mardi 12 février 2019

Accuser les Gilets Jaunes en filmant pendant 4 heures un casseur agent provocateur ! Technique de la police de Castaner Edouard Philippe qui sabotent en même temps la désignation de délégués sécurité avec des délégués révocables

Par Julie Amadis
et Yanick Toutain
#IpEaVaEaFaF
12/02/2019

Selon les principe de l'humanocratie (bien supérieurs à la prétendu éthique de la démocratie) il est du devoir de tout représentant du peuple et de tout fonctionnaire d'aider tous les citoyens à être représentés par des délégués révocables. De la même façon et pour les mêmes raisons, tout pouvoir ayant des opposants manifestant doit les aider à désigner leurs propres délégués sécurité. Mais Edouard Philippe, Macron, Castaner, dignes héritiers de Thiers non seulement n'aident en aucune façon les manifestants Gilets Jaunes mais au contraire, multiplient les provocations pour saboter la désignation de délégués sécurité parmi les délégués révocables



Presque 4 mois que le mouvement révolutionnaire "Gilets Jaunes" pour dégager Macron existe...
Presque quatre mois qu'après chaque manifestation du samedi, on entend les médias serviles braquer le projecteur sur la "violence des manifestants".

Les mains arrachées, les yeux crevés par des grenades de désencerclement et des tirs de LBD, ce sont les manifestants qui en sont les victimes.
Mais à chaque fois, les médias choisissent de placer le projecteur sur les violences contre les forces de l'ordre.
Pour une toute petite minorité qui joue les cow-boys avec la police, ce sont à chaque fois tous les manifestants qui subissent, gaz lacrymogène envoyé quand il suffirait d'intercepter les quelques "manifestants violents"....
Macron depuis le début cherche à créer une "guerre civile" en multipliant le nombre de "casseurs" et en développant la haine anti flics qui empêcherait toute fraternisation révolutionnaire avec les forces de l'ordre et donc une vraie révolution victorieuse !

Comme le mouvement perdure et que les capitalistes craignent que la destitution de Macron, les médias à leur service en rajoutent dans la médiatisation des "manifestants violents".

Sur toutes les chaines, aujourd'hui, l'actualité des Gilets Jaunes, c'est "Acte 13 des Gilets jaunes : itinéraire d’un casseur dans les rues de Paris".

L'objectif est de déclencher une charge émotionnelle négative envers les Gilets Jaunes dans leur ensemble.
Quand on y regarde de plus près....
On se rend compte du foutage de gueule total des forces de l'ordre qui laissent ce "casseur" nommé "Thomas P" casser pendant 4 heures sans intervenir pour l'en empêcher !


Dès le départ les policiers le voient "sortir un marteau de son sac à dos" et "casser une vitrine". Mais ils le laissent faire !

"Selon le rapport de police, dont nous avons pris connaissance, Thomas P. s’est livré à d’importants actes de vandalisme toute au long de la journée. Lorsque les premiers heurts éclatent en marge de l’acte 13 des Gilets jaunes, vers 14 heures, il se trouve au boulevard Saint-Michel (Ve). Gilet jaune enfilé sur une tenue entièrement noire, le suspect porte un masque et des lunettes de protections à élastiques rouges qui lui cachent le visage. Il sort un marteau de son sac à dos et s’attaque aux vitres d’une banque Bred.  Le Parisien
Le rapport donne une explication à la non intervention des forces de l'ordre.

« Disons différer notre interpellation au vu de la présence hostile de très nombreux manifestants », consignent les policiers."Le Parisien
 Les forces de l'ordre sont pourtant à chaque manifestation très nombreux. Ils savent lancer des grenades de désencerclement qui arrachent les membres ...  mais ne savent pas attraper une personne qui utilise un marteau !

Le casseur continue. Les policiers l'observent mais le laissent "casser" et attaquer leurs collègues policiers.

Toujours selon le rapport, Thomas P. est ensuite aperçu en train de casser la devanture en marbre d’une agence d’assurances pour constituer des projectiles qu’il lance ensuite sur les forces de l’ordre. Le Parisien
Thomas P continue à casser et les policiers ....  filment !

Systématiquement placé en tête de cortège, noyé au milieu d’autres casseurs, le jeune homme crie « des slogans hostiles à la police ». Son périple délinquant l’amène à s’en prendre à des caméras de vidéosurveillance puis à une voiture de police Golf stationnée près de la rue Pasteur (XVe) en lançant des barrières de chantier. Préférant ne pas prendre le risque de déclencher une émeute, les policiers renoncent à intervenir à plusieurs reprises et filment ses agissements. Le Parisien
Le casseur interpellé à aucun moment, va crescendo dans la violence.
IL finit par mettre le feu à une voiture "vigipirate"


À 15h43, rue des Volontaires, Thomas P. dérobe un ordinateur dans une enseigne Allianz et se met à le détruire sur le trottoir, sous les applaudissements de ses complices. Coups de pied, usage de marteau et de pied de biche, jets de trottinette en libre-service…
Une agence BNP et une concession Renault sont aussi prises pour cible. Six minutes plus tard, rue François-Bonvin, les policiers observent le jeune homme casser les vitres d’une Porsche noire garée et jeter un carton enflammé dans l’habitacle. Un véhicule de luxe qui appartient… au chef cuisinier Christian Etchebest.
Plus loin, il vole une sacoche abandonnée dans une BMW et déverse son contenu au sol. « Disons qu’il enlève régulièrement son gilet jaune lorsqu’il commet des dégradations afin de se fondre dans la masse », constatent les policiers. Arrivé rue Émile-Pouvillon (VIIe), Thomas P. pénètre dans une Honda grise, retire le frein à main et s’amuser à déplacer le véhicule.Le Parisien


Les policiers attendent 1 heure de plus, quelque fois que le casseur ait le temps de détruire un truc supplémentaire qui servirait aux infos du 20H pour discréditer les Gilets Jaunes .....

Et il l'arrête. Le Casseur a fait le boulot qu'attendait Macron. Ils peuvent l'arrêter.

Les flics le connaissaient déjà ..... Ils savaient tout de lui .... mais l'ont laissé casser

Une heure plus tard, alors que le jeune homme jette un ultime pavé sur un véhicule de l’administration pénitentiaire, les CRS dispersent la foule près de l’avenue Georges V (VIIIe). Thomas P. lâche son sac à dos au sol et prend la fuite. Il est rattrapé à 17h55 par les policiers en civil dans une rue adjacente.
Aux fonctionnaires, il décline une fausse identité : Nicolas Verrier, né à Montauban (Tarn-et-Garonne). Le jeune homme de 25 ans s’appelle en réalité Thomas P. et il est connu de la Direction du renseignement de la préfecture de police (DRPP) pour son appartenance à la mouvance anarcho-autonome. Déjà connu de la justice pour des dégradations, il est placé en garde à vue au commissariat du 13e arrondissement.Le Parisien

Des délégués sécurité, représentants du mouvement "Gilets Jaunes" avec la liste de leurs délégateurs auraient empêché qu'un tel agent provocateur puisse passer 4 heures à casser dans la manifestation de l'Acte 13 à Paris !

20% des délégués révocables sont des délégués sécurité.
Dans un mouvement social, ces délégués sécurité ont pour mission de protéger les manifestants.
Pour cela ils doivent empêcher les agents provocateurs venus pour casser de pouvoir le faire.
Les délégués sécurité intermédiaires de base représentant 5 personnes seront ceux qui créeront un cordon de sécurité de la manifestation.
Les délégués de base sécurité représentant 25 personnes se réuniraient pour proposer au comité exécutif de la manifestation quelle trajectoire pour le cortège, quelles mesures à prendre pour éviter que des casseurs puissent agir etc...





Bien entendu Edouard Philippe qui s'est déclaré en faveur du RIC est opposé aux délégués sécurité et aux délégués révocables.




Selon les principe de l'humanocratie (bien supérieurs à la prétendu éthique de la démocratie) il est du devoir de tout représentant du peuple et de tout fonctionnaire d'aider tous les citoyens à être représentés par des délégués révocables. De la même façon et pour les mêmes raisons, tout pouvoir ayant des opposants manifestant doit les aider à désigner leurs propres délégués sécurité. Mais Edouard Philippe, Macron, Castaner, dignes héritiers de Thiers non seulement n'aident en aucune façon les manifestants Gilets Jaunes mais au contraire, multiplient les provocations pour saboter la désignation de délégués sécurité parmi les délégués révocables




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