dimanche 23 janvier 2022

Burkina Faso Mutinerie ou Coup d'Etat en cours : Comment transformer une révolution de palais en révolution Sankara en formant des CDR pour désigner un CNR Comité National de la Révolution


Par Julie Amadis
et Yanick Toutain
#IpEaVaEaFaF
23 Janvier 2022






LES RECOMMANDATIONS: VOICI CE QUE LES MILITAIRES AURAIENT DU FAIRE COMME PROCLAMATION

"CONFORMEMENT aux institutions du Burkina Faso établies par la révolution du 4 août 1983 voici nos préconisations : 1° Nous demandons aux Burkinabè de se grouper par 100 en grands CDR de base pour désigner 5 étudiants et 20 fonctionnaires en qui ils ont confiance" Les 25 délégués révocables auront le statut de DIB Délégués Intermédiaires de Base. Parmi lesquels 5 délégués de base. C'est le PROGRAMME DE SANKARA en version améliorée 2° Chaque grand CDR de base donne ACCREDITATION à UN MILITAIRE d'active FDS et UN MILITAIRE de RESERVE Chacun d'entre nous aura donc le soutien de 125 citoyens 3° Chaque groupe de 100+25=125 citoyens doit désigner un DIC #DéléguéIntrermédiaireConseiller qui sera leur DELEGUE REVOCABLE 4° Les DIC délégués Intermédiaires conseillers se groupent par 25 pour former une #DirectionFonctionnelle L'EQUIVALENT AMELIORE des CDR de services de SANKARA Dans chaque DIRFONCT seulement 2 DIC militaires (équivalent lieutenants) accrédités par le peuple Un d'active et un de réserve 5° Avec 3 #DirectionsFonctionnelles ce sont 3 fois 3125 citoyens qui sont organisés Ils sont légitimes à REVOQUER RMC KABORE puisque plus nombreux que ses électeurs. Pour une zone peuplée de 90 à 100 mille habitants, ces 3 #DirFonct sont LEGITIMES à FORMER une #CommissionOrganisationnelle et un #COMEX avec 15 délégués des adultes (15 #déléguésConseillers) Dans chaque COMEX provisoire d'arrondissement seulement 2 militaires au statut de Délégués Conseillers (leur statut sera équivalent à de Capitaines désignés par le peuple) 6) Les jeunes auront 40% du pouvoir Pour 3 #DirectionsFonctionnelles les jeunes doivent former l'équivalent de 2 directions fonctionnelles Les jeunes formeront des CDR de pionniers (7 à 13 ans) et de juniors (14 à 17 ans) par groupes de 100 désigneront 25 délégués DIB. (Délégués Intermédiaires de Base) Parmi lesquels 5 délégués de base 7° Les jeunes désigneront 10 étudiants jeunes adultes (niveau équivalent Science Po ENA des impérialistes) 10 #déléguésConseillers pour les REPRESENTER dans chaque COMEX provisoire d'arrondissement (250 arrondissements de 90000 habitants sur le territoire du Burkina Faso) 8° Les délégués conseillers se grouperont par 25 pour désigner un des leurs comme leur #déléguéDéputé pour les COMEX provisoire de région (Région de 2,24 M d'habitants avec donc le projet de 625 régions semblables sur tout le continent africain) Parmi les 25 délégués députés d'un COMEX provisoire de région, seulement 2 militaires. Avec un statut équivalent à celui de COLONELS désignés par le peuple Les 2 délégués militaires seront évidemment 2 des 15 délégués des adultes. 9° Les 250 délégués des 10 régions provisoires du Burkina Faso (150 représentants des adultes et 100 jeunes adultes représentant des pionniers et des juniors) désigneront PARMI EUX 100 commissaires nationaux provisoires (membres du CNR) et 25 coordinateurs nationaux provisoires pour former le GOUVERNEMENT PROVISOIRE DU BURKINA (CE CNR) 40% des commissaires et des coordinateurs représenteront les JEUNES et auront été désignés par eux. Ce #ComitéExécutif prendra toutes les décisions exécutives ou législatives conformément au statut général des CDR de 1984 https://ipeavaeafaf.blogspot.com/2022/01/burkina-faso-mutinerie-ou-coup-detat-en.html





DERNIERE HEURE

LA LISTE DES EXIGENCES DES MUTINS





Burkina : #BarthélemySimporé ministre de la Défense dément l' "arrestation" de RMC #Kaboré et "invite l’armée à rester républicaine"

Burkina Faso Mutinerie ou Coup d'Etat en cours : Comment transformer une révolution de palais en révolution Sankara en formant des CDR pour désigner un CNR Comité National de la Révolution

Depuis 5 heures du matin au Burkina Faso sont entendus des sons de tirs à Kaya et à Ouagadougou.
Cela signifie donc que les affrontements continuent et donc que la victoire d'un camp sur l'autre n'est pas nette.


En 2011 pour les mêmes évènements, le Faso parlait de règlements de compte de militaires en colère contre le pouvoir en place mais pas de coup d'Etat en cours.

Des coups de feu ont éclaté dans la nuit de ce mardi 22 mars 2011 au Camp militaire Aboubacar Sangoulé Lamizana à Gounghin. Des militaires tiraient notamment en l’air au camp et au niveau de l’échangeur de Gounghin rendant quelque peu trouble la circulation à ce niveau. Selon les premières informations qui nous sont parvenues, un petit groupe de militaires serait en colère suite à ce qu’ils jugent comme des condamnations a de lourdes peines allant de 6 à 15 mois infligées à leurs promotionnaires.

Ces condamnations feraient suite à une bagarre où ces militaires en question se seraient rendus coupables en frappant des populations civiles il y a de cela 1 mois à peu près. Pour manifester leur mécontentement, ces militaires auraient dévalisé un dépôt d’armes au niveau du Camp Sangoulé Lamizana à Gounghin qui abrite également les locaux de la Justice militaire ou le procès a eu lieu.

Lefaso.net

Mais Blaise Compaoré avait dû s'enfuir...... pour revenir ensuite..... Les militaires n'avaient pas créé de CDR 

Pour qu'une révolution de palais ou coup d'Etat se transforme en révolution le peuple doit faire pencher la balance en recrutant ses militaires dans les deux camps afin de prendre le pouvoir lui-même !
Il ne faut surtout pas renouveler l'expérience du Mali où les militaires dirigent avec un ministre terroriste: le porte-parole de l'Etat Islamique de l'Azawad Mossa Ag Attaher.
 Il ne faut pas plus de 2 militaires sur 25 dans chaque organe de pouvoir et zéro ministre terroriste !

Sons d'échanges de tirs à #Ouagadougou Cela signifie que la VICTOIRE D'UN CAMP SUR L'AUTRE n'est pas NETTE Et donc que...

Publiée par Yanick Toutain sur Samedi 22 janvier 2022

Le peuple doit donc immédiatement appliquer les consignes de Thomas Sankara

Le Conseil national de la révolution appelle chaque Voltaïque, homme ou femme, jeune ou vieux à se mobiliser dans la vigilance pour lui apporter son soutien actif. Le Conseil national de la révolution invite le peuple voltaïque à constituer partout des Comités de défense de la révolution (CDR) pour participer à la grande lutte patriotique du CNR et pour empêcher les ennemis intérieurs et extérieurs de nuire à notre peuple. Il va sans dire que les partis politiques sont dissous.

Chaque militaire doit être désigné par 4 civils et être sous les ordres d'un supérieur lui aussi désigné par 4 autres civils.
Pour qu'il y ait une discipline il faut que chaque militaire soit l'assistant fonctionnel d'un gradé, d'un délégué de niveau supérieur. Un supérieur auquel il obéira pour la défense de la révolution contre les terroristes missionnés par l'Elysée ou la Maison Blanche.

Pour que le peuple ne perde jamais le contrôle sur cette Armée nationale Populaire, il faut que chaque militaire ait quatre adjoints statutaires - quatre civils - dont il est le délégué. Quatre civils ayant donné accréditation à ce militaire, à ce délégué défense.

Il y a 3 ans le 15 octobre 2°19 nous rappelions les consignes de Thomas Sankara 
(Nous avons amélioré depuis les quotas et les répartitions de missions)

MARDI 15 OCTOBRE 2019

1987-2019 Les consignes de Thomas Sankara aux militaires de l'ANP : construisez des CDR

par Yanick Toutain
avec Julie Amadis
#IpEaVàEaFàF


Introduction

En ce 15 octobre 2019, 32 ans après le crime, 32 ans après ce complot du 15 octobre 1987, 32 ans après la contre-révolution du 15 octobre 1987,  ce n'est pas seulement l'enveloppe charnelle que les comploteurs Franceàfric USAfric ont assassiné, c'est aussi l'oeuvre de Thomas Sankara.
En organisant le complot du 15 octobre 1987, les impérialistes ont voulu tuer le programme du DOP.
Mais pour tuer les mesures programmatiques du Discours d'Orientation Politique il fallait avant tout détruire les institutions humanocrates mises en place dès le 1° jour, dès la 1° heure de la révolution du 4 août 1983 : les CDR
Le devoir de chaque militaire, chaque étudiant, chaque juge, chaque policier, chaque fonctionnaire territorial, chaque enseignant, chaque militant écologiste, chaque révolutionnaire de base est donc de reconstruire les institutions mises en oeuvre par la révolution.
ll faut donc amender le "statut général des CDR" en y ajoutant deux mesures principales.
1° Instaurer un quota à tous les niveaux de responsabilité.
2° Fusionner toute la fonction publique et toute la magistrature au sein même des CDR

1° L'introduction d'un quota permettant de fusionner l'organe gouvernemental CNR et les  CDR en un seul organisme dont chaque membre a reçu accréditation d'un groupe de 5 délégants, dont chaque membre est le délégué révocable d'un ensemble de CDR de base - ensemble proportionnel au niveau de responsabilité du délégué. Il faut donc que près de 16 000 personnes acceptent de donner accréditation au chef d'un régiment. Ce sont 625 CDR de base qui doivent désigner un militaire ayant le statut de "délégué député défense"  équivalent au grade de colonel.

Ce sont donc 625 CDR de base formés de 15625 citoyens. 15625 délégateurs groupés par 25 faisant confiance à ce militaire.
2° Il faut fusionner les CDR avec toute la fonction publique - incluant donc militaires, policiers, gendarmes, soignants, enseignants, juges avec l'ensemble du groupe des étudiants

Voici donc les consignes que Thomas Sankara donnerait aux militaires Burkinabè de 2019 (les passages en italique sont des propos tenus par Thomas Sankara de son vivant)


1987-2019 Les consignes de Thomas Sankara aux militaires : construisez des CDR

En ce 32° anniversaire de la contre-révolution du 15 octobre 1987 qui m'a assassiné et a assassiné le Burkina Faso, le devoir des 7000 militaires du Burkina Faso, le devoir des 6400 militaires de l'armée de terre et des 600 militaires de la force aérienne, est de défendre le Burkina Faso.
Le devoir des 4200 gendarmes, comme le devoir des policiers du Burkina Faso est, lui aussi, de défendre le Burkina Faso.
Le devoir des militaires, gendarmes et policiers n'est donc pas de protéger le traître Roch-Marc Kaboré, le complice de Blaise Compaoré, Kaboré, le complice des jihadistes Ansardine-GSIM protégés par IBK qui a osé faire entrer à Kossyam le terroriste Bilal Ag Achérif leader criminel MNLA et le n°3 des jihadistes recherchés par INTERPOL, Ahmada Ag Bibi.

Leur devoir est de protéger le Burkina Faso et donc de protéger les institutions du Burkina Faso.
Les consignes que j'ai données en 1986 sont toujours les mêmes :
Parce que, à l'instant même où nous avons prononcé le mot révolution dans ce pays, la nécessité de la défendre s'est fait sentir et celui qui parle de révolution sans prendre les dispositions pour protéger cette révolution commet une grave erreur et méconnaît les capacités de lutte, les capacités de destruction de la réaction.
Pour notre part, nous avons invité le peuple dans la nuit du 4 août, à se constituer partout en Comités de défense de la révolution parce que nous ne nous faisions pas d'illusion : la révolution allait être attaquée.
Elle l'a été, elle l'est et elle le sera.
Donc, les Comités de défense de la révolution l'ont été, le sont et le seront.
Protéger la révolution, c'est protéger le Burkina Faso.
Protéger le Burkina Faso c'est protéger les CDR.
Et donc, quand les CDR ont été détruits par Blaise Compaoré et tous ses complices électoralistes ayant participé à ces élections anti-CDR depuis 1987, le devoir des militaires burkinabè est de reconstruire les CDR.
Et d'interpeller les ennemis des CDR.


ANP DES CDR
CONSTRUIRE UNE ARMÉE NATIONALE POPULAIRE
SOUS CONTRÔLE DES DÉLÉGUÉS DE CDR

Dès le début de la révolution, les consignes étaient parfaitement claires sur les tâches données aux militaires de la nouvelle armée du peuple

Fini le temps où notre armée nationale se comportait tel un corps de mercenaires étrangers en territoire conquis ! Ce temps-là est désormais révolu à jamais. Armés de la formation politique et idéologique, nos soldats, nos sous-officiers et nos officiers engagés dans le processus révolutionnaire cesseront d’être des criminels en puissance pour devenir des révolutionnaires conscients, étant au sein du peuple comme un poisson dans l’eau.
Année au service de la révolution, l’armée nationale populaire ne fera de place à aucun militaire qui méprise son peuple, le bafoue et le brutalise. Une armée du peuple au service du peuple, telle est la nouvelle armée que nous édifierons à la place de l’armée néo-coloniale, véritable instrument d’oppression et de répression aux mains de la bourgeoisie réactionnaire qui s’en sert pour dominer le peuple. Une telle armée, du point de vue même de son organisation interne et de ses principes de fonctionnement, sera fondamentalement différente de l’ancienne armée. Ainsi, à la place de l’obéissance aveugle des soldats vis-à-vis de leurs chefs, des subalternes vis-à-vis des supérieurs, se développera une discipline saine qui, tout en étant stricte, sera fondée sur l’adhésion consciente des hommes et des troupes.
Contrairement aux points de vue des officiers réactionnaires animés par l’esprit colonial, la politisation de l’armée, sa révolutionnarisation, ne signifie pas la fin de la discipline. La discipline dans une armée politisée aura un contenu nouveau. Elle sera une discipline révolutionnaire. C’est-à-dire une discipline qui tire sa force dans le fait que l’officier et le soldat, le gradé et le non-gradé se valent quant à la dignité humaine et ne diffèrent les uns des autres que par leurs tâches concrètes et leurs responsabilités respectives. Forts d’une telle compréhension des rapports entre les hommes, les cadres militaires doivent respecter leurs hommes, les aimer et les traiter avec équité.
Ici aussi, les Comités de défense de la révolution ont un rôle fondamental à jouer. Les militants CDR au sein de l’armée devront être les pionniers infatigables de l’édification de l’armée nationale populaire de l’État démocratique et populaire dont les tâches essentielles seront :
– 1) Sur le plan intérieur, la. défense des droits et des intérêts du peuple, le maintien de l’ordre révolutionnaire et la sauvegarde du pouvoir démocratique et populaire.
– 2) Sur le plan extérieur, la défense de l’intégrité territoriale
(DOP du 2 octobre 1983)
Pour qu'il y ait une discipline il faut que chaque militaire soit l'assistant fonctionnel d'un gradé, d'un délégué de niveau supérieur. Un supérieur auquel il obéira pour la défense de la révolution contre les terroristes missionnés par l'Elysée ou la Maison Blanche.
Pour que le peuple ne perde jamais le contrôle sur cette Armée nationale Populaire, il faut que chaque militaire ait quatre adjoints statutaires - quatre civils - dont il est le délégué. Quatre civils ayant donné accréditation à ce militaire, à ce délégué défense.

400 000 DÉLÉGUÉS SÉCURITÉ DE CDR

Comme je le disais le 4 avril 1986, en cloture de la 1° conférence nationale de CDR

Rien de ce qui a été fait de positif sous la révolution n'a pu être réalisé sans les CDR.
Nous savons que nous CDR, nous ne sommes pas parfaits.
Nous le savons, mais nous continuons de rechercher dans ce monde les exemples de perfection.
Nous CDR, avons eu à exercer le pouvoir populaire.
Sur le plan politique, sur le plan économique, sur le plan militaire, sur tous les plans de la vie nationale, à tous les niveaux de la vie des Burkinabè, nous, CDR, sommes impliqués directement.
"Sur le plan militaire", la responsabilité de chaque Burkinabè est donc de reconstruire une véritable force de sécurité populaire de 400 000 délégués sécurité.
Et parmi ces 400 000 délégués sécurité ce sont donc 160 000 délégués sécurité extérieure, 160 000 délégués défense qui doivent être accrédités par la population réunie en 400 000 CDR de base.

Ce sont donc quasiment 24 délégués défense que chacun des militaires actuels doit encadrer.
Pour simplifier, on pourrait dire que chaque militaire du rang de l'armée de Terre doit avoir accréditation de la population en tant que lieutenant chef de section.

DEUX DÉLÉGUÉS DEFENSE
 POUR CHAQUE GRAND CDR DE 125 CITOYENS

Pour former chaque conseil CDR de 25 délégués DIB, il faut réunir 100 citoyens délégants pour donner accréditation à ces 25 délégués.
Dans chaque conseil CDR formé de 25 délégués DIB, il faut donc 2 délégués défense.
Chaque militaire doit donc aider à former de tels CDR de 25 délégués en y participant ou en les suscitant.
Chaque militaire doit donc aider à la formation de 3 groupes de 100 civils, à 3 groupes de 125 délégateurs.
Chaque militaire doit donc participer à l'organisation de 375 citoyens.

UN SOLDAT DE BASE ACTUEL RECEVANT ACCREDITATION EN TANT DÉLÉGUÉ DE BASE PRENDRA LES RESPONSABILITÉS D'UN SERGENT


Par exemple, un soldat de base actuel, dont la population le considère capable d'encadrer un groupe de 4 soldats, de 4 délégués défense DIB, sera donc désigné par la population en tant que délégué de base défense et donc aura accréditation de 24 délégateurs



Ce militaire deviendra donc le DIB n°44. Il aura accréditation de la population en tant que Délégué Intermédiaire de base n°44. Mais, aussitôt, ses associés, les étudiants DIB n°41 et n°45, l'auxiliaire de justice DIB n°42 et l'infirmier DIB n°43 le choisiront pour être leur délégué de base.
Et donc, après avoir été désigné comme DIB par 4 citoyens, il sera donc le délégué de base pour représenter 20 délégateurs et les 4 délégués DIB n°41 à n°45.
Le DIB n°34 lui sera un civil accrédité comme délégué défense et se placera donc sous les ordres du nouveau délégué de base (DIB n°44)

DEUX CIVILS AYANT ACCREDITATION D'UN GRAND CDR DE 125 SERONT DÉSIGNÉS DÉLÉGUÉS DEFENSE DIB

En même temps que le militaire sera accrédité au grade équivalent à celui de sergent par 125 citoyens (100 correspondants + 24 délégués) , il participera à aider un autre groupe de 125 citoyens, qui donneront accréditation à deux délégués défense qui se placeront sous ses ordres.
 On voit donc dans ce groupe de 25 délégués révocables - les DIB n°1 à n°25 que les DIB n°9 et n°39 sont des délégués défense du rang.
Ils seront donc placés sous les ordres du DIB n°44
On voit donc ici comment un délégué de base défense (un sergent) participe à la formation de son groupe militaire de cinq.

Sur le graphique ci-dessus on voit la formation de deux groupes de 5 militaires.
On voit comment les 10 militaires sont désignés et révocables par la population.
Les flèches noires indiquent quelles sont les 4 militaires de base DIB commandés par les deux délégués de base (sergents)
Cette structuration de l'armée nationale populaire enchevêtrée aux CDR est précisément ce qui n'avait pas été fait en 1983-1987

On peut remarquer en conclusion que la désignation de 10 militaires est concomitante de la désignation de 5 responsables, 5 délégués de grands CDR
Ces 5 DIC seront des membres d'un comité exécutif communal.
En effet, dans chaque commune révolutionnaire d'environ 3000 adultes ce sont 50 délégués défense, 50 militaires qui auront accréditation de la population. Sous la direction d'un comité exécutif formé d'environ 25 délégués DIC (délégués intermédiaires conseillers)
C'est sous le contrôle de la population que l'ANP, l'Armée Nationale Populaire sera construire, commune révolutionnaire par commune révolutionnaire.
Ce sont donc 3200 communes révolutionnaires formées au Burkina Faso qui reconstruiront ce qui a été détruit le 15 octobre 1987
En ce 15 octobre 2019, j'appelle donc tous les militaires burkinabè à préparer l'éradication du jihadisme franceàfric sur tout le territoire du Burkina Faso mais aussi, en alliance avec les Maliens et les Ivoiriens, à se préparer à la fusion révolutionnaire du Volta Faso - seule structure à même d'écraser le monstre impérialiste qui tue près de 3 millions d'enfants africains chaque année, pour les profits de Bolloré et des multinationales US et européennes.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire