vendredi 30 mars 2018

Les étudiants de Montpellier qui manifestent contre les violences fascistes doivent désigner des délégués enquêteurs, des délégués sécurité et des délégués justice révocables

Par Julie Amadis
#IpEaVaEaFaF
Le 30/03/2018







LIRE :

Le mouvement étudiant 2018 devrait être le fer de lance de la Révolution 2018 VS Macron, le capitalisme & la Franceàfric



Un étudiant togolais que je viens de rencontrer me dit :

"J'ai vu ce qui se passe à Montpellier, c'est énorme, y'a pas qu'au Togo, que l'on peut voir de la violence contre des jeunes"

Eh oui, un Etat Franceàfric fasciste dans ses territoires sous esclavage l'est aussi contre sa jeunesse.
Parce que la jeunesse est dangereuse pour eux. Elle est spontanément innovante et altruiste.
Alors la Bourgeoisie s'en prend à elle.
Ce qui se passe à Montpellier est symptomatique de la folie d'une classe sociale spoliatrice en fin de règne qui dégage sa haine contre la jeunesse.

MANIFESTATION CE JEUDI 30 MARS A MONTPELLIER CONTRE LES VIOLENCES FASCISTES SUBIES PAR LES ÉTUDIANTS DANS LEUR UNIVERSITÉ


A partir de 16H les étudiants de l'Université de Montpellier ont manifesté aujourd'hui.
Ils ont dénoncé la violence fasciste dont ils ont été victimes.

"Une marche est organisée ce vendredi à partir de 16 h au départ de la faculté de Droit " pour la justice, contre les agresseurs et leurs complices, de tous les citoyens touchés par les violences ", en référence aux événements du jeudi 22 mars dans la nuit dans l'amphithéâtre de la faculté de Droit." Midi Libre
 


LES ÉTUDIANTS NE VEULENT PAS RETOURNER EN COURS
ILS CRAIGNENT DES REPRÉSAILLES


Écoutez ce que Manon, une étudiante de Montpellier dit :




Les étudiants réclament la suspension de tous les professeurs impliqués dans l'agression. Ils refusent de retourner en cours si ceux ci enseignent.

Les étudiants craignent des représailles.

Toujours selon le comité, les étudiants, impliqués ou non, "craignent un retour dans l'université ( mardi 3 avril, NDLR ) du fait de la présence des personnes mises en cause, quels que soient leur statut, faisant de l'université de Montpellier le dernier endroit en France où l'omerta règne ".  
A LIRE AUSSI Faculté de droit de Montpellier : la garde à vue du doyen Philippe Pétel est prolongée
Selon un membre du collectif, " d'énormes tensions règnent entre les étudiants, si on réouvre ceux pénalisés vont être les victimes ou ceux qui les ont soutenus. On a peur de représailles. On ne peut pas réouvrir la faculté dans ces conditions. De toute façon, ils ne viendront plus ".   Midi Libre

AGRESSION TERRORISTE AU SEIN DE LA FAC DE DROIT DE MONTPELLIER
PARTICIPATION DU DOYEN ET DE PLUSIEURS PROFESSEURS

OMERTA MAFIEUSE AU SEIN DE L'INSTITUTION



Le 22 mars, des hommes cagoulés armés de bâtons s'en sont pris aux étudiants mobilisés.

Des étudiants qui occupaient la faculté de droit de l'université de Montpellier en ont été violemment expulsés dans la nuit de jeudi à vendredi par des "hommes cagoulés et armés" de bâtons, dénoncent la Ligue des droits de l'homme et des syndicats qui évoquent "plusieurs blessés" L'Humanité


Le doyen Philippe Pétel a été mis en examen pour complicité d'intrusion et le professeur Jean-Luc Coronel de Boissezon a été mis en examen pour complicité d'intrusion et violences en récidive.
Ils ont été placés sous contrôle judiciaire
Seules ces deux personnes ont été poursuivies alors que, d'après le témoignage des étudiants, ils sont plus nombreux que cela à avoir participé à cet acte terroriste contre les étudiants.

Ce qui s'est passé remet en cause toute la hiérarchie de l'Université de Montpellier, le contenu de l'enseignement, la notation ...

Et les institutions de la sacro sainte République française sont aussi remises en cause. L'enquête est bâclée, toutes les personnes impliquées n'ont pas été mises en garde à vue, les victimes n'ont pas été écoutés...


Le procureur Christophe Barret refuse la qualification d'attaque terroriste d’extrême droite. Des juristes se sont aperçus que les poursuites contre le Doyen seront annulées..... car la loi n'est pas la même pour les intrusions dans les lycées et les intrusions dans les établissements supérieurs




LA SEULE RÉPONSE EST RÉVOLUTIONNAIRE

DÉLÉGUÉS JUSTICE

DÉLÉGUÉS ENQUÊTEURS

DÉLÉGUÉS SÉCURITÉ


Le comité de mobilisation des étudiants et doctorants de la faculté de droit dénonce l'omerta régnant dans la fac, l'ensemble de l'institution étant responsable de l'agression et l'absence de justice.

Lors d'un point presse à l'université Paul-Valéry, le comité de mobilisation des étudiants et doctorants de la faculté de droit a rappelé les faits commis jeudi soir dans leur faculté et déploré un manque de considération par les services de police " des témoignages des victimes et des personnes présentes Le comité a exigé " l'engagement de la responsabilité de toutes les personnes impliquées dans cette agression, que les responsables soient traduits en justice ".lors de l'agression ". Midi Libre

Croire en une véritable justice est absurde en France.
La justice sert à préserver les intérêts de la classe dominante la Bourgeoisie.
Et donc son intérêt est d'empêcher que la légitimité des professeurs d'université soit remise en cause.

La seule réponse est révolutionnaire.

IL ne faut pas attendre une justice et une police enquêtrice qui n'arriveront jamais.
Il faut la construire.
Ces étudiants sont en droit et des doctorants en droit appartiennent  au comité de mobilisation qui a été constitués. Ils ont donc les capacités pour devenir des délégués enquêteurs, délégués justice délégués sécurité.

Que les étudiants en droit deviennent donc les délégués justice qui vont juger les coupables de l'agression du 22 mars. Il faut qu'au premier étage ils aient 25 délégateurs qui les soutiennent.

Voici un extrait de Panstitution qui indique comment se répartissent les juges en fonction du nombre de délégateurs qu'ils représentent en humanocratie.

article 9 Les délégués justice

9.a Tout juge actuellement en fonction doit acquérir le statut correspondant à son niveau d'intervention

i Juges et magistrats de cassation et au-dessus doivent être des délégués députés présentant la liste des 15625 délégateurs coresponsables pénalement de leurs actes

ii Juges et magistrats de cour d'appel doivent être des DID délégués Intermédiaires députés présentant la liste des 3125 délégateurs coresponsables pénalement de leurs actes

iii Juges et magistrats de tribunaux d'instance doivent être des délégués conseillers présentant la liste des 625 délégateurs coresponsables pénalement de leurs actes

Les TPA siégeaient au niveau des provinces. Chaque TPA comportait deux magistrats professionnels qu'entouraient des juges populaires composés de militants CDR. Les TPA étaient des juridictions de recours contre toute décision rendue par les TPD ou les TPC. Ils rendaient des décisions qui n'étaient pas susceptibles de divorce et de filiation, et statuaient sur les infractions sur lesquelles l'application du code pénal était nécessaire.

iv Juges arbitres des tribunaux de TPD doivent être des DIC délégués Intermédiaires conseillers présentant la liste des 125 délégateurs coresponsables pénalement de leurs actes

Les TPD pouvaient faire des jugements. Ils avaient également la capacité d'infliger des amendes n'excédant pas 200000 francs CFA. Cependant, il ne leur était pas reconnu le droit de prononcer des peines d'emprisonnement. Aussi n'étaient-ils compétents que pour les petits conflits de travail. La gestion de l'état civil leur était également dévolue : actes de naissances, pièces d'identité, certificats de résidence et autres... Les juges étaient élus au comité départemental des CDR à l'exception du président et son adjoint, nommés par le ministre de la justice. Faisons remarquer qu'un TPC dans un secteur dans la ville de Ouagadougou avait ses compétences étendues à celle d'un TPD.

v Juges conciliateurs des tribunaux de TPC doivent être des délégués de base présentant la liste des 25 délégateurs coresponsables pénalement de leurs actes

Les TPC devaient résulter des tentatives de conciliation dans les situations troublant la vie sociale. Par exemple les querelles familiales, les disputes de voisinage, les spéculations sur les prix des produits de première nécessité. Les sanctions prononcées consistaient en l'exécution de travaux d'intérêt commun. Ils étaient aussi déclarés compétents pour régler des contentieux dont l'intérêt n'excédait pas cinquante mille francs. Lorsque les TPC n'arrivaient pas à trouver une conciliation ou lorsque l'affaire était très délicate, ils s'en remettaient aux TPD qui statuaient.

vi Adjoints conciliateurs des tribunaux TPC doivent être des DIB délégués intermédiaires de base présentant la liste des 5 délégateurs coresponsables pénalement de leurs actes



9.b Tout délégué à partir du délégué conseiller doit agréer les délégués justice de sa pyramide de délégateurs.

i Tout délégué conseiller (justice ou non) doit agréer 2 délégués de base justice et 6 DIB adjoints délégués justice

ii Tout délégué député (justice ou non) doit agréer 2 délégués de conseillers justice et 10 DIC justice

iii Tout délégué national (justice ou non) doit agréer 2 délégués députés justice et 10 DID justice

9.c Tout délégué doit veiller à l'installation des délégués justice correspondant à son statut

i Tout délégué conseiller (justice ou non) doit aider à installer un TPC dans sa zone et recevoir 2 délégués de base justice et 6 DIB adjoints délégués justice

ii Tout délégué député (justice ou non) doit installer un TPA et recevoir délégués de conseillers justice et 10 DIC justic

iii Tout délégué national (justice ou non) doit aider à installer un TPD dans sa zone et recevoir 2 délégués députés justice et 10 DID justice


Projet de panstitution mondiale (version 1.6.3) (liste de règles rendant illégales toutes constitutions antérieures et ultérieures)




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