vendredi 18 mai 2018

#PrenezCahuzacLibéreznoscamarades Lycéens en lutte à Strasbourg : la police de Macron interpelle 2 manifestants dont un des leaders du mouvement sans motif valable. Il faut des délégués sécurité !

Par Julie Amadis
#IpEaVaEaFaF
Le 18/05/2018










Macron et toute la bourgeoisie pensaient que le mouvement des jeunes en France s'était essoufflé...
Mais non, il rebondit ....
Dans de nombreuses villes universitaires, les étudiants continuent la mobilisation, des universités sont occupées, les examens doivent être reportés....
Et les lycéens prennent la relève.
C'est ce que dit cette lycéenne strasbourgeoise sur la vidéo :
"C'est au tour des lycéens de prendre la relève parce que là les étudiants, ils ont presque fini tous leurs partiels alors que nous il nous reste encore un mois et demi deux mois et c'est à nous de prendre la relève car ça nous concerne aussi directement."
 Les jeunes en France ne veulent pas laisser passer la date de l'anniversaire de mai 68 !
Ils ne sont pas prêts de s'arrêter....
A chaque fois que l'on croit que le mouvement s'affaiblit, on apprend que de nouveaux établissements sont en lutte....

A STRASBOURG LES JEUNES ONT MANIFESTE CONTRE MACRON HIER



Les lycéens du lycée Marc Bloch de Bischheim, plutôt favorisés ont décidé de s'allier avec les lycéens des lycées défavorisés en allant les chercher pour manifester avec eux contre les lois de Macron pour la sélection à l'Université.



DES POLICIERS ONT INTERPELLES 2 LYCÉENS
DONT LE LEADER DU MOUVEMENT ...
ILS NE SONT PAS LA POUR PROTÉGER LES MANIFESTANTS MAIS POUR PERMETTRE A MACRON DE POURRIR LE MOUVEMENT

Les étudiants plus âgés, n'ont pas montré le bon exemple aux lycéens puisqu'ils n'ont pas mis en place le système des délégués révocables et que dans leur manifestation il n'y avait pas de délégué sécurité et leur service d'ordre (quand il existait) était réduit à minima et mal organisé.

Donc les lycéens reprennent le modèle de leurs aînés, le modèle qui consiste à  bloquer les établissements sans qu'aucun représentant du mouvement n'ait été choisi, sans délégué révocable avec quota....
Et donc sans délégué sécurité ....
Il n'y avait pas de chaîne humaine pour empêcher les provocateurs de pourrir la manifestation en cassant....
Dans ce contexte, la police de Macron joue son rôle. Elle était fortement présente tout au long de la manifestation.

Les policiers interdisaient aussi l'accès à certaines rues.
Sur tout le long du trajet des manifestants, les forces de l’ordre se sont positionnées devant la foule pour bloquer le passage dans certaines rues.Rue89
Mais quand un mouvement a un service d'ordre, les policiers du régime bourgeois n'ont pas de raison d'être là...
Ils n'ont pas de rôle de protection puisque le travail de protection des manifestants est assuré par des délégués sécurité protection.

Les policiers ont profité de l'absence de délégués sécurité pour jouer le rôle de protection non pas des manifestants mais du régime Macroniste.

Les policiers ont interpellé deux lycéens, qui pourtant ne menaçaient pas les manifestants et le bon déroulement de la manifestation.
Le défilé est décrit par une lycéenne sur place  comme « pacifique », « sans aucune dégradation »
Il semble que l'objectif des policiers était de récupérer des renseignements sur le mouvement naissant afin que Macron puisse le pourrir de l'intérieur.
On apprend que l'un des deux interpellés était "le meneur".
Le premier, âgé de 17 ans et présenté comme le meneur de la manifestation, a été interpellé vers 10h alors qu'il tentait de s'introduire dans le lycée Aristide-Briand de Schiltigheim en escaladant les grilles de l'établissement.Dernières nouvelles d'alsace
 Le second aurait - d'après le journal local qui reprend les informations données par la police - donné des coups de pieds sur des véhicules.
 Le second adolescent, âgé de 15 ans, a été arrêté peu de temps après, alors qu'il était monté sur plusieurs voitures en stationnement qu'il dégradait à coups de pied.Dernières nouvelles d'alsace

Selon les étudiants et lycéens présents il n'y aurait eu aucune dégradation.
Et pour le journal Rue 89 il n'y avait aucun prétexte à leur interpellation.
Le journal mentionne aussi l'usage de coups de matraques de la part des policiers.
Suivis de près par la Police, les lycéens et étudiants en lutte se sont par la suite dirigés vers le lycée Aristide-Briand. C’est devant cet établissement, que les policiers ont interpellés deux lycéens pour « dégradations ». Un premier lycéen a rapidement été embarqué
Mais lors de l’interpellation du second lycéen, de nombreuses personnes se sont interposés. Les policiers auraient alors, selon plusieurs témoignages de lycéens et d’étudiants présents, fait usage de la force en donnant des coups de matraques et de boucliers pour finalement réussir à séparer le lycéen de la foule.Rue 89
Du coup les lycéens se sont rendus au commissariat pour dénoncer ces deux interpellations.

"PRENEZ CAHUZAC, LIBÉREZ NOS CAMARADES" CHANTENT LES MANIFESTANTS


Je copie colle le post facebook de Leslie Renac qui raconte  :

Communiqué Strasbourg : violences policières et lycéens en GAV
Suis actuellement devant l’Hotel de police de Strasbourg avec 80 militants qui manifestent bruyamment contre la garde
à vue imposée à 2 lycéens de seconde des lycées Marc Bloch et Marie Curie.
On chante : « Prenez Cahuzac, libérez nos camarades ». Deuxième gazage de la journée pour faire reculer les manifestants.

Rappel des faits. Ce matin des lycéens ont bloqué momentanément le lycée Marc Bloch avant de partir en manifestation sauvage. Devant le lycée Aristide Briand 2
d’entre eux ont été interpellés. Une étudiante mobilisée qui protestait contre l’interpellation des lycéens a été matraquée sérieusement
et transportée à l’hôpital. On craignait une fracture de l’humérus mais elle s’en sort avec un méchant hématome et 4 jours d’ITT.

Aux dernières nouvelles un des lycéens a été libéré. Le second, prénommé Louis, reste encore en gav. C’est un porte-parole des lycéens.
Ils ne l’ont pas arrêté au hasard.



IL FAUT DES DÉLÉGUÉS SÉCURITÉ
CHOISIS PARMI LES LYCÉENS MOBILISES POUR EMPÊCHER QUE LA POLICE DE MACRON NE RÉPRIME

 Les manifestations doivent être sécurisées.
Il n'est pas question que des Black blocs viennent casser et pourrir le mouvement...
Mais ce n'est pas à la police de Macron de "protéger les manifestants" car les policiers sont des fonctionnaires au service d'un État impérialiste capitaliste !
Ce que nous voyons sur cette photo, des policiers créant un cordon sanitaire pour empêcher qu'un lycéen ne se rende dans le commissariat n'aura pas eu lieu d'être si les manifestants avaient leurs délégués sécurité révocables.
Ce seront les CORRESPONDANTS sécurité (1 manifestant sur 5) qui prendraient la place des policiers aux ordres de Macron en faisant la chaîne. 20% de correspondants sécurité aidé par un SO Service d'ordre de délégués sécurité DIB (1 manifestant sur 25)



Cordon de policiers devant le commissariat de Strasbourg

Les policiers, pour être réellement au service de la population, doivent devenir des délégués sécurité révocables choisis par un quota de personnes !
Tout mouvement doit avoir ses délégués révocables qui sont des représentants des personnes mobilisées. Ils sont de vrais représentants car ils représentent des personnes nominativement qui peuvent quitter la liste à tout moment (le délégué est révocable).
Les quotas sont les suivants :

1 délégué pour 25 = délégué de base
1 délégué pour 625 = délégué conseiller
1 délégué pour 15625 = délégué député
1 délégué pour 390625 = délégué national



Chaque délégué a une fonction, il peut être délégué sécurité, délégué justice, délégué pédagogie, délégué santé.
Les délégués sécurité représentent 20% des délégués révocables.

1 manifestant sur 5 doit être un correspondant sécurité qui participera à la chaîne humaine pour empêcher un provocateur d'aller casser une vitrine ...
1 manifestant sur 25 doit être délégué DIB sécurité. Il doit être accrédité et missionné pour participer au service d'ordre.
1 manifestant sur 125 doit être un délégué de base sécurité et être membre de la commission sécurité, une commission sécurité agissant sur directive du comité de zone dont 80 % sont donc logiquement des délégués non sécurité.


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