mercredi 19 décembre 2018

Réforme du lycée : Macron Blanquer créent un apartheid social dès la seconde par un apartheid pédagogique "optionnel" en maths sur des notions compréhensibles à ..8 ans

Par Julie Amadis avec Yanick Toutain
#IpEaVaEaFaF
19/12/2018

Blanquer au lieu de laisser les enfants de 5 ans comprendre les logarithmes, les équations différentielles (ce que permet le projet Bizouk depuis 31 pour les logarithmes et depuis 20 pour les équations différentielles) veut prendre le prétexte de la pédagogie pour réaliser son vieux rêve sarkozyste de 2011 : ficher les élèves de 5 ans et créer un apartheid pédagogique,
apartheid social dès 15 ans.....
pendant que son patron libère et finance les terroristes
 

Tout comme le latin a été longtemps
une discipline d'exclusion
entre les enfants de la bourgeoisie
et de la haute formoisie d'un côté
et les ouvriers, employés de l'autre,
les maths deviennent dès 15 ans
la nouvelle matière de tri social.
Ceux qui ne choisiront pas "maths" en spécialité
parce qu'ils ont un niveau moyen ou faible
n'en auront plus du tout jusqu'à la terminale.
(..) Et ils seront certainement nombreux
à ne pas choisir cette spécialité
puisque le niveau de l'apprentissage est volontairement élevé.
"Niveau élevé" ne veut pas dire concept difficile à comprendre.
Cela veut dire que ces concepts sont expliqués de manière tellement abstraite que seuls les élèves acceptant le charabia, acceptant donc de ne pas vraiment comprendre mais de "faire ce que le prof attend d'eux" réussissent.






Après la sélection à l'université avec Parcoursup, Macron et son ministre de l’éducation Jean Michel Blanquer crée un apartheid social dès la seconde avec la "réforme du lycée".
"La réforme du lycée sera appliquée à la rentrée scolaire de 2019. C'est, entre autres choses, la fin des filières telles qu'on les connait aujourd'hui. À la place, les élèves disposeront d'un tronc d'enseignement commun accompagné de spécialités qui ne seront pas disponibles sur tout le territoire." France Inter

Sélectionner les enfants de la Bourgeoisie à l'Université ne suffit pas aux #Youngleaders Emmanuel Macron et Edouard Philippe qui appliquent le #planJPMorgan de leurs maitres banquiers américains.
Il leur faut maintenant sélectionner dès la seconde.
La réforme du lycée en imposant aux élèves dès la seconde de choisir des "spécialités" va trier les élèves précocement entre ceux qui feront des études très courtes et l'élite.

Tout comme le latin a été longtemps une discipline d'exclusion entre les enfants de la bourgeoisie et de la haute formoisie d'un côté et les ouvriers, employés de l'autre, les maths deviennent dès 15 ans la nouvelle matière de tri social.
Ceux qui ne choisiront pas "maths" en spécialité parce qu'ils ont un niveau moyen ou faible n'en auront plus du tout jusqu'à la terminale.
Et ils seront certainement nombreux à ne pas choisir cette spécialité puisque le niveau de l'apprentissage est volontairement élevé.

"Soit ils choisissent cette spécialité mathématiques en sachant pertinemment qu'ils vont souffrir, soit il abandonnent les maths à la fin de la seconde. Or, pour des élèves qui se destinent à être professeur des écoles ou à travailler dans le commerce ou dans l'administration, le niveau seconde est un peu court", regrette Michel Imbert, professeur de maths du Sgen-CFDT, sur Europe 1. source

"Niveau élevé" ne veut pas dire concept difficile à comprendre.
Cela veut dire que ces concepts sont expliqués de manière tellement abstraite que seuls les élèves acceptant le charabia, acceptant donc de ne pas vraiment comprendre mais de "faire ce que le prof attend d'eux" réussissent.
Yanick Toutain est capable avec des méthodes amusantes basées sur la réalité d'expliquer des concepts comme les dérivés et les intégrales supprimés du socle commun.




La méthode de Yanick Toutain pour apprendre les puissances, les racines et les logarithmes :




La méthode de Yanick Toutain pour apprendre  les dérivées, les primitives et les intégrales :




L'exclusion ne se fait pas seulement au niveau des choix de spécialités mais aussi entre établissements de centre ville et de banlieues. Car bien évidemment les établissements implantés dans des zones pauvres n'auront pas assez d'élèves pour les spécialités élitistes et donc l’homogénéisation social s'accentuera.
"Pour un lycée de banlieue comme le nôtre, les conséquences d'une perte d'attractivité de notre offre éducative peuvent se révéler dramatiques, avertit la professeure d'espagnol. On peut se demander si le but du ministère n'est pas de nous 'ghettoïser', de nous isoler davantage. De faire de notre établissement un lycée de seconde zone boudé par les élèves, au profit des lycées de centre-ville qui pourront proposer, pour certains, près de 10 spécialités". Ce qui est par exemple le cas du lycée
Edouard-Herriot dans le 6e arrondissement de Lyon, d'après la carte du rectorat que Marianne
a pu consulter. Marianne

Bientôt Macron va sélectionner à la maternelle.
Comme ça, ça fera des économies dans les dépenses publiques et ses amis riches auront certainement encore d'autres cadeaux en plus de la suppression de l'ISF et le l'"exit tax".

Blanquer au lieu de laisser les enfants de 5 ans comprendre les logarithmes, les équations différentielles (ce que permet le projet Bizouk depuis 31 pour les logarithmes et depuis 20 pour les équations différentielles) veut prendre le prétexte de la pédagogie pour réaliser son vieux rêve sarkozyste de 2011 : ficher les élèves de 5 ans et créer un apartheid pédagogique, apartheid social dès 15 ans..... pendant que son patron libère et finance les terroristes

Pour Jean-Michel Blanquer, directeur général de l'enseignement scolaire, "les professeurs sont en attente d'un outil comme ça". A ses yeux, ce projet s'inscrit dans le plan de lutte contre l'illetrisme, qui prévoit une "prévention précoce" dès l'école maternelle.

Révélé par Le Monde, le projet de repérage des élèves présentant des "risques" pour les apprentissages dès la maternelle a été condamné par les syndicats d'enseignants. Ce dispositif permettrait aux enseignants de classer les élèves en trois catégories : "rien à signaler", "risque" et "haut risque".Le SNUipp-FSU, majoritaire en primaire, a appelé au boycott du "dispositif de marquage des élèves s'il devait se mettre en place""C'est un outil supplémentaire (…) qui ne sera pas obligatoire", a répondu, à l'AFP, Jean-Michel Blanquer, directeur général de l'enseignement scolaire.
Le syndicat enseignant SGEN-CFDT a estimé, lui, que ce projet est "à la fois absurde, contre-productif et pour tout dire un peu effrayant", alors que la Fédération des conseils de parents d'élèves (FCPE) dit "refuser catégoriquement tout classement ou fichage des élèves, qui plus est d'enfants de 5 ans"




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