mardi 4 juin 2019

Soudan : Le général Abdel Fattah al-Burhane tue plus de 30 personnes pour saboter la fraternisation révolutionnaire peuple-armée

Par Julie Amadis
#IpEaVaEaFaF
04/06/2019








Soudan : Le général Abdel Fattah al-Burhane tue plus de 30 personnes pour saboter la fraternisation
révolutionnaire peuple-armée


Plus de 30 morts au Soudan et des centaines de blessés parmi les manifestants anti Al-Burhane qui participaient à un sit  in à Khartoum pour dégager les militaires qui ont pris le pouvoir après la chute du dictateur El Béchir le 11 avril.


 La violence a été extrême contre les manifestants. Ces vidéos le montrent :



BURHANE AIDÉ PAR L'ARABIE SAOUDITE LES ÉMIRATS ARABES UNIS L’ÉGYPTE ET TOUS LES IMPÉRIALISTES OCCIDENTAUX POUR RÉPRIMER ET TUER LES RÉVOLUTIONNAIRES SOUDANAIS


Burhane a donné l'ordre de tuer des manifestants.

Pour Jean Philippe Rémy du Monde Burkhane a tombé le masque de sa responsabilité directe dans la mort des contestataires en révélant quelques heures après le massacre en affirmant que toutes les négociations avec les civils étaient annulées et que des élections auraient lieu bientôt.
Plus tard, les responsables du Conseil militaire de transition (TMC), au pouvoir depuis le 11 avril, affirmeront que ces hommes en uniforme étaient en train de poursuivre des délinquants installés dans une zone contiguë du sit-in, baptisée Colombie, et où circule un peu de drogue. Il s’agit bien entendu d’un prétexte ou, compte tenu du nombre de morts décomptés à la fin de cette journée (plus de trente), d’une insulte.
Plus tard, aux premières heures de mardi, le général Abdel Fattah Al-Burhane, qui préside le TMC, a tombé le masque, confirmant à la télévision nationale que toutes les avancées des négociations avec l’opposition civile étaient considérées comme nulles (concernant la transmission du pouvoir et l’organisation d’une transition de trois ans) et remplacées par des élections mises en place dans les neuf prochains mois. Le Monde
D'après Hala Kodmani de Libération si le conseil militaire de transition agit avec une telle violence c'est qu'il obéit aux injonctions de forces bien plus puissantes que sont les pays islamofascistes Arabie Saoudite, Emirats Arabes Unis et Egypte.
Ces violences interviennent peu après le retour du chef du Conseil militaire soudanais, Abdel Fattah al-Burhan, en visite la semaine dernière en Egypte, aux Emirats arabes unis et en Arabie Saoudite. En vertu de la lutte contre l’islamisme et le terrorisme, ces trois pays arabes s’emploient à soutenir les régimes autoritaires face à toute revendication démocratique. Cet axe contre-révolutionnaire qu’ils forment bénéficie du soutien occidental au nom de la stabilité de la région et des intérêts économiques. Et les deux pétromonarchies du Golfe usent de leur puissance financière pour faire valoir leurs vues, y compris au Soudan, auquel elles ont promis 3 milliards de dollars (2,7 milliards d’euros) d’aides. Libération

DES OFFICIERS REFUSERAIENT DE PARTICIPER AUX MEURTRES DE MANIFESTANTS;

IL FAUT FAIRE DE CES OFFICIERS COURAGEUX DES DÉLÉGUÉS SÉCURITÉ RÉVOCABLES AU SERVICE DE LA RÉVOLUTION

Des officiers de l'armée ne soutiendraient pas Burhane et seraient prêts à venir soutenir les opposants dans la rue pour empêcher de nouveaux meurtres.

Ce qui a permis la victoire le 11 avril en virant El Béchir, la fraternisation révolutionnaire avec les forces de l'ordre doit être poursuivie.
Tous les militaires n'ayant pas de sang sur les mains doivent être récupérés dans le camp de la révolution.





Ces policiers et militaires contestataires doivent devenir des délégués révocables sécurité.

Comme en Algérie, il faut que les militaires soient accrédités par 92% de civils.


Soudanaises Soudanais n'attendez pas que les militaires aient construit une nouvelle casemate impérialiste compradore, prenez votre pouvoir, choisissez vos délégués révocables #1pour25 pour un Gouvernement révolutionnaire CNR-Soudan

COMME EN ALGÉRIE L'IMPÉRIALISME COMPTE SUR LES ÉLECTIONS POUR TUER LA RÉVOLUTION ET IMPOSER
LEUR GOUVERNEMENT ESCLAVAGISTE

IL FAUT UN COMITE NATIONAL RÉVOLUTIONNAIRE DU SOUDAN FORME DE DÉLÉGUÉS RÉVOCABLES

Comme en Algérie, l'impérialisme compte sur des élections rapides pour y imposer leurs pantins et tuer la révolution.
En pleine nuit après le massacre contre les révolutionnaires qui a fait plus de 30 morts, Burhane déclare que dans quelques mois des élections auront lieu.


Leur démocratie esclavagiste va de pair avec leurs crimes.
Des crimes et des élections pour faire taire le peuple...

La population avait commencé à construire un début d'autoorganisation avec notamment des comités de quartiers.
Ils ont détruit les scènes où se produisait chaque soir le grand bouillonnement démocratique, pillé ce qui pouvait l’être, et mis le feu aux grandes tentes de cette foire de la démocratie, avec ses « exposants », organisations professionnelles, comités de quartiers, des mouvements de femmes, d’avocats, d’ingénieurs et même des délégations de groupes armés qui espéraient voir enfin s’imposer la paix au Soudan. Le Monde

Une seule solution face à leurs crimes, construire un gouvernement du peuple formés de délégués révocables.

"Pour prendre votre pouvoir, c'est simple.
Il suffit que chacune chacun réunisse 25 personnes. En formant un conseil de base de 25 et que chacun chacune d'entre vous se fasse choisir par ce groupe comme délégué de base révocable. Ce ou cette déléguée siègera dans une comité de quartier ou de village.
Avec 24 autres délégués de base de ce ou cette délégué(e), un délégué de l'étage du dessus, un délégué d'Arouch ou délégué conseiller représentant 625 personnes sera choisi.
Ce délégué siégera au comité de ville avec les autres délégués d'Arouch.
Le délégué d'Arouch se réunira avec  24 autres délégués d'Arouch pour désigner un délégué député représentant 15625 personnes.
Les délégués députés se réunissent à 25 délégués députés pour désigner un délégué national représentant 390 625 personnes.
Les délégués nationaux sont membres du Comité National de la Révolution Soudanaise" IpEaVaEaFaF




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