jeudi 1 février 2018

#NonÀlaSelection Les mobilisations de la jeunesse c'est pour prendre le pouvoir et donc d'abord pour la révolution pédagogique



Par Julie Amadis
#IpEaVaEaFaF
Le 01/02/2018







LIRE :

Université Macron = Université des patrons. Il faut une révolution pédagogique


Aujourd'hui la jeunesse française se réveille de son long sommeil.
Ce sont la réforme pour la sélection à l'Université et la réforme du Bac qui ont mis le feu aux poudres.
Les lycéens et les étudiants de toutes les grandes villes de France sont mobilisés.

"Le Snesup-FSU, premier syndicat chez les enseignants du supérieur, l'organisation étudiante Unef, l'UNL et le SGL (syndicats lycéens), les syndicats FO, la CGT, Sud et d'autres réclament le retrait du projet de loi sur les nouvelles modalités d'accès à l'université, traduites dans la nouvelle plateforme d'inscription Parcoursup. Ils ont été rejoints par la FCPE, première fédération des parents d'élèves, qui appelle à se joindre aux actions prévues à travers la France pour que "le baccalauréat reste la seule porte d'entrée" à l'enseignement supérieur.

Il s'agit du premier appel à une mobilisation nationale contre la réforme de l'accès à l'université et le projet d'un nouveau bac. A Paris, les manifestants se retrouveront à 14 heures devant l'université de Jussieu avant de se diriger vers la Sorbonne. D'autres manifestations sont prévues à Lille, Bordeaux ou Strasbourg." LCI

Mais à l'heure où la Terre est quasiment détruite (des milliards de tonnes de carbone au dessus de la tête qui empêchent les photons de quitter notre planète) et où les inégalités n'ont jamais été aussi grandes entre les riches et les pauvres, l'heure n'est plus aux petites revendications réformistes mais à la Révolution et à la prise du pouvoir du peuple !






LYCÉENS ET ÉTUDIANTS MOBILISÉS
CONTRE LA SÉLECTION A L'UNIVERSITÉ
CE 1 FÉVRIER



A PARIS


A LYON



A LILLE


A BORDEAUX

A TOLBIAC

A ROUEN



A MARSEILLE


A TOULOUSE


LES JEUNES DOIVENT CONQUÉRIR LEURS DROITS
SE CHOISIR LEURS REPRÉSENTANTS
DÉLÉGUÉS RÉVOCABLES 1 POUR 25


Les jeunes sont privés de leur droit mais ne le savent pas.
Ils sont tellement aliénés par la société qu'ils n'en ont pas conscience.
Ils se résignent à accepter un monde pourri, où tous les jours ils croisent des SDF et acceptent que des gens dorment dehors en 2018, tous les jours ils acceptent les injustices, la sélection à l'école, les humiliations...
On leur a appris dès leur plus jeune âge à obéir, à s'intégrer à une société inhumaine.
Tout est mis en place pour cela, le contrôle des corps et des esprits par des pédagogies réactionnaires niant les besoins vitaux essentiels de tous les enfants, comme celui tout simplement de bouger.

L'obligation de rester assis des journées entières dès l'âge de 6 ans (classe de CP) construit la "cuirasse caractérielle" et transforme l'humain innovant en Répétant docile


Et quand on leur parle d'"esprit critique" c'est pour s'attaquer à ceux qui cherchent à éclaircir les complots du pouvoir.

Les jeunes sont privés de tout pouvoir et c'est pour cela qu'ils subissent autant d'humiliations, de brimades et de maltraitances de la part des adultes.

Imaginez des enfants et des adolescents avec de véritables représentants.
Pensez-vous que tous les Léon Launay de France qui tapent leurs élèves en toute impunité pourraient continuer si tel était le cas  ?


Depuis 1993 ! Les violences de Léon Launay que la police havraise refuse de connaître ! OMERTA76

Belkacem au Havre ! OMERTA76 à l'école Valmy ! Provocation de la ministre qui frappe ses enfants à l'âge de 5 ans dans l'école de Julie Amadis exclue 2 ans !

Non assurément.
Les femmes étaient très souvent tapées par leur mari et privés de tous les droits pendant longtemps en France parce qu'elles ne votaient pas.
Si le droit de vote des femmes a modifié le rapport de force en leur faveur, il n'a pas permis d'accoucher d'une société sans classe sociale et la situation s'est aggravée pour les plus pauvres.

C'est pourquoi, il faut en finir avec ce système électoral dont tout le monde sait qu'il favorise les puissants et ne permet absolument pas de faire émerger de véritables représentants du peuple.

Il faut reprendre le système de la Commune de Paris, le système des anarchistes du POUM de 1936 en Espagne, le système des révolutionnaires russes de 1905 et 1917, le système de Thomas Sankara au Burkina Faso, des délégués révocables.
Il faut que les Français se regroupent par 25 et se choisissent leurs délégués révocables.
Les jeunes qui n'ont pas le droit de vote actuellement parce qu'ils ont moins de 18 ans doivent aussi se choisir leurs représentants.
C'est eux qui vont subir les catastrophes climatiques causées par leurs ascendants et ils n'auraient pas le droit d'avoir de représentants !

Projet de panstitution mondiale (version 1.6.3) (liste de règles rendant illégales toutes constitutions antérieures et ultérieures)



UNE RÉVOLUTION PÉDAGOGIQUE
LA FIN DES NOTES, DES DIPLÔMES
ET DE TOUTE SÉLECTION
APPRENDRE EST UN DROIT ELEMENTAIRE

Aucune organisation en France ne veut vraiment la fin totale de la sélection.
Ni le NPA, ni l'UNEF, ni France Insoumise
Quand ils utilisent le hachtag "#nonàlaselection", ils se prononcent contre l'aggravation d'une sélection scolaire et sociale qui a déjà lieu.
6 jeunes sur 10 d'après les données de l'INSEE accèdent aux études supérieures.

"Dans la foulée de la massification de l’accès au baccalauréat, ce sont désormais environsix jeunes de la classe d’âge des bacheliers sur dix qui, chaque année, prennent le chemin de l’enseignement supérieur, avec à la clé un diplôme pour 80 % d’entre eux." INSEE
Bien entendu, Macron qui applique le plan JP Morgan (le plan des plus gros capitalistes américain) et s'attaque à la Formoisie française.
Après les ordonnances travail, ils s'attaquent aux diplômes nationaux et cherchent à privatiser l'enseignement.
S'attaquer aux diplômes va permettre de baisser globalement les salaires et répondre en cela au plan JP Morgan qui prévoit d'aligner les salaires européens sur ceux du Nord de l'Afrique.

"Par ailleurs, il faut bien comprendre que cette problématique du bac dépasse la seule question de l’accès à l’université. En effet, sous l’impulsion des communistes à la Libération, les travailleurs ont bénéficié d’un système de garanties collectives de leurs droits, les conventions collectives. Aussi appelées accords de branches. Ce sont eux qui sont déjà remis en cause par les ordonnances loi travail XXL et la loi travail de Macron Valls voulues par l’UE et le MEDEF. Au coeur de conventions collectives il y a les grilles de salaires de chaque branche, et ces grilles reposent … sur les diplômes nationaux. Ce qui permet de garantir un niveau de salaire minimum lorsqu’un travailleur à un CAP ou un BEP, un BAC, un BAC +3 ou BAC + 5… On comprend ici que ces diplômes nationaux qui permettent de construire les garanties collectives d’un niveau minimum de droits et de salaires sont une protection importante contre les salaires à la tête du client et donc un frein à la baisse des salaires dans un contexte d’euro dumping social et salarial généralisé. C’est bien pour cela qu’ils sont dans le collimateur. En s’attaquant au BAC national, il s’agit aussi de faire tomber ce qu’il reste des conventions collectives et livrer pieds et poings liés chaque travailleurs sous la menace du chantage à l’emploi au renforcement de l’exploitation. C’est bien pour cela qu’il faut lier, tous ensemble et en même temps la lutte contre la sélection à l’entrée de l’université, pour sauvegarder le BAC national et contre les ordonnances loi travail XXL" Agoravox
Sauf que ces différences de salaires selon le niveau de diplômes, c'est ce qui a empêché depuis des années la solidarité entre les travailleurs, et la solidarité tout court.
L'école habitue depuis le plus jeune âge aux enfants l’égoïsme et l'individualisme. Les parents et le professeur est là tout le temps pour rappeler au jeune qu'il travaille pour lui qu'il doit se moquer de l'exclusion de ses camarades et de la difficulté à comprendre du petit Kevin ou de la petite Fatima.
Alors adulte, celui qui a un travail bien rémunéré parce qu'il a des diplômes se fout du SDF qui dort dehors près de chez lui, du manutentionnaire qui va bientôt perdre son travail dans son usine, de la femme de ménage qui est traitée comme une moins que rien.
Il aura été habitué à cela depuis sa plus tendre enfance.

Les diplômes et les notes sont anti pédagogique.
On ne peut pas vouloir transmettre le stock d'innovations ancestrales en voulant garder les diplômes.
Les diplômes entraînent inexorablement des pédagogies réactionnaires et l'absence d'entraides entre les élèves.

Apprendre est un droit élémentaire.
Et donc les centres d'éducation - comme l'Université - doivent être ouvert à tous.

CONCLUSION

Ce mouvement des jeunes français contre le projet de loi Vidal qui va aggraver la sélection à l'Université et va supprimer les diplômes nationaux comme le Bac pour encore plus ghettoïser les écoles de pauvres et les écoles de riches doit être le commencement d'un mouvement révolutionnaire beaucoup plus large.
Les jeunes doivent se désenvoûter de l'emprise qu'ont les adultes pathologistes consuméristes sur eux.
Il faut qu'ils reprennent les droits qui leur sont confisqués sans même qu'ils en aient conscience.
Il faut qu'ils se choisissent leurs représentants, leurs délégués révocables 1 pour 25 et qu'ils rédigent des cahiers de revendications.
Les jeunes Français doivent montrer l'exemple humaniste aux adultes. Ils doivent être de véritables humains, solidaires des plus pauvres donc dénonçant la Franceàfric, solidaires des plus jeunes maltraités donc combattant les violences à enfants et bien entendu les fers de lance de la lutte contre le changement climatique.
Nous comptons sur eux pour sauver la planète Terre et l'Humanité !


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