mercredi 6 juin 2018

Togo : 10 mois de marches pré révolutionnaires Gnassingbé dégage sabotées par une opposition Franceàfric USAfric

Par Julie Amadis
#IpEaVaEaFaF
Le 06/06/2018











10 mois de manifestations dans les villes du Togo pour Gnassingbé Dégage.
Mais Gnassingbé est toujours là et se sent fort.
Il empêche donc à chaque fois (depuis les négociations avec Alpha Condé et Nana Akufo-Addo désignés comme "médiateurs") que les manifestations ne puissent avoir lieu.

Avec des soi-disant opposants qui respectent toutes les agences impérialistes CEDEAO, Union Africaine etc, Bolloré et tous les patrons Franceàfric USAfric n'ont aucune inquiétude à avoir.
Avec des soi-disant opposants qui vont négocier avec Alpha Condé dont la justice française a démontré qu'il était le corrompu de Bolloré qui l'a mis au pouvoir en échange de la concession du port de Conakry, Gnassingbé peut se sentir puissant.
Le criminel qui a tué Agnigna Rachad, 15 ans lors d'une manifestation en septembre 2017 ainsi que pleins d'autres manifestants et opposants politiques est légitimé par ceux qui ont été étiquetés leaders de l'opposition par les médiafric.

La "coalitions des 14" n'est composée que de pompiers de l'impérialisme.
Ils  ne doivent plus être les leaders de la Révolution togolaise car ils empêchent que Gnassingbé puisse dégager.
Il faut à tout prix de nouveaux leaders.
Des leaders comme Sankara, Lumumba, Amilcar Cabral, Sylvanus Olympio.
Des CDR permettraient de faire émerger ces leaders révolutionnaires.
Ils seraient des délégués révocables.
La révocabilité est la garantie pour empêcher de nouvelles trahissons des Togolais.

MARCHE EMPÊCHÉE A LOMÉ
PAR LES MILITAIRES DE GNASSINGBE

La coalition des 14 appelait à des marches aujourd'hui demain et après demain.

A Lomé la capitale la manifestation n'a pas pu avoir lieu car les militaires l'ont empêchée.

Une militante qui défend la coalition des 14 explique ce qu'elle a vu aujourd'hui en voulant participer à la marche.


A TCHAMBA LA MARCHE A EU LIEU


LA COLÈRE DE LA POPULATION MONTE
CONTRE LES FAUX OPPOSANTS
DE LA COALITION DES 14


Le simulacre de contestation de Gnassingbé de la coalition des 14 énerve la population qui n'est pas dupe de leur cirque.

Des jeunes s'en sont pris aux leaders de la coalition des 14 à qui ils reprochent le choix de trajectoire de la marche. Ils les accusent d'avoir choisi délibérément un lieu de manifestation empêchant aux marcheurs poursuivis par des militaires de pouvoir s'échapper.



6 Juin 2018: Les jeunes militants et sympathisants de la Coalition des 14 partis de l'opposition ont envahi en fin de la mi-journée le siège de la Convention Démocratique des Peuples Africains(CDPA) pour exprimer leur désapprobation face à la stratégie de la Coalition des 14 et surtout le point de départ N°1 de la marche de cette semaine (Plage, en face de l'Hôtel Santa -Maria), un lieu qui ne rassure pas un éventuel échappatoire au cas où les militaires et autres corps poursuivraient des manifestants étant attendu que le gouvernement a déjà tacitement interdit les manifestations de rue à Lomé. Pour ces jeunes qui ont exprimé leur mécontentement, la C14 doit revoir sa copie et ramener le point de départ de la marche au cœur du quartier de Bè notamment à Bè- Gakpoto ou carrefour du château d'eau de Bè. La Coalition des 14 de son côté annonce une conférence de presse tout à l'heure à 16 heures.

L'objectif était-il pour les leaders  de choisir délibérément un endroit sans échappatoire possible pour dissuader les marcheurs de continuer leur marche ?
La coalition des 14 n'a pas l'air vraiment préoccupée par le fait que les manifestations soient à chaque fois empêchées par Gnassingbé.
Ils protestent assez peu, ne font rien pour que les manifestations cessent d'être empêchées par Gnassingbé...
Peut être que la répression de Gnassingbé les arrange.
Les leaders de l'opposition gardent une image de leaders du camp anti Gnassingbé parce qu'ils ont appelé à des manifestations mais sont bien contents qu'elles n'aient pas lieu puisqu'ils ne veulent pas que l'impérialisme dégage du Togo.

Ce que nous voyons là n'est qu'une partie de l'énorme mécontentement du peuple togolais contre ces faux opposants.

Quand on lit que l'opposant Tikpi fait "un clin d’œil à la CEDEAO" - organisation de gredins qui aidaient les djihadistes au Mali - on comprend que Gnassingbé puisse se sentir puissant et empêcher des manifestations.

"Le leader du PNP a aussi fait un clin d’œil à la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO). Cette communauté, soutient-il, doit travailler à la convergence des libertés dans l’espace communautaire. « En la matière, le Togo constitue une maladie de l’Afrique de l’ouest qu’il faut guérir dans les brefs délais », fait-il observer. 27avril.com

Quand on apprend que Jean Pierre Fabre va une fois de plus, visiter le maitre impérialiste du Togo Macron... Bolloré et son valet Gnassingbé peuvent être tranquilles... Ils peuvent se faire croire que la Révolution n'arrivera pas...

"Président de l'Alliance nationale pour le changement (ANC), un parti proche de l'Internationale socialiste (IS) Jean-Pierre Fabre devrait également discuter avec les autorités politiques françaises au Quai d'Orsay et à l'Elysée, concernant la situation politique du Togo." La lettre du Continent n° 778

Avec des leaders de l'opposition qui travaillent en sous main pour préserver Gnassingbé et l'impérialisme, Gnassingbé peut continuer à rester "Président" d'un peuple qui ne le reconnait pas.
Il peut continuer à être le Président qui garantit les salaires esclavagistes de Bolloré and co (salaire moyen 42€/mois).

SEUL LES CDR PERMETTRONT AUX TOGOLAIS DE SE DÉBARRASSER DE GNASSINGBE
ET DE STOPPER LES SALAIRES ESCLAVAGISTES
(SALAIRE MOYEN 42€/MOIS) 

Des manifestations même massives ne suffisent pas à se débarrasser d'un dictateur.
La preuve, les manifestations entre août et décembre 2017 étaient massives au Togo...et Gnassingbé est resté en place.


Comme il n'y a pas de véritables représentants du mouvement, de véritables représentants du peuple, il n'y a pas de véritable contre-pouvoir...

Sankara considérait que les CDR devait permettre au peuple du Burkina Faso de garder le pouvoir et de le sauver des mains impérialistes.





Chacun au Togo doit se choisir son représentant, son délégué révocable 1 pour 25.




lire : CONSTRUIRE LE CNR – TOGO par Yanick Toutain MANUEL INSTITUTIONNEL DE LA RÉVOLUTION HUMANOCRATE DU TOGO

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