vendredi 3 septembre 2021

Après les soignants non vaccinés, Macron s'en prend maintenant aux enseignants "à plus de 80% vaccinés selon Blanquer" avec une attaque frontale projet de destruction du service public "Education nationale" En guise de modernisme il ressort le vieux projet 1987 de Thierry Breton et René Monory ! Les "Maîtres directeurs" qui pourront recruter!

Par Julie Amadis
édité par Yanick Toutain
#IpaVaEaFaF
4 septembre 2021

La déclaration du président mal élu à Marseille aujourd'hui vise à privatiser l'Education Nationale.
C'est un vieux projet qui ressort comme un diable de sa boîte.
Ceux qui suivent le parcours d'Edouard Philippe - arrosé par ATOS - connaissent évidemment le programme de son protecteur - ex PDG d'ATOS , le commissaire européen Thierry Breton.
Ce que nous ressort Macron c'est le vieux projet des "maitres-directeurs" de René Monory en février 1987 - un ministre de l'Education dont les ficelles étaient actionnées par un petit arriviste aux dents longues : son directeur de cabinet Thierry Breton - le fossoyeur en chef du Plan Informatique Pour Tous 


3 fevrier 1987
Signature d'un décret qui cause la colère des enseignants : René MONORY, Ministre de l'Education a revu le statut des maîtres directeurs . Il veux affirmer dans l'école, l'autorité d'un instituteur choisi parmi ses collègues par le recteur sur une liste d'aptitude ... Explications grâce à un encadré . Interview de René MONORY Ministre de l'Education Nationale : "dans notre société tel que nous voulons l'organiser ... il y a un animateur, un responsable ... regardez, le lycée, il y a un proviseur ..."







Après les soignants non vaccinés, Macron s'en prend maintenant aux enseignants "à plus de 80% vaccinés selon Blanquer" avec une attaque frontale projet de destruction du service public "Education nationale" En guise de modernisme il ressort le vieux projet 1987 de Thierry Breton et René Monory ! Les "Maîtres directeurs" qui pourront recruter!



« Quand les nazis sont venus chercher les communistes,
je n’ai rien dit,
je n’étais pas communiste.
Quand ils ont enfermé les sociaux-démocrates,
je n’ai rien dit,
je n’étais pas social-démocrate.
Quand ils sont venus chercher les syndicalistes,
je n’ai rien dit,
je n’étais pas syndicaliste.
Quand ils sont venus me chercher,
il ne restait plus personne pour protester. »
Martin Niemöller, 1946
Quand les impérialistes Franceàfric ont révoqué l'instit sankariste Julie Amadis, ils n'ont rien dit, ils ont même voté la révocation, ils n'étaient pas sankariste
Quand les soignants non vaccinés ont été suspendus, ils n'ont rien dit, ils étaient vaccinés
Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, il ne restait plus personne pour protester

Les syndicalistes qui ont voté mon exclusion 2 ans en 2014, puis en 2016, ma révocation pour "atteinte à la République française" me condamnant à l'exclusion sociale, m'interdisant 5,5 millions d'emplois en France, m'interdisant de faire des études (refusée en 2021 en Master 1 sciences de l'éducation à l'Université de Rouen, m'interdisant en 2020 de faire une VAE) faisaient la chasse aux révolutionnaires.
En bon petits pantins de Belkacem, Hollande, Le Drian, Hollande, les syndicalistes CGT UNSA FSU SNUIPP (tous partis de gauche confondus du NPA au PS en passant par le PCF et les Insoumis) m'ont chassée de l'Education nationale pour avoir dénoncé le complot terroriste en Afrique.
Ces collabos du macronisme, ces vaccinés dociles qui ont laissé Macron saboter le dépistage des enfants depuis le 12 mai...... sont tous maintenant dans le viseur d'Emmanuel Macron.

La déclaration du président mal élu à Marseille aujourd'hui vise à privatiser l'Education Nationale.
C'est un vieux projet qui ressort comme un diable de sa boîte.
Ceux qui suivent le parcours d'Edouard Philippe - arrosé par ATOS - connaissent évidemment le programme de son protecteur - ex PDG d'ATOS , le commissaire européen Thierry Breton.
Ce que nous ressort Macron c'est le vieux projet des "maitres-directeurs" de René Monory en février 1987 - un ministre de l'Education dont les ficelles étaient actionnées par un petit arriviste aux dents longues : son directeur de cabinet Thierry Breton - le fossoyeur en chef du Plan Informatique Pour Tous 



3 fevrier 1987 Signature d'un décret qui cause la colère des enseignants : René MONORY, Ministre de l'Education a revu le statut des maîtres directeurs . Il veux affirmer dans l'école, l'autorité d'un instituteur choisi parmi ses collègues par le recteur sur une liste d'aptitude ... Explications grâce à un encadré . Interview de René MONORY Ministre de l'Education Nationale : "dans notre société tel que nous voulons l'organiser ... il y a un animateur, un responsable ... regardez, le lycée, il y a un proviseur ..." Images d'archive INA Institut National de l'Audiovisuel




Avant de s'intéresser à l'enfumage pseudo-moderne de Macron il faut relire, le sourire aux lèvres cet article du Monde du 21 janvier 1987. Un article vieux de 34 ans !

Une partie de poker serrée se joue autour des décrets préparés par M. René Monory pour instituer la fonction de " maitre-directeur " et conférer aux directeurs d'école un pouvoir hiérarchique nouveau sur les instituteurs. Les protagonistes sont : le ministre, le SNI-PEGC, la coordination des instituteurs parisiens en grève et le premier ministre lui-même.

M. Monory qui, mardi dernier encore, affirmait à la télévision que le texte contesté par les instituteurs allait être incessamment publié, n'a toujours pas traduit ses paroles en actes. Il se trouve que, depuis lors, le SNI, avec d'autres syndicats de la FEN, a appelé les enseignants à l'action avec, en particulier, une journée de grève le 27 janvier, en incluant dans ses revendications, le retrait du projet sur les maitres-directeurs.

Pour le SNJ, qui combat ces textes depuis l'origine, le retrait est devenu un précieux objet de marchandage face à un ministre et à un gouvernement qui ne tiennent pas à attiser de nouveaux conflits sociaux. " Si le ministre fait un pas significatif, le principe de la grève dans les écoles pourrait être réexaminé ", a déclaré, lundi 19 janvier, M. Jean-Claude Barbarant, secrétaire général du SNI.

Les enjeux avaient monté, il est vrai, avec l'entrevue de vendredi entre M. Monory et les représentants de la FEN, au cours de laquelle les syndicalistes ont cru percevoir " un ton nouveau " (le Monde des 18-19 janvier). Le ministre avait alors proposé que les thèmes d'une concertation approfondie soient fixés lors d'une nouvelle rencontre, dans une quinzaine de jours.

Le SNI se déclare tout prêt à discuter de l'amélioration du fonctionnement de l'école et de la revalorisation du métier d'instituteur, mais son secrétaire général réclame un geste sur les maitres-directeurs pour engager le dialogue : " Comment engager la concertation, si on traite nos collègues comme des exécutants que l'on flanque de contremaitres et non comme ce qu'ils sont, des créatifs et des décideurs ? "

Le déclenchement d'une grève minoritaire, mais dure, contre le projet sur les maitres-directeurs dans la capitale et la mise en place d'une coordination (le Monde du 16 janvier), ont renforcé les positions du SNI, même s'il tient à garder ses distances à l'égard d'un mouvement animé par ses minoritaires de la tendance " Ecole émancipée " et surtout par ses concurrents du SGEN-CFDT.

Il faut noter ici que le mot "coordination" indique un comité de délégués révocables. 1987 c'était l'époque où Mélenchon cirait encore les chaussures de Mitterrand et de Claude Germon.
En 1987 contre Monory (et Thierry Breton) être d'extrême-gauche signifiait "appeler les institutrices et instituteurs à désigner leurs délégués révocables."
Et refuser de le faire était caractérisé de stalinisme ou de sabotage social-démocrate.


La télévision française avait même réussi à dénicher une enseignante dont la position de collabo apparaitra ultra minoritaire au vu de la grève qui sera suivie quasi unanimement dans les écoles en février 1987


UN "LABORATOIRE EDUCATIF" RETROUVE DANS LES ARCHIVES MOISIES DU COMMISSAIRE EUROPEEN THIERRY BRETON EX PDG D'ATOS ET FOSSOYEUR DE L'INFORMATIQUE PEDAGOGIQUE EN FRANCE

Macron a utilisé le terme "laboratoire éducatif " parlant d'une expérimentation sur 50 écoles à Marseille.
On sait bien que dans la bouche de Macron, il ne s'agit aucunement d'expérimentation scientifique pédagogique comme il voudrait le faire croire mais d'une première étape pour mettre fin au service publique d'éducation.
Il veut à terme mettre en place un système privatisé où les propriétaires d'écoles donneront l'orientation pédagogique que devront appliquer les enseignants qu'ils auront recruter.
Macron n'a fait pour l'instant qu'évoquer qu'un des volets de son projet de libéralisation de l'éducation, le statut hiérarchique de la direction d'école. Les directeurs devenant des sortes de "chefs d'entreprises" qui choisissent qui ils embauchent.

Il veut faire de Marseille "un laboratoire" éducatif. Emmanuel Macron a annoncé, jeudi 2 septembre, que certaines écoles de la cité phocéenne allaient expérimenter un projet d'"école du futur" accordant plus de liberté aux directeurs, "dès la rentrée 2022-2023". "Il faut que ces directeurs d'école puissent choisir l'équipe pédagogique", a-t-il notamment esquissé, chiffrant à 50 le nombre d'établissements populaires qui seront progressivement inclus dans le dispositif. Voici ce que l'on sait, à ce stade, de cette initiative. France Info
Les syndicats dans cette perspective de fonctionnement, perdraient une grande partie de leur pouvoir.
Ce ne sont plus les gredins mélenchonistes, PCF ou NPA qui seraient chargés de me virer !
Ce ne sont plus les syndicalistes qui seraient chargés de la chasse aux révolutionnaires
Ils tellement attachés à leur petit pouvoir !!!
Un pouvoir qu'ils gagnent parce que ce sont les prétendus garants du respect de l'application du barème du mouvement. En fonction de votre ancienneté dans le métier, de votre note d'inspection, vous êtes positionné dans un barème. Plus vous avez de points et plus vous pouvez voir vos premières vœux d'écoles vous être accordés, moins vous avez de points (les débutants) et moins vous avez le choix de l'endroit où vous allez devoir travailler.
Naturellement, quand il faut nommer un enseignant révolutionnaire sur l'école d'un agresseur d'enfant (qui sera recruté comme faux témoin), la commission paritaire saura faire ce qu'il faut


Naturellement, quand il faut nommer un enseignant révolutionnaire sur le secteur d'un inspecteur parrain des enseignants qui frappent leurs élèves les syndicalistes de la la commission paritaire sauront faire ce qu'il faut
Et les mêmes - transformés en "juges" de conseil de discipline sauront bien voter pour chasser les gens honnêtes hors de l'Education Nationale

TOMBER DE CHARYBE SYNDICALISTE EN SCYLLA CAPITALISTE 

En tant que victime du monstre Charybe syndicaliste je ne vais évidemment par défendre le monstre Scylla capitaliste.
Macron ne vaut pas plus cher que Guislaine David la secrétaire du syndicat SNUIPP et ses complices UNSA et CGT
Le système que Macron veut mettre en place aggraverait encore plus le système actuel
Les vaillants syndicalistes directeurs d'écoles collabos vaccination se transformeraient rapidement en syndicalistes directeurs d'école collabos recrutement.
Ils pourraient dès le départ empêcher le recrutement de futurs enseignants lanceurs d'alerte !!!

Les enseignants dans ce fonctionnement capitaliste subiraient la pression d'une autorité hiérarchique directe chaque jour alors qu'actuellement l'inspecteur ne vient dans leur classe qu'une fois tous les trois, quatre ans. Si les directeurs d'école peuvent choisir leurs enseignants, ils pourront aussi les virer quand ils en auront envie. On imagine très bien que les enseignants, comme moi, licenciés pour des raisons politiques seront nombreux.

On peut voir qu'en 1987, les réformistes mous n'avaient pas encore endormi les institutrices et les instituteurs.
En 1987 la vaccination n'aurait pas franchi les grilles des écoles ni des collèges
En 1987 le dépistage dans les écoles aurait éradiqué le COVID
En voici la preuve en vidéo 


Le SNUIPP qui n'avait toujours pas appelé à la grève pour dénoncer la dictature Macron de vaccination obligatoire ni le pass sanitaire se réveille d'un seul coup parce que Macron s'en est pris aux statuts des enseignants.
Quand c'était les soignants qui perdaient leur travail parce qu'ils refusaient la vaccination, ça ne les dérangeait pas, quand c'était les pompiers non plus.... quand c'est les agents territoriaux dans les écoles à qui les mairies font des chantages à la vaccination comme j'en ai des témoignages au Havre, on ne les entend pas plus, quand Blanquer parle de "campagne de vaccinations des enfants dans les écoles" en refusant la seule solution permettant de mettre fin au covid les tests, les militants SNUIPP acceptent...
Mais là, enfin, comme il s'agit de leur statut, le syndicat majoritaire des professeurs des écoles se réveillent et appelle à a grève pour le 23 septembre !


Ne rêvons pas trop, il est peu probable que ces réformistes participent au processus révolutionnaire en cours et se fassent désigner délégués pédagogie par la population !

Pour ma part, j'appelle chaque groupe de 100 Français à donner accréditation à 5 étudiants et 3 professeurs. Ainsi qu'à 17 fonctionnaires désignés comme leurs délégués révocables


COMPLEMENT : COMMENT LA REVOLUTION AUGMENTERA LA LIBERTE PEDAGOGIQUE TOUT EN FAVORISANT L'INNOVATION DANS LE RESPECT DES ENFANTS : TOUS MEMBRES DE LA STRATE DES INNOVANTS


Système bureaucratique

(Dans un État Bourgeois ou un État formois)


Système capitaliste faisant sa contre-révolution ultra-libérale VS le Rooseveltisme

Système humanocrate

Classe sociale

Formoisie seule ou alliée avec la bourgeoisie industrielle


Bourgeoisie parasitaire (bancaire, impérialiste, esclavagiste)

Strate des Innovants égalistes solidaires du formariat

Strate sociale

Majoritairement
Strate des Répétants


Strate des Parasites
recrutant des Innovants corrompus

Majoritairement innovante

Investissement

Par l’État formois ou l’État Bourgeois

Propriétaires de l’école ou par des Fondations bourgeoises

Investissement altruiste : des citoyens d’un autre canton verseront tout ou partie de leurs 300 euros mensuels d’investissement altruiste
A condition qu’ils n’aient aucun lien personnel ou familial avec l’école où ils investiront


Gestion

Conseil d’école (parents+enseignants)

ou bien
Directeur d’école qui obéit à l’inspecteur qui obéit aux directives gouvernementales

Directeur d’école qui obéit aux propriétaires (avec un conseil d’administration)

Commission pédagogie communale de délégués révocables en conformité des commissions pédagogie de canton, arrondissement, district, région, province, nationale)
Il faut noter que les enfants sont eux-mêmes délégateurs à partir de 7 ans et que les commissions pédagogie verront aussi les enfants délégués d’enfants voter en fonction des choix de leurs délégateurs.
Il faut noter aussi que le gouvernement révolutionnaire imposera nationalement l’entraide obligatoire entre tous les élèves et donc l’abolition de toutes les méthodes de discriminations : bons points, notes, classements, diplômes etc.…


Recrutement des enseignants

Concours public sur le modèle chinois Confucius

Directeur d’école choisi par le conseil d’administration comme un PDG
Celui-ci recrute ses employés enseignants

La population qui choisit ses enseignants en leur donnant accréditation comme délégués révocables
Chaque professeur doit avoir la confiance de 4 ou de 24 citoyens et être leur délégué


Qui choisi la pratique pédagogique des enseignants ?

- Le ministre de l’Éducation Nationale qui donne les grandes lignes d’orientation scolaire.
Une liberté plus ou moins grande est laissée aux enseignants dans leur pratique quotidienne


Le ou les propriétaires de l’école

L’enseignant lui même qui a été choisi pour ses pratiques pédagogiques.
Mais l’enseignant est aussi l’assistant fonctionnel d’un enseignant chercheur. (DIC délégué intermédiaire conseiller choisi par 125 citoyens)
Un directeur pédagogie sera lui-même un enseignant chercheur encadrant 4 autres chercheurs, 20 professeurs et 100 étudiant
Il aura 25 fois plus de délégateurs qu’un professeur délégué de base
Chacun ayant 4 assistants fonctionnels pédagogie d’une autre alliance que la sienne.
Il y aura donc un équilibre dans les choix pédagogiques entre les choix de l’enseignant et celui de ses supérieurs en humanocratie


Quel type de pédagogie induit chaque système ?

Le confucianisme du recrutement induit une pédagogie conforme à ce qu’on subit les enseignants dans leur parcours scolaire.
C’est donc une pédagogie majoritairement stupide favorisant la répétition et détruisant les capacités innovantes des enfants.
Ce fut une des principales raisons de l’effondrement de l’URSS.

Ce sont les plus gros capitalistes qui décident de l’orientation pédagogique. Donc l’école favorise forcément la reproduction de leur classe sociale.
Il y aura donc un arbitrage entre les différents secteurs bourgeois. Les capitalistes innovois de la Silicon Valley ou d’Hollywood pousseront vers une pédagogie plus innovante. Les capitalistes du pétrole ou de la prédation impérialiste inciteront à des pédagogie plus bigotes, plus hiérarchisées et plus répétantes.
On peut alors avoir des pédagogies innovantes dans certaines écoles tout comme des pédagogies répétantes qui abîment les capacités innovantes des individus.


Les pédagogies utilisées seront certainement bien plus innovantes dans ce système que dans les autres car d’une part elles seront l’émanation d’un processus révolutionnaire (tout processus révolutionnaire s’accompagne d’une montée du nombre d’Innovants et d’innovations) et d’autres parts les personnes sélectionnées pour enseigner seront les plus éthiques et courageuses puisque révocables à tout moment. Un enseignant qui frappe ses élèves – comme au Havre par exemple - ne pourrait pas garder son poste bien longtemps.
Ses délégateurs seraient pénalement co-responsables de ses agressions

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