vendredi 9 juillet 2021

Les chefs de l'armée française avouent Macron reste au Mali pour espionner les Maliens : une révélation de Claude Angeli Canard Enchaîné

 

Par Julie Amadis
avec Yanick Toutain
#IpEaVaEaFaF
9 Juillet 2021


30 millions d'euros en 2020 !
Après les 20M € de 2013 !
De quoi continuer à pourrir
longtemps le Mali !
Mais c'était cela le projet de Sarkozy, du général Puga, de Le Drian et de Hollande. Et donc le projet de Macron pour saboter toute possibilité de révolution sankariste 



Les chefs de l'armée française l'avouent: Macron reste au Mali pour espionner les Maliens ! Une révélation de Claude Angeli Canard Enchaîné


Un mois après avoir annoncé "la fin de l'opération Barkhane", Claude Angeli du Canard Enchaîné nous révèle que la Franceàfric reste au Mali pour espionner les Maliens.

Les chefs maliens sous surveillance française

UN MOIS après avoir rompu toute relation avec les militaires qui ont pris le pouvoir à Bamako, Macron a mesuré le danger qu'il y aurait à s'en tenir là. » Voilà le commentaire, légèrement critique mais bienveillant, qu'on peut entendre au sein du ministère des Armées. Avec cette précision : «De nombreux chefs d'Etat africains déploraient cette rupture. »
C'est Florence Parly qui a été chargée par l'Elysée d'annoncer aux foules la « reprise des opérations conjointes avec les troupes maliennes » alors qu'elle rencontrait, le 2 juillet, l'Association des journalistes de défense. Comme à son habitude, la ministre des Armées a enveloppé le tout avec ce qu'elle appelle « les bonnes nouvelles venues du Sahel ». Du genre : « La future réduction des forces de Barkhane, en 2023, ne nous empêchera pas de poursuivre le combat contre les terroristes [et] nous avons marqué un certain nombre de points » contre l'Etat islamique au Grand Sahara. Exemples : quatre chefs terroristes « neutralisés » (la très pudique ministre se refuse à dire « tués »), deux autres capturés, et un dernier mort de maladie. 

Claude Angeli« Le Canard enchaîné » — mercredi 7 juillet 2021 — 3

On remarque une différence entre ce que Macron avait annoncé il y a un mois et ce qu'a déclaré Florence Parly il y a quelques jours.
La "fin de l'opération Barkhane" d'Emmanuel Macron devient "une future réduction des forces de Barkhane en 2023".
Les Africains qui s'imaginaient que l'armée française allait dégager du Mali illico presto après la déclaration de Macron se sont mis le doigt dans l'œil.
Si l'on prend au mot Florence Parly il faudra attendre deux ans encore pour ne voir qu'une partie des soldats français quitter le Mali.

L'objectif affiché de Macron serait désormais d'attraper les chefs terroristes.... On s'étonne que cet objectif n'est jamais été atteint en huit ans de soi-disant guerre contre le terrorisme avec des milliards dépensés en hommes et matériel...

L'armée française déclare avoir éliminé 4 jihadistes le 5 juin dont un des chefs d'AQMI, Baye Ag Bakabo

« Le 5 juin, les militaires de “Barkhane” ont détecté la préparation d’une attaque terroriste à Aguelhok, dans le nord du Mali » et ont « éliminé quatre terroristes », parmi lesquels « Baye Ag Bakabo, cadre d’AQMI et responsable du rapt de nos concitoyens » Ghislaine Dupont et Claude Verlon, a-t-elle ainsi déclaré. Le Monde

Baye Ag Bakabo présenté comme un des chefs terroristes n'est pas un des principaux chefs listés par le Procureur Tessougué.

Le procureur précise que « la Cour pénale internationale » (CPI) a « déjà été saisie de crimes contre l'humanité, des crimes de guerre », sans plus de détails. Le procureur de la CPI avait annoncé le 16 janvier avoir ouvert une enquête sur des crimes de guerre présumés commis par divers « groupes armés » depuis janvier 2012 au Mali. Les personnes faisant l'objet de ces mandats d'arrêt internationaux sont: Ansar Eddine: # Iyad Ghaly # Alghabass Ag Intalla # Hamada Ag Bibi # Check Ag Haoussa # Sultan Ould Badi # Hamada Ag Hama # Oumar Ould Hamaha # Sidi Mohamed ould oumama MUJAO # Cherif ould Attaher # Abdourhamane ould Al'am # Aliou Mahamane Touré MNLA # Bilal Ag Acherif # Mohamed Ag Najim (Najem ou Nagem) # Hama Ag Moussa # Mohamed Djiré # Bedy Ag Sidimo #I brahim Ag Mohamed Assaleh # Eglass Ag Ofen # Baye Ag Iknane # Moussa Ag Assarid # Abdallah Ag Albakaye # Mady Ag Ohad NARCOTRAFIQUANTS # Mohamed ould Ahmed daya # Dina Ould Daya # Mohamed ould Sidati # Baba Ould Cheick # Mohamed ould Wainak #....Ag Aballah Maire de Aguelhok

Ni sous son nom ni sous son pseudo d'Abdel Nasser

Début 2012, Ag Bakabo réapparaît à nouveau dans les rangs des combattants d’Ansar Eddine, le groupe jihadiste d’Iyad Ag Ghali. Il combat alors sous le nom de guerre d’Abdel Nasser contre les soldats français et tchadiens dans le massif des Ifoghas, jusqu’au mois de février 2013.


Baye Ag Bakabo est un second couteau qui risquait de révéler les relations entre les vrais chefs jihadistes Iyad Ag Ghali et la France et qui donc aurait été tué pour l'empêcher de parler... Et les médias français collabos le présenterait comme un des chefs principaux terroristes.

Un Touareg nommé Baye Ag Bakabo est suspecté d'avoir organisé l'enlèvement. Trafiquant de drogue, il rejoint AQMI en 2006. En , lors de l'opération Serval il déserte en emportant l'argent de sa katiba et gagne Kidal où il rejoint le HCUA. Mais en avril, il est menacé de mort par son ancien chef, Abdelkrim al-Targui, qui lui déclare qu'il ne sera pardonné qu'à la condition de remettre l'argent qu'il a dérobé. Afin de rembourser ses dettes, Ag Bakabo organise l'enlèvement des deux journalistes, mais l'opération tourne mal. Après l'assassinat des deux otages, il prend la fuite23,24.

Au Mali, l'enquête est confiée à un juge d'instruction, Mahamadou Kassogué25. En , les autorités françaises et maliennes n'évoquent plus qu'un seul suspect identifié et un mandat d'arrêt a été lancé contre Baye ag Bakabo, le propriétaire du véhicule de l'enlèvement. Proche d'Ansar Dine, il est soupçonné de travailler pour l'islamiste Abdelkrim al-Targui (« le Touareg »26).

Baye Ag Bakabo sera tué par l'armée française le 5 juin 2021, dans la région d'Aguel'hoc Wikipédia


Pourquoi Baye Ag Bakabo est-il le seul suspect du meurtre des deux journalistes français ? 


LIRE : 

Meurtres de Ghislaine Dupont et Claude Verlon journalistes RFI : les principaux suspects sont Ahmada Ag Bibi, Bilal Ag Achérif et Iyad Ag Ghali avec leurs complices Puga Le Drian Hollande et Sarkozy


En réalité, à en croire un haut fonctionnaire du Quai d'Orsay en relation régulière avec l'état-major, le virage de bord élyséen mérite des explications plus convaincantes, que l'on peut résumer ainsi : « Les chefs militaires maliens sont mis sous surveillance. » Les auteurs du coup d'Etat, précise-t-il, ont de nouveau promis de remettre le pouvoir aux civils, l'an prochain, et ils ont affirmé que la laïcité de l'Etat pourrait être confirmée dans une future Constitution. Bien sûr, cela n'a pas suffi à rassurer Macron, mais, pour lui, l'essentiel était de renouer avec l'ensemble des militaires, de les associer aux combats et de prouver à l'opinion, travaillée par des anti-Français — voire par des Russes, que Barkhane n'est pas une troupe d'occupation. Ainsi, toujours selon l'optimiste Macron, devrait être évitée la « radicalisation » des chefs maliens et de leurs partisans. 
Voeux pieux en pagaille 

Quant aux négociations que ces putschistes entendent toujours mener avec certains djihadistes, les services français seront mieux à même, croit-on, de les « contrôler », voire de les empêcher... Enfin, toujours selon le diplomate du Quai, les services devront surveiller le colonel Assimi Goïta, l'actuelprésident du pays, dont plusieurs collègues ont naguère été formés dans des écoles militaires russes. Autre personnage dont l'influence inquiète l'Elysée et ses généraux : Mahmoud Dicko, le guide spirituel de plusieurs des auteurs du récent coup d'Etat. Grand imam de Bamako et ancien patron du Haut Conseil islamique du Mali, ce religieux, jadis formé en Arabie saoudite, est à l'origine de manifestations où étaient vilipendées les troupes françaises, et de plusieurs rencontres entre militaires et chefs djihadistes. Voilà, après plus de huit ans d'intervention armée, où en est la France. Alors, qui peut encore imaginer, comme le fait François Lecointre, le chef d'état-major des armées, qu'il faut « être encore présent pendant dix ou vingt ans » (« Le Canard », 30/6) pour sauver le Mali de ses dirigeants détestables et de ses djihadistes fanatiques ? Claude Angeli« Le Canard enchaîné » — mercredi 7 juillet 2021 — 3

Le retrait de la Francàfric au Mali était donc un leurre....
L'annonce de Macron il y a un mois était un subterfuge pour calmer les Maliens en colère...
Reculer pour mieux sauter, c'est la stratégie qu'a appliqué Macron.
Ce n'est pas parce que Macron avait annoncé la fin de Barkhane qu'il avait en même temps considéré le pays comme indépendant... Les chefs maliens sont sous surveillance Franceàfric...

Claude Angeli nous fait encore croire que si Macron agit ainsi c'est qu'il est soucieux que le Mali soit un Etat laïque !
Si c'était vrai, pourquoi aurait-il participé à l'opération de financement de 20 M€ d'Ansardine en octobre 2013 quand il était bras droit de Hollande ?
Pourquoi aurait-il continué en tant que Président de la République à financer les terroristes sous le prétexte de rançon le 27 octobre 2020 comme en a témoigné l'ex terroriste Mustapha Derrar.

« J'ai appris par certains prisonniers que des négociations pour la libération de tous les pensionnaires de la prison étaient en cours par l'intermédiaire de Iyad Ag Ghali.

Au début, on nous a parlé d'une rançon de six millions d'euros en échange de la libération des otages détenus par Daech, qui détenait les Italiens et par le groupe d'Iyad, qui avait enlevé la Française et le Malien. Je n'avais pas une idée précise des négociations », confie-t-il à El Watan.

« Mais tout le monde à la prison savait qu'elles tournaient autour de l'argent. Après, nous avions su que la somme avoisinait les 10 millions d'euros, avant d'atteindre les 30 millions d'euros. Le 4 octobre 2020, les autorités ont libéré 207 terroristes de trois importantes prisons en contrepartie de la récupération des quatre otages », affirme Derrar. Le Point

30 millions d'euros en 2020 ! Après les 20M € de 2013 !
De quoi continuer à pourrir longtemps le Mali !
Mais c'était cela le projet de Sarkozy, du général Puga, de Le Drian et de Hollande. Et donc le projet de Macron pour saboter toute possibilité de révolution sankariste 

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