mercredi 15 mai 2019

Acte XXVI à Paris : Garde à vue illégale d'une prof SVT syndicaliste FO et Gilet Jaune pour avoir brandi une pancarte dénonçant "Castaner, le Goebbels de Macron"

Acte XXVI à Paris

Par Julie Amadis
avec Yanick Toutain
#IpEaVaEaFaF
15/05/2019

Je n'ai pas été réintégrée dans mon poste de professeur des écoles depuis l'arrivée de Macron comme président ! Pour Blanquer, ce sont donc les enseignants dénonçant les violences à enfants qui ne sont pas "exemplaires". Les enseignants maltraitants peuvent garder leur poste... L'exemplarité dont parle Blanquer va de pair avec son "devoir de réserve" qui ont pour objectif de faire taire tous les profs.
La population n'a pas du tout les mêmes critères que l’État. Les parents veulent des enseignants qui utilisent des méthodes pédagogiques efficaces, qui sont altruistes gentils avec les enfants, qui sont justes et savent faire respecter des règles. Ils se fichent complétement que l'instit de leur enfant exprime des opinions politiques hostiles au gouvernement !

Une "école de la confiance" est une école où les enseignants sont des "agents" de la population,
ils sont choisis par la population et sont révocables par celle -ci !

Acte XXVI à Paris : Garde à vue illégale d'une prof SVT syndicaliste FO et Gilet Jaune pour avoir brandi une pancarte dénonçant "Castaner, le Goebbels de Macron" 

Isabelle P, professeur de SVT à Paris a été mise en garde à vue samedi à la fin de la manifestation acte XXVI des Gilets Jaunes.

« Castaner, le Goebbels de Macron. Médias collabos » : voilà la pancarte qui a valu à Isabelle P. (toutes les personnes interrogées ont requis l’anonymat), enseignante à Paris « et » gilet jaune, tient-elle à préciser, d’être placée en garde à vue samedi 11 mai après-midi, au commissariat du 12e arrondissement (d’où elle est ressortie le soir même), et d’être convoquée dans ces mêmes locaux lundi 13 mai au matin. Elle en est sortie peu après 11 heures, sous les applaudissements d’une cinquantaine d’enseignants venus de toute l’Ile-de-France lui apporter leur soutien. Le Monde

Une garde à vue totalement illégale !

"D’un point de vue juridique, l’injure publique est une infraction prévue par la loi de 1881 sur la presse qui ne peut être punie que par une peine d’amende ; or, selon le code de procédure pénale, une personne ne peut être placée en garde à vue que si on lui reproche une infraction passible d’emprisonnement. « Les policiers, l’officier de police judiciaire ayant notifié à ma cliente son placement en garde à vue l’ignoraient-ils ?, interroge Me Kempf. C’est selon moi très révélateur des pratiques depuis le début du mouvement des gilets jaunes »." Le Monde

LES POLICIERS MISSIONNES CONTRE DES MANIFESTANTS PACIFIQUES
PAS CONTRE LES TERRORISTES

Des policiers qui au lieu de s'occuper des terroristes sont missionnés à suivre des manifestants pacifiques !
Isabelle a été suivie durant les deux heures de manifestation. Au début on lui réclame un contrôle d'identité puis après 2 heures de manifestation elle est arrêtée pour sa pancarte !

Quelques jours après son interpellation, Isabelle se « refait le fil » de la journée de samedi. Après avoir exhibé la pancarte au-dessus de sa tête, elle assure l’avoir rapidement rangée quand, sur la place Jussieu (5e arrondissement), avant que ne démarre le défilé, des policiers en civil lui ont demandé de se mettre à l’écart pour procéder à un contrôle d’identité. Elle leur signifie qu’elle doit en avertir son compagnon. Celui-ci use alors de son mégaphone pour « alerter » des camarades, raconte-t-elle, et la « protéger ». Le contrôle d’identité n’a pas lieu.
« Le cas d’Isabelle, arrêtée alors qu’elle ne représentait pas un danger, est révélateur de la répression qui peut toucher tout le monde »
La manifestation à laquelle Isabelle prend part derrière la bannière des « établissements en lutte » démarre dans le calme. « Suivent deux heures de manif bon enfant, raconte Clara, enseignante elle aussi syndiquée chez FO, qui marche à ses côtés. En arrivant aux Grands Moulins [dans le 13e arrondissement], lieu de la dispersion, Isabelle identifie des policiers, s’en alarme, demande à ce qu’on l’aide à s’exfiltrer… ce qu’on a fait », explique Clara. Au niveau de l’avenue de France (13e), l’enseignante est rattrapée par les policiers, ramenée jusqu’à un camion, puis embarquée avec son compagnon. « Cela s’est fait sans aucune violence », tient-elle à préciser.Le Monde


RESPECTER LA LOI MACRON ET CASTANER S'EN FICHENT
ILS RÉPRIMENT A TOUT VA


Macron et Castaner se fichent complétement de la légalité.
Ils répriment à tout va .... comme des fascistes qui n'ont aucune autre perspective politique que de supprimer les droits sociaux et de faire taire tous les résistants.

Après la répression depuis 2011 des résistants - tels les auteurs de cet article - les Gilets Jaunes sont maintenant dans leurs viseurs. 
De nombreuses mesures illégales ont été prises contre les Gilets Jaunes, leur flicage et fichage politique comme le Canard Enchainé l'avait révélé en janvier.

Le #putschMacron c'est le fichage politique de 300 000 GIlets Jaunes


Le flicage des Gilets Jaunes qui sont hospitalisés est une violation du secret médical.
On nous demande de récupérer les "gilets jaunes" et de mettre des noms, des prénoms et des commentaires. L'existence même de ce fichier, le fait de pouvoir identifier des malades, c'est déjà une rupture du secret professionnel. Imaginez : vous allez à l'hôpital et vous remplacer le mot "gilets jaunes" par homosexuel, par couleur de peau, par nationalité… On voit bien qu'on est complètement sur une rupture, une violation du secret médical et ça c'est absolument inacceptable. C'est un fichier parallèle, pas du tout pour des raisons sanitaires." Gérald Kierzek, médecin urgentiste à Paris interviewé par France Info

Fichage des "gilets jaunes" à l'hôpital : "On est sur une violation du secret médical et c'est absolument inacceptable", estime un urgentiste

 Maintenant la garde à vue de personne ayant une pancarte dénonçant Macron et Castaner !

"EXEMPLARITÉ DES PROFS" EST EN RÉALITÉ
RÉPRESSION VS LES PROFS RÉSISTANTS

 Le projet de loi de Blanquer "pour une école de la confiance" examiné hier au Sénat comprend un volet sur "l'exemplarité du professeur" qui n'est en réalité qu'un "prétexte" pour réprimer les professeurs résistants à Macron.
Pour la sénatrice PCF de Seine-Maritime, Céline Brulin, cet article vise même à « encadrer la liberté d’expression des personnels », qui « constatent des pressions hiérarchiques, des phénomènes que nous n’avons pas connus par le passé ». Marie-Noëlle Lienemann (Gauche républicaine et socialiste, ex-PS) y voit un risque pour les enseignants « syndicalistes, qui en dehors du temps scolaire, prennent position contre Emmanuel Macron » Public Sénat

L'exemplarité du professeur pour Blanquer et Macron, ce n'est pas le professeur lanceur d'alerte qui témoigne de violences exercées par des collègues sur leurs élèves.
J'ai été pour cela et pour mon militantisme anti Franceàfric exclue 2 ans puis révoquée pour atteinte à la République française. Léon Launay qui tape ses élèves depuis 1993 n'a même pas subi une petite enquête de la part de l'Education Nationale !
Véronique Combret la directrice de maternelle qui défend son ATSEM que j'ai vu taper le petit Kevin 3 ans  et qui se vantait de taper Luciano 4 ans n'a pas subi le moindre début d'enquête...
Je n'ai pas été réintégrée dans mon poste de professeur des écoles depuis l'arrivée de Macron comme président !
Pour Blanquer, ce sont donc les enseignants dénonçant les violences à enfants qui ne sont pas "exemplaires". Les enseignants maltraitants peuvent garder leur poste...

L'exemplarité dont parle Blanquer va de pair avec son "devoir de réserve" qui ont pour objectif de faire taire tous les profs.



Blanquer Belkacem Hamon Peillon veulent faire taire les profs VS Julie Amadis Emilie Diop Flaire Même répression Même combat Nous étions au rassemblement ce soir au conseil municipal du Havre

Hollande révoque une prof pour déclarations anti-violence à enfants et anti-franceàfric

L'objectif hypocrite des sénateurs LREM et LR seraient de contribuer à établir "le lien de confiance qui doit unir les élèves et leur famille au service public de l'éducation ".

Avant d’en arriver là, le ministre de l’Éducation nationale s’est déjà rallié, dès l’article 1, à la version sénatoriale du texte. Il porte sur un autre point polémique. Dans la version du gouvernement, le projet de loi souligne que « l’engagement » et « l’exemplarité » nécessaires des professeurs « contribuent à l'établissement du lien de confiance qui doit unir les élèves et leur famille au service public de l'éducation » Public Sénat
Ils ont remplacé le mot exemplarité par autorité.
Nouvelle version dont se satisfait pleinement Jean-Michel Blanquer. Le ministre fait au passage son petit mea culpa. « Je reconnais bien volontiers que la rerédaction par les Sénat apporte une amélioration. Et que l’ajout du terme autorité est très important, j’y souscris pleinement ». Il admet : « Cette question d’exemplarité est peut-être source de malentendu ».
Pour sa défense, le ministre insiste sur « la deuxième phrase » : « Ce lien implique le respect des élèves et de leur famille à l'égard des professeurs, de l'ensemble des personnels et de l'institution scolaire ». « C’est important et personne ne la commente. C’est le cœur de cet article » pour le ministre.
Public Sénat
Si des familles ne font pas confiance aux professeurs de leurs enfants c'est parce qu'elles n'ont aucun pouvoir d'empêcher un professeur qui humilie ses élèves d'enseigner, elles n'ont aucun pouvoir d'empêcher un professeur maltraitant d'enseigner....

Instaurer un climat de confiance entre les parents les enfants et les enseignants implique de modifier les institutions actuelles.
L'autorité s'acquiert par la légitimité et vous n'avez pas de légitimité quand vous avez été choisi par des recruteurs sont des agents de l’État et dont les critères de concours n'ont rien à voir avec les qualités nécessaires pour exercer le métier d'enseignant.
La population n'a pas du tout les mêmes critères que l’État.
Les parents veulent des enseignants qui utilisent des méthodes pédagogiques efficaces, qui sont altruistes gentils avec les enfants, qui sont justes et savent faire respecter des règles.
Ils se fichent complétement que l'instit de leur enfant exprime des opinions politiques hostiles au gouvernement  !

Si vous êtes choisi comme enseignant par la population et que celle ci peut vous révoquer à tout moment, l'autorité de l'enseignant s'impose car il a une véritable légitimité populaire.
Et comme il est révocable, les parents sont rassurés, ils savent que un professeur maltraitant ne restera pas en poste.

Le "lien de confiance qui doit unir les élèves et leur famille au service public de l'éducation " existera quand les enseignants seront accrédités par les parents d’élèves et tous les adultes.

Dans une groupe de 625 personnes (arouch en kabylie dont la traduction est tribu) on aura donc 125 délégués de base parmi lesquels
28% de délégués pédagogies donc 35 délégués pédagogie (25 étudiants et 10 professeurs)
20% de délégués santé soit 25 délégués santé 2
0% de délégués sécurité soit 25 délégués sécurité
8% de délégués justice soit 10 délégués justice




On remarquera que est inutile et remplacé par l'accréditation de la population. On ajoutera à cette liste les 30 délégués santé et pédagogie missionnés pour gérer l'économie à commencer par les fonctionnaires territoriaux.

Chaque délégué pédagogie est un des 4 assistants d'un autre délégué pédagogie. Les étudiants seront donc des délégués intermédiaires pédagogie qui, en tant que tuteurs et en tant qu'assistants de professeurs passeront 2 fois 3 heures par semaine dans un établissement scolaire en tant que tuteur pédagogie

1 DIB délégué intermédiaire de base a l'accréditation de 4 délégateurs et doit être validé par un délégué de base (ayant une autre fonction que pédagogie).
1 DB délégué de base doit avoir l'accréditation de 24 délégateurs, validé par un délégué intermédiaire conseiller.
1  DIC délégué intermédiaire conseiller doit avoir l'accréditation de 124 délégateurs, validé par un délégué conseiller.
Ceux qui accréditent un enseignant sont ceux qui lui font confiance, tellement confiance qu'ils acceptent d'être pénalement responsables de ses actes.
Ils soutiennent ce professeur en s'inscrivant publiquement sur sa liste d'accréditation.
La validation consiste à vérifier que toutes les règles humanocrates ont bien été respectées, qu'il y a le bon nombre d'accréditeurs etc...


Une "école de la confiance" est une école où les enseignants sont des "agents" de la population, ils sont choisis par la population et sont révocables par celle -ci !
Sans ça il n'y a aucune confiance. Quelle confiance un parent d'élève peut-il avoir dans un enseignant recruté par l'Etat Franceàfric qui sera révoqué s'il critique cet Etat ou promotionné s'il obéit (même s'il vole dans la caisse comme la Rectrice Schmidt Lainé ou tape ses élèves comme Léon Launay à l'école Valmy ? Aucune

Claudine Schmidt-Lainé enfin condamnée à Rouen ! La Rectrice vole et me persécute depuis 2013 ! Je suis révoquée à vie, elle est protégée par Macron, Blanquer après sa récompense à Grenoble par Hollande

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