mercredi 7 mars 2018

Burkina de Compaoré : base arrière des jihadistes Ansardine JNIM GSIM ! RFI avoue enfin une partie de la vérité

Par Julie Amadis
#IpEaVaEaFaF
Le 07/03/2018


Au moment où Iyad Ag Ghali était en danger au Mali, il a été invité par Compaoré à loger au Burkina. Il vivait à  l’hôtel de luxe Laico au 11° étage, à 4,5 km du palais présidentiel et recevait le gratin politico-militaire de la dictature. A commencer par le frère du président !


"Dans le communiqué du groupe jihadiste, une phrase retient l'attention : le GSIM écrit que l'objectif de l'attaque était notamment « de rappeler au régime burkinabè la politique du précédent gouvernement qui était restée neutre dans la lutte des moudjahidines contre la France et ses alliés, qu'il ne s'était pas soumis à ces injonctions et a ainsi évité de tomber dans la flaque de sang ». Pour la première fois, un groupe jihadiste pointe clairement le changement intervenu à Ouagadougou. Où l'on reparle des connexions présumées entre par le Malien Iyad Ag Ghali et le régime de Blaise Compaoré
(RFI)

"Une source proche de l’enquête évoque quant à elle la thèse d’une attaque « commanditée ».
« C’est un attentat commandé et payé. Recherchez les transactions financières des personnes en jugement et vous comprendrez », accuse cette source, sans fournir plus de détails, faisant allusion au procès des auteurs présumés du coup d’État manqué de septembre 2015.

"...il est évident que même si c'est l'ambassade de France qui a été visée, les vrais cibles sont les Burkinabè.
Viser l'ambassade de France leur sert à recruter. La quasi-totalité des Africains sont contre les troupes d'occupations françaises. Les terroristes comme l'Etat français cachent leurs alliances. Ils jouent les ennemis publiquement alors qu'ils n'en sont pas.
Quand leurs jeux de dupes ne fonctionnent plus suffisamment, il leur faut des démonstrations spectaculaires pour brouiller les pistes. C'est à cela qu’a servi l'attaque de l'ambassade de France" (infra JA)



OUAGADOUGOU 2 MARS = SAMOROGOUAN 9 OCTOBRE 2015 BIS



Un double attentat revendiqué par les jihadistes du Mali, ceux que Sarkozy avait envoyé envahir le Mali en janvier 2012, (ceux à qui Sarkozy et Hollande ont donné plus 58 millions $ selon le New York Times)  a eu lieu le 2 mars  au Burkina Faso, le pays de Thomas Sankara.
L'ambassade de France et l'état-major général des armées étaient visés.
85 personnes sont mortes et 85 blessées.



Un journaliste de RFI, dit une partie de la vérité dans un article écrit le 6 mars 2018 :
"Dans le communiqué du groupe jihadiste, une phrase retient l'attention : le GSIM écrit que l'objectif de l'attaque était notamment « de rappeler au régime burkinabè la politique du précédent gouvernement qui était restée neutre dans la lutte des moudjahidines contre la France et ses alliés, qu'il ne s'était pas soumis à ces injonctions et a ainsi évité de tomber dans la flaque de sang ». Pour la première fois, un groupe jihadiste pointe clairement le changement intervenu à Ouagadougou. Où l'on reparle des connexions présumées entre par le Malien Iyad Ag Ghali et le régime de Blaise Compaoré.Un fin connaisseur du dossier se souvient : « Sous Blaise Compaoré, le Burkina était épargné. Dès les premières attaques en 2015, on se posait la question : n'était-ce pas lié à la chute de Blaise Compaoré et au changement de politique vis-à-vis des jihadistes ? Aujourd'hui, par cette revendication, nous en avons la confirmation et c'est n'est pas rien », explique cette source qui rappelle que sous le régime de Blaise Compaoré, Iyad Ag Ghali avait souvent logé dans le quartier résidentiel de Ouaga 2000. Il était en relation avec le chef de l'Etat mais aussi, par exemple, avec le général Gilbert Diendéré, l'ancien bras droit de Compaoré dont le procès vient de commencer.Avec le nouveau régime, ces relations ont cessé. Dans plusieurs interviews, le président Kaboré a d'ailleurs dénoncé la « collusion » du régime de Blaise Compaoré avec les groupes jihadistes sahéliens. « Dans cette affaire, ils sont tous connectés », estime également un observateur de la vie politique. « Ils veulent faire payer ce qui s'est passé. Ils agissent pour fragiliser le nouveau régime, le harceler », affirme-t-il, tout en reconnaissant l'absence de preuves matérielles pour étayer ces accusations."RFI



Mais fait omertafric comme tous les médias français depuis six ans sur la protection et le soutien des dirigeants français aux groupes terroristes du Mali aujourd'hui regroupés sous le nom de GSIM et dirigés par Iyad Ag Ghali dont il est un secret de polichinelle de dire que les services de renseignement français le protègent depuis des années.


LIRE MON ARTICLE :

Le terroriste Iyad Ag Ghali leader d'Ansardine #JNIM protégé par l'Algérie et la France qui s'accusent mutuellement

Même le Monde, journal Franceàfric l'avait dénoncé.... en l'oubliant depuis !

Comment Alger protège le djihadiste Iyad Ag-Ghali avec l’aide de Paris



#ENORME=> #RFI commence à avouer la #VERITE (mais en oubliant le rôle de #Puga #LeDrian #DepuisLElysée)
Le #Burkina de Blaise #Compoaré était la BASE ARRRIERE des #terroristes #jihadistes #Ansardine #JNIM #GSIM#IyadAgGhali logeait #hotelLaïco #Ouagadougouhttps://t.co/sgONZdwNpZ pic.twitter.com/eLD99HhGRy
— Yanick Toutain (@YanickToutain) 7 mars 2018



LE BURKINA DE COMPAORE :
BASE ARRIÈRE DU TERRORISME

L'article de RFI dit une vérité. Le régime de Compaoré protégeait et aidait les terroristes jihadistes.



Les enquêteurs soupçonnent qu'il y ait eu des complicités dans l'armée pour la préparation de la double attaque qui a frappé Ouagadougou vendredi 2 mars. Sous le régime Compaoré, les liens entre pouvoir et mouvements jihadistes étaient présumées étroits. RFI


Le chef des terroristes qui a commandité le double attentat du 2 mars, Iyad Ag Ghali était protégé par l'ex président du Burkina grand ami de la France Blaise Compaoré.
Au moment où Iyad Ag Ghali était en danger au Mali, il a été invité par Compaoré à loger au Burkina. Il vivait à  l’hôtel de luxe Laico au 11° étage, à 4,5 km du palais présidentiel et recevait le gratin politico-militaire de la dictature. A commencer par le frère du président !

"Alors que l'opération Serval se poursuit sur les sables mouvants du nord Mali, le chef de l'état burkinabé, Blaise Campaoré et le rebelle diplomate très «policé », Iyad Ag Ghali, surnommé le Sniper au turban, depuis la chute des villes stratégiques du nord Mali, se chambardent. Loin des rafales et des coups de canon, Ils échangent régulièrement au bout du fil via le missi dominici, le mauritanien Moustapha Chafi, l'homme de main et l'oreille du président Campaoré. Le guerrier du désert et le président médiateur, sont ils les gros perdants de cette guerre à laquelle ils étaient opposé ? L'alchimie d'une non intervention d'une force internationale au Mali n'a pas fonctionné au finish. Selon une source autorisée, jointe par Les Afriques, Iyad Ag Ghali, qui s'était vite démarqué des troupes d'AQMI est tombé dans son propre piège. Le Mollah de Kidal, 54 ans, patriarche respecté, à la fois craint et adulé par la communauté des Ifoghas où sa voix est prépondérante, vit dans une suite de luxe du 11 ème étage de l'hôtel Laico, un des bijoux du défunt guide libyen, Mouammar Khadaffi.
Les Afriques
 Iyad Ag Ghali s'entretenait régulièrement avec tous les agents Franceàfric du régime Compaoré :

C’est là qu’il reçoit et consulte. Plusieurs personnalités de renom issues de la haute hiérarchie militaire, du gratin politique et du milieu des affaires défilent en longueur de journée.
Djibril Bassolé, Francois Campaoré, Djenderé, Moustapha Chafi, le milliardaire Lancine Diawara le côtoient et le protègent. Chouchouté et cadeauté par l'entourage présidentiel immédiat, Iyad Ag Ghali est une pièce maîtresse du leadership du chef de l'état, Blaise Campaoré dans la géopolitique du no man 's land sahélien. Qui le tient, contrôle la nomenclature des chefs de guerre du Nord Mali. C'est le prix à payer, car tout le monde devra s'y accommoder. L'homme fort de Ouagadougou l'a si bien compris en devenant le tuteur attitré aux petits soins de celui qui est par ailleurs très écouté à Doha et à Riyad. " Les Afriques
LIRE AUSSI

Burkina Faso Assaut imminent contre Diendéré et un petit groupe de RSP au camp Nabaa Koom. Djibril Bassolé arrêté !


Il était donc aussi très lié à Diendiéré le chef de RSP qui a organisé le coup d'état raté du 16 septembre 2015 avec l'aide d'Iyad Ag Ghali qui était chargé de faire diversion en envoyant ses troupes jihadistes attaquer les commissariats et gendarmeries.
"Un fin connaisseur du dossier se souvient : « Sous Blaise Compaoré, le Burkina était épargné. Dès les premières attaques en 2015, on se posait la question : n'était-ce pas lié à la chute de Blaise Compaoré et au changement de politique vis-à-vis des jihadistes ? Aujourd'hui, par cette revendication, nous en avons la confirmation et c'est n'est pas rien », explique cette source qui rappelle que sous le régime de Blaise Compaoré, Iyad Ag Ghali avait souvent logé dans le quartier résidentiel de Ouaga 2000. Il était en relation avec le chef de l'Etat mais aussi, par exemple, avec le général Gilbert Diendéré, l'ancien bras droit de Compaoré dont le procès vient de commencer" RFI


ATTENTAT DU 2 MARS PARTICIPE AU COUP D’ÉTAT RAMPANT CONTRE LA RÉVOLUTION DU
31 OCTOBRE 2014



La révolution d'octobre 2014 a destitué Blaise Compaoré qui menait une dictature Franceàfric depuis 27 ans après avoir assassiné le héros de l'Afrique Thomas Sankara.
Cette révolution n'a pas pour autant mis fin à l'impérialisme.
Roch Marc Christian Kaboré actuellement Président du Burkina est un anti Compaoré de la dernière heure . Il était Président de l'Assemblée Nationale et donc il a participé à cette dictature sanguinaire.
Kaboré est le Milioukov de la révolution russe : l'agent de l'impérialisme compradore
Les Burkinabé n'ont pas construit de CDR et n'ont pas entrepris la deuxième phase de la révolution qui consiste à mettre en place l'Humanocratie et l'égalisme anti impérialiste.
Pour autant, comme lors de la révolution russe de 1917, les anciens dignitaires du régime et leurs alliés considèrent qu'il faut réinstaurer l'ancien régime.
Comme Kornilov à l'été 1917, Diendéré chef du RSP a tenté un coup d'état le 16 septembre 2015.
Ce coup d'Etat devait se faire grâce aux jihadistes ayant pour chef Iyad Ag Ghali.
Ils devaient attaquer les gendarmeries et polices pour faire diversion et permettre le coup d'état.
C'est ce que révèle l'écoute téléphonique entre Soro, le Numéro 2 de Côte d'Ivoire mis au pouvoir par un coup d'Etat de la France et Diendéré, le bras droit de Compaoré.
"On frappe dans une ville en haut quelque part là-bas . On récupère un commissariat une gendarmerie et ils vont fuir....(...)
et comme on me dit que l'armée est autour de Ouagadougou
hm hm
si on frappe à un bout là bas l'armée ...devra se réorganiser pour aller vers là-bas () 
hm hm (...)
ils s'ront obligés d'aller se battre. Au moment où ils décollent on refrappe dans un autre coin
hm hm hm
Ca va les paniquer et le RSP lui il sort, à 200
d'accord
il dit ceux de po avancent de 50 km""







LIRE :

Bassolé-Soro aux TPR ! La probable bande son de la conversation entre les terroristes Guillaume Soro et Djibril Bassolé vient d'être rendue publique




#ChristopheChampin #RFI attend le #FeuVert de #Macron pour avouer que l'attaque #GSIM #BurkinaFaso = la SUITE de l'attaque #Samorogouan #9Octobre2015
Les #jihadistes #IyadAgGhali étaient force d'appoint du #Putsch #Diendiéré qui avait le #FeuOrange #DepuisLElysée #Hollande #Puga pic.twitter.com/GkTZxbA1op
— Yanick Toutain (@YanickToutain) 7 mars 2018



L'attaque d'il y a 5 jours a les mêmes protagonistes que celle du Coup d'état de 2015.
Diendiéré qui a organisé le coup d'état raté de 2015 en coopération avec les terroristes du Mali pourrait avoir joué un scénario similaire avec l'attaque du 2 mars.


"Une source proche de l’enquête évoque quant à elle la thèse d’une attaque « commanditée ».
« C’est un attentat commandé et payé. Recherchez les transactions financières des personnes en jugement et vous comprendrez », accuse cette source, sans fournir plus de détails, faisant allusion au procès des auteurs présumés du coup d’État manqué de septembre 2015.
Sur le banc des accusés, notamment, les généraux Gilbert Diendéré, ancien patron des renseignements, et Djibrill Bassolé, ancien ministre des Affaires étrangères du président Blaise Compaoré renversé en octobre 2014 durant les « jours de colère » après 27 ans de règne. L’audience, qui s’est ouverte le 27 février a été suspendue après que les avocats ont quitté la salle, arguant d’irrégularités.
Les autorités burkinabè ont toujours pointé du doigt les accointances supposées entre les caciques de l’ancien régime et les groupes terroristes sévissant au nord du Mali."Jeune Afrique






Diendéré a été arrêté pour « attentat à la sûreté de l’État » et « collusion avec des forces étrangères pour déstabiliser la sécurité intérieure ». Il est en prison actuellement et attend la suite de son procès.



Il est avec Bassolé jugé actuellement pour le coup d'état manqué de 2015.
"Ouvert le 27 février 2018 et suspendu le même jour, une date est fixée pour la reprise du procès du coup d’Etat de septembre 2015 impliquant les généraux Djibrill Bassolé et Gilbert Diendéré." Burkina24



L'objectif serait double pour le RSP à travers cet attentat du 2 mars.
D'une part, affaiblir le régime en place afin de prendre sa place, d'autre part faire pression sur les pouvoirs en place au Burkina pour qu'ils les libèrent.


Le jugement de Diendéré a de quoi inquiéter aussi la Franceàfric car il est question de le faire parler sur tous les crimes Franceàfric.
" La justice burkinabé va également profiter de la nouvelle donne pour entendre le général Diendéré sur d’autres affaires emblématiques tels que l’assassinat du journaliste Nobert Zongo et la mort de Thomas Sankara. S’il acceptait de « se mettre à table », le général Diendéré pourrait livrer  les plus lourds  secrets des 27 années du régime de Blaise Compaoré.  Il connait dans les plus petits détails le rôle du Burkina dans la rébellion ivoirienne, dans les différentes libérations d’otages, dans la guerre civile au Liberia et en Sierra-Leone. Les révélations de cet homme des missions difficiles de Compaoré pourraient finalement embarrasser bien au-delà du seul  Burkina Faso"Mondafrique
Alors il pourrait bien y avoir comme pour l'attaque Samorogouan de 2015 des liens avec des réseaux Franceàfric concernant l'attentat du 2 mars 2018.


RFI FAIT OMERTA SUR LES PREMIERS PROTECTEURS DES TERRORISTES : LA FRANCEAFRIC

Depuis le début du terrorisme en Afrique, la France est impliqué.
C'est Sarkozy qui a envoyé les terroristes au mali. Hama Ag Mahmoud ancien chef MNLA a révélé l'accord.

« La France a demandé au MNLA de l’aider à faire déserter tous les combattants de l’Azawad qui étaient dans l’armée libyenne,… en contrepartie, elle nous avait donné son feu vert pour l’indépendance de l’Azawad. C’est l’accord qui a été conclu avant la guerre entre le MNLA et la France.(interview de Hama Ag Mahmoud un des principaux chefs terroristes MNLA)

Lire mon article repris par Marocleaks

Sarkozy, Fillon, Juppé, Baroin et le général Puga ont envoyé les jihadistes attaquer le Mali

C'est l’argent de la France et du Qatar qui finançait les terroristes


L'aide financière de la France et du Qatar aux terroristes d'AQMI est conséquente.
Je l'avais dénoncé précédemment :
".....  il y a l’argent des otages que la France a remis à AQMI et à Ansardine, des rançons qui cachent un financement déguisé du djihadisme dénoncé par le New York Times.
« C’est l’Europe qui finance une bonne partie des opérations d’Al-Qaïda, selon une enquête publiée mardi 30 juillet par le New York Times. Le quotidien américain évalue à 105 millions de dollars (93 millions d’euros) le montant total des rançons remises aux diverses factions du groupe en échange de la libération de ressortissants enlevés. En tête, la France avec, selon l’enquête, 58 millions de dollars (43 millions d’euros) de versements depuis 2008. » Challenges
Cela s’ajoute à l’aide financière et même logistique du Qatar.
 Le Canard Enchaîné, dans un article nommé « Notre ami du Qatar finance les islamistes du Mali » avait dénoncé les financements des groupes islamofascistes, AQMI, MNLA, Ansardine qui ont envahi le Mali, par le Qatar qui dispose de richesses gigantissimes.
«les insurgés du MNLA (indépendantistes et laïcs), les mouvements Ansar Dine, Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique) et Mujao (djihad en Afrique de l’Ouest) ont reçu une aide en dollars du Qatar»
Ce même journal mettait en évidence les intérêts partagés et les alliances entre le Qatar et une des plus grande entreprise française, Total.
« des négociations discrètes (qui) ont déjà débuté avec Total », le géant pétrolier français, pour une exploitation prochaine du pétrole de la région ! » (IpEaVaEaFaF)

Les prises d'otages servaient à maquiller les énormes financements de l'Etat français pour les terroristes.
Blaise Compaoré était l'émissaire des dirigeants français qui participait à toutes les négociations d'otages et protégeait quand c'était nécessaire les terroristes maliens dans son pays.
Mondafrique met en évidence cela dans un article récent :
"Compaoré avait ainsi confié le mandat de négocier avec les preneurs d’otages de la région à une task force spéciale composée du général Diendéré, son chef d’état-major particulier, de Djibril Bassolé, son ministre des Affaires étrangères et du Mauritanien Moustapha Chafi, son conseiller spécial. Ce « trio infernal » avait alors réussi à transformer Ouagadougou en capitale de libération des otages occidentaux enlevés au Sahel. En 2012, c’est Diendéré qui était allé à Tombouctou chercher l’humanitaire suissesse Béatrice Stocky enlevée par Al-Quaïda au Maghreb islamique (AQMI) et Ansare Dine. Deux années plus tôt, les Italiens Sergio Cicala et Philomène Kaboré avaient recouvré la liberté suite aux négociations entre la task force de Compaoré et leurs ravisseurs. Il en fut de même en 2011 pour la Française Françoise Larribe, le Malgache Jean-Claude Rakotarilala et le Togolais Alex Kodjo Ahonado, trois des sept employés d’Areva enlevés au Niger en septembre 2010.
Dans la sous-région, ces libérations tous azimuts d’otage avaient fait de Compaoré un interlocuteur courtisé par les pays occidentaux. Et ce n’est pas un hasard si, au moment d’installer la base de ses Commandos d’opérations spéciales (COS), le choix de la France s’est porté sur la capitale burkinabé. L’ex-président avait également tissé d’excellentes relations avec les chefs rebelles touaregs nigériens et maliens qui avaient ouvertement leurs habitudes dans les hôtels de Ouagadougou. Certains d’entre eux naviguaient entre la rébellion et le djihadisme.
Compaoré a-t-il profité de ses contacts de médiateurs avec les djihadistes pour conclure avec eux « un deal » qui a préservé son pays ? Nombreux sont ceux qui, notamment dans les milieux du pouvoir actuel, répondent oui sans aucune hésitation." Mondafrique


Pour l'attaque Samorogouan, l'Etat français est aussi impliqué.
Mondafrique avait titré "Burkina, Feu Orange de la France en faveur des Putschistes"..






Burkina, feu orange de la France en faveur des putschistes

L’ancien chef de la garde présidentielle de Blaise Campaoré et chef des putschistes burkibabés, le général Gilbert Diendéré posséde de nombreux réseaux au plus huat niveau, Elysée et ministère français de la Défense. Le militaire félon a bénéficié du soutien discret à Paris de deux hommes clés: l’ancien ambassadeur français au Burkina, le général Emmanuel Beth et, le chef de l’Etat Major particulier de l’Elysée, le général Benoit Puga. Les trois généraux se connaissent depuis leurs années de formation; et les liens ne se sont jamais démentis. Il arraivait au général Diendéré de sauter en parachute avec son ami l’ambassadeur Beth.

"Le général Gilbert Diendéré, chef des putschistes au Burkina, possède de solides relais à Matignon et à l’Elysée qui ne l’ont pas dissuadé de tenter son coup de force. L'ancien chef de la garde présidentielle de Blaise Campaoré et chef des putschistes burkinabés, le général Gilbert Diendéré  possède de nombreux réseaux au plus haut niveau, Elysée et ministère français de la Défense. Le militaire félon a bénéficié du soutien discret à Paris de deux hommes clés: l’ancien ambassadeur français au Burkina, le général Emmanuel Beth et, le chef de l’Etat Major particulier de l’Elysée, le général Benoit Puga. Les trois généraux se connaissent depuis leurs années de formation; et les liens ne se sont jamais démentis. Il arrivait au général Diendéré de sauter en parachute avec son ami l’ambassadeur Beth.  
Le général Puga, qui occupait les mêmes fonctions à l’Elysée sous Nicolas Sarkozy, joue un rôle majeur dans la politique française en Afrique. Il fut un des artisans de l’intervention en Libye sous le quinquennat précédent et un des maitres d’oeuvre de  l’opération Serval. De bonne source, Mondafrique peut affirmet qu’il était au courant des intentions belliqueuses de son ami le général Diendéré. Autant dire que l’Elysée était au parfum et n’a rien fait pour dissuader le militaire putschiste.
La Françafrique, le retour
Quant au général Beth, il travaille désormais dans un cabinet connu d’intelligence économique ESL Network: Lequel passe pour avoir recruté d’anciens conseillers de Manuel Valls au ministère de l’Intérieur et pour entretenir les meilleures relations avec Matignon. De là à penser que le Premier  minsitre actuel Manuel Valls était au parfum de la tentative de prise de pouvoir, il n’y a qu’un pas que nombre d’observateurs de la scène africaine franchissent volontiers. 
Autre indice d’une complaisance française en faveur des putschistes, les quelque 320 militaires français des COS (Commandos d’opérations spéciales)  présents au Burkina n’ont pas bougé durant la tentative de coup d’Etat du général Gilbert Diendéré. L’accomapgnement de la transition burkinabé par les autorités françaises connait quelques ratés. Et l’image de la France, rattrapée par la Françafrique, n’en  sort pas grandie."

Il est étonnant qu'avec l'implication historique de la France auprès des jihadistes du Mali le procureur du Faso Mme Maiza Sérémé ne cherche pas les responsabilités qu'il pourrait y avoir de ce côté.
Voici l'intégralité de sa déclaration concernant l'attaque jihadiste du 2 mars 2018 :
"Le vendredi 02 mars 2018, aux environs de 10 heures, deux groupes armés de quatre membres chacun ont pris d’assaut l’Ambassade de France au Burkina Faso et l’État-major Général des Armées.
Au niveau de l’Ambassade de France, les premiers éléments de l’enquête ont révélé que c’est à 10heures 01 minute 56 secondes qu’une voiture particulière de type berline de couleur gris clair circulant sur l’avenue de l’indépendance en direction du bâtiment du Premier Ministère a stationné à hauteur du dernier poste de garde de l’Ambassade de France. Trois des occupants de cette voiture en tenue civile sont immédiatement sortis armés de fusils de type Kalachnikov et ont ouvert le feu sur le poste de garde tuant ainsi l’élément de sécurité qui y était. Un quatrième occupant du véhicule dans la même tenue rejoignait les trois autres assaillants après avoir mis le feu à leur propre véhicule.
Ils ont continué leur assaut en tirant sur les guichets et les portes du consulat de France. Dans leur progression, les assaillants ont croisé un militaire non armé qui quittait les services du consulat. Ce dernier a été mortellement atteint et succombera à ses blessures plus tard à l’hôpital Yalgado Ouedraogo.
N’ayant pas pu accéder à l’intérieur de l’Ambassade, ils ont progressé vers son côté sud où ils ont pu accéder à l’arrière cours des locaux jouxtant l’Ambassade.
Grâce à l’intervention rapide des forces françaises et burkinabè ils y ont été abattus.
Au niveau de l’État-major Général des Armées, l’enquête a révélé un scénario similaire ; les assaillants au nombre de quatre sont arrivés à 10 heures 08 minutes en empruntant la rue du Travail en provenance du rondpoint des cinéastes ; deux assaillants habillés en tenues civiles roulaient sur un vélomoteur de couleur rouge modèle NANO ; ils précédaient les deux autres assaillants qui circulaient dans une voiture particulière de type coupée de marque Nissan Almeira de couleur verte. Parvenus au niveau de la porte arrière de l’État-major Général des Armées, les assaillants armés de fusils de type AK47 et de grenades ont immédiatement ouvert le feu.
Après des tirs nourris, les trois assaillants ont pu accéder à l’intérieur de l’État-major Général des Armées où le conducteur du véhicule bourré d’explosifs s’est fait exploser à côté d’un des bâtiments.
Pendant ce temps, les autres assaillants ont continué l’assaut et munis de produits inflammables, ils ont incendié plusieurs engins stationnés à l’intérieur de l’État-major général des Armées. On dénombre malheureusement six militaires décédés.
Les échanges de tirs que les assaillants ont entamés avec les éléments militaires rejoints par les unités spéciales de nos forces de défense et de sécurité se sont soldés par la mort des trois assaillants.
Mon parquet qui abrite le Pôle judiciaire spécialisé dans la répression des actes de terrorisme, a immédiatement ouvert une enquête de flagrance pour association de malfaiteurs terroriste, assassinats, tentative d’assassinats, détention illégale d’armes à feu et de munitions, destruction volontaire aggravée de biens le tout en relation avec une entreprise terroriste. Les investigations qui suivent leur cours ont été confiées à des enquêteurs de la Gendarmerie Nationale et de la Police Nationale. Dans le cadre de la coopération judiciaire, une équipe d’enquêteurs et de Magistrats français venus de Paris pour la circonstance apporte son appui à l’enquête.
Des constatations matérielles sur les lieux des attaques révèlent qu’aucun des assaillants ne portait une tenue militaire ; ils étaient tous en civil. Il a été relevé que les assaillants disposaient de bidons d’eau minérale modifiés contenant de l’essence et d’autres liquides dont la nature reste à déterminer. Ils portaient tous sur le front ou avaient sur eux des bandeaux de couleur blanche sur lesquels étaient inscrit en arabe l’expression suivante « il n’y a de divinité que Allah et Mohamed est son Messager ». Les assaillants des deux groupes portaient des vêtements apparemment neufs composés de chemisettes de pantalons jeans, des casquettes et des blousons. A ce jour, les assaillants n’ont pas encore été identifiés.
Le bilan à ce jour des attaques se résume ainsi qu’il suit :
huit (08) militaires décédés ;
huit (08) assaillants tués ;
autour de quatre-vingt-cinq (85) blessés dont soixante-un (61) militaires et vingt-quatre (24) civils.
Des dégâts matériels très importants :
vingt-neuf (29) véhicules incendiés et vingt-six (26) autres endommagés ;
trente-quatre (34) engins à deux roues incendiés et soixante (60) autres endommagés ;
des bâtiments endommagés.
A l’étape actuelle de l’enquête, huit personnes ont été interpellées et placées en garde à vue, plus d’une soixantaine de personnes ont été auditionnées comme victime ou témoins.
Cette attaque a été revendiqué par le groupe terroriste dénommé « le Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans (Nusrat al-Islam Wal-Muslim) » de Iyad Ag Ghali.
Afin d’aider à l’identification d’hôtes, de complices ou de facilitateurs éventuels depuis la planification jusqu’à l’exécution de l’attaque terroriste, nous réitérons notre appel à témoin et invitons toute personne désireuse d’apporter son témoignage à se présenter dans l’une des brigades de Gendarmerie ou dans un des commissariats de police le plus proche.
Je vous remercie"
Source ; Doc. Ministère de la justice



Car il est évident que même si c'est l'ambassade de France qui a été visée, les vrais cibles sont les Burkinabè.
Viser l'ambassade de France leur sert à recruter. La quasi-totalité des Africains sont contre les troupes d'occupations françaises. Les terroristes comme l'Etat français cachent leurs alliances. Ils jouent les ennemis publiquement alors qu'ils n'en sont pas.
Quand leurs jeux de dupes ne fonctionnent plus suffisamment, il leur faut des démonstrations spectaculaires pour brouiller les pistes. C'est à cela qu’a servi l'attaque de l'ambassade de France.


Les médias comme RFI et tous les autres, en ne disant mot sur toutes les preuves que nous avons des alliances entre la France et les terroristes maliens permettent aux terroristes de prospérer en Afrique.



CONCLUSION



L'attaque jihadiste du 2 mars 2018 est un Samorogouan numéro 2.
Ce n'est donc pas uniquement à l'intérieur de l'armée et en particulier des éléments ex-RSP qu'il faut chercher les responsabilités.
C'est aussi dans tous les réseaux Français, y compris dans l'armée, DGSI, DGSE, l'Elysée, le Sénat, l'Assemblée Nationale qui étaient en total accord avec le feu orange de l'Elysée pour le putsch de Diendéré et pour l'attaque Samorogouan qui en était la force d'appoint.


L'impérialisme Franceàfric pour les intérêts des patrons esclavagistes français n'a pas de limite pour défendre ses intérêts.
Le régime en place au Burkina n'est pas assez larbin à l'impérialisme pour eux, ils voudraient retourner au régime Compaoré, anti chambre de la contre-révolution de toute l'Afrique.
Les terroristes leur sont indispensables pour mener à bien ce projet.
Il arrive parfois que les terroristes aillent plus loin que ce que voulaient leurs maîtres.
Il arrive parfois aussi que la seule issue possible soit de s'en prendre à des auxiliaires Franceàfric annexes pour faire durer la force de frappe principale contre toutes les révolutions en Afrique, le terrorisme.
Peut-être allons nous connaître une grosse partie de  la vérité sur les coulisses de cette double attaques terroriste du 2 mars comme ça a été la cas pour l'attaque Samorogouan?
Ou peut être faudra-t-il attendre que les Burkinabè aient construit des CDR et aient balayé Kaboré pour tout savoir ?

Tous ces criminels terroristes jihadistes et leurs alliés seront jugés par des délégués révocables justice au Nuremberg de l’Afrique.



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