dimanche 8 mars 2020

Le 8 mars c'est le jour de la révolution des femmes, de la révolution féministe anti-capitalistes pas celui de la contre-révolution des femmes formoises Parasites quémandant les même privilèges que les Parasites hommes


Par Julie Amadis
et Yanick Toutain
#IpEaVaEaFaF
08/03/2020




Pour entraîner les masses dans la politique, il faut y entraîner les femmes. Car, sous le régime capitaliste, la moitié du genre humain est doublement opprimée. L’ouvrière et la paysanne sont opprimées par le capital ; en outre, même dans les plus démocratiques des républiques bourgeoises, elles restent devant la loi des êtres inférieurs à l’homme ; elles sont de véritables « esclaves domestiques », car c’est à elles qu’incombe le travail mesquin, ingrat, dur, abrutissant de la cuisine et du ménage.




Aujourd'hui, journée internationale des ouvrières, dans tous les pays du monde d'innombrables réunions d'ouvrières voteront des adresses de félicitation à la Russie des Soviets, qui a inauguré l’œuvre difficile, mais grande et féconde, de leur libération ; les leaders du mouvement féminin exhorteront à ne pas perdre courage devant la sauvage réaction bourgeoise. Plus un pays bourgeois est « libre » ou « démocratique », plus les capitalistes répriment avec cruauté le mouvement ouvrier. Nous en avons un exemple dans la République démocratique des Etats‑Unis. Mais les travailleurs se réveillent. La guerre impérialiste a tiré de leur torpeur les masses laborieuses d'Amérique, d'Europe et même d'Asie.


Le monde entier est en effervescence. La libération des peuples du joug de l'impérialisme, la libération des ouvriers et des ouvrières du joug du capital progresse irrésistiblement. Elle s'accomplit, grâce à la poussée de dizaines et de centaines de millions d'ouvriers et d'ouvrières, de paysans et de paysannes. C'est pourquoi la cause de l'émancipation du travail triomphera dans le monde entier.





 Le 8 mars c'est le jour de la révolution des femmes, de la 

révolution féministe anti-capitalistes pas celui de la

contre-révolution des femmes formoises Parasites quémandant

les même privilèges que les Parasites hommes



Le 8 mars, c'est le jour de la révolution des femmes.
Le 8 mars c'est le jour où les femmes russes ont démarré la plus grande révolution du XX° siècle, la révolution russe.
Les femmes appartenant à la Bourgeoisie, à la Formoisie, à l'Innovoisie vivent sur le dos des Africains et Africaines.
Elle vivent comme Parasites avec des salaires dont 50% au moins proviennent des salaires esclavagistes de ces femmes africaines et ces hommes africains.
Des esclaves immobiliers payéEs 50 euros par mois par la dictature de leur pays.
Ces femmes de la strate des Parasites profitent de cette journée du 8 mars pour jouer les victimes en réclamant des salaires équivalant à ceux des hommes encore plus spoliateurs du tiers monde qu'elles.
A la marche des femmes, nombreuses étaient celles avec des panneaux réclamant l'égalité salariale avec les hommes. Elle réclament en réalité les mêmes droits de spoliater les travailleurs du tiers monde que les hommes.

On a même la bande des syndicalistes Noske Scheidemann SNUIPP UNSA CGT professeurs de Seine Maritime qui organisent la chasse aux révolutionnaires en participant main dans la main avec l'administration à ma révocation pour atteinte à la république française, les stylos rouges, qui profitent du 8 mars pour pleurnicher plus de salaires.


Le 8 mars 2020 des manifestantes algériennes pro Hirak a conservé le sens d'une journée révolutionnaire, son sens originel.



Les quémandeurs réclamaient du Roi plus de privilèges. Sans remettre en cause la monarchie. Les quémandeuses pseudo féministes réclament de Macron plus de privilèges, elles réclament les mêmes privilèges que les Parasites mâles.
Les féministes du 8 mars ne quémandaient pas. Elle lancèrent une des plus grandes révolutions humanocrates de l'Histoire de l'humanitié, le 8 mars 1917.
Le 8 mars 1917 les femmes de Pétrograd étaient sortis dans les rues et réclamaient du pain et l'arrêt de la guerre.
Ce sont elles qui ont été l'étincelle de la plus grande révolution du XX° siècle, humanocrate. Une révolution basée sur des soviets avec des délégués révocables avec quota #1pour1000.

"La veille encore, il ne serait venu à la pensée de personne que cette « Journée des Femmes » pût inaugurer la révolution. Pas une or-ganisation ne préconisa la grève pour ce jour-là. Bien plus, une orga-nisation bolcheviste, et des plus combatives, le Comité du rayon es-sentiellement ouvrier de Vyborg, déconseillait toute grève. L’état d’esprit des masses d’après le témoignage de Kaïourov, un des chefs ouvriers du rayon, était très tendu et chaque grève menaçait de tourner en collision ouverte. Mais comme le Comité estimait que le moment d’ouvrir les hostilités n’était pas encore venu — le parti n’étant pas encore assez fort et la liaison entre ouvriers et soldats étant trop insuf-fisante — il avait donc décidé de ne point faire appel à la grève, mais de se préparer à l’action révolutionnaire pour une date indéterminée. Telle fut la ligne de conduite préconisée par le Comité à la veille duLéon Trotsky, Histoire de la Révolution russe. 1- Février [1930] (1967) 12423, et il semblait que tous l’eussent adoptée. Mais le lendemain matin, en dépit de toutes les directives, les ouvrières du textile quittèrent le travail dans plusieurs fabriques et envoyèrent des déléguées aux métallos pour leur demander de soutenir la grève. C’est « à contrecoeur », écrit Kaïourov, que les bolcheviks marchèrent, suivis par les ouvriers mencheviks et socialistes-révolutionnaires. Mais du moment qu’il s’agissait d’une grève de masse, il fallait engager tout le monde à des-cendre dans la rue et prendre la tête du mouvement : telle fut la résolu-tion que proposa Kaïourov, et le Comité de Vyborg se vit contraint de l’approuver. « L’idée d’une manifestation mûrissait depuis longtemps parmi les ouvriers, mais, à ce moment, personne ne se faisait encore une idée de ce qui en sortirait. » Prenons bonne note de ce témoignage d’un participant, très important pour la compréhension du mécanisme des événements.On croyait d’avance que, sans le moindre doute, en cas de manifestation, les troupes devraient sortir des casernes et seraient opposées aux ouvriers. Qu’allait-il se passer ? On est en temps de guerre, les autorités ne sont pas disposées à plaisanter. Mais, d’autre part, le sol-dat de la « réserve », en ces jours-là, n’est déjà plus celui que, jadis, l’on a connu dans les cadres de l’« active » . Est-il vraiment si redoutable ? A ce sujet, on raisonnait beaucoup dans les cercles révolutionnaires, mais plutôt abstraitement, car personne, absolument personne — on peut l’affirmer catégoriquement d’après tous les documents recueillis — ne pensait encore que la journée du 23 février marquerait le début d’une offensive décisive contre l’absolutisme. Il n’était question que d’une manifestation dont les perspectives restaient indéterminées et, en tout cas, fort limitées.En fait, il est donc établi que la Révolution de Février fut déclenchée par les éléments de la base qui surmontèrent l’opposition de leurs propres organisations révolutionnaires et que l’initiative fut spontanément prise par un contingent du prolétariat exploité et opprimé plus que tous les autres — les travailleuses du textile, au nombre desquelles, doit-on penser, l’on devait compter pas mal de femmes de soldats. La dernière impulsion vint des interminables séances d’attente auxLéon Trotsky, Histoire de la Révolution russe. 1- Février [1930] (1967) 125portes des boulangeries. Le nombre des grévistes, femmes et hommes, fut, ce jour-là, d’environ 90 000. Les dispositions combatives se traduisirent en manifestations, meetings, collisions avec la police. Le mouvement se développa d’abord dans le rayon de Vyborg, où se trouvent les grosses entreprises, et gagna ensuite le faubourg dit « de Pétersbourg ». Dans les autres parties de la ville, d’après les rapports de la Sûreté, il n’y eut ni grèves, ni manifestations. Ce jour-là, les for-ces de police furent complétées par des détachements de troupes, apparemment peu nombreux, mais il ne se produisit point de collisions. Une foule de femmes, qui n’étaient pas toutes des ouvrières, se dirigea vers la Douma municipale pour réclamer du pain. Autant demander du lait à un bouc. Dans divers quartiers apparurent des drapeaux rouges dont les inscriptions attestaient que les travailleurs exigeaient du pain, mais ne voulaient plus de l’autocratie ni de la guerre. La « Journée des femmes » avait réussi, elle avait été pleine d’entrain et n’avait pas causé de victimes. Mais de quoi elle était lourde, nul ne se doutait encore dans la soirée." La Révolution russe p 123 124 125 Léon Trotsky 1930

En 1921, Lénine décide de faire du 8 mars la journée internationale des femmes.
Pour entraîner les masses dans la politique, il faut y entraîner les femmes. Car, sous le régime capitaliste, la moitié du genre humain est doublement opprimée. L’ouvrière et la paysanne sont opprimées par le capital ; en outre, même dans les plus démocratiques des républiques bourgeoises, elles restent devant la loi des êtres inférieurs à l’homme ; elles sont de véritables « esclaves domestiques », car c’est à elles qu’incombe le travail mesquin, ingrat, dur, abrutissant de la cuisine et du ménage.— Extrait du discours de Lénine
Cette journée est une journée révolutionnaire, anti capitaliste et humanocrate.
Elle devrait être la journée de la construction de CDR Sankara avec des déléguées révocables 1 pour 25 partout dans le monde....
La révolution bolchévique a coupé les racines de l'oppression et de l'inégalité de la femme, ce que n'avait encore osé faire aucun parti, aucune révolution. De l'inégalité de la femme devant la loi, il ne reste pas trace chez nous. L'inégalité odieuse dans le mariage, le droit familial, la question des enfants a été totalement abolie par le pouvoir de Soviets.
Ce n'est là qu'un premier pas vers l'émancipation de la femme. Mais pas une seule République bourgeoise, même parmi les plus démocratiques, n'a osé le faire, et cela de crainte d'attenter au principe sacro‑saint de la propriété individuelle.
Le second, (le plus important) a été la suppression de la propriété privée sur la terre et les usines. Voilà ce qui ouvre la voie à l'émancipation effective et intégrale de la femme et à son affranchissement de « l'esclavage domestique » par la substitution de la grande économie collective à l'économie domestique individuelle.
Cette émancipation est chose difficile, car il s'agit de transformer des coutumes, des mœurs enracinées depuis des siècles. Mais nous avons déjà un début, le branle est donné et nous sommes engagés dans la vole nouvelle.
Aujourd'hui, journée internationale des ouvrières, dans tous les pays du monde d'innombrables réunions d'ouvrières voteront des adresses de félicitation à la Russie des Soviets, qui a inauguré l’œuvre difficile, mais grande et féconde, de leur libération ; les leaders du mouvement féminin exhorteront à ne pas perdre courage devant la sauvage réaction bourgeoise. Plus un pays bourgeois est « libre » ou « démocratique », plus les capitalistes répriment avec cruauté le mouvement ouvrier. Nous en avons un exemple dans la République démocratique des Etats‑Unis. Mais les travailleurs se réveillent. La guerre impérialiste a tiré de leur torpeur les masses laborieuses d'Amérique, d'Europe et même d'Asie.
Le monde entier est en effervescence. La libération des peuples du joug de l'impérialisme, la libération des ouvriers et des ouvrières du joug du capital progresse irrésistiblement. Elle s'accomplit, grâce à la poussée de dizaines et de centaines de millions d'ouvriers et d'ouvrières, de paysans et de paysannes. C'est pourquoi la cause de l'émancipation du travail triomphera dans le monde entier.


Mais .... les classes spoliatrices ont détourné cette journée à leur profit.... faisant oublier l'histoire de cette date symbolique....
Même Macron qui pourrait être comparé au Tsar Nicolas II, utilise cette journée pour faire un discours politique en faveur de ce qu'il nomme "l'égalité salariale homme femme" alors qu'il s'agit du droit de spolier autant les Africains que l'on soit homme ou femme....

5800 enfants de moins de 5 ans meurent chaque jour dans les territoires sous occupation militaire française.
Ils meurent de la misère organisée par la Franceàfric...
Ces femmes africaines qui perdent leurs bébés, les Formoises, les Bourgeoises et les Innovoises qui manifestaient aujourd'hui n'en ont que faire, elles veulent que les organisateurs de l'esclavage en Afrique leur donnent des plus gros salaires encore !

Franceàfric : 5800 enfants de moins de 5 ans meurent chaque jour en Afrique subsaharienne





1921
Pravda - 8 mars 1921

La Journée internationale des ouvrières

Lénine

8 mars 1921

Un des traits essentiels du bolchévisme et de la Révolution russe a été d'attirer à la politique ceux qui étaient le plus opprimés sous le capitalisme. Dans les monarchies et les républiques démocratiques bourgeoises, la majorité de la population est opprimée, trompée, pillée par les capitalistes. Cette oppression, cette tromperie, ce pillage du travail populaire sont inévitables tant que subsiste la propriété du sol, des fabriques, des usines.
L'essence du bolchévisme, du pouvoir des Soviets, consiste en ce qu'il dévoile le mensonge et l'hypocrisie de la démocratie bourgeoise, abolit la propriété privée de la terre et des usines et réunit tout le pouvoir entre les mains des masses travailleuses et exploitées. Ce sont ces masses elles‑mêmes qui prennent en mains la politique, c'est‑à‑dire l'édification de la société nouvelle. L'oeuvre est difficile, mais il n'est pas d'autre issue à l'esclavage du salariat.
Pour entraîner les masses dans la politique, il faut y entraîner les femmes. Car, sous le régime capitaliste, la moitié du genre humain est doublement opprimée. L'ouvrière et la paysanne sont opprimées par le capital ; en outre, même dans les plus démocratiques des républiques bourgeoises, elles restent devant la loi des êtres inférieurs à l'homme ; elles sont de véritables « esclaves domestiques », car c'est à elles qu'incombe le travail mesquin, ingrat, dur, abrutissant de la cuisine et du ménage.
La révolution bolchévique a coupé les racines de l'oppression et de l'inégalité de la femme, ce que n'avait encore osé faire aucun parti, aucune révolution. De l'inégalité de la femme devant la loi, il ne reste pas trace chez nous. L'inégalité odieuse dans le mariage, le droit familial, la question des enfants a été totalement abolie par le pouvoir de Soviets.
Ce n'est là qu'un premier pas vers l'émancipation de la femme. Mais pas une seule République bourgeoise, même parmi les plus démocratiques, n'a osé le faire, et cela de crainte d'attenter au principe sacro‑saint de la propriété individuelle.
Le second, (le plus important) a été la suppression de la propriété privée sur la terre et les usines. Voilà ce qui ouvre la voie à l'émancipation effective et intégrale de la femme et à son affranchissement de « l'esclavage domestique » par la substitution de la grande économie collective à l'économie domestique individuelle.
Cette émancipation est chose difficile, car il s'agit de transformer des coutumes, des mœurs enracinées depuis des siècles. Mais nous avons déjà un début, le branle est donné et nous sommes engagés dans la vole nouvelle.
Aujourd'hui, journée internationale des ouvrières, dans tous les pays du monde d'innombrables réunions d'ouvrières voteront des adresses de félicitation à la Russie des Soviets, qui a inauguré l’œuvre difficile, mais grande et féconde, de leur libération ; les leaders du mouvement féminin exhorteront à ne pas perdre courage devant la sauvage réaction bourgeoise. Plus un pays bourgeois est « libre » ou « démocratique », plus les capitalistes répriment avec cruauté le mouvement ouvrier. Nous en avons un exemple dans la République démocratique des Etats‑Unis. Mais les travailleurs se réveillent. La guerre impérialiste a tiré de leur torpeur les masses laborieuses d'Amérique, d'Europe et même d'Asie.
Le monde entier est en effervescence. La libération des peuples du joug de l'impérialisme, la libération des ouvriers et des ouvrières du joug du capital progresse irrésistiblement. Elle s'accomplit, grâce à la poussée de dizaines et de centaines de millions d'ouvriers et d'ouvrières, de paysans et de paysannes. C'est pourquoi la cause de l'émancipation du travail triomphera dans le monde entier.

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