mercredi 2 décembre 2020

L'article 24 et les Jours des Longs Couteaux dans le dos de Macron, Castex, Darmanin, Castaner, Ferrand etc etc


 Par Julie Amadis
et Yanick Toutain
#IpEaVaEaFaF
02/12/2020

Canard Enchaîné :Patate chaude

Au même moment, Darmanin, qui vient de quitter le studio de France 2, s'engueule au téléphone avec Yaël Braun-Pivet, la présidente de la commission des Lois. II joue les innocents : « Tu sais, j'ai appris cette histoire de commission quelques minutes seulement avant d'entrer dans le studio. Ça m'a été imposé. » 

Troisième épisode : Castex et Darmanin passent la journée du lendemain, le 27 novembre, à se renvoyer la patate chaude. Le ministre de l'Intérieur fait donner ses proches, telle Aurore Bergé, pour expliquer aux députés de la majorité vent debout que « c'est une faute du Premier ministre ». En représailles, le cabinet de Castex fait fuiter la lettre que Darmanin a envoyée la veille. Pendant ce temps-là, les présidents des deux Assemblées, Larcher et Ferrand, et les présidents des groupes majoritaires, Castaner (En marche !) et Mignola (MoDem), s'indignent du mépris dans lequel le pouvoir tient le Parlement et demandent le retrait de la commission. C'est vrai que Castex a peut-être un petit problème d'autorité. Mais pas que."


Un mois plus tard, le 6 juillet, Christophe Castaner est viré de son poste de ministre del’Intérieur et est remplacé par Gérald Darmanin. Un petit Sarkozy poursuivi pour viol et chargé de faire du Le Pen avant Le Pen. Un sorte de couturier crypto nazi chargé de préparer le costume de la raciste voulue par CNEWS Bolloré et le Deep State Franceàfric pour 2022 !

Il règle ses comptes actuellement avec Darmanin qui a pris sa place et Macron qui l'a viré parce qu’il était trop à gauche de sa ligne politique


Contre ces bandits une seule solution : la Commune de Paris .
Que le peuple reprenne son pouvoir et le confie à des délégués révocables.
Seront délégués révocables tous les représentants politiques ainsi que tous les fonctionnaires 
Délégués révocables justice, les magistrats
Délégués révocables sécurité les policiers et les militaires
Délégués révocables santé tous les soignants
Délégués révocables pédagogie, les étudiants et les professeurs
Délégués révocables économie et écologie les fonctionnaires territoriaux


LIRE AUSSI NOS ARTICLES DE MANIFS :

#Marchedeslibertés 28 novembre au Havre contre la loi Sécurité Globale et l'attaque terroriste du #BlackGoldStudio ! Michel Zecler a été victime de policiers terroristes racistes qui criaient "Sale nègre" C'est le même #ComplotTerroriste colonialiste Franceàfric


Complot terroriste + Complot Sanitaire = Loi Sécurité Globale Dictature Macron Dictature Le Pen demain ! Seulement 400 manifestants au Havre VS la loi Sécurité Globale


L'article 24 et les Jours des Longs Couteaux dans le dos de Macron, Castex, Darmanin, Castaner, Ferrand etc etc


Ce mercredi est un jour exceptionnel : le Canard Enchaîné consacre toute sa page à deux aux magouilles de ce gouvernement d'apprenti-fascistes aux bras cassés. Des petits néo-nazillons de l'extrême-centre mais avec des troupes d'incompétents stupides ne permettant même plus à Macron de faire illusion comme ses prédécesseurs Mussolini ou Hitler.... 
Un petit apprenti-dictateur aux ordres du Deep State US et de sa filiale Franceàfric Bolloré mais avec des capacités intellectuelles tellement limitées que l'imbécile Edouard Philippe pouvait parvenir à passer pour un puits de culture au premier semestre.
Malheureusement, on a l'impression que ce Canard est devenu boiteux : pour des raisons de style la chronologie est totalement démolie.
Nous avons donc fait le travail de reconstruction d'historiens pour comprendre l'enchaînement des causalités.
Voici donc l'article du Canard remis dans l'ordre chronologique.

 8 juin : Castaner fait une déclaration lors d’une conférence de presse en faveur de mesures contre le racisme dans la police et contre la technique de la clé d’étranglement.
Elle est ici 

Conférence de presse au sujet de la question du racisme et de la mise en cause des forces de l'ordre
8 juin 2020


Policiers et gendarmes sont les gardiens de notre République. Ils sont les garants de notre sérénité, de notre sécurité au quotidien.

Il n’y a pas d’Institution raciste ou de violences ciblées.

Il n’y a qu’une police républicaine au reflet de la société.

Car, oui, notre police et notre gendarmerie sont à l’image de la France, ni plus ni moins.

Plus que dans de nombreuses administrations, on trouve en son sein toutes les origines, tous les parcours, toutes les opinions, toutes les fois.

On y trouve aussi, hélas, certains des maux qui nous rongent : le racisme, l’antisémitisme, l’homophobie.
Ces maux-là ne sont pas une opinion, ils sont des délits.
Cela vaut pour tous, mais parce qu’ils sont les gardiens de notre République, j’ai pour nos forces de l’ordre une exigence particulière et une intransigeance plus haute encore.

Alors, je le dis, je le dis avec fermeté, encore une fois : le racisme n’a pas sa place dans notre société, et encore moins dans notre police républicaine.

Il ne suffit pas de le condamner. Il faut le traquer et le combattre de toutes nos forces.

Il ne suffit pas d’exiger l’exemplarité. Il faut s’en donner les moyens, plus encore.

Il y a quelques mois, le Président de la République m’a demandé d’engager des réflexions et des changements concernant la déontologie et le devoir d’exemplarité.

Comportement, interpellations, méthodes : tous les domaines ont pu être examinés et nous sommes en mesure de prendre des décisions fortes, dans la lignée de ce que nous mettons en place depuis le début du mandat.

Des décisions fortes, car je ne laisserai pas les agissements odieux de certains jeter l’opprobre sur toute une Institution.

Porter l’uniforme de policier ou de gendarme, c’est un honneur et chacun doit s’en montrer digne.

Ces dernières semaines, trop ont failli dans leur devoir républicain. Des propos racistes ont été proférés, des discriminations révélées.

C’est inacceptable. Alors, nous avons agi en conséquence, systématiquement, sans tarder.

A Rouen, 5 policiers rivalisaient de remarques racistes sur un de leur collègue. Dès que nous avons eu connaissance des faits, en janvier, une procédure disciplinaire a été engagée et une enquête pénale lancée. Les choses avancent et les auteurs seront bientôt entendus en conseil de discipline.

A l’Île Saint-Denis, les policiers qui avaient tenus des propos odieux ont été suspendus, immédiatement.

Enfin, vendredi, j’ai décidé de signaler au Procureur de la République les propos racistes et sexistes infects tenus sur un groupe Facebook au sein duquel il y aurait des policiers et des gendarmes.

Cela continuera. Je veux une tolérance zéro contre le racisme dans notre République. Je veux que chacun sache que quand on porte l’uniforme bleu de la loi, on ne se situe jamais au-dessus d’elles. On se doit, au contraire, plus encore, d’être exemplaire. Alors, je veux une tolérance zéro contre le racisme chez les forces de l’ordre.

Nous avons beaucoup agi en ce sens ces derniers temps. Nous nous sommes engagés dès le début du mandat et avons permis que chaque policier et gendarme, sans exception, reçoive une formation à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et les discriminations au cours lors de ses années d’écoles.

Nous avons renforcé notre arsenal pénal contre la haine, notamment contre les propos tenus sur internet.

Nous avons renforcé notre réponse à toutes les atteintes racistes et antisémites : en expérimentant des réseaux d’enquêteurs spécialisés et en désignant des référents dans chaque brigade et commissariat.

Est-ce assez ? Ma réponse est claire : jamais !

Nous n’en ferons jamais assez contre la haine.

C’est pourquoi j’ai adressé vendredi aux directeurs généraux de la police nationale, de la gendarmerie nationale, de la sécurité intérieure et au préfet de police une instruction qui ne souffre d’aucune ambiguïté.

Aucun accroc à la déontologie ne peut être toléré.

Aucun raciste ne peut porter dignement l’uniforme de policier ou de gendarme.

Aussi, j’ai demandé  à ce qu’une suspension soit systématiquement envisagée pour chaque soupçon avéré d’actes ou de propos racistes. Je veux également que les procédures disciplinaires soient toujours engagées en parallèle des procédures pénales.

Je sais aussi, dans l’action de nos forces de l’ordre, combien les contrôles d’identité menés par nos forces de l’ordre sont parfois perçus comme ciblés.

Un contrôle, c’est la vérification d’une identité afin de prévenir une atteinte à l’ordre public ou dans le cadre d’une recherche ou de la poursuite d’une infraction. Ce n’est pas une note de gueule, une sanction pour un regard ou une opération menée en fonction de la couleur de peau.

J’ai donc décidé d’adresser une instruction à tous les services de police et de gendarmerie afin de rappeler le cadre des contrôles d’identité et de veiller à ce qu’ils ne soient jamais le paravent des discriminations. J’y rappelle que chaque policier et gendarme doit porter, visible, son RIO et je demande également que l’usage des caméras piéton soit renforcé lors des contrôles d’identité.

S’il y a encore des services où le nombre de contrôle d’identité reste un critère d’évaluation d’activité, je demande qu’il y soit mis un terme immédiat.

Je crois enfin que nous devons former, mieux, toujours mieux.

Nous allons accentuer et améliorer notre formation initiale et continue. Nous travaillerons en partenariat avec la Délégation Interministérielle à la Lutte Contre le Racisme, l’Antisémitisme et la Haine anti-LGBT et avec les associations, en particulier la LICRA.

Beaucoup de choses sont déjà faites et de nombreuses associations interviennent d’ores et déjà devant nos forces de l’ordre. Je pense aux formations au mémorial de la Shoah ou à Drancy, pour rappeler à chacun ce que signifie réellement la haine.

Nous misons sur la formation continue. Nous croyons en elle. Elle est celle qui permet de maintenir la vigilance tout au long de la carrière, d’accompagner les nouveaux entrants et de sensibiliser parmi les cadres intermédiaires et dans la hiérarchie celles et ceux qui ont rejoint les rangs de la police et de la gendarmerie à une époque où ce sujet était tu.

C’est la raison même pour laquelle nous avons choisi de miser sur la formation continue des forces de l’ordre.

Nous allons développer de nouvelles idées et de nouveaux formats. Dès jeudi, je m’entretiendrai avec le président de la LICRA et nous étudierons le cadre d’un partenariat de formations renouvelé et fortifié.

Je veux aussi que nous disposions de signaux d’alerte et je rappelle à chaque policier, chaque gendarme, et aux hiérarchies leurs rôles pour signaler tout comportement raciste ou discriminant. Pour y parvenir, j’ai donc décidé que l’évaluation de la formation continue des policiers et gendarmes intègrerait désormais la sensibilité aux non-discriminations.

Enfin, je ne crois pas que nous ne pourrons réussir à nous attaquer à de telles questions sans construire avec les forces de l’ordre. Je souhaite réfléchir avec elles et c’est pourquoi je recevrai avec Laurent Nuñez très prochainement les organisations syndicales de la police nationale et les instances de concertation de la gendarmerie.

Un mois plus tard, le 6 juillet, Christophe Castaner est viré de son poste de ministre del’Intérieur et est remplacé par Gérald Darmanin. Un petit Sarkozy poursuivi pour viol et chargé de faire du Le Pen avant Le Pen. Un sorte de couturier crypto nazi chargé de préparer le costume de la raciste voulue par CNEWS Bolloré et le Deep State Franceàfric pour 2022 !

Il règle ses comptes actuellement avec Darmanin qui a pris sa place et Macron qui l'a viré parce qu’il était trop à gauche de sa ligne politique 

Canard Enchaîné : La charge de Casta

Les polémiques sur les violences policières et le racisme ont rappelé de mauvais souvenirs à Christophe Castaner, désormais patron du groupe des députés macronistes. Il en a fait part au chef de l'Etat pendant le week-end, lui reprochant implicitement de l'avoir écarté du ministère de l'Intérieur alors qu'il avait proposé des solutions radicales.

Devant des députés, lundi, Casta a été plus explicite :

« Pour la troisième fois, a-t-il martelé, le Président demande des mesures contre le racisme dans la police. J'ai précisément été viré après la conférence de presse du 8 juin, dans laquelle je proposais des mesures importantes : tolérance zéro contre le racisme, réforme en profondeur de l'organisation de la police et de l'IGPN, fin de la technique dite "de la clé d'étranglement" . Tout ce vers quoi on se dirige aujourd'hui. »

Et l'ancien ministre de l'Intérieur de lancer magnifiquement, avec l'accent provençal : « A six mois près, j'étais l'homme de l'année. » Du siècle, au moins !




Jeudi 15 octobre : Comme le révèlera Darmanin à Castaner le 19 novembre c'est Macron qui avait lancé l'offensive fasciste sécuritaire en promettant aux syndicats de policiers des mesures pour empêcher la diffusion d’images des forces de l’ordre.

Mercredi 19 novembre : Darmanin excédé par les accusations de Castaner vend la mèche en racontant que c’est Macron qui est à l’origine de la loi sécurité globale parce qu’il avait promis aux syndicats de policiers des mesures en leurs faveurs.

Canard Enchaîné : Un fauteur de troubles à l'Elysée

Si Macron se montre si agacé, c'est également parce qu'il est, en fait, à l'origine de cette crise politique. C'est lui qui, le 15 octobre lors d'une rencontre à l'Elysée, avait promis aux syndicats de police des dispositions sur la diffusion d'images de forces de l'ordre, ainsi que « Le Canard » (25/11) l'a déjà raconté.

 a fini par lâcher le morceau lors d'une réunion particulièrement tendue, le 19 novembre à Matignon. Ce jour-là, en présence d'une dizaine de personnes (ministres, responsables parlementaires...), Christophe Castaner a incendié son successeur Place Beauvau.

« Vous êtes vraiment dingues ! a-t-il lancé. Il y a dans la loi sur le séparatisme et la haine en ligne, qui a fuité dans la presse, un article 25, très bien écrit et qui protège beaucoup mieux les fonctionnaires de police que ton article 24 de la loi sur la sécurité ! »

Réplique du ministre de l'Intérieur en titre : « Si ça a fuité, c'est à la demande du Président. Et, l'article 24, c'est le Président qui l'a lâché aux syndicats de police. » Transmis audit président qui ne voulait pas apparaître en première ligne...

Jeudi 26 novembre : Darmanin se fait sermonner par Macron pour avoir révélé son secret (la promesse faite aux policiers)

Canard Enchaîné : Et un pyromane Place Beauvau !

Il n'empêche que c'est bien le ministre de l'Intérieur qui s'est fait remonter les bretelles, à l'Elysée comme à Matignon. Car il ne s'est pas contenté d'appliquer sagement les consignes présidentielles. Il a aussi, selon le mot d'un proche de Macron, « mis le feu aux poudres » par ses déclarations intempestives sur le floutage des policiers ou sur l'accréditation par la Préfecture des journalistes avant les manifestations.


Le 21 novembre une manifestation contre leur loi fasciste se déroule dans quelques villes de France.
Comme au Havre

C'est ce même samedi 21 novembre que le producteur Michel Zecler a subi une attaque terroriste comme le Havrais Abdoulaye Camara assassiné par 2 policiers fascistes racistes.
Mais la population ne l'apprendra que le jeudi suivant.

MACRON DARMANIN AVAIENT CONNAISSANCE 
 DE LA VIDEO DE L'ATTAQUE TERRORISTE
CONTRE MICHEL ZECLER
DES LE LUNDI 23 NOVEMBRE


Pour comprendre l'hypocrisie de ces voyous il faut avoir en tête la révélation que fera plus tard le procureur voyou Rémy Heitz : la police avait saisi la vidéo dès le lundi 23 novembre

C'est donc le jeudi 26 novembre que le scandale éclate par la diffusion par Loopsider de la vidéo. 

Le 26 novembre, Macron convoque donc Darmanin à l'Elysée pour « lui expliquer la vie », dixit un conseiller. C'est là que le minime de l'Intérieur lui vend son idée de commission ad hoc pour récrire l'article 24. De son côté, Castex n'en finit pas de pester contre Darmanin, qui s'est arrangé pour lui faire porter le chapeau de la commission ai hoc. après que celle-ci a « mis le feu aux poudres » dans la majorité.

« Il a tendance à charger les autres. s'est agacé le Premier ministre. Ce n'est pas possible de gérer les choses comme ça ! Ce serait bien que chaque ministre assume ses responsabilités. »

Vaste programme, aurait dit Mongénéral.


Jeudi 26 novembre : Darmanin souffle l’idée de création d’une commission sur la loi sécurité globale à Macron pour sortir de l’impasse dans laquelle ils se trouvent avec cette loi très contestée.







CANARD ENCHAINE : CASTEX UN DUR ET UN MOU



Castex, un dur ou un mou ? « Le gouvernement n'est pas une cour de récréation », affirme un ministre quand on lui demande si Castex n'a pas un petit problème d'autorité sur ses ministres.
Exact : dans les cours de récré, le pion ne fait pas, en principe, de croche-pattes aux élèves.
C'est pourtant le petit jeu auquel se sont livrés, en fin de semaine dernière, Castex et Darmanin. En cause : la commission dont le ministre de l'Intérieur, le 26 novembre, a soufflé l'idée à Macron pour sortir; un guêpier de l'article 24. Premier épisode : à peine furie son entrevue avec le chef de l'Etat, Darmanin envoie sa lettre à Castex, qui en prend connaissance juste avant de recevoir des syndicats de journalistes, d'éditeurs de presse et le président de Reporters sans frontières, Christophe Deloire. Emoustillé, Castex leur donne le scoop, et Deloire en fait un tweet. Puis Matignon pond un communiqué sur le sujet, quelques minutes avant le passage du ministre de l'Intérieur au journal de France 2. Histoire de lui couper l'herbe sous le pied.
Deuxième épisode : Castaner, quand il apprend la nouvelle, cherche à joindre, non sans mal, Nicolas Revel, le dircab du Premier ministre, puis Castex lui-même. « Vous allez mettre le feu, ça va péter de partout ! dit-il à Revel, qui a fini par le rappeler. Le groupe va gueuler, Larcher va gueuler, et moi aussi ! » Revel rétropédale alors : « On va sortir l'article 24 de la mission qu'aura la commission. » C'était bien la peine…

La lettre du 26 novembre dans laquelle Darmanin préconise une commission pour revoir la proposition de loi sur la sécurité globale fuite dans la presse.
Le nom des fayots que Darmanin prévoit d’intégrer à la Commission y sont inscrits.
Démasqués publiquement le « journaliste » Eric Pelletier refuse d’y participer.

Canard Enchaîné Erreur d'aiguillage

Conséquence directe de la guéguerre que se sont livrée Castex et Darmanin sur la seconde réécriture de l'article 24, certaines personnalités ont appris par la presse leur future appartenance à la commission ad hoc, avant même que celle-ci ne soit constituée (si toutefois elle l'est un jour). Matignon ayant fait fuiter la lettre du 26 novembre par laquelle le ministre de l'Intérieur proposait la création d'une telle commission, des noms que suggérait Darmanin s'y sont trouvés jetés en pâture. Alors que les intéressés n'avaient même pas encore été contactés !

Du coup, le journaliste de France Télés Eric Pelletier a refusé de participer aux travaux de la commission. Tout comme la magistrate Annabelle Philippe.

Il y a des gens qui sont d'un susceptible…

LE PARLEMENT DES MINABLES LARBINS SERVILES SE REBIFFE !

Vendredi 27 novembre : Darmanin ment en faisant croire que c’est Castex qui serait à l’initiative de cette commission.

Patate chaude

Au même moment, Darmanin, qui vient de quitter le studio de France 2, s'engueule au téléphone avec Yaël Braun-Pivet, la présidente de la commission des Lois. II joue les innocents : « Tu sais, j'ai appris cette histoire de commission quelques minutes seulement avant d'entrer dans le studio. Ça m'a été imposé. » 

Troisième épisode : Castex et Darmanin passent la journée du lendemain, le 27 novembre, à se renvoyer la patate chaude. Le ministre de l'Intérieur fait donner ses proches, telle Aurore Bergé, pour expliquer aux députés de la majorité vent debout que « c'est une faute du Premier ministre ». En représailles, le cabinet de Castex fait fuiter la lettre que Darmanin a envoyée la veille. Pendant ce temps-là, les présidents des deux Assemblées, Larcher et Ferrand, et les présidents des groupes majoritaires, Castaner (En marche !) et Mignola (MoDem), s'indignent du mépris dans lequel le pouvoir tient le Parlement et demandent le retrait de la commission. C'est vrai que Castex a peut-être un petit problème d'autorité. Mais pas que.





28 novembre : Marche des libertés 500 000 personnes manifestent en France contre la loi Sécurité Globale. (133 000 selon la police)


Lundi 30 novembre : Castaner crie victoire suite à la décision de l’exécutif de réécrire l’article 24. Alors Darmanin lui ressort ses casseroles.

Canard Enchaîné : Match au sommet

Depuis deux semaines, la guéguerre Castaner-Darmanin continue de plus belle. Le premier, qui est aujourd'hui président du groupe parlementaire LRM, a tenu à annoncer triomphalement, lundi, que l'article 24 serait totalement récrit. Tandis que le second, qui planchait, le même jour, devant la commission des Lois de l'Assemblée, a rappelé que « les policiers jetaient les menottes à terre » quand il avait succédé à Castaner Place Beauvau.

Après quoi Darmanin a dénoncé « une erreur fondamentale » : avoir réduit la durée de la formation des gardiens de la paix de douze à huit mois. Et qui a pris, en septembre 2019, la décision de raccourcir le délai de formation ?

Vous avez, deviné : c'est un certain Casta.

 


Réunion du lundi 30 novembre : Macron prévoit de donner des ordres au procureur Rémy Heitz en lui suggérant de faire une déclaration minimisant la portée de la violence dont a été victime Michel Zecler par des policiers racistes dans une conférence de presse.

Macron magistrat

Au cours de sa rencontre avec les responsables de la majorité, lundi à l'Elysée, Macron a souligné l'initiative du procureur de Paris concernant le tabassage de Michel Zecler par quatre flics.

Ledit procureur, on le sait, avait détaillé, lors d'une conférence de presse, la procédure envisagée.

« Je crois, a ajouté le chef de l'Etat, qu'il est important que le procureur consacre aussi une conférence de presse du même type aux tabassages dont ont été victimes, dimanche, place de la Bastille, des policiers et, en particulier, , cette femme commissaire de police. »

Le procureur Rémy Heitz va-t-il succomber à cette haute pression ? Suspense...

Mardi 1er décembre


Macron s’énerve contre ses ministres qui se sont refilés la patate chaude en s’accusant les uns les autres.

Un accouchement difficile

« Un coup je recadre untel, un coup je suis en colère, un coup ci, un coup ça. Je demande du calme à tout le monde, et de l'efficacité. Pas de soigner son capital média. On réussit ensemble ou on merde ensemble. » Emmanuel Macron s'est ému, mardi matin devant ses troupes, des « fuites » sur la réunion de lundi midi consacrée à l'article 24 et à la « République exemplaire ».

Une réunion au cours de laquelle le chef de l'Etat a ébauché, devant le gratin des ministres et de la Macronie, un semblant de mea culpa.

«Nous nous trouvons dans une situation politique compliquée, a-t-il affirmé. On s'y est mis tout seuls, et l'épisode a été largement coproduit. »

Après avoir répété qu'il lui était insupportable que les Français puissent penser qu'il souhaitait porter atteinte aux libertés, Macron s'est écrié :

« Notre credo, c'est la liberté (...) ! Moi, je suis sur le dyadique ordre-liberté .) ! Maintenant, comment on s'en sort, de cet article 24 ? »

Au cours du week-end, le Président avait pensé retirer purement et simplement ledit article, mais il y a renoncé pour ne pas donner l'impression d'une capitulation en rase campagne. On connaît la suite : Macron a finalement validé avec Castex le scénario d'une seconde réécriture du texte sur la base du Code pénal, sans référence à la loi de 1881 sur la presse. Le tout devrait être plié au plus tard le 18 décembre, jour de la fin de la session du Parlement. Un triomphe pour le « dyadique »

Bayrou ose critiquer le gouvernement mais pas trop...

Les leçons du haut-commissaire

« Personne ne réclamait l'article 24. Je n'ai jamais entendu quelqu'un dire : "On ne devrait pas pouvoir photographier les manifs ." En réalité, les choix des ministres de l'Intérieur sont toujours dictés par les syndicats de flics. »

C'est ainsi que François Bayrou a regretté, devant ses amis du MoDem, cette joyeuse séquence.

« Vous vous rendez compte ? Ça allait plutôt bien, a ajouté le haut-commissaire au Plan. La gestion de la crise sanitaire, économique et sociale était bien faite, et, là, c'est du n'importe quoi ! »

Et Bayrou de conclure : « Je mets à part le tabassage du producteur, qui n'a pas été voulu par le gouvernement. Si vous regardez de près, ces ennuis-là, l'article 24, la réécriture de l'article 24 et la jauge des églises ne sont pas venus de l'extérieur. C'est le gouvernement qui se les cause à lui-même.

Ah, si seulement Bayrou avait été nommé à Matignon !


Macron dans un éclair de lucidité craint de perdre complètement l’électorat jeune et de gauche. Il prévoit donc une intervention dans un média prisé des jeunes le 3 décembre.

Macron se souvient de la gauche

« CE CLIMAT ne doit pas perdurer ; je n'accepte pas qu'un soupçon de liberticide pèse sur la majorité et sur ma personne », a répété en boucle, à tous ses interlocuteurs du week-end, un Macron furibard.

Le chef de l'Etat, qui venait de condamner via les réseaux sociaux l'agression policière contre le producteur de musique et ces « images qui nous font honte », en redoute surtout les conséquences politiques.

D'abord, avec le fameux article 24, exécutif s'est mis a dos les journalistes, ainsi que les jeunes. Les premiers « sont des prescripteurs d'opinion » s'est tout a coup souvenu Macron. Tandis que les seconds, envers lesquels « on a accumulé les maladresses ces derniers temps », sont « très attaches a ces sujets » de liberté. D’où son intervention sur ce thème, le 3 décembre, sur Brut, un media en ligne prisé par les jeunes.

Car, ça ne surprendra personne, Macron ne perd pas de vue l’élection présidentielle. « On aura besoin des jeunes et des électeurs de gauche au second tour, a-t-il rappelé. Si la gauche ne voit pas de différence entre Le Pen et moi sur les libertés, ça peut poser un problème. C'est sans doute sur ce sujet que l'on peut montrer qu'il y a une différence entre Le Pen et nous. » Seulement sur ce sujet ?



Contre ces bandits une seule solution : la Commune de Paris .
Que le peuple reprenne son pouvoir et le confie à des délégués révocables.
Seront délégués révocables tous les représentants politiques ainsi que tous les fonctionnaires 
Délégués révocables justice, les magistrats
Délégués révocables sécurité les policiers et les militaires
Délégués révocables santé tous les soignants
Délégués révocables pédagogie, les étudiants et les professeurs
Délégués révocables économie et écologie les fonctionnaires territoriaux

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