jeudi 22 avril 2021

Tchad : Qui a exécuté Idriss Déby ?

Par Julie Amadis
 avec Yanick Toutain
#IpEaVaEaFaF
22/04/2021

Les plus anciens se souviennent en 1987 de l'annonce de la mort de Thomas Sankara, "mort naturelle".
Les bobards absurdes des médias pour expliquer la mort d'Idriss Déby sonnaient dès le départ comme de la propagande Franceàfric ridicule et grotesque. 

La Franceàfric se serait-elle dépêchée d'organiser la succession d'Idriss Déby en installant son fils au pouvoir et en tuant le père de peur qu'une révolution ne mette fin à leur monopole esclavagiste ?

Des juges JDR désignés parmi les 480 délégués conseillers justice avec leurs 24 assistants délégués de base chacun  devraient pouvoir élucider ces mystères.
Que la population du Tchad se décide à REPRENDRE SON POUVOIR en désignant 150 000 délégués de base 1 pour 25 parmi lesquels 12 000 délégués justice. C'est ainsi que la vérité sur l'exécution extra-légale du tyran Idriss Déby Itno sera connue. Comme seront connues toutes ses saloperies depuis 2012 comme complice et protecteur des terroristes du Mali, Bilal Ag Achérif, Ahmada Ag Bibi et Iyad Ag Ghali.

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Tchad : Qui a exécuté Idriss Déby ?

Ceux qui suivent l'actualité criminelle Franceàfric sont toujours sceptiques quant aux prétendues "vérités" énoncées par les médias compradores et leurs maisons-mères coloniales.

Les plus anciens se souviennent en 1987 de l'annonce de la mort de Thomas Sankara, "mort naturelle".
Les bobards absurdes des médias pour expliquer la mort d'Idriss Déby sonnaient dès le départ comme de la propagande Franceàfric ridicule et grotesque. 
Les derniers informations qui circulent semblent maintenant montrer que le tyran aurait été exécuté depuis le ciel par un tir du haut vers le bas par un engin volant - avions ? hélicoptère ? drone .
Mais surtout que cela se passait dans une zone aérienne totalement contrôlée par l'armée française.
Une zone où la Franceàfric militaire servait de supplétif à la contre-offensive de la dictature contre la résistance armée FACT.
 
Mardi 20 avril, le général Azem Bermandoa Agouna annonçait à la télévision que Idriss Déby était mort au combat contre les rebelles du FACT.
« Le président de la République, chef de l’État, chef suprême des armées, Idriss Déby Itno, vient de connaître son dernier souffle en défendant l’intégrité territoriale sur le champ de bataille. C’est avec une profonde amertume que nous annonçons au peuple tchadien le décès ce mardi 20 avril 2021 du maréchal du Tchad », a annoncé le porte-parole de l’armée, le général Azem Bermandoa Agouna, dans un communiqué lu à l’antenne de TV Tchad. La Croix

Nous étions nombreux à être sceptiques face à la version qui nous était présentée.

Mais les médias Franceàfric ont - tous au garde-à-vous néolocolonial - repris l'information du communiqué militaire du Tchad comme vérité non contestable.

Mais voici que les impérialistes US et leur agence Africom annoncent maintenant que "les circonstances de sa mort sont douteuses"

Des sources officieuses venant de l’Africom (le Commandement des Etats-Unis pour l’ Afrique)  indiquent pour leur part qu’Idriss Déby est « mort dans des conditions douteuses.» Marianne
Mais voilà qu'un journaliste camerounais de RFI Alain Fokka rompt le discours officiel et se pose des questions sur la mort de Déby. Il pense que l'ex président tchadien a été assassiné.
"C’est le cas du journaliste français camerounais, Alain Foka, qui ne croit pas à la thèse de la mort au front d’Idriss Deby. Dans une interview accordée au média français France24 hier, il a estimé que les choses ne se sont pas réellement passées sur le front. « C’est dommage, parce que ça donne une très belle image de ce guerrier de celui qui adorait être sur le champ de bataille, de celui qui accompagnait ses troupes sur le champ de bataille. Mais lorsqu’on voit les éléments de ces dernières heures, on se demande s’il est vraiment mort sur le front. Est-ce qu’un maréchal de cette taille là on l’abat aussi facilement qu’on abattrait quelqu’un qui est en première ligne. Et ensuite la manière dont ça se passe, les dernières informations que l’on a, tendent à montrer qu’il n’est pas mort sur le front, qu’il a été assassiné sur place et je suis persuadé qu’on le saura dans quelques heures » a-t-il ajouté" La Nouvelle Tribune
La mort d'Idriss Déby n'avait pourtant pas été présentée par le FACT comme étant leur victoire. Sauf ce "colonel" du même nom dont ils avaient annoncé "blessé et en fuite"... mais comment confondre un maréchal et un colonel ?

Dans un communiqué daté du lundi 19 avril, le Fact évoque la supposée déroute des militaires loyaux à Idriss Déby, « venus dans le Kanem par un seul chemin (et) repartis par sept chemins différents en direction d’on ne sait où, laissant derrière eux des centaines de cadavres, des blessés et prisonniers. » Au-delà de la dimension classiquement propagandiste, le communiqué fournit les noms de 13 généraux, supposément tués ou blessés mais également « du Colonel (sic) Idriss Déby, blessé et en fuite. »

Etrangement, les rebelles ne revendiquent pas explicitement ces « prises de guerre. » Par ailleurs, comme le soulignait Wassim Nasr, qu'un tel nombre d’officiers supérieurs ait perdu la vie, si du moins c’est bien le cas, semble surprenant. Sauf peut-être dans le cadre d’un guet-apens prémédité. Cette rumeur, à plusieurs variantes, alimente en tout cas des story-telling très différent, et pas sans conséquence pour l’avenir. D’un côté, le guerrier mort dans l’honneur pour défendre l’intégrité territoriale de son pays. Et de l’autre, la fin aussi chaotique qu’opaque d’un régime réduit à la domination d’un clan familial lui-même déchiré par de violentes dissensions. Marianne

Jeune Afrique précise que Idriss Déby se trouvait sur le champ de bataille dans une voiture au moment où il aurait reçu une balle. 

Dans l’après-midi, Idriss Déby Itno décide une nouvelle fois de tenter de faire pencher la balance. Comme il l’a déjà fait par le passé, au grand dam de certains de ses généraux, il monte dans un véhicule et ordonne à son conducteur de l’emmener sur le front. Sa garde rapprochée lui emboîte le pas, autant pour le protéger que pour combattre les rebelles.

La colonne du président rencontre celle des rescapés du FACT. Idriss Déby Itno est blessé dans la manœuvre, d’une balle dans la poitrine, qui aurait touché le rein. Il est évacué aussitôt vers l’arrière, tandis que les troupes menées par Mahamat Idriss Déby poursuivent l’offensive. L’avancée des rebelles est brisée. (Seneweb qui reprend l'article de Jeune Afrique visible uniquement pour les abonnés)

L'article indique que la balle viendrait du FACT mais aucun détail n'est indiqué concernant le tireur .... 
Mondafrique se pose la question de l'origine du tir en reprenant l'information selon laquelle "la balle dans la poitrine aurait touché le rein". 

Peu après l’annonce de son décès, le journal Jeune Afrique a publié le mardi 20 Avril au soit un article retraçant « les dernières heures du président-maréchal tchadien. » On peut notamment lire dans cet article que Idriss Déby « a été blessé d’une balle dans la poitrine qui aurait touché le rein ». Sans être médecin ni spécialiste en anatomie, on peut déduire que pour entrer par la poitrine et toucher le rein (au bas du dos), la balle qui a mortellement touché Déby provient d’un tir effectué en altitude depuis un aéronef. Mondafrique 

 Pour Mondafrique la personne qui a tiré sur Déby ne pouvait qu'être en altitude. Or nous savons que des avions de l'armée française étaient présents puisque ils donnaient des indications de localisation à l'armée tchadienne sur les FACTS.

Cet article de Jeune Afrique souligne aussi que l’aviation française était présente sur le théâtre d’opérations ce que collaborait Mahamat Mahadi Ali le chef du FACT sur RFI le lundi 19 Avril 2021. (« L’aviation française nous survolait jour et nuit. (…) Ils ont toutes les informations, les déplacements, la nature des armes, le nombre des hommes, le nombre de véhicules. Si ce n’est pas un avantage, qu’est-ce qu’un avantage alors ? C’est une intervention directe. »). Parmi les premiers éléments qui ont donc pu filtrer sur les circonstances du décès de IDI, on peut aussi noter qu’à aucun moment, ni l’armée tchadienne ni l’armée française n’ont évoqué de combattants russes, ni mentionné l’implication ChVK Wagner sur le terrain aux côtés du FACT. Si, cela avait été le cas, on voit mal pourquoi l’armée française qui survolait cette zone de la localité Mao au nord de Ndjamena se serait privée de le dénoncer. 

Qui est donc à l’origine de ce tir qui a priori provenait des airs si ce n’est ni celui-ci ne provenait pas des éléments des FACT (qui ne disposaient pas de moyens aériens), ni d’éléments ChVK Wagner (qui n’étaient a priori pas sur place) ? 

On peut aussi se demander comment le maréchal Déby a pu être mortellement blessé alors que celui-ci se déplaçait dans un véhicule Toyota blindé ? Est-il sorti de son véhicule, ce qui suppose qu’il ait été abattu dans un environnement relativement calme, hors de toute zone de combat ? Ou bien a-t-il été touché dans son véhicule par un tir spécial capable de percer le blindage de son véhicule ? Enfin, pourquoi diantre Déby est-il le seul haut gradé tchadien de cette équipée à être revenu mort à Ndjamena ? Mondafrique


Logiquement, il aurait donc été possible que la balle ait été envoyée à partir d'un avion français.

Mais quel mobile pourrait avoir la France de tuer Idriss Déby qui est son principal allié en Afrique ?

Mondafrique évoque le fait que la Franceàfric voyait d'un mauvais œil les alliances de Déby avec la Russie et aurait craint que celui ci ne choisisse leur adversaire impérialiste comme "maison mère principale".

Idriss Déby avait pu ces derniers temps agacer la France de quelque manière que ce soit ? Certains à Paris ont-ils eu peur que le Tchad ne bascule trop vers Moscou ? Alors que la Russie semble s’implanter durablement en Centrafrique, au Soudan, en Libye et dans d’autres pays du continent, la France aurait-elle pu souhaiter l’avènement d’un dirigeant tchadien plus malléable pour résister aux volontés d’expansion russes en Afrique ?

Force est de constater en tous cas que les relations entre le Tchad et la Russie s’était quelques peu réchauffées ces dernières années sur fond d’opération séduction de Moscou pour se rapprocher des autorités tchadiennes. On peut par exemple se souvenir qu’en mars 2018, une délégation d’hommes d’affaires russes s’était rendue à N’Djamena, annonçant 7,5 milliards d’euros d’investissement, portant notamment sur la construction d’un aéroport international, d’une raffinerie de pétrole, d’une centrale électrique à énergie solaire et de la reconstruction du système d’alimentation électrique. En Octobre 2019, Déby s’était rendu au premier Sommet Russie-Afrique organisé à Sotchi et avait déclaré que « le soutien de la Fédération de Russie est vital pour renforcer la stabilité́́ régionale. L’appui en formation et en équipement militaire, le partage de renseignement et d’expérience avec les forces africaines engagées sur ce front seront d’une grande utilité́́. » Nous pouvons aussi noter qu’en Novembre 2020, le Tchad et la Russie avaient entamé des discussions en vue d’un accord de coopération judiciaire afin de consolider et de diversifier davantage les relations bilatérales entre les deux pays. Mondafrique


La Franceàfric se serait-elle dépêchée d'organiser la succession d'Idriss Déby en installant son fils au pouvoir et en tuant le père de peur qu'une révolution ne mette fin à leur monopole esclavagiste ?

Des juges JDR désignés parmi les 480 délégués justice avec leurs 24 assistants délégués de base chacun  devraient pouvoir élucider ces mystères.
Que la population du Tchad se décide à REPRENDRE SON POUVOIR en désignant 150 000 délégués de base 1 pour 25 parmi lesquels 12 000 délégués justice. C'est ainsi que la vérité sur l'exécution extra-légale du tyran Idriss Déby Itno sera connue. Comme seront connues toutes ses saloperies depuis 2012 comme complice et protecteur des terroristes du Mali, Bilal Ag Achérif, Ahmada Ag Bibi et Iyad Ag Ghali.




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