lundi 1 juillet 2019

Jumeau-camoufleur le groupe réformiste "Extinction-rébellion" réutilise le cycle provocation-répression-mobilisation, la technique contrerévolutionnaire de la droite JCR-LC de Daniel Bensaid pseudo trotskyste des années 68-73


Par Julie Amadis
et Yanick Toutain
#IpEaVaEaFaF
01/07/2019

"Des cours étaient même donnés pour PRÉPARER la participation des masses à des affrontements avec la police : le but était que le cycle provocation-répression amène la police à frapper les manifestants et donc à entraîner ouvriers et étudiants à se battre contre la police.
L'exact contraire de la véritable technique révolutionnaire (léniniste, trotskyste) de la fraternisation révolutionnaire et donc du recrutement de policiers et de militaires comme délégués révocables sécurité.
Cette technique contre-révolutionnaire connut un coup d'arrêt le 21 juin 1973."

Deux réunions des organisations d’extrême gauche servent à préparer la manifestation contre le meeting d'Ordre nouveau à la Mutualité le 21 juin47. La première se déroule à l’imprimerie de la Ligue communiste, représentée par Michel Recanati47La Cause du peuple est représentée par Alain Geismar, le PCMLF par Jean-Luc Einaudi. "Ligne rouge" (groupe marxiste-léniniste) et l’Alliance marxiste révolutionnaire de Nicolas Baby sont aussi présents. Tous tombent d’accord sur « une volonté commune de tout faire pour tenter d’empêcher la tenue du meeting et d’aller jusqu’à l’affrontement violent avec les forces de police qui ne manqueraient pas d’en assurer la protection47. Chaque organisation doit mobiliser son service d’ordre et ses militants et de les équiper en vue de l’affrontement47La Ligue communistefut dissoute et David Rousset contacté pour une médiation auprès du ministère de l'Intérieur, qui lui permit de se reconstituer sous le nom de Ligue communiste révolutionnaire, à la condition expresse de dissoudre l'essentiel de son service d'ordre, qui comptait alors des milliers de membres entraînés sous la responsabilité de la Commission très spéciale (CTS), à la tête de laquelle son fils Pierre Rousset et Daniel Bensaïd avaient en 1971 succédé à Henri Weber.
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De son côté, Régis Debray, explique dans Politique Hebdo que la provocation était transparente « pour un enfant de huit ans 54».
Daniel Bensaïd, cofondateur et leader de la Ligue communiste, continue cependant à défendre le principe de cette manifestation et dénonce dans Rouge] du 13 juillet 1973, tous ceux qui "s’en trouvent soulagés, justifiés" et estiment avoir eu "raison d’être absents"54.
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"Provocation… et après ?


La notion même de provocation est trop ponctuelle, trop instantanée pour permettre de mesurer les modifications réelles du rapport de force. Or, c’est là le résultat décisif du 21 juin. Marcellin a voulu utiliser la Ligue pour ranimer la peur du rouge au couteau entre les dents, c’est son rôle de ministre de l’Intérieur. Il a exposé cyniquement des policiers pour raffermir les rangs de la police, il l’avait déjà tenté en mars 1970 à l’occasion de la banalisation du campus de Nanterre. Il a voulu, à travers la Ligue, frapper la IVeInternationale, c’est son intérêt de flic international du capital.
Quel est le résultat ? La provocation démasquée, Marcellin apparaît comme le suspect n° 1 de l’affaire, comme un casseur assermenté, comme le coupable possible. L’alerte est donnée dans le mouvement ouvrier sur le rôle des fascistes, sur leur utilisation par le pouvoir, sur leurs affinités avec les CDR. Contre la répression, le front se trouve raffermi et, pour la première fois depuis des dizaines d’années, le PCF prend la défense d’une organisation trotskiste !
Certains dans le mouvement ouvrier disent que la Ligue est tombée dans une provocation policière. Certains au gouvernement disent que Marcellin est tombé dans une provocation gauchiste
Comme quoi, cette provocation bonne à tout ne permet guère de voir plus loin que le coup pour coup, de mesurer les transformations réelles du rapport de forces. Et tous les déserteurs du 21 juin n’en seront pas quittes avec un tel argument.
Rouge, 13 juillet 1973"
Elucubrations justificatrices du saboteur d'humanocratie Daniel Bensaid fier de son attaque provocatrice et irresponsable du 21 juin 1973



Jumeau-camoufleur le groupe réformiste "Extinction-rébellion" réutilise le cycle provocation-répression-mobilisation, la technique contrerévolutionnaire de la droite JCR-LC de Daniel Bensaid pseudo trotskyste des années 68-73




Depuis plusieurs heures en boucle, BFMTV ressasse la même (pseudo) information cruciale de la journée : "Manif écolo l'évacuation polémique"




Évidemment pas un mot sur le refus persistant de Macron et de la France de payer aux Africains la taxe carbone, leur refus d'acheter 82 milliards d'euros de tickets rationnement carbone. Par miracle, le pseudo groupe rebelle Extinction rébellion..... est sur la même ligne : NE PAS PAYER LA TAXE CARBONE aux AFRICAINS.


Par contre bloquer des ponts en jouant les rebelles, ça ils savent !!

Des militants du groupe provocateur "Extinction rebellion" - 300 environ - ont bloqué un pont à Paris le Pont de Sully vendredi 28 juin.
Sous les coups de 12h20, la circulation automobile, pourtant dense à cet endroit, s’est brusquement tue, ce vendredi 28 juin, sur le pont de Sully, en plein centre de Paris. Environ trois cents activistes, disséminés en une flopée de petits groupes, ont fait irruption de façon millimétrée sur les différents axes routiers menant à ce pont qui relie la rive gauche à l’île Saint-Louis, pour le bloquer. A peine deux à trois minutes ont suffi pour qu’ils atteignent leur objectif. L'Obs
Au lieu de mobiliser les lycéens massivement, les classes spoliatrices préfèrent promotionner un groupe qui bloque les ponts .... Cela permet de camoufler la mobilisation massive des lycéens.
Ils bloquent à 300 un pont à Paris, le jour du FridaysForFuture, où tous les jeunes du monde entier sont mobilisés pour la planète.
Les blocages minoritaires à la place des manifestations de masse, c'est la stratégie de la Formoisie, la bourgeoisie des diplômes.
Ces militants s'inspirent de la branche britannique d'action rebellion en provoquant la police pour être réprimer et ensuite recruter.

Alors que le pont au Change, situé tout près de Châtelet, était initialement visé, le mouvement a été contraint de changer ses plans à la dernière minute et de retarder son action, au vu de l’important dispositif policier présent sur place. Une demi-surprise, puisque les forces de l’ordre avaient été informées de ce blocage par le mouvement lui-même, la veille. Ingrid, une membre très active de « XR », justifie :« On s’est inspirés de la stratégie des Britanniques, qui avaient rendu public l’annonce de leur blocage, pour faire venir le plus de monde possible mais aussi ne pas prendre la police par surprise et limiter ainsi la violence de la répression. »Une fois le plan B enclenché, le second lieu a, en revanche, été maintenu secret jusqu’à la dernière minute, seulement connu d’une poignée d’activistes. L'Obs
Les leaders d'"Extinction rebellion" ont eu ce qu'ils espéraient, être réprimés par la police ....
La police a lancé des gaz lacrymogènes sur les manifestants bloqueurs du pont.



"PROVOCATION-REPRESSION-MOBILISATION"
 LA VIEILLE TECHNIQUE DE DANIEL BENSAID
POUR SABOTER LA CONSTRUCTION D'UN GOUVERNEMENT REVOLUTIONNAIRE DE DELEGUES REVOCABLES


Cette technique est celle de la clique Bensaid de la formoisie pseudo rebelle, une clique contre-révolutionnaire qui a saboté les délégués révocables dans les années 70.

Wikipédia : Les violences de 1973  
Deux ans plus tard, avant les Élections cantonales françaises des 23 et 30 septembre 1973, qui voient la gauche obtenir 54 % des voix, une seconde attaque de la Ligue communiste contre un autre meeting du Ordre nouveau (mouvement) provoque un mouvement des militants de la Ligue communiste, ceux qui militent en entreprise et la direction de ce mouvement décide de renoncer à ce type d'actions.
Les affrontements en deux temps de janvier 1973
 
Deux manifestations violentes avaient eu lieu dès janvier 1973 à peu près au même moment, mais pas avec les mêmes organisateurs. Depuis la Visite de Richard Nixon en Chine en 1972, première visite d'un président des États-Unis dans ce pays considérant alors les États-Unis comme l'un de ses principaux adversaires, qui eut lieu du 21 au 28 février 1972. Depuis ce rapprochement sino-américain, les maoïstes atténuent ou même oublient leurs critiques de la Guerre du Vietnam, qui par ailleurs touche à sa fin.
La première série d'affrontements a lieu lors d'une manifestation contre la venue de Golda Meir le 13 janvier 1973 à Paris, organisée par les maoïstes de la GP et leur leader Alain Geismar. En décembre 1972, le Viêt-nam du Sud et Israël avaient décidé d'établir des relations diplomatiques et les maoïstes avaient privilégié la manifestation contre Israël de la semaine précédente.
La seconde manifestation violente de janvier 1973, interdite, réunit 15 000 personnes à Paris48 le 20 janvier 1973, jour de la réinvestiture officielle de Richard Nixon, qui voit aussi réunis plusieurs milliers d'intellectuels dans un meeting à la Mutualité pour le succès des négociations de paix sur le Vietnam, qui déboucheront le 27 janvier sur les Accords de paix de Paris, signés à l'Hôtel Majestic de Paris. Le service d'ordre de la Ligue communiste charge alors la police vers l’Opéra49, des véhicules de police et voitures sont attaquées au cocktail molotov49 et un "véritable camp retranché" démarre à la Gare Saint-Lazare, où les manifestants occupent la voie 49. Dans de nombreux pays, d'amples manifestations ont lieu mais le gouvernement français se distingue en les En décembre 1972, Alain Krivine et Michel Recanati comparaissent au tribunal pour avoir attaqué le consulat américain le 20 octobre 1971 et de nombreuses actions avaient protesté contre les "bombardements de Noël" sur Hanoï et Haiphong. Une douzaine de prêtres et pasteurs perturbent la "Messe de Minuit" à l'Eglise américaine de l'Avenue Georges V50.
 
Les violences du 21 juin 1973 
Dans les entretiens qu’il accorda par courriel au professeur Christian Beuvain51, rapportés par la revue Dissidences et repris dans le livre de l'ancien dirigeant du PCMLF, Jacques Jurquet52Jean-Luc Einaudi détaille le rôle des militants parisiens du PCMLF47 lors de la manifestation du 21 juin 1973 contre le meeting de l’organisation d’extrême droite Ordre nouveau (mouvement)47Jean-Luc Einaudi sera élu peu après secrétaire général de l'organisation de jeunesse du PCMLF47.
En avril 1973, Jean-Luc Einaudi publie sous pseudonyme de "André Colère", une brochure intitulée «la fascisation en France », (supplément au n° 186 de L'Humanité rouge)47, dans laquelle il écrit notamment : "Partout où le fascisme se manifeste, la riposte de masse doit venir, en n’oubliant pas que le danger vient de l’État, que c’est lui qu’il faut frapper"47. Une seconde édition de cette brochure paraîtra à la mi-août 1973 (supplément au no 198 de L’Humanité rouge)47, avec une postface tirant les leçons de la manifestation du 21 juin 1973 contre le meeting du groupe d’extrême droite Ordre nouveau47.
Jean-Luc Einaudi est alors membre du Collectif de Travail Parisien (CTP), qui supervisait l’action des cellules et sections du PCMLF en région parisienne47.
Selon lui, le rôle des « maoïstes » a été souvent occulté, mais tous les militants et sympathisants de Paris du PCMLF "ont été mobilisés, ainsi que ceux de l’ex-Gauche prolétarienne, à qui étaient échus "plus particulièrement la fabrication et l’utilisation de cocktails Molotov"47.
Deux réunions des organisations d’extrême gauche servent à préparer la manifestation contre le meeting d'Ordre nouveau à la Mutualité le 21 juin47. La première se déroule à l’imprimerie de la Ligue communiste, représentée par Michel Recanati47La Cause du peuple est représentée par Alain Geismar, le PCMLF par Jean-Luc Einaudi. "Ligne rouge" (groupe marxiste-léniniste) et l’Alliance marxiste révolutionnaire de Nicolas Baby sont aussi présents. Tous tombent d’accord sur « une volonté commune de tout faire pour tenter d’empêcher la tenue du meeting et d’aller jusqu’à l’affrontement violent avec les forces de police qui ne manqueraient pas d’en assurer la protection47. Chaque organisation doit mobiliser son service d’ordre et ses militants et de les équiper en vue de l’affrontement47.
Après cette manifestation très violente, Jean-Luc Einaudi ne rentre pas chez lui: le lendemain il part à Besançon pour y rencontrer les ouvriers de l’usine Lip47. La Ligue communistefut dissoute et David Rousset contacté pour une médiation auprès du ministère de l'Intérieur, qui lui permit de se reconstituer sous le nom de Ligue communiste révolutionnaire, à la condition expresse de dissoudre l'essentiel de son service d'ordre, qui comptait alors des milliers de membres entraînés sous la responsabilité de la Commission très spéciale (CTS), à la tête de laquelle son fils Pierre Rousset et Daniel Bensaïd avaient en 1971 succédé à Henri Weber.
Les familles de Daniel Bensaïd53Pierre Rousset (ornithologue) et Michel Recanati, également impliqué dans cette manifestation voulue par la direction de la LC, avaient été déportées sous l'occupation.
De son côté, Régis Debray, explique dans Politique Hebdo que la provocation était transparente « pour un enfant de huit ans 54».
Daniel Bensaïd, cofondateur et leader de la Ligue communiste, continue cependant à défendre le principe de cette manifestation et dénonce dans Rouge] du 13 juillet 1973, tous ceux qui "s’en trouvent soulagés, justifiés" et estiment avoir eu "raison d’être absents"54. Il vise en particulier, le PSU qui "y aurait échappé par clairvoyance54. Le PCF par expérience" et "la direction confédérale CFDT". Il rappelle que la manifestation du 20 janvier 1973 "fut presque aussi violente que le 21 juin, mais, après les bombardements de Hanoï, personne n’a parlé de provocation"54. Ce 20 janvier 1973, des comités de mobilisation avaient été mis en place dans les quartiers, les facultés, les lycées, de nombreuses personnalités et organisations avaient signé l’appel", mais "le clairvoyant PSU avait déjà fait défection", raille-t-il54. A la question, "la Ligue communiste est-elle tombée dans une provocation le 21 juin?", il répond cependant "peut-être"54. Deux mois après les violences du 21 juin 1973, Daniel Bensaïd entreprend un voyage en Argentine, à l’automne 1973, tandis que plusieurs membres de la Commission très spéciale (CTS), comme Romain Goupil, invoquent le coup d'Etat au Chili du 11 septembre 1973 pour cesser de militer. Wikipédia

Wikipédia contrôlé par des fascistes de droite et de gauche CAMOUFLE le fait que la droite Bensaid de la principale organisation "révolutionnaire" des années 70 ENSEIGNAIT cette technique à ses militants pour SABOTER la construction d'un gouvernement révolutionnaire.
Au cours des années 1970, le mouvement maoïste de la Gauche prolétarienne devient un spécialiste du cycle provocation-répression-mobilisation, qu'il s'applique à faire "évoluer  au gré des rapports de forces"6, en pratiquant "la fétichisation de l'action exemplaire" susceptible de mettre l'opinion publique de son côté, comme lors du vol de produits de luxe dans l'épicerie Fauchon le 8 mai 1970, pour les redistribuer dans des bidonvilles.
Selon les chercheurs, il importe de prendre en compte l’émotion comme "une composante cruciale de la motivation individuelle et collective des groupes"8. Les travaux permettant de mieux cerner "les relations complexes entre protestation et répression" se sont appuyés sur l'étude du cas italien des années 1960 marqué par "la multiplication et la radicalisation des conflits sociaux et de la répression"8, en particulier lors d'une "phase ascendante de révolte" de 1966 à mi-1968 puis d'une phase de radicalisation des actions, de mi-1968 à 19728. En Italie, "sous l’effet de la répression, de nouvelles organisations fortement radicalisées se détachent des groupes réformistes qui rentrent dans le rang". Wikipédia

Des cours étaient même donnés pour PRÉPARER la participation des masses à des affrontements avec la police : le but était que le cycle provocation-répression amène la police à frapper les manifestants et donc à entraîner ouvriers et étudiants à se battre contre la police.
L'exact contraire de la véritable technique révolutionnaire (léniniste, trotskyste) de la fraternisation révolutionnaire et donc du recrutement de policiers et de militaires comme délégués révocables sécurité.
Cette technique contre-révolutionnaire connut un coup d'arrêt le 21 juin 1973.
Les crétins de la clique Bensaid Recanati - revenus certainement de leur maquis guévariste dans le Massif Central - attaquèrent le meeting d'Occident..... sans aucun soutien des "larges masses"....
Seul Mitterrand vint à la rescousse de cette bande d'abrutis et entama les premières étapes du recrutement d'Henri Weber, Julien Dray etc.....

Il est logique qu'il soit venu à la rescousse de la droite de la Ligue Communiste : ils avaient été de grand service en SABOTANT la mise en œuvre massive de comités de villes, région etc formés de délégués révocables.

C'est donc logique que la formoisie, craignant la véritable révolution en fasse un simulacre comme le font les imposteurs dirigeants de Extinction rébellion avec leur programme de protection du capitalisme.

Comme ils sont les défenseurs des classes spoliatrices qui veulent garder bonne conscience sur le climat et ne pas être mis au banc des accusés, ils sont bien entendu soutenus par toute la Formoisie collabo du capitalisme EELV Jadot, par les capitalistes de LREM Castaner et le PS avec Olivier Faure  ... ainsi que par l'Innovoisie artistique aux émissions carbone gigantesques et .... les médias parlent d'eux !

Marion Cotillard dont les revenus sont estimés au minimum à 4 Millions d'euros (Paris Match) pour l'année 2016 soutient bien entendu Extinction rebellion.

 Marion Cotillard aurait gagné au minimum 4 millions de revenus en 2016. Paris Match
Il est sur que passer de 4 millions par an à 12 000 euros, cela peut inciter Marion Cotillard à soutenir un groupe d'imposteurs pseudo écologistes qui ne lui demanderont pas de guérir sa pathologie consumériste en apprenant à vivre avec 1000 euros par mois pour sauver la planète 

Elle devra diviser par 333 son niveau de crime écologique ! On comprend que Marion Cotillard soutienne les imposteurs du capitalisme : Greenpeace, Extinction Rebellion etc !

Ce que craint par dessus tout la Bourgeoisie c'est que les jeunes mobilisés pour #FridaysForFuture s'auto-organisent avec des délégués révocables #1pour25
Alors elle promotionne largement ce groupe provocateur"Extinction rebellion" anti auto organisation de la jeunesse, anti délégués révocables.

EXTINCTION REBELLION AU HAVRE

MANIPULATEURS DE JEUNES ET SABOTEURS DE L'HUMANOCRATIE


Nous avons vu au Havre comment ils ont empêché que les jeunes s'auto-organisent en mobilisant la parole en fin de manifestation alors qu'ils n'étaient absolument pas représentatifs du mouvement des lycéens.
Durant 10 15 min, à la fin de la manifestation, ce sont des militants trentenaires d"extinction rebellion" qui ont pris la parole sur le parvis de l'Hotel de Ville pour recruter les jeunes dans leur organisation. Ils les ont appelés à venir à leur réunion politique qui se tenait au café "Le Bistrot
".

#FridaysForFuture au Havre #24mai2019 Les jeunes qui veulent sauver la planète manipulés par des adultes électoralistes sabotant leur auto-organisation !


Leurs revendications sont clairement en faveur des classes spoliatrices capitalistes, formoise et innovoise.

NOUS EXIGEONS :

  1. La reconnaissance de la gravité et de l’urgence des crises écologiques actuelles et une communication honnête sur le sujet.
  2. La réduction immédiate des émissions de gaz à effet de serre pour atteindre la neutralité carbone en 2025, grâce à une réduction de la consommation et une descente énergétique planifiée.
  3. L’arrêt immédiat de la destruction des écosystèmes océaniques et terrestres, à l’origine d’une extinction massive du monde vivant.
  4. La création d’une assemblée citoyenne chargée de décider des mesures à mettre en place pour atteindre ces objectifs et garante d’une transition juste et équitable. Site d'Extinction Rebellion
Pas un mot en faveur des pollués spoliés africains qui subissent le réchauffement climatique sans y avoir participé.... donc bien évidemment pas de proposition de Tickets Rationnement Carbone de 1,8 kg par personne par jour avec l'obligation pour les pays pollueurs comme la France de verser 82 Milliards en Tickets Rationnement Carbone à l'Afrique !
Pas un mot sur la nécessité de détruire le capitalisme qui a détruit la Terre par une révolution humanocrate en remplaçant les criminels écologiques au pouvoir actuellement par des délégués révocables !
Pas de proposition de Nuremberg des pollueurs avec des délégués révocables justice pour juger tous les criminels écologiques !
Et ... pour empêcher que les jeunes ne désignent leurs délégués révocables pour prendre leur pouvoir et sauver la Terre.... ils proposent un jumeau camoufleur d'"assemblée citoyenne" - un remake de la France Insoumise dénoncée maintenant par ses propres militants comme magouille permettant à un petit groupe secret de décider à la place des autres !
Ces militants d'"Extinction rebellion" travaillent clairement au service du capitalisme !

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COMPLEMENTS

Les fariboles auto-justificatriceS du reformiste contre-revolutionnaires Daniel Bensaid


Daniel Bensaïd
juillet 1973
Manifestation anti-fasciste

21 juin, provocation ou pas

Dans les veillées mortuaires, la retenue et la décence sont de mise. Les attaques contre le défunt deviennent obliques, les polémiques rampantes. L’attitude de la gauche respectueuse envers la Ligue communiste dissoute relève de cette pudeur-là. On chuchote, on murmure avec condescendance, on laisse échapper que la Ligue serait tombée dans une provocation.
Le PSU y aurait échappé par clairvoyance. Le PCF par expérience. Régis Debray, docte et paternaliste, explique dans Politique Hebdo que la provocation était transparente « pour un enfant de huit ans », à la minute même ; c’est aussi l’avis de la direction confédérale CFDT.
Tous s’en trouvent soulagés, justifiés. S’il y avait provocation, leur sage passivité l’a déjouée. Ils avaient raison d’être absents ! Mais le 20 juin, pour la défense des libertés, ce n’est pas la menace de provocation qui expliquait l’absence de la Fen, de la CFDT, du PS… Et si le 20 avait eu lieu le 21, si le PCF lui-même et la CGT avaient fait coïncider la défense des libertés avec la manifestation antifasciste, la provocation aurait-elle encore été possible ?

La vision policière de l’histoire…

Selon une conception dite événementielle, l’histoire se réduit à une suite chronologique d’événements : le déclenchement de la Guerre de 14 dépend de la provenance de l’arme qui tua l’archiduc à Sarajevo, le sort de l’Empire reste lié à l’interminable course entre Grouchy et Blucher dans les brumes de Waterloo, bref, la face du monde tient au nez de Cléopâtre ! C’est souvent ainsi qu’on enseigne l’histoire à l’école. Les classes sociales, leurs intérêts, leurs affrontements disparaissent derrière le quotidien, le bon plaisir des grands hommes, l’événement journalistique qui feraient basculer le sort de l’humanité.
Armand. Rouge n° 213, juillet 1973
Cette conception mène droit à une vision policière de l’histoire : la société y est à la merci du coup de main, du complot, de la provocation, du grain de sable qui suffit à la faire basculer. Marcellin participe pleinement de cette vision : incapable de comprendre le mouvement des forces sociales qui vont le submerger, Marcellin ne voit que complots (internationaux) et noirs desseins ourdis contre l’ordre établi par des puissances ténébreuses.

… et son pendant réformiste


À cette hantise policière du complot répond, symétriquement, la hantise réformiste de la provocation. Pour les épiciers du mouvement ouvrier, acharnés à empiler des bulletins dans leur bas de laine électoral, les mouvements sociaux qui leur échappent apparaissent comme suscités et manipulés.
Les plus aveugles ont ainsi réussi à présenter la grève générale de 1968 (une grève de dix millions d’hommes !) comme une provocation destinée à saper les progrès électoraux de la gauche. Gérard Monatte, à la fois réformiste et policier, l’a dit on ne peut plus clairement : « On peut se poser la question de savoir, d’une part, si le gouvernement a été réellement inconscient ou, d’autre part, si effectivement on pouvait compter sur un réflexe de peur devant un déchaînement de violences pour tenter de faire modifier la représentation politique de l’Assemblée nationale, les élections de 1967 ayant pratiquement réduit la marge de sécurité du groupe majoritaire. »
La contre-manifestation organisée par les groupes d’extrême gauche, la Ligue, le PSU le 9 mars 1971 à l’occasion d’un meeting d’Ordre nouveau peut aussi être présentée comme une provocation préélectorale destinée à effrayer les électeurs modérés à cinq jours des municipales… Et encore, la dernière manifestation du 21 juin pourra faire figure de provocation préparatoire à la campagne des cantonales !
Brandi à tort et à travers, le spectre de la provocation constitue l’alibi de prédilection des réformistes : sous prétexte de déjouer la provocation, ils abdiquent toute responsabilité dans la lutte des classes, capitulant pour amadouer l’électorat démocrate et finissant par se mettre à sa remorque.
Un auteur bien peu clairvoyant, Bernard Thomas, a consacré récemment un gros volume aux provocations policières (édité chez Fayard). Il est tellement fasciné par son sujet que la politique se réduit dans son livre à un chassé-croisé de provocations réciproques, à un immense théâtre absurde de gendarmes et de voleurs. Au point que la grève des mineurs de 1948 devient une gigantesque manipulation policière de Jules Moch, le Marcellin « socialiste » de l’époque. Que Moch ait exploité la chose à sa façon, certes, mais la colère des mineurs, l’occupation des puits, ce mouvement social profond ne pouvaient naître de ses dossiers et de ses bureaux. De même, la manifestation antifasciste de Clichy en 1937 est présentée comme une simple provocation de la Cagoule pour diviser le Front populaire.
Moralité : la provocation nous guette : la meilleure façon de l’éviter, c’est de ne rien faire. Les vraies questions ne sont pas posées : quelle était la façon la plus efficace de combattre le fascisme en 1937 ? Quelle était la tactique de lutte la plus payante pour le prolétariat en 1968 ?
Devant la menace absolue et mystérieuse de la provocation érigée en épouvantail, il n’y a plus qu’à attendre et se taire !

La provocation du 21 juin ?


Alors, la Ligue communiste est-elle tombée dans une provocation le 21 juin ? Peut-être. Le dispositif policier, sa vulnérabilité, la protection obstinée accordée par le pouvoir à Ordre nouveau, tout cela était insolite. Les observateurs l’ont souligné, les manifestants l’ont ressenti. Mais qu’il y ait eu un piège, une provocation du pouvoir, ne permet pas pour autant de répondre positivement à la question : fallait-il ne rien faire le 21 ? Fallait-il rester chez soi ?
Ce sont ces questions qu’éludent, en se ruant sur l’aubaine de la provocation, toutes les mauvaises consciences.
Entendons-nous bien. Toute manifestation, inégalement certes, peut être prétexte à provocation, toute manifestation en comporte le risque. Et dans toute manifestation, il y a des provocateurs appointés, la chose est depuis longtemps connue. Le problème n’est pas d’exclure tout risque, mais de limiter les possibilités et la portée des provocations.
Il y a des provocations limpides. Les plus claires sont celles qui n’impliquent aucun mouvement de masse, qui sont relativement autonomes par rapport aux processus sociaux. Il suffisait d’un comparse pour incendier le Reichstag et d’une poignée pour orchestrer à l’automne 1969 les attentats à la bombe à Rome et Milan.
Lorsque le 10 mai 1968 nous dépavions la rue Gay-Lussac, les militants du PCF présents hurlaient à la provocation et peut-être des provocateurs ont-ils charrié leur part de pavés. Résultat : le pouvoir gaulliste a dû céder parce que la volonté de 10 000 barricadiers débordait largement le cadre d’une petite machination policière. De la première manifestation convoquée au lycée Chaptal, en 1970, pour protester contre l’arrestation du lycéen Guiot, on a dit qu’elle allait conduire au massacre, qu’elle servirait le pouvoir. Partis 3 000, les lycéens se retrouvèrent 20 000 après une longue marche dans Paris et le pouvoir dut céder. Le 22 mars dernier, manifester contre la loi Debré malgré l’interdiction prêtait à la provocation. Nous étions 100 000, il n’y eut pas le moindre problème. Autrement dit, plus la mobilisation est massive, moins la provocation est aisée. Ainsi, s’il y a eu provocation le 21 juin, ceux qui avaient déclaré forfait, qui avaient déserté, en portent une responsabilité plus grande que les manifestants eux-mêmes. Si nous avions été plusieurs dizaines de milliers, comme c’était possible, les provocations de Marcellin auraient été bousculées comme de minables ruses de guerre.
Comparons donc ce qui est comparable : la manifestation antifasciste du 21 juin et la manifestation anti-impérialiste du 20 janvier contre l’ambassade américaine, le jour du renouvellement du mandat présidentiel de Nixon. Des comités de mobilisation avaient été mis en place dans les quartiers, les facultés, les lycées, de nombreuses personnalités et organisations avaient signé l’appel. La manifestation fut presque aussi violente que le 21 juin, mais, après les bombardements de Hanoï, personne n’a parlé de provocation. Les combattants vietnamiens ont rendu hommage aux manifestants. Pour être sûr de ne pas tomber dans une provoc, le clairvoyant PSU avait déjà fait défection.
S’il y a eu erreur politique le 21 juin, elle ne réside pas dans la décision de riposter, mais dans les modalités de la riposte : misant sur l’indignation spontanée qu’aurait suscitée un meeting raciste, les organisateurs de la contre-manifestation ont négligé la mobilisation prolongée préparatoire qui aurait pu élargir le soutien de masse à la contre-manifestation, en populariser l’idée dans l’avant-garde ouvrière. Laisser entendre comme le font le PCF, la CFDT, le PSU et autres Debré qu’il ne fallait pas manifester parce qu’il y avait risque de provocation, c’est ne pas voir que ce risque s’augmente de leur propre passivité, qu’ils cèdent sans combattre au chantage à la provocation, au lieu d’y répondre par l’élargissement de la mobilisation.
Fallait-il donc dénoncer les menées fascistes verbalement et attendre les bras croisés que les syndicats, le PC, le PS daignent s’en préoccuper ? Alors que déjà, les nazis d’Ordre nouveau sévissaient à Nice ? Alors que leur campagne raciste débouchait sur les ratonnades de Grasse ? Alors qu’elle conduit aujourd’hui à l’assassinat d’un travailleur portugais à Ivry et à l’attaque de la fête du PCF à Clamart ? C’est à cela qu’il faut répondre.

Provocation… et après ?


La notion même de provocation est trop ponctuelle, trop instantanée pour permettre de mesurer les modifications réelles du rapport de force. Or, c’est là le résultat décisif du 21 juin. Marcellin a voulu utiliser la Ligue pour ranimer la peur du rouge au couteau entre les dents, c’est son rôle de ministre de l’Intérieur. Il a exposé cyniquement des policiers pour raffermir les rangs de la police, il l’avait déjà tenté en mars 1970 à l’occasion de la banalisation du campus de Nanterre. Il a voulu, à travers la Ligue, frapper la IVeInternationale, c’est son intérêt de flic international du capital.
Quel est le résultat ? La provocation démasquée, Marcellin apparaît comme le suspect n° 1 de l’affaire, comme un casseur assermenté, comme le coupable possible. L’alerte est donnée dans le mouvement ouvrier sur le rôle des fascistes, sur leur utilisation par le pouvoir, sur leurs affinités avec les CDR. Contre la répression, le front se trouve raffermi et, pour la première fois depuis des dizaines d’années, le PCF prend la défense d’une organisation trotskiste !
Certains dans le mouvement ouvrier disent que la Ligue est tombée dans une provocation policière. Certains au gouvernement disent que Marcellin est tombé dans une provocation gauchiste
Comme quoi, cette provocation bonne à tout ne permet guère de voir plus loin que le coup pour coup, de mesurer les transformations réelles du rapport de forces. Et tous les déserteurs du 21 juin n’en seront pas quittes avec un tel argument.
Rouge, 13 juillet 1973
www.danielbensaid.org

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