lundi 29 janvier 2018

Tchad : marches spontanées des élèves pour "Déby Dégage" Il faut qu'ils désignent 176000 délégués révocables juniors et pionniers pour révoquer Déby

Par Julie Amadis
#IpEaVaEaFaF
Le 29/01/2018

La police tchadienne a procédé à une soixantaine d’arrestations et tiré des gaz lacrymogènes lundi matin à N’Djamena lors d’une manifestation d’élèves contre les mesures d’austérité imposées par le gouvernement, a constaté un journaliste de l’AFP.  La Libre Afrique


4 jours après la grande marche dispersée et réprimée par Idriss Déby, c'est au tour des élèves de manifester spontanément aujourd'hui au Tchad.

Tchad : marche du 25 janvier contre Idriss Déby Il faut des CDR et des délégués révocables sécurité pour protéger les manifestants

Après avoir utiliser la répression contre les manifestants et avoir arrêté des opposants, Déby a bloqué les salaires des fonctionnaires.

 Grosse colère des travailleurs du secteur public depuis vendredi soir quand ils ont reçu leurs virements des salaires du mois de janvier. Confronté à une crise économique, le gouvernement qui a dû amputer de moitié les indemnités il y a 18 mois a aussi coupé d’autres avantages en ce début d’année.RFI
Les fonctionnaires ont riposté par une grève....



Et les élèves voyant leurs enseignants en colère ont démarré aujourd'hui des marches contre Déby.


Depuis ce matin des marches spontanées ont lieu dans plusieurs villes tchadiennes.


MARCHES DES ÉLÈVES CONTRE LE DICTATEUR FRANCEAFRIC IDRISS DEBY

Une source m'indique que des marches ont lieu à Abéché, à N'Djaména la capitale mais aussi dans le sud du Tchad.

"Des manifestations se déroulent actuellement à Abeché,à l'est du Tchad. Ce sont des élèves et étudiants qui manifestent pour exprimer leurs mécontentements et soutenir face leurs enseignants qui sont allés en grève aujourd’hui. Je vous apprends que c'est tous les enseignants du Tchad sont en grève aujourd’hui à cause des mesures de restrictions qui réduisent les indemnités de salaire à 50%. "
"On nous signale également des manifestations à N'Djamena,la capitale mais aussi au sud du Tchad."

La journée avançant le nombre de villes mobilisées grossit.
Sont mobilisées aussi les élèves des villes de Farcha, Moundou, Dourbali et Abeche.











RÉPRESSION FÉROCE DE DÉBY
CONTRE LES JEUNES MANIFESTANTS
UNE SOIXANTAINE D'ARRESTATIONS


Comme Gnassingbé, comme Issoufou, Déby utilise la force contre les opposants....
La répression c'est le moyen utilisé par ceux qui sont en réalité bien faibles...
Mais quand on est un dictateur qui obéit aux intérêts des patrons esclavagistes US Européens et Français, les mots ne servent plus à rien.... Les discours n'ont aucun impact sur la population ....
La répression encore moins d'ailleurs.... car après les tirs et les arrestations lors de la marche du 25 janvier, les jeunes se mettent eux aussi 4 jours plus tard à manifester.



Des jeunes ont été tabassés par les forces de l'ordre.

Des jeunes ont été arrêtés. L'AFP donne le chiffre d'une soixantaine d' arrestations. Les élèves ont reçu des gaz lacrymogènes.


La police tchadienne a procédé à une soixantaine d’arrestations et tiré des gaz lacrymogènes lundi matin à N’Djamena lors d’une manifestation d’élèves contre les mesures d’austérité imposées par le gouvernement, a constaté un journaliste de l’AFP.  La Libre Afrique


Ci-dessous, on voit les forces de l'ordre rouler en direction des manifestants.




LE DÉBUT D'UNE RÉVOLUTION COMME AU TOGO ...


Au Togo, en mars 2017 ça avait démarré de la même manière qu'ici au Tchad, des élèves soutenaient leurs enseignants en grève....

Dans la capitale togolaise et dans les autres villes les lycéens sortent dans les rues pour protester contre Gnassingbé et son gouvernement, qui, par leur refus d'écouter les revendications des enseignants les empêchent d'aller en cours et d'apprendre.


"La grève est massivement suivie dans presque toutes les écoles." Le Temps
LIRE L'ARTICLE INTÉGRALEMENT :

La jeunesse togolaise est dans la rue, il ne manque plus que les CDR pour virer Gnassingbé




Au lieu de cajoler la Formoisie Compradore pour s'en faire une classe sociale allié e comme l'a fait Gnassingbé au Togo avec les enseignants, Déby s'en prend aux fonctionnaires en leur gelant le salaire.

La petite bourgeoisie intellectuelle que dénonçaient Cabral et Sankara ce sont ces enseignants du Togo qui réclament des primes à Gnassingbé pour saboter la révolution togolaise

Idriss Déby a bloqué les salaires des fonctionnaires dans la nuit de vendredi à samedi.

Les fonctionnaires ont donc riposté. D'abord de manière spontanée sans leurs syndicats, samedi, ils se sont mis en grève.




Puis, les syndicats ont suivi le mouvement et leur base.




Les enseignants réclament leur salaire et se moquent des prétextes fous du dictateur qui raconte que les caisses sont vides alors que lui, vit dans le luxe et ne restreint jamais sa pathologie consumériste.


Comme ça a été souvent le cas dans l'Histoire, la révolution démarre par les classes intermédiaires qui ne sont pas les plus opprimées.
Le mécontentement de ces classes sociales poussent à la roue l'ensemble de la population.
Au Tchad, les fonctionnaires commencent et déjà leurs élèves, étudiants et lycéens se mettent à les suivre pour en finir avec un régime esclavagiste....
Sur les réseaux sociaux, on ressent bien la révolution qui démarre.

"URGENT N'DJAMENA SITUATION TENDUE
Situation extrêmement tendue au reveil ce matin à N'Djamena entre les fonctionnaires qui viennent de se rendre compte qu'Idriss Deby et son système les ont définitivement plongé dans le monde de cauchemars et les élèves, étudiants qui n'en peuvent plus de ne pas pouvoir avoir de beignets le matin.
Les braises des flammes de presque tous les foyers manquent de feu ce matin.
Unanimement, les Tchadiens, les N'Djamenois viennent de se rendre compte que Deby doit partir.
Les élèves des Lycées de la Liberté, LTC, Félix Eboue sont dans les rues avec des cailloux.
Une employée d'une société de téléphonie mobile vient de me confier qu'elle ne peut pas sortir avec la voiture de la société ni la tenue de cette entreprise.
La situation est plus que grave.
Sur cette vidéo prise il y a une dizaine de minutes, les policiers en route pour le lycée de la Liberté.
TA LIBERTÉ NAITRA DE TON COURAGE"

Lors de la Révolution française de 1789, ce sont les privilégiés qui ont commencé la révolution puis progressivement la révolution s'est radicalisée en même temps que les plus pauvres y participaient avec leurs propres revendications.
En ce moment on remarque la même chose en Afrique. Au Niger, au Togo, en Tunisie, au Tchad.... partout les couches les plus privilégiés ne supportent plus l'impérialisme et les dictateurs qui obéissent aux intérêts des patrons esclavagistes et ils démarrent des mouvements sociaux...
Mais les représentants de la Formoisie Compradore craignent les plus pauvres. Ils savent la colère immense qui les habitent et donc utilisent magouillent et stratégies pour empêcher que des CDR ne soient crées et que les plus pauvres puissent s'exprimer et être représentés.
Seule une auto-organisation,


SACCAGER OU BRULER DES PNEUS NE SERT A RIEN ...

IL FAUT 100000 CDR AVEC DES DÉLÉGUÉS RÉVOCABLES POUR VIRER DEBY

Les élèves en colère organisent des marches et des barricades.
D'autres élèves montrent leur grande colère en saccageant.

  "Les élèves abandonnés à leur sort et en solidarité avec les enseignants ont manifesté leur colère en brulant des pneus et échangé quelques jets de cailloux avec les forces de l’ordre dans plusieurs lycées de la capitale.
Les pare-brise de quelques voitures ont été touchés sur l’avenue Mobutu devant le lycée Felix Éboué. Dans ce grand lycée de la capitale, la police a renvoyé tous les élèves de la cour.
Au lycée de Gassi, les élèves ont perturbé la circulation sur l’avenue Jacques Nadingar en mettant à travers de la route des grosses pierres. La police secours a fait usage du gaz lacrymogène pour disperser la foule.
À Farcha les élèves du lycée Ibrahim Mahamat Itno ont brulé des pneus non loin du Rond-point globe terrestre. La police est restée impuissante devant les flammes et la fumée que dégagent les pneus.
Au lycée de la liberté dans le 4e arrondissement, les élèves ont érigé des barricades devant leurs écoles pour dire non à la diminution des salaires de leurs enseignants." TchadInfos





Dés maintenant il faut créer un rapport de force construit pour virer Déby.
Il faut aussi dès maintenant construire le nouveau Tchad sans impérialiste.
Arrêtez avec les élections impérialistes, les élections esclavagistes héritées d’Athènes, République esclavagiste où seul les propriétaires d'esclaves votaient.
Le Tchad doit passer à l'Humanocratie en adoptant les institutions de Sankara de 1983.


Déby a été élu par 2 219 352 bulletins. Il faut donc que les Tchadiens choisissant des délégués soient plus nombreux que ceux qui ont élu Déby. Il faut que 2,5 millions de délégateurs choisissent leurs délégués de base pour virer Déby.


Il faut 100000 CDR de base avec 100000 délégués de base.




Et les jeunes doivent se choisir leurs représentants.
IL faut que 3 millions de jeunes pionniers de 7 à 13 ans et 1,4 millions de jeunes juniors désignent 176000 délégués de base révocables 1 pour 25 pour que Déby dégage.


LIRE :

CONCLUSION


La jeunesse partout en Afrique se lève.
La jeunesse ne veut pas de l'impérialisme.
Les jeunes ne veulent pas accepter comme leurs parents des salaires esclavagistes juste parce que leur pays est situé en zone esclavagiste US et Française.
Sankara a dit :
"« Une jeunesse mobilisée est dangereuse, une jeunesse mobilisée est une puissance qui effraye même les bombes atomiques. »"
Sankara a aussi dit :

"L’objectif de cette révolution consiste à faire assumer le pouvoir par le peuple. C’est la raison pour laquelle le premier acte de la révolution, après la Proclamation du 4 août, fut l’appel adressé au peuple pour la création des Comités de défense de la révolution (CDR). Le CNR a la conviction que pour que cette révolution soit véritablement populaire, elle devra procéder à la destruction de la machine d’État néo-coloniale et organiser une nouvelle machine capable de garantir la souveraineté du peuple." DOP, Thomas Sankara, sur Revactu
Une jeunesse qui construit des CDR et se choisit ses délégués révocables est une arme très puissante qui emporte tout sur son passage.

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