mercredi 31 janvier 2018

Macron en Tunisie : il continue de soutenir les terroristes protégés par BCE Essebsi après Marzouki

Par Julie Amadis
#IpEaVaEaFaF
Le 31/01/18







Aujourd'hui Macron se rend en Tunisie pour « soutenir la transition démocratique » nous dit-on.

C’est une visite placée « sous le signe de l’optimisme ». Le président français Emmanuel Macron est attendu ce mercredi en Tunisie pour « soutenir la transition démocratique » de ce pays fragilisé par les difficultés économiques et sociales, sept ans après sa révolution.
Le président français arrivera en milieu d’après-midi à Tunis, deux semaines après une nouvelle poussée de fièvre marquée par des manifestations, dont certaines ont dégénéré en émeutes nocturnes, dans plusieurs villes tunisiennes 20 minutes

Toute personne lucide de la situation pré-révolutionnaire en Tunisie entend par "soutenir la transition démocratique" un soutien à un Président qui applique les recettes du FMI sans broncher tout en intégrant les terroristes du parti qui a assassiné Chokri Belaid et Mohamed Brahmi en 2013, le parti Ennahdha.

Avec ses terroristes Ennahdha et les collabos, l'impérialisme écrase les Tunisiens : une nouvelle révolution est commencée


Macron profite de la petite accalmie du mouvement social récent en Tunisie pour venir porter main forte à un gouvernement qui applique les directives du FMI et protège les intérêts impérialistes des salaires divisés par cinq par rapport à l'Europe.

Macron poursuit la politique des Présidents français qui l'ont précédé, Sarkozy puis Hollande.
En montrant son soutien au gouvernement de Youssef Chahed, Macron montre son  soutien à Ennahdha, parti assassin de Chokri Belaid dont trois ministres sont actuellement au gouvernement.

Les terroristes ont été, depuis la révolution de 2011, la solution choisie par l'impérialisme US et Français contre l'égalisme et l'Humanocratie qui avaient de grandes chances de se mettre en place si le Printemps arabe n'avait pas été infiltré par les islamofascistes.
La solution de favoriser les terroristes islamofascistes, tueurs de révolutionnaires est toujours à l'ordre du jour .
Nous sommes au bord d'un printemps arabe puissance 10 où l'Afrique toute entière va probablement être touchée...
La Tunisie est loin d'être le seul et unique pays dont les manifestations sont spectaculaires, il y a aussi le Niger, le Togo, le Tchad.
Les impérialistes français ne veulent pas perdre la poule aux œufs d'or, les salaires 5 fois inférieurs à ceux qu'ils devraient payer en France et 20 fois inférieurs pour l'Afrique Subsaharienne.
Les présidents dictateurs et les terroristes infiltrés au sein des gouvernements (comme au Mali aussi) font partie des stratégies utilisées par l’Élysée depuis plusieurs années pour assurer la continuité de son emprise sur les habitants de ces pays afin d' y perpétuer des salaires esclavagistes.

LES ISLAMOFASCISTES ENNAHDHA ONT TOUJOURS ÉTÉ SOUTENUS ET ENCOURAGES PAR LES PRÉSIDENTS FRANÇAIS
SARKOZY, HOLLANDE ET MACRON


La France a d'abord été grande amie avec Ben Ali jusqu'à la presque dernière heure.
Après que la révolution de jasmin l'ait destituée le 14 janvier 2011, Sarkozy s'est empressée de soutenir les islamofascistes.

SOUTIEN DE SARKOZY A LA TROÏKA POUR ÉTOUFFER LA RÉVOLUTION


Mondafrique dans un article du 19 janvier 2018 le dit très clairement et en y ajoutant les preuves

Les islamistes tunisiens (3), quand la France soutenait Ghannouchi !

"L’alliance privilégiée de Nicolas Sarkozy avec l’émir du Qatar, Hamad ben Khalifa al-Thani, avec lequel le président français avait déclaré la guerre à la Libye de Mouammar Kadhafi en juillet 2011, conforte encore le revirement des autorités françaises. Après tout, l’émirat du Qatar est le protecteur officiel des Frères musulmans dans le monde entier et notamment en Tunisie. Pourquoi combattre les amis de nos amis qataris ?
Le 20 avril 2011, le ministre des Affaires étrangères de Nicolas Sarkozy, Alain Juppé, en voyage officiel à Tunis, rend publique cette approche radicalement nouvelle du monde arabe et méditerranéen. « Nous, Français, pensions très bien connaître les pays arabes, déclare le ministre, nous en ignorions des pans entiers. » Et d’ajouter : « Trop longtemps, nous avons brandi la menace islamiste pour justifier une certaine complaisance à l’égard des gouvernements qui bafouaient la liberté. » Beaucoup de hauts fonctionnaires français, naturellement, vont traîner des pieds à l’idée d’aider les « intégristes » tunisiens. « Certains, durant les réunions ministérielles sur la Tunisie, explique un conseiller socialiste du ministère français des Finances, semblent penser que la France est trop appauvrie pour se payer le luxe d’aider les barbus tunisiens. »
Des néoconservateurs aux Frères Musulmans
Nouvel ambassadeur de France en Tunisie après le départ de Ben Ali et proche de l’ex-chef de l’État français dont il fut le conseiller à l’Élysée, Boris Boillon défendra la cause des islamistes tunisiens avec la même vigueur qu’il avait pour soutenir la cause des néoconservateurs américains en Irak où il avait été nommé précédemment."


Sarkozy, dès 2011, dès qu'il lâche Ben Ali devient supporteur d' Ennahdha (Ghanouchi).
Sarkozy et Hollande vont soutenir la Troïka avec pour mission d'étouffer une révolution.

LES CAMPS D'ENTRAINEMENT DE TERRORISTES
INSTALLES EN TUNISIE


Dans le même temps Ennahdha commence à faire du recrutement de terroristes et installer des camps au sud du pays.
Le journal français Marianne montrait que les camps d'entrainements de jihadistes existaient. Les pays européens le savaient mais ne faisaient rien pour les empêcher.

"La Tunisie abrite des camps d'entraînement jihadistes. Deux, au moins, sont connus : l'un dans le Nord, dans la région de Tabarka, et l'autre dans le Sud, aux confins des trois frontières communes à la Tunisie, à la Libye et à l'Algérie, non loin de l'oasis libyenne de Ghadamès. A Tunis, leur existence est un secret de Polichinelle. «Nous avons informé les autorités tunisiennes, explique un diplomate européen, mais, pour le moment, il n'y a eu aucune réaction.» Pourtant, pas question pour les Occidentaux de porter le débat sur la place publique. «Cela reviendrait à dire que la transition politique en Tunisie est très mal partie et aucun pays européen ne souhaite prendre cette responsabilité», résume notre interlocuteur." Marianne
Un journaliste Kabyle compare la situation de la Tunisie à celle de l'Algérie avec le FIS :

"El Ghenouchi et ses amis préparent-ils d’ores et déjà des camps armés et d’entrainement de Djihadistes dans le sud du pays pour être fin prêts à une révolte sanglante en cas de leur destitution par la voix du peuple lors des élections annoncées pour décembre prochain. Ayant bien étudié l’expérience algérienne, les irréductibles d’Ennahda veulent rééditer les pratiques du FIS en mettant en branle leur système machiavélique pour imposer la Chariâa sinon, la guerre. Le fanatisme est devenu leur chape de plomb pour mettre à plat tout programme de développement sous les règles universelles de la démocratie.
L’assassinat de huit militaires à la frontière algero-tunisienne est un avant-goût et un avertissement des djihadistes affiliés sans aucun doute au parti d’El Ghenouchi qui donnent des signaux forts pour faire terrifier les Tunisiens, un peuple déterminé à rompre définitivement avec un régime composés d’islamistes fanatiques." Tamurt Info
Ces camps d'entrainement Chokri Belaid les avait dénoncés.
Il sera assassiné par Ennahdha le 6 février 2013.

Chokri Belaïd était un leader populaire du parti des patriotes démocrates. Il avait dénoncé le complot de l'OTAN allié à Ennadha qui était de transformer la jeunesse tunisienne en jihadistes.
"Dans plusieurs prises de position publiques, Chokri Belaïd critique vivement la poussée de l'islam intégriste en Tunisie, s'en prenant aux promoteurs de ce qu'il désigne comme un « projet salafiste servant un plan de déstabilisation américano-qatari-sioniste » et reprochant au parti Ennahdha au pouvoir sa complaisance à l'égard de ces mouvements extrémistes.
« La Tunisie est transformée en marché pour les criminels américano-sionistes manipulant nos jeunes pour les envoyer mourir en Syrie et défendre un projet qui n'est pas le leur » déclare-t-il sur un plateau de télévision7 ; il va jusqu'à préciser que « 5 000 jeunes Tunisiens et d'autres nationalités suivent des entraînements (dans un camp de djihadistes situé dans la localité de Lewtiya, à proximité de la frontière libyenne) pour qu'une partie d'entre eux soit envoyée en Syrie et une autre pour s'occuper de semer la violence en Tunisie »7." Wikipédia

Le frère de Chokri Belaid accuse Ennahdha d'avoir fait assassiner son frère.
""Mon frère a été assassiné, je suis plus que désespéré", a lâché de son côté le frère du défunt, Abdelmajid Belaïd. Selon l'épouse de l'opposant et secrétaire général du parti des Patriotes démocrates, s'exprimant sur la radio Mosaïque, il a été touché par plusieurs balles alors qu'il sortait de chez lui.
Son frère a immédiatement accusé le parti islamiste Ennahda, qui dirige le gouvernement tunisien, d'être responsable du meurtre. "J'accuse [le chef d'Ennahda] Rached Ghannouchi d'avoir fait assassiner mon frère", a-t-il déclaré, sans plus d'explication pour étayer cette accusation.
Chokri Belaïd, 48 ans, critique acerbe du gouvernement actuel, avait rejoint cette année une coalition de partis de gauche, le Front populaire, qui se pose en alternative au pouvoir en place. " L'Obs

Des manifestations énormes ont lieu juste après son assassinat. La population crie "Ennahdha Dégage" "Vous avez assassiné Belaid"

"Dégage", "Vous avez assassiné Chokri Belaïd", en Tunisie, la rue hurle sa colère après la mort de Chokri Belaïd, tué par balle devant son domicile à Tunis, mercredi. Ennahdha, le parti politique au pouvoir, est directement pointé du doigt par les manifestants. Le deuxième jour de heurts entre manifestants et policiers à commencé jeudi (source)
5 mois plus tard, c'est au tour de Mohamed Brahmi opposant populaire à Ennahdha d'être assassiné.

25 juillet 2013 :  Assassinat de Mohamed Brahmi

Mohamed Brahmi comme Chokri Belaid avait dénoncé Ennahda

"Après la révolution de 2011, il est élu député à l'assemblée constituante comme représentant du gouvernorat de Sidi Bouzid3. Lors de la première séance de l'assemblée, il se présente pour le poste de président de cette assemblée mais se retire ensuite. Tout au long de son mandat, il critique ouvertement le gouvernement dirigé par les islamistes d'Ennahdha4.
Dans le même temps, il participe à la fondation du Mouvement du peuple, qui unifie les nationalistes de gauche nasséristes, et décide de faire adhérer ce parti au Front populaire. Il en démissionne le 7 juillet 2013 et annonce la création du Courant populaire5 ; il déclare alors que sa décision fait suite à un différend interne sur la relation entre le parti et Ennahdha6." Wikipédia

Lire :

Chronologie 2010-2017 du terrorisme ribanazis CIA DGSE MI6 en France, Mali, Tunisie, Syrie, Irak, Libye, Burkina, Côte d'Ivoire

Comme pour Chokri Belaid, des manifestations monstres ont lieu suite à l'assassinat de Brahmi.
Sous la pression populaire, Ennahda va être viré du gouvernement.




LIRE :


Le réseau unique Boubakeur Al Hakim-Kouachi-Ghlam a été camouflé pour justifier le coup d'Etat PNCD Hollande Valls Une révélation partielle du Canard Enchaîné


Terreur islamofasciste en Tunisie et à Charlie Hebdo: Chokri Belaïd, Cabu, Charb, Mohamed Brahmi, Wolinski, tous assassinés par le même réseau islamofasciste


Etat voyou complice ! Depuis le 18 décembre 2014, la police n'avait même pas interpellé le discret élève infirmier Farid Benyettou qui a recruté les assassins de Charlie, de Chokri Belaïd et de Mohamed Brahmi ! Le "gourou" des ribafascistes Chérif Kouachi, Said Kouachi et Boubaker Al Hakim tranquillement en liberté !

Aux élections de 2014,  Marzouki allié avec Ennahdha fait 33% au 1er tour et 44% au second tour, ce qui est une grosse défaite pour eux.


C'est le président actuel en Tunisie, Béji Caïd Essebsi qui a été élu avec 55,68% des voix au second tour (il y a 40% d'abstention).Et c'est lui qui a remis les islamofascistes d'Ennahdha au pouvoir en les intégrant dans son gouvernement. Youssef Chahed son Premier Ministre a au gouvernement 3 ministres du parti Ennahdha : le ministre de l'emploi, le ministre de l'industrie et le ministre des technologie de l'information.

Ennahdha soutient discrètement les frères musulmans.

"En 2016, à l'occasion de son dixième congrès, Ennahdha prend la décision de séparer ses activités politiques et religieuses afin de se présenter comme un parti civil. Selon Radio France internationale, la classe politique reste méfiante face à cette décision qui est qualifiée de « marketing »54. En effet, l'ancien chef du gouvernement islamiste Ali Larayedh relativise la portée de cette modification statutaire en déclarant : « Nous ne renions pas les Frères musulmans » Wikipédia

MACRON VIENT SAUVER L’IMPÉRIALISME FRANÇAIS
ET LA DIVISION PAR 5 DES SALAIRES TUNISIENS


La Slavoisie française se félicitait que la révolution de 2011 n'ait pas eu d'impact sur les salaires des Tunisiens.


Car c'est cela qui préoccupe en premier les patrons esclavagistes français, les salaires bon marché !

La France a de nombreuses entreprises implantées dans ce pays. C'est le premier partenaire commercial de la Tunisie.

"En outre, la France demeure le premier partenaire commercial de la Tunisie, son principal exportateur (malgré un léger recul) et son premier importateur également. La France compte aussi le plus grand nombre d’entreprises (essentiellement des PME) établies en Tunisie, dans l’industrie manufacturière exportatrice, mais aussi dans le secteur des services : banque, assurance, grande distribution, distribution pétrolière, tourisme, et plus récemment dans les activités liées aux centres d’appels et à l’ingénierie informatique."
Libération
Alors bien entendu Macron en digne Président Franceàfric vient défendre les intérêts de ces patrons qui s'inquiètent qu'une nouvelle Révolution n'éclate et ne réussisse vraiment à les virer de Tunisie.

Macron  est venu à cette visite en compagnie des patrons désirant investir en Tunisie, entendez par là, des patrons désireux de se faire beaucoup d'argent grâce à des salaires de misère qu'ils vont verser à leurs salariés Tunisiens.

"Sofiane Ben Chaabane, cofondateur de la marque de prêt-à-porter chic Lyoum, qui propose par exemple des sweats pour femmes brodés avec l’inscription « Chaab al harissa » (« Peuple de la harissa »), sera notamment du voyage aux côtés de Karim Jouini, patron d’Expensya, application de gestion de notes de frais. Des profils intéressants, mais qui n’ont pas attendu l’Élysée pour voyager en Tunisie, où ils sont déjà actifs.
Xavier Niel, premier actionnaire de Free, et Stéphane Richard, président-directeur général d’Orange, suivront également le président et ses trois ministres (Jean-Yves Le Drian, ministre des Affaires étrangères, Delphine Gény-Stephann, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et Mounir Mahjoubi, secrétaire d’État au Numérique" Jeune Afrique

CONCLUSION


Macron est le digne successeur de Sarkozy et Hollande. Le digne successeur de la longue lignée de Présidents Franceàfric de la République française.
Comme ses prédécesseurs, il réagit en utilisant tous les moyens qu'il a à son arc pour empêcher les révolutions puis pour les pourrir. C'est dans cette optique qu'il est en Tunisie.
Préserver la possibilité de payer les gens des salaires de misère de 5 à 20 fois inférieurs à ce que les lois sociales françaises exigent, ça demande de la ruse, beaucoup de corruption et de favoriser quand l'impérialisme l'estime nécessaire, le terrorisme.
Avoir un intermédiaire islamofasciste terroriste pour tuer ceux qui voudraient mettre fin à l'impérialisme comme Chokri Belaid et Mohamed Brahmi c'est quand même plus facile pour faire avaler la pilule à l'opinion publique....

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