le concurrent » 

Je suis donc devenue une personne à détruire par tous les moyens possibles. Je n'étais comme le souligne Henri Laborit plus une personne humaine mais une concurrente.
Et il fallait que ceux ci « prennent le dessus, me soumettent ».

"Ces adversaires ne vous aborderont jamais seuls. Ils s’appuieront sur un groupe ou sur une institution"

Fort justement, Henri Laborit fait remarquer que ces personnes dépourvues d'humanisme n'agissent pas seul mais en meute.

« Car ces adversaires ne vous aborderont jamais seuls. Ils s'appuieront sur un groupe ou une institution. L'époque de la chevalerie est loin où l'on se mesurait un à un, en champ clos. Ce sont les confréries qui s'attaquent aujourd'hui à l'homme seul, et si celui-ci a le malheur d'accepter la confrontation, elles sont sûres de la victoire, car elles exprimeront le conformisme, les préjugés, les lois socio-culturelles du moment. Si vous vous promenez seul dans la rue, vous ne rencontrerez jamais un autre homme seul, mais toujours une compagnie de transport en commun."» p 36 L'éloge de la fuite Henri Laborit

TOUS MES RAPPORTS PEDAGOGIQUES ETAIENT EXCELLENTS

Un homme tout seul, comme l'Inspecteur d'Académie de Rouen, ne peut pas impunément tout seul virer un enseignant apprécié par les enfants et les parents et dont tous les rapports pédagogiques sont excellents !
Il ne peut pas tout seul mentir, inventer un prétexte ! Non.
Il a fallu l'alliance de l'administration, des réseaux françafrique (Franceàfric !) , du PS, des syndicats et de mes collègues pour pouvoir, au mépris de toutes les règles élémentaires de droit, et tout en laissant en place dans la même école un enseignant qui tape les élèves depuis 20 ans m'exclure en réalisant pour ce faire un faux en écriture !
Et comme le dit encore Henri Laborit,
« Elles sont sures de la victoire, car elles exprimeront le conformisme, les préjugés, les lois socio-culturels du moment. »
Les grands moyens ont été utilisés contre moi.
Au motif que « ce n'était pas les parents
des enfants tapés qui étaient venus directement les voir ».
Sic les OPJ
 Il fallait démobiliser les parents qui me soutenaient et les autres parents. Pour cela, on a utilisé la répression contre la mère d'élève qui avait un blog de soutien. La police, cette institution qui reste une référence et qui l'est pour cette mère l'a interpellée et lui a fait peur. Les tracts qu'elle avait distribués lui ont été montrés par la police. On l'a accusée de diffamation alors qu'il n'y avait rien de diffamatoire sur son blog ! Elle qui pensait depuis le début que la police, cette institution noble lui donnerait raison et que les policiers allaient forcément enquêter... Et bien, la police, elle a refusé les témoignages ! Au motif que « ce n'était pas les parents des enfants tapés qui étaient venus directement les voir ».

Je ne sais pas comment c'est arrivé. Mais suite à l'épisode du commissariat, cette mère d'élève a changé de camp. Et elle a supprimé son blog.

JE SERAIS DEVENUE "ANTISEMITE" "PRO-SORAL"

De même, alors que de nombreux parents d'élèves étaient venus me voir et voulaient se mobiliser suite à ma suspension tout s'est interrompu.
Ils ont changé d'avis et sont devenus « neutres » après la réunion organisée par l'Inspection Académique.

UN MEETING ANTI-JULIE AMADIS

Une réunion qui n'était ni plus ni moins qu'un meeting politique anti Julie Amadis. D'après des parents témoins, j'ai été présentée comme une personne dangereuse qui fait de la politique, qui s'occupe de la franceafrique. L'Inspecteur d'Académie a proclamé que je serais « antisémite », « proSoral ». Mes idées sont à l'opposé de celles de Soral !
Des parents sont ressortis de là en disant que j'étais "proche du FN", que j'étais "une antisémite". D'autres disaient « elle refuse tout ». Dans l'acte d'accusation, il y a le témoignage d'une mère d'élève qui dit « si elle voulait, elle pourrait revenir ». Alors qu'il m'était interdit de revenir à l'école. Mais la campagne de dénigrement avec de fausses rumeurs des directeurs, des collègues et de l'administration a été tellement forte que les parents croyaient n'importe quoi !
Ce sont à la fois les mensonges et l'appui sur les préjugés des gens (la politique, la franceàfric ça fait peur aux parents) qui a permis de m’exclure !
Laborit aurait pu utiliser mon école comme laboratoire de psychologie.
Tout ce qu'il décrit, il l'aurait constaté comme dans un laboratoire :
"Ce sont les confréries qui s'attaquent aujourd'hui à l'homme seul, et si celui-ci a le malheur d'accepter la confrontation, elles sont sûres de la victoire, car elles exprimeront le conformisme, les préjugés, les lois socio-culturelles du moment. "

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