mercredi 23 janvier 2019

Le #putschMacron c'est le fichage politique de 300 000 GIlets Jaunes

Par Julie Amadis
avec Yanick Toutain
#IpEaVaEaFaF
23/01/2019

 


 "une instruction secrète qui a été transmise, début janvier, par le ministère de l'Intérieur à ses troupes, chargées du Renseignement territorial : autour des ronds-points, les poulets ont mission de recenser systématiquement et nominativement les « meneurs du mouvement des gilets jaunes ».


« des individus qui, aujourd'hui, jouent un rôle réel par leur présence constante, par le caractère fédérateur de leurs actions, par le fait qu'ils ont un potentiel pour être des interlocuteurs des pouvoirs publics ou, au contraire, sont entrés dans une forme de radicalité »


 Le Canard Enchaîné démasque le plan de Macron
En constituant ce fichier clandestin, le SCRT et l'Intérieur poursuivent un double objectif : d'abord, mieux sur-veiller les gilets jaunes et identifier ceux qui pourraient basculer dans la violence ; ensuite, interpeller des meneurs pour tenter d'en faire des balances.
 La guerre civile voulue par le Deep State US et commencée sous Sarkozy et Hollande n'en est qu'à ses débuts en France.
Après avoir autorisé les CRS  à s'équiper de fusils d’assaut dans les manifestations (canard Enchainé de la semaine dernière), Macron demande aux policiers de ficher les gilets jaunes.

C'est le titre d'un article du canard Enchainé d'aujourd'hui, ":

"Macron ressuscite les RG pour ficher les gilets jaunes
Nom antécédents judiciaires, "implications associatives"... le Renseignement territorial veut tout savoir sur les "meneurs" des ronds-points."

Le Canard explique que Macron a donné pour consigne aux policiers de donner de maximum d'informations personnelles sur les gilets jaunes.
C'EST une instruction secrète qui a été transmise, début janvier, par le ministère de l'Intérieur à ses troupes, chargées du Renseignement territorial : autour des ronds-points, les poulets ont mission de recenser systématiquement et nominativement les « meneurs du mouvement des gilets jaunes ». Le Service central du renseignement territorial (SCRT), qui dépend de la Direction générale de la police nationale, est chargé de ce fichage très sensible.
Toutes les informations que peuvent glaner les policiers doivent être récupérées. Ce qui interesse particulièrement Macron c'est de savoir si les gilets jaunes à potentiel révolutionnaire ont de l'influence sur les réseaux sociaux !
Pour chaque «personnalité », on demande aux flics de remplir une fiche informatisée. Y figurent, outre sa photo et un état civil complet (pseudo inclus), une foultitude de renseignements : son adresse son téléphone, sa profession, son véhicule et son immatriculation. Mais aussi, précise le document de l'Intérieur, « ses antécédents et procédures judiciaires », « son implication associative », « son influence et son activité sur les réseaux sociaux », « son implication médiatique », « ses liens avec des éléments ou mouvements radicaux » et le « financement » du mouvement.
Les policiers ont pour rôle de détecter quels sont les gilets jaunes que le pouvoir pourra utiliser comme "faux porte-paroles" comme ils l'ont fait avec Jacqueline Mouraud, Priscilla Ludosky ou Eric Drouet. Ainsi que ceux que Macron devra empêcher de devenir des "leaders" parce que trop révolutionnaires
Comme le stipule un document en possession du « Canard », le SCRT et ses agents doivent repérer « les personnalités exerçant une réelle influence sur le mouvement ou se signalant par des discours ou des commentaires vindicatifs ou subversifs trouvant de l'écho sur les réseaux sociaux ».
Et d'affiner le trait : « des individus qui, aujourd'hui, jouent un rôle réel par leur présence constante, par le caractère fédérateur de leurs actions, par le fait qu'ils ont un potentiel pour être des interlocuteurs des pouvoirs publics ou, au contraire, sont entrés dans une forme de radicalité »
 Ce ne sont pas les manifestants violents qui inquiètent Macron , ceux là le pouvoir en place va les chercher jusqu'à Rungis pour venir au Havre lancer des galets sur les forces de l'ordre !
Les médias serviles comme Paris Normandie peut même annoncer 24H à l'avance à quel endroit auront lieu les affrontements...... alors que la semaine d'avant la plage avait été évitée par le cortège !
Ceux qui inquiètent Macron sont ceux qui proposent comment faire pour mettre à la place de Macron un gouvernement du peuple par des délégués révocables !



Avec ce fichage, Macron va pouvoir trouver ses balances comme le dit si bien le Canard, plus ses faux portes paroles...
En constituant ce fichier clandestin, le SCRT et l'Intérieur poursuivent un double objectif : d'abord, mieux sur-veiller les gilets jaunes et identifier ceux qui pourraient basculer dans la violence ; ensuite, interpeller des meneurs pour tenter d'en faire des balances.
Au chapitre « Observations », on peut en effet lire : « L'intéressé a-t-il fait l'objet d'un contact avec le service, avec des administrations ? Un contact est-il envisageable ? » Pour faire des « jaunes » (traîtres)... sans gilet ?


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COMPLEMENT

Macron ressuscite les RG pour ficher les gilets jaunes
Nom antécédents judiciaires, "implications associatives"... le Renseignement territorial veut tout savoir sur les "meneurs" des ronds-points.

C'EST une instruction secrète qui a été transmise, début janvier, par le ministère de l'Intérieur à ses troupes, chargées du Renseignement territorial : autour des ronds-points, les poulets ont mission de recenser systématiquement et nominativement les « meneurs du mouvement des gilets jaunes ». Le Service central du renseignement territorial (SCRT), qui dépend de la Direction générale de la police nationale, est chargé de ce fichage très sensible.

Comme le stipule un document en possession du « Canard », le SCRT et ses agents doivent repérer « les personnalités exerçant une réelle influence sur le mouvement ou se signalant par des discours ou des commentaires vindicatifs ou subversifs trouvant de l'écho sur les réseaux sociaux ».
Et d'affiner le trait : « des individus qui, aujourd'hui, jouent un rôle réel par leur présence constante, par le caractère fédérateur de leurs actions, par le fait qu'ils ont un potentiel pour être des interlcuteurs des pouvoirs publics ou, au contraire, sont entrés dans une forme de radicalité ».
Ça en fait, du monde !

Catho ou franc-mac ?

Pour chaque «personnalité », on demande aux flics de remplir une fiche informatisée. Y figurent, outre sa photo et un état civil complet (pseudo inclus), une foultitude de renseignements : son, adressez son téléphone, sa. profession, son véhicule et son immatriculation. Mais aussi, précise le document de l'Intérieur, « ses antécédents et procédures judiciaires », « son implication associative », « son influence et son activité sur les réseaux sociaux », « son implication médiatique », « ses liens avec des éléments ou mouvements radicaux » et le « financement » du mouvement.
Et rien sur la couleur de son gilet ? Onze ans après leur suppression par Sarko, revoilà donc les bons vieux RG et leur parfum de police politique.
Un retour aux sources qui suscite un malaise au sein de la maison poulaga et chez certains préfets.
« A la rubrique "Implication associative", on indique quoi ? "Franc-maçon" ? "Va à la Messe ?" s'inquiète un gradé du Renseignement.

La Cnil court-circuitée

D'autant que, une fois bouclée cette collecte de terrain, tous les renseignements sont récupérés par la Placé Beauvau, à Paris.
Vérification faite par « Le Canard », ce fichage qui ne dit pas son nom n'a fait l'objet d'aucune déclaration à la Commission nationale de l'informatique et des libertés. Et la loi ? C'est pour les chiens (policiers) ? Pris en flag, le ministère de l'Intérieur fait savoir au « Canard » que « les services font leur travail avec les moyens juridiques autorisés par la loi ».
En constituant ce fichier clandestin, le SCRT et l'Intérieur poursuivent un double objectif : d'abord, mieux sur-veiller les gilets jaunes et identifier ceux qui pourraient basculer dans la violence ; ensuite, interpeller des meneurs pour tenter d'en faire des balances.
Au chapitre « Observations », on peut en effet lire : « L'intéressé a-t-il fait l'objet d'un contact avec le service, avec des administrations ? Un contact est-il envisageable ? » Pour faire des « jaunes » (traîtres)... sans gilet ? Didier. Hassoux et Chriitophe Labbé

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