mercredi 28 mars 2018

Anna Campbell Arnaud Beltrame, Olivier Le Clainche, Sekou Traoré : Quatre héros morts au front antifasciste VS les jihadistes ribanazis miliciens de l'impérialisme

Par Julie Amadis
#IpEaVaEaFaF
Le 28/03/2018


 ’Bad’’ disait qu’il ne bougerait pas d’un iota,
la Patrie ou la mort,
et qu’il honorerait son serment d’officier
en défendant l’intégrité territoriale et l’unité nationale»,
narre M. Sissoko.(...)

Jusqu’à sa dernière cartouche, le capitaine ne s’est pas rendu ; il a été pourchassé en voiture et bousculé. Il s’est relevé et ils l’ont arrêté, le Touareg  a reconnu que Sékou est un brave militaire et que c’est lui qui a tué leurs éléments. Il a été ramené dans le camp avec les sept autres de ses compagnons et ils les ont mis à plat ventre, et faisaient rouler les véhicules BJ 4×4 sur eux. C’est cette scène qui m’a beaucoup fait mal, surtout quand je voyais le sang couler de sa bouche, avant de mourir. Il me regardait, mais ne pouvait plus parler. C’est moi qui ai fermé ses yeux quand il a rendu l’âme ainsi que les yeux de l’adjudant Sangaré et du caporal Koba.

Ceux qui ont tué Olivier Le Clainche
- les militaires missionnés par Erdogan accompagnés de jihadistes Al Nosra-Al Qaeda Daech
- sont en réalité les complices de Macron.
Et donc les complices de l'assassin d'Arnaud Beltrame.


Au front antifasciste meurent des héros laissant leur vie pour continuer le combat des anarchistes et des marxistes espagnols de 1936 contre Franco, Mussolini et Hitler : "No Pasaran" était leur cri de résistance.
Arnaud Beltrame inscrit son nom à la suite de Sékou Traoré, Anne Campbell, Arnaud Le Clainche et tant d'autres.
Mais les maitres de l'impérialisme et leurs médias choisissent lesquels doivent connaître la lumière après leur mort, après leur assassinat.
Ils sont en effet certains héros morts dérangeants et certains héros morts dépossédés du contenu de leur combat.

Aujourd'hui Emmanuel Macron a rendu un hommage funèbre à Arnaud Beltrame, le gendarme tué par le ribanazi de DAECH après avoir pris la place d'un otage lors de l'attaque du magasin"Super U" à Trèbes le 23 mars 2018.
Arnaud Beltrame est mort suite aux blessures qui lui ont été infligées par le terroriste de Daech Radouane Lakdim alors qu'il cherchait à le désarmer.

Arnaud Beltrame
Les circonstances du décès du lieutenant-colonel de gendarmerie Arnaud Beltrame, 44 ans, tué vendredi par un terroriste islamiste dans le Super U de Trèbes (Aude) se précisent alors qu’un hommage national lui sera rendu ce mercredi aux Invalides. De sources proches de l’enquête, il apparaît désormais « hautement probable » que l’officier a tenté de désarmer Radouane Lakdim, trois heures après s’être substitué au dernier otage, une hôtesse de caisse.
Cette lutte lui aurait été fatale et aurait précipité l’intervention des forces de l’ordre. La scène finale s’étant déroulée à l’intérieur de la salle des coffres, et non dans les rayons du supermarché, elle n’a pas été captée par les caméras de vidéosurveillance, selon une source judiciaire. Le Parisien

Un hommage en grande pompe avec un discours patriotique Franceàfric.
"Le président de la République a présidé ce mercredi la cérémonie d’hommage national en l’honneur d’Arnaud Beltrame, le gendarme qui s’est sacrifié pour sauver une otage lors de la triple attaque terroriste dans l’Aude, vendredi. " Ouest France

Arnaud Beltrame a eu un acte altruiste et courageux.
Mais il est loin d'être le seul....
Et pourtant seul, lui, a fait l'objet d'un hommage sous les projecteurs de tous les médias français.
Les noms de Sékou Traoré, d'Olivier Le Clainche ou d'Anne Campbell sont eux occultés par Macron et ses milices médiatiques sous leadership AFP-Franceàfric.

Récemment, le 10 février 2018, un autre Français, engagé volontairement dans les forces antifascistes YPG kurdes pour combattre Daech est mort au front.
Olivier Le Clainche était un internationaliste comme tous les vrais humains. L'important pour lui n'était pas que les victimes de l'obscurantisme Daech soient de la même nationalité que lui. L'important pour lui était d'empêcher le fascisme de gagner et de tuer l'humanisme.


Olivier Le Clainche, alias "Kendal Breizh" : Résistant antifasciste a été tué par Erdogan allié de Daech


"Ce Breton était internationaliste. Il se sentait Terrien avant d'être Français, avant d'être
Breton, avant d'être Kurde.

"Naturellement, Olivier Le Clainche s’était intéressé à la cause des Kurdes, à la fois engagés contre Daech et subissant les attaques de la Turquie. « Il était très ouvert sur le monde, curieux des cultures. Il avait aussi une faculté pour apprendre les langues étrangères », raconte encore Gaël Robin qui se souvient qu’Olivier Le Clainche avait été à l’origine d’une Coordination pour une Bretagne indépendante et libertaire." Ouest France"


A la différence des chefs OTAN d''Arnaud Beltrame les responsables militaires kurdes d'Olivier Le Clainche ne sont pas les complices de Daech mais leurs opposants.
En tant que gendarme, Arnaud Beltrame était un membre de l'armée impérialiste Franceàfric responsable de plus de 2,7 millions d'enfants morts chaque année en Afrique.
Les chefs d'Arnaud Beltrame - l'Etat français - sont ceux qui ont missionné les terroristes au Mali.
Ses chefs sont ceux qui soutiennent Erdogan dans ses crimes contre les antifascistes kurdes d'Afrin et la mise en place d'Al nosra et Daech sur ce territoire.
Ses chefs sont ceux qui ont financé Daech via l'entreprise Lafarge de juillet 2012 à septembre 2014.

Terrorisme en Syrie : Lafarge finançait la politique Hollande Fabius Clinton Obama (5,56M$ selon le Canard Enchaîné)

Ceux qui ont tué Olivier Le Clainche - les militaires missionnés par Erdogan accompagnés de jihadistes Al Nosra-Al Qaeda Daech - sont en réalité les complices de Macron.
Et donc les complices de l'assassin d'Arnaud Beltrame.


Comme sont aussi les complices de DAECH Macron, Trump et tous les impérialistes qui ont laissé Erdogan assassiner une autre résistante antifasciste - Anna Campbell - venue de Grande Bretagne rejoindre les rangs de YPG - les milices antifascistes de la résistance kurde.


La combattante britannique des Unités de protection de la femme (YPJ) de 26 ans faisait partie du convoi qui avait été bombardé le 16 mars par l’armée de l’air turque. 
La Commune Internationale du Rojava s’est exprimée concernant l’évènement « notre camarade Hêlîn (Anna Campbell) est tombée martyr lors de la lutte à Afrin. Nous nous souviendrons éternellement d’elle, de son courage et sa résistance ».
Anna Campbell est la deuxième personne originaire de la ville de Lewes (East Sussex) à avoir perdu la vie dans le nord de la Syrie.
Le père de la combattante, Dirk Campbell a lors d’un entretien avec le journal the Guardian qualifié sa fille de « jeune, passionnée, courageuse et déterminée » il ajoute « qu’elle souhaitait créer un meilleur monde et qu’elle était prête à tout pour y parvenir. Lorsqu’elle a été tuée elle n’était pas en train de combattre mais de défendre les peuples contre l’occupation turque ».
« Lorsqu’elle m’a dit qu’elle souhaitait aller au Rojava je ne l’ai pas arrêté parce que je savais que si elle décide de faire quelque chose, personne ne peut l’arrêter. C’est pourquoi elle est allée au Rojava : pour aider à construire un monde égalitaire et démocratique où tous ont le droit d’être représenté. Quand elle m’a dit qu’elle partait, je lui ai dit en rigolant « ça a été un plaisir de te connaître » je savais que ça pouvait être la dernière fois que je la voyais ».(source)



MACRON FINANCIER DU JIHADISME AU MALI EN OCTOBRE 2013

Macron n'est qu'un hypocrite qui instrumentalise en France un combat dont il finançait les participants depuis l'Elysée. C'est en tant que collègue du général en chef des terroristes maliens (le général Puga CEMP) que Macron participait avec Hollande au versement de plus de 20M€ au principal chef jihadiste du Mali - Iyad Ag Ghali. Ce versement criminel assorti de la promesse de l'impunité se passait 22 mois après les crimes terroristes commis le 24 janvier 2012 à Aguel Hoc.
Les versements pro DAECH faits par Lafarge sont une goutte d'eau devant les 58 millions de dollars versés par Hollande et Sarkozy à AQMI et à ses succursales Ansardine Mujao MNLA.

CAPITAINE SEKOU TRAORE RESISTANT ANTIFASCISTE
AUQUEL JAMAIS MACRON NE RENDRA HOMMAGE
IL A VERSE 20M€ A SON ASSASSIN


Le capitaine Sékou Traoré de l'armée malienne est un autre combattant anti ribanazis dont l'histoire dérange tous les honorables correspondants des médias Franceàfric. Il a pourtant risqué sa vie pour défendre les étudiants de l'école d'enseignement d'Aguel Hoc, une ville au Nord Mali, la deuxième ville que les terroristes ont envahi après Ménaka au Mali.
C'est logique : avant de mourir, il avait confisqué le téléphone satellite avec lequel le président du Mali ATT (pour le compte de Sarkozy et de l'Elysée) coordonnait l'attaque des jihadistes.


Un ami de Sekou Traoré qui recueillit ses dernières confidences témoigne :
Le mercredi, la ville a été attaquée très tôt le matin. Il y a eu des tirs sporadiques. Mais, c’est  aux environs  de  10 h00 que les choses ont pris une tournure inquiétante. Les éléments du capitaine Traoré ont mis en déroute les assaillants. «Dans la nuit du 18 au 19 janvier, moi-même, j’ai personnellement dénombré plus de trente corps, je le dit officiellement», affirme M. Sissoko. Ce que les gens ne savent, poursuit-il, «le capitaine m’a faire savoir que ce jour-là, vers 22 h00, la position des deux principaux cerveaux de l’attaque, à savoir, un certain Abdallah Gamal et Assadeg Ag, un ancien élu à l’Assemblée régionale de Kidal, lui a été donnée par un agent de renseignements basé à Sévaré, un ami à lui. C’est ce renseignement qui lui a permis d’infliger cette lourde défaite aux assaillants, avant de se retrouver à court de munitions».

Par ailleurs, les autorités, à l’époque, lui auraient fait parvenir un message pour le galvaniser afin qu’il tienne la position à tout prix. Après ce contact qui l’avait visiblement requinqué, il fit venir tous ses éléments, mêmes ceux qui sont au niveau des check-points. Au cours de cette réunion, il leur a expliqué la gravité et la complexité de la situation que vit le pays, tout en faisant part de son inquiétude sur la tournure que vont prendre les choses. Parmi les enseignants de l’Institut de Formation, «les permissionnaires sont partis sous nos yeux. Nous étions deux enseignants noirs restés avec les militaires. On avait en tête que les bandits-là ne vont plus revenir. ‘’Bad’’ disait qu’il ne bougerait pas d’un iota, la Patrie ou la mort, et qu’il honorerait son serment d’officier en défendant l’intégrité territoriale et l’unité nationale», narre M. Sissoko.

Avant de poursuivre : «Quand je lui ai dit que je vais rester avec eux parce que nous sommes tous des hommes, il a eu des larmes aux yeux». Et il m’a répondu que «nous ne sommes pas pareils».  Parce que lui, il a fait la formation et que «devant certains événements, tu ne peux pas tenir, parce que ce n’est pas ta vocation ; mais si tu persistes, on est là». Le jour fatidique, le mardi 24 janvier 2012, en pleins combats, «il m’a rencontré, trois heures avant sa mort, vers 16 h00, tout juste au moment où lui et ses hommes s’étaient repliés derrière le campement de notre école où il avait sa cache d’armes personnelle. Il m’a dit : voilà ce que je t’avais dit, tu vois maintenant, néanmoins vous êtes à l’abri, restez sous les tables bancs, ne bougez pas surtout. Si tout va bien, rien ne vous arrivera, je suis avec ces gens-là d’abord».

Après plusieurs minutes de combat,  les tirs devenaient sporadiques et on l’avait informé que le renfort devrait quitter Tessalit pour Aguelhok, chose à laquelle il ne croyait pas. Il s’est battu et est arrivé à tuer plus de sept bandits parmi ceux qui voulaient rentrer dans la cour de l’école. Un obus a même été tiré sur l’école par les mêmes assaillants ; les traces sont toujours visibles. Après leur irruption dans la cour de l’école, en sortant, ils sont venus nous faire sortir un à un sous les bancs et c’est un Garde déserteur tamasheq qui a dit aux autres que nous sommes des militaires et qu’il nous connaît ; que nous étions cachés pour notre sécurité. Ils avaient pratiquement tué tous les militaires, à part huit qui étaient «protégés» contre les balles, dont le capitaine Traoré.

Jusqu’à sa dernière cartouche, le capitaine ne s’est pas rendu ; il a été pourchassé en voiture et bousculé. Il s’est relevé et ils l’ont arrêté, le Touareg  a reconnu que Sékou est un brave militaire et que c’est lui qui a tué leurs éléments. Il a été ramené dans le camp avec les sept autres de ses compagnons et ils les ont mis à plat ventre, et faisaient rouler les véhicules BJ 4×4 sur eux. C’est cette scène qui m’a beaucoup fait mal, surtout quand je voyais le sang couler de sa bouche, avant de mourir. Il me regardait, mais ne pouvait plus parler. C’est moi qui ai fermé ses yeux quand il a rendu l’âme ainsi que les yeux de l’adjudant Sangaré et du caporal Koba.

Je retiens du capitaine Sékou Traoré, l’exemplarité d’un vrai officier qui a respecté son serment. Souvent, il me disait : «Sissoko, nous, nous sommes là pour vous ; c’est nous qui devons mourir d’abord, avant vous» MaliActu

Comme Arnaud Beltrame, Sékou Traoré combattait des terroristes.... mais dont on a maintenant les preuves qu'ils étaient missionnés par Sarkozy puis Hollande..... des jihadistes MNLA Ansardine,  pantins du général Puga pendant que Macron était à l'Elysée.
Il combattait des terroristes qui étaient de mèche avec son Président ATT.
Sékou Traoré
que Sarkozy avait envoyé envahir le Mali.
L’épisode d’Aguel Hoc et le meurtre de Sékou Traoré sont la preuve de l’alliance entre les djihadistes et le Président franceàfric malien Amadou Toumani Touré. En effet alors que l’armée malienne avait récupéré le téléphone satellitaire appartenant aux djihadistes le capitaine Sékou Traoré décroche ce téléphone et tombe sur le Président ATT. Il découvre donc que son Président est allié avec les terroristes !
L’ami de Sekou Traoré, Adama Sissoko témoigne (rapporté par Aliou Badara Diarra ) 


 » Leur téléphone satellitaire communément appelé Thuraya  est resté dans le bureau du capitaine. C’est dans la journée du 20 janvier au matin que le téléphone satellitaire extorqué  aux chefs rebelles a sonné, au bout du fil c’était  le Président ATT qui appelait, mais tombe sur le capitaine Traoré. C’est ce coup de fil gênant qui est à la base du massacre d’Aguel-Hoc du 24 janvier.
Ce coup de fil dont mon ami, le capitaine, m’a fait écouter dans la cour PC ou toutes communications sont enregistrées sur une unité centrale. Dans cette conversation on entendait le président ATT se présenter et dire : « Allô !  Il y a quoi chez-vous ? Il y a quoi chez-vous ?». Subitement le capitaine, pris de  panique ou habité par la colère ou l’effet de surprise, se présente en ces termes : «vous vous trompez mon général. C’est le capitaine Sekou Traoré, commandant de l’unité méhariste d’Aguel-Hoc ». Bien entendu ATT a racroché brusquement et brutalement. C’est cette connivence du chef suprême des armées avec l’ennemi que le capitaine n’a pas du tout compris. »(Maliweb par Aliou Badara Diarra, information reprise par Revactu)
Ces militaires résistants ont été tués. Le Capitaine avait la preuve de la supercherie du Président qui pactisait avec les terroristes. Il fallait donc l’éliminer. Yanick Toutain résume :
De nombreux indices convergents indiquent que c’est 
ATT lui-même qui réclama de ses complices du Qatar que l’exécution du témoin gênant Sékou Traoré soit programmée par Ançar Eddine. Il fallait que l’attaque Ançar Eddine par le nord puisse se dérouler sans anicroches pour que l’attaque CEDEAO par le sud puisse être « vendue » aux naïves opinions publiques occidentales. (Revactu)
Mon article sur Marocleaks

LIRE :

CONCLUSION


Ces hommes et cette femme sont des modèles.
Ce sont tous quatre des combattants anti fascistes, des combattants qui ont combattu les jihadistes - faux musulmans intoxiqués par le faux islam fabriqué par la CIA et l'USAID à l'université du Nebraska et dans leurs laboratoires du terrorisme mondial..
Mais seul un parmi les quatre a fait l'objet d'un hommage national d'un pays impérialiste.
Theresa May n'a pas mis les drapeaux de Grande Bretagne en berne pour Anna Campbell..
Macron n'a pas mis les drapeaux français en berne pour Arnaud Le Clainche.

Et si..pourtant.. mais tous l'ont oublié..... pendant un très bref instant, l'armée française rendit hommage au capitaine Sékou Traoré..... mais cela se passait avant que leur officiers supérieurs ne placent comme ministre une des principales chefs terroristes coupable de l'assassinat du capitaine Sékou Traoré et comme député.... socialiste .... le porte parole Ahmada Ag Bibi du chef d'Ansardine.



édité et complété par Yanick Toutain

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