lundi 25 septembre 2017

Rwanda : BNP poursuivie Balladur Sarkozy Védrine toujours en liberté

Par Julie Amadis
#IpEaVaEaFaF
Le 25/09/17








LIRE :

Rwanda : un génocide Mitterrand DGSE armée française ! La vérité toujours censurée depuis 1994

Génocide au Rwanda : "On nous a demandé de livrer des armes aux génocidaires" l'officier français Guillaume Ancel témoigne

Omertafric : comment les médias cachent le passé de criminel génocidaire du nouveau chef d'état major François Lecointre


Nous apprenons aujourd'hui que la banque française BNP est poursuivie judiciairement pour "complicité de génocide et complicité de crimes contre l'humanité".

Une information judiciaire visant BNP Paribas a été ouverte le 22 août pour « complicité de génocide et complicité de crimes contre l’humanité », à la suite de la plainte d’ONG qui accusent la banque française d’avoir financé un achat d’armes au profit de la milice hutue pendant le génocide de 1994 au Rwanda. Le Monde

La banque aurait dû être poursuivie en 1994 ! Il a fallu attendre 23 ans pour qu'une information judiciaire soit ouverte !!!!

Balladur, le premier ministre , François Léotard, ministre de la défense, Alain Juppé, ministre des affaires étrangères, Nicolas Sarkozy ministre du budget à l'époque du génocide en 1994 ... sont toujours en liberté.

Ils ont continué leur carrière politique après avoir participé à un génocide sans aucun problème...

LA FRANCE A ARME LES GÉNOCIDAIRES
DU HUTU POWER



BNP est actuellement pointée du doigt et poursuivie par la justice française.
Cette banque a autorisé des transferts de fonds afin de permettre le financement des armes des génocidaires.

Les associations affirment que la BNP a autorisé, les 14 et 16 juin 1994, des transferts
de fonds pour plus de 1,3 million de dollars (1,1 million d’euros au cours de l’époque) du compte que la Banque nationale du Rwanda (BNR) détenait chez elle vers le compte en Suisse de Willem Tertius Ehlers, propriétaire sud-africain d’une société en courtage d’armes.
Le Monde
Mais BNP n'est que le maillon d'une grande chaîne Franceàfric.

Récemment Patrick de Saint Exupéry a mis au jour une enquête sur les livraisons d'armes de l'armée française aux génocidaires dans un dossier Réarmez-les.

Guillaume Ancel, a témoigné sur France Info du fait que l'Elysée leur avait demandé "de livrer des armes aux génocidaires dans les camps de réfugiés", voici son témoignage :
Guillaume Ancel : Et, alors là, c’est, à mon avis, l’épisode le plus indéfendable parce que ce n’est pas un manque de confusion ou de clairvoyance, pour moi c’est un sujet de complicité de génocide.
On nous a demandé de livrer des armes aux génocidaires dans les camps de réfugiés. Moi, j’ai assisté à un système de une de ces livraisons, c’était la deuxième quinzaine de juillet 1994.
En fait, je revenais d’une mission d’exfiltration qui c’était mal passé. Quand j’arrive sur la base de G, le commandant adjoint du détachement me demande de détourner l’attention des journalistes. Parce que, je le cite, « un convoi d’armes va partir vers le Zaïre ». Je le fais. Je fais ce qu’il m’a demandé parce que je n’ai pas eu le temps de réagir plus que ça et le soir au débriefing qui a évidemment été très dur, vous imaginez dans ces opérations les débriefes sont très, sont nécessairement assez compliqués. Je demande des explications sur ce sujet et là j’entends les commandants du groupement m’expliquer que on livre des armes à ces hommes qui ont conduit les massacres parce que il faut éviter qu’ils ne se retournent contre l’armée française. C’est pas en les réarmant qu’on les rendra moins dangereux. Ça ne tient absolument pas la route. Et je comprends à ce moment là, qu’ils ne font qu’exécuter des directives qui viennent au plus haut niveau de l’État.(interview de France Info dactylographié et commenté sur mon blog IpEaVaEaFaF)

La banque BNP a permis le financement de l'achat de 80 tonnes d'armes pour armer les génocidaires fascistes du Hutu Power.

"
L’association anticorruption Sherpa, le Collectif des parties civiles pour le Rwanda (CPCR) et l’organisation non gouvernementale Ibuka France (Mémoire et Justice) accusent BNP Paribas d’avoir permis en juin 1994 le « financement de l’achat de 80 tonnes d’armes » au profit des miliciens hutus, en plein génocide des Tutsis et en violation d’un embargo décrété par les Nations unies." Le Monde


Ces armes dont BNP a permis le financement ont servis à tuer 800000 tutsis.

A partir d’avril 1994, quelque 800 000 personnes, en immense majorité des Tutsis, furent massacrées en une centaine de jours dans des tueries déclenchées à la suite de la mort du président hutu Juvénal Habyarimana dans un attentat contre son avion."
Le Monde

LIRE :

Génocide au Rwanda : "On nous a demandé de livrer des armes aux génocidaires" l'officier français Guillaume Ancel témoigne

LA FRANCE A MISSIONNE LES GÉNOCIDAIRES


Ce sont les élus de la République Française dans les années 90 qui ont mis au pouvoir au Rwanda un groupe fasciste qui a exterminé d'abord les Hutus antifascistes puis ont fait ensuite un génocide.
La France a soutenu cela dès les années 1990.

Guillaume Ancel ex officier de l'armée française en mission au Rwanda nous explique avoir compris assez vite que l'ordre secret qu'on lui donnait, à savoir, prendre la capitale, revenait à rétablir les fascistes au pouvoir, ceux qui était en train de pratiquer le génocide des Tutsis.


" A Nîmes, la veille de son départ, Ancel reçoit une feuille de route d’une autre nature, confidentielle : il doit préparer au plus vite un raid sur Kigali. Il n’est pas dupe : «Prendre une capitale, c’est rétablir les autorités sur place.» Celles qui orchestrent donc le génocide, héritières d’un régime soutenu depuis quatre ans par Paris." Libération
Mehdi Ba a révélé que des militaires français entraînaient les Interahamwes.

« Les Français nous ont appris comment attraper les gens et comment les attacher ». Des Français se trouvaient également au « fichier central », au centre de Kigali, où se déroulaient des séances de torture... » Medhi Ba Un génocide français 1997, Editions l’esprit frappeur p 13-15

Nous n’avons pas eu connaissance d’un désaveu clair des responsables politiques de l’époque : ni Mitterrand ni Hubert Védrine n’ont désavoué ces « conseillers en génocide », ni Édouard Balladur, ni Nicolas Sarkozy ministre du budget, n’ont démenti avoir missionné ces assassins. Ni François Léotard n’a annoncé que plaintes avaient été déposées contre ces criminels soldats français.
Bien au contraire, Nicolas Sarkozy dans la 2° moitié de juillet 1994 s’inquiétait de trouver un endroit pour faire atterrir ses avions : le porte-parole du gouvernement savait évidemment de quelle livraison il s’agissait, et de quelle urgence il était question.

Et quand les amis de la France les Hutus Power massacraient des Tutsis, l'armée française n'intervenait pas, en connaissance de cause.

"Oui, l’état-major militaire de Turquoise, contrairement à ce qu’a toujours affirmé la «grande muette», savait dès le 27 juin que 2000 personnes risquaient la mort à tout moment. Pour preuve, ce fax déclassifié dès 2008 (mais passé jusqu’à présent inaperçu) envoyé à 14 h 38 précisément, le 27 juin, au ministère de la Défense à Paris et qui «lance clairement l’alerte»comme le souligne Colombat. Pour preuve également, cette incroyable vidéo dénichée dans les archives des services audiovisuels de l’armée (ECPA). Et qui montre, le lendemain 28 juin, l’échange surréaliste entre un sergent-chef et le colonel Jacques Rosier, qui dirige alors le commandement des opérations spéciales (COS) sur le terrain. Rosier qui a toujours dit n’avoir compris que le 30 juin la gravité de la situation, y apparaît bien embarrassé face à son subordonné lui décrivant l’horreur découverte la veille du côté de Bisesero. «On y voit Rosier muet et crispé, alors qu’on l’informe d’un massacre imminent», décrit Colombat qui a visionné la vidéo." Libération


LA FRANCEAFRIC PLEURE ORADOUR-SUR-GLANE


Annick Kayitesi-Jozan, rescapée du génocide rwandais et qui a vu toute sa famille être décimée a déclaré dans le journal Libération il y a une semaine :
"Pour que les victimes du massacre aient enfin droit à la vérité. Si ma mère devait rester
Annick Kayitesi-Jozan, rescapée du génocide ne supporte pas
d'entendre le discours des Présidents français sur Oradour-sur-Glane
alors qu'ils font l'omerta sur le génocide Rwandais et empêchent que
les coupables français soient jugés.
cafard Monsieur le Président, Voici cent jours, vous commémoriez le massacre d’Oradour-sur-Glane. Vos mots, je les entends encore : «En oubliant, en décidant de ne plus nous souvenir ou de ne plus nous battre, nous prendrions ce risque, immensément coupables de répéter l’histoire. Je n’ai pour ma part qu’une seule tâche, une seule mission : de toutes mes forces vous aider à y parvenir. Vous en rendre capables.» Vous rappeliez aussi que «le Rwanda, la Yougoslavie, la Syrie ne sont qu’à quelques heures d’avion.» Deux semaines après votre allocution, lorsque le Rwanda est revenu au centre de l’actualité, j’ai repensé à vos mots."

LIBERATION

 En effet les responsables politiques en France du PS, de l'UMP et maintenant d'En Marche ne cessent de faire pleurer les Français sur Oradour-sur-Glane, village décimé par les nazis le 10 juin 1944, alors que leurs partis et amis politiques ont participé à un génocide tout aussi horrible...
Oradour-sur-Glane et le massacre de la population ne doit jamais être oublié tout comme le génocide rwandais ne doit jamais l'être.
Sauf que très peu de Français connaissent cet épisode de l'histoire.
Les génocidaires nazi ont été jugés. Ce n'est pas le cas des Français responsables de celui du Rwanda.
Il y aura un Nuremberg de l'Afrique où tous ces criminels seront jugés, Sarkozy, Juppé, Balladur, Védrine ...
J'avais écrit un petit poème en 2001 qui résumait cela

On raconte aux enfants
Le Nazisme
Ces hommes versant le sang
Le Sadisme

(...)

Au même moment
Un génocide
La France vous ment
Elle en suicide

CONCLUSION


Quand Hubert Védrine donne l'ordre aux généraux français d'armer les génocidaires du Hutu Power, il obéit bien évidemment à François Mitterrand le Président français de l'époque.
François Mitterrand est le représentant politique des intérêts des patrons esclavagistes français.
Pour assurer des bénéfices pharamineux à ces patrons esclavagistes, il utilise toutes les méthodes possibles sans aucune limite criminelle. En organisant le génocide Rwanda, la Franceàfric participait à la guerre révolutionnaire (méthode conceptualisée par le colonel Charles Lacheroy) .  Cette technique a été utilisée contre les vietnamiens et contre les algériens aussi.
Elle consiste à mener des opérations clandestines visant à terroriser les populations en impliquant une partie des populations sous emprise impérialiste.

David SERVENAY et Gabriel PÉRIÈS ont étudié la "guerre révolutionnaire" menée par les dirigeants français au Rwanda et la résume dans leur livre "Une guerre noire" :
"Formalisé pendant la guerre d’Indochine et appliqué en Algérie, il a largement inspiré les dispositifs répressifs mis en place dans un grand nombre d’États africains… dont le Rwanda des années 1960. Et ce n’est pas le fruit du hasard si l’un des meilleurs élèves africains de la « guerre révolutionnaire » perpétra, plus de trois décennies plus tard, le dernier génocide du XXe siècle : hiérarchies politico-militaires parallèles, gardes présidentielles transformées en escadrons de la mort, action psychologique, quadrillage administratif et militaire des populations formèrent un système efficace susceptible de mobiliser toute une société au service du projet exterminateur de ses dirigeants." (source)

Comme les commanditaires du génocide au Rwanda n'ont jamais été jugés, ils ont pu poursuivre leur comportement criminel depuis 23 ans. Sarkozy organisait le coup d'état contre Gbagbo en 2010-2011 pour permettre à son ami Bolloré d'avoir la totalité du port d'Abidjan, a envoyé les djihadistes au Mali en 2012, le PS de Hollande a remis les terroristes au pouvoir en permettant à certains chefs terroristes de devenir député ou ministre...
Le génocide sanitaire des patrons esclavagistes comme Bolloré pour qui les responsables politiques français travaillent ont fait 100 millions d'enfants morts en 25 ans !
Bien plus encore que le génocide rwandais !!!

Et actuellement des jeunes adolescents meurent sous les balles de Gnassingbé parce qu'ils ont osé manifester contre le dictateur mis en place par la France .... dans l'indifférence générale des médias français, des syndicats et des partis politiques qui se disent "humanistes" comme le NPA et les Insoumis....

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