mercredi 1 juin 2016

Violences à enfants à l'école : une institutrice condamnée en Cour d'appel de Limoges

Delphine Adam, directrice et institutrice de maternelle
condamnée pour violences physiques et psychologiques
sur ses élèves de petite section



Par Julie Amadis

Le 31/05/16







Vendredi 27 mai, une institutrice de petite section et directrice d'école maternelle, Delphine Adam, a été condamnée pour des actes de violences physiques et psychologiques à l'encontre de ses élèves en Cour d'Appel de Limoges.

"L'enseignante vient d'être condamnée ce vendredi en appel à Limoges à 12 mois de prison avec sursis et cinq ans d'interdiction d'exercer une profession en lien avec des enfants. Elle a été reconnue coupable de violences physiques et psychologiques sur onze élèves de maternelle."le parisien

C'est une grande nouvelle.
C'est une grande victoire pour tous ceux qui combattent les violences contre les enfants.
Enfin les violences ont été reconnues.
Des parents d'élèves ont réussi à se faire entendre et l'Education Nationale n'a pas pu étouffer l'affaire une fois encore.

LE PARCOURS DU COMBATTANT DES PARENTS POUR
FAIRE TRIOMPHER LA VÉRITÉ ET PROTÉGER LEURS ENFANTS


24 familles se sont portés partie civile dans ce procès contre Delphine Adam, institutrice et directrice de l'école maternelle de Feytiat. Leurs enfants ont vécu un véritable calvaire. Ils ont été giflés, enfermés dans le placard par leur maîtresse qui usait de menaces et semait la terreur.

"La professeure des écoles était poursuivie après des plaintes de parents d'élèves pour des violences physiques et morales commises entre 2012 et 2015. D'après les témoignages, elle giflait des enfants âgés de trois à cinq ans et les enfermait dans un placard pour les punir. Vingt-quatre familles se sont portées parties civiles dans ce dossier. "Franceinfo
Les faits commis se sont déroulés entre 2012 et 2015, pendant 3 ans. Et cette enseignante
 Depuis quand cette institutrice exerçait - elle ces violences ?
Est ce récent ou est ce que des parents plus courageux ont décidé d'y mettre fin et d'aller jusqu'au bout de leur démarche tandis que d'autres auparavant devant l'omerta de l'Education Nationale ont laissé tomber ?

Ecole maternelle de Feytiat dans laquelle des enfants
ont subi des violences physiques et psychologiques

Ces parents combatifs ont fini par gagner après un très long combat !

Ils ont commencé par avertir la hiérarchie de l'Education Nationale.
"L'affaire avait éclaté au début de l'été 2015 quand des parents avaient constaté que le comportement de leurs enfants, âgés de 3 à 5 ans, se dégradait (peur irrationnelle, refus de manger, terreurs nocturnes, draps souillés...). Ils avaient alerté la hiérarchie de l'institutrice mais, en l'absence de sanctions disciplinaires, ils s'étaient résolus à porter plainte en février 2015."BFMTV

Cette mère d'élève du collectif qui s'est constitué pour dénoncer les violences de cette institutrice explique à Ouest France que le Rectorat a trouvé un arrangement avec l'institutrice lui conseillant de se mettre en arrêt maladie !

"Selon la mère, le rectorat aurait informé les parents au printemps, « qu'un accord avait été trouvé avec l'institutrice, qu'elle était en arrêt de travail et qu'elle ne reviendrait plus dans l'école »« Mais pour nous, il est inenvisageable qu'elle retourne auprès d'enfants où que ce soit. Cette femme n'a pas sa place dans l'Éducation nationale », dit-elle, justifiant le dépôt des plaintes." Ouest France

Pas de suspension pour une institutrice violente !
 Par contre quand vous êtes une institutrice qui dénonce des violences à enfants, là vous êtes illico suspendue sans motif.
Juste après la distribution de tracts de parents d'élèves me soutenant, j'ai été suspendue de mes fonctions sans motif. Moi j'étais dangereuse pour eux car je refusais d'admettre que des collègues puissent taper leurs élèves !

Les parents de l'école maternelle de Feytiat ont fait face à la surdité de l'Education Nationale comme tous les parents qui se plaignent d'un enseignant violent ...
Mais eux ont poursuivi le combat malgré l'omerta des inspecteurs et du rectorat.

Après l'absence de réaction de l'Education Nationale, les parents ont porté l'affaire en justice.

Mais en première instance, au Tribunal Correctionnel de Limoges, l'institutrice et directrice de l'école, Delphine Adam est relaxée.

"Le tribunal correctionnel de Limoges s'est prononcé ce vendredi sur l'affaire de l'institutrice de Feytiat, en Haute-Vienne, en optant pour le relaxe de l'enseignante, qui était aussi directrice de l'école maternelle. Elle était poursuivie pour des violences physiques et morales sur des enfants de petite section. Le parquet de Limoges a aussitôt fait appel de ce jugement, un nouveau procès devrait donc se tenir." France Bleu
Les juges du tribunal correctionnel de Limoges protégeaient l'enseignante en décrétant que "les faits reprochés ne relevaient pas de violences commises par une personne ayant autorité sur mineurs"

"le tribunal correctionnel ayant considéré que les faits qui lui étaient reprochés ne relevaient pas de violences commises par une personne ayant autorité sur mineurs." La dépêche

Ces parents courageux ont subi l'humiliation d'être pris pour des menteurs, pour des exagérateurs... Ils ont dû dépenser beaucoup d'argent en avocat sans savoir si leur combat aboutirait...

Mais ils ont persévéré et sont allés jusqu'en appel. Et ils ont gagné ! Bravo à eux.
Leur combat marquera leurs enfants à tout jamais. Ils leur ont montré que pour les défendre ils ne lâchaient rien !

A LIMOGE LE PROCUREUR GILBERT EMERY A FAIT SON TRAVAIL
AU HAVRE LE PROCUREUR FRANCIS NACHBAR N'A FAIT QUE PROTÉGER
LÉON LAUNAY QUI TAPE SES ÉLÈVES DEPUIS PLUS DE 20 ANS EN TOUTE IMPUNITÉ


Des enseignants comme Delphine Adam, il y en a beaucoup d'autres dans l'Education Nationale... Mais ces affaires sont à chaque fois étouffées et elles n'arrivent, bien souvent,même pas, sur le bureau d'un procureur.

Au Havre, ce sont les enseignants qui dénoncent leurs collègues violents qui sont exclus ! Pas les enseignants agresseurs !

LIRE

2° rentrée sans élève : je suis exclue pendant 2 ans pour avoir dénoncé des violences à enfants

141° jour d'exclusion d'une prof des écoles qui a dénoncé des violences à enfants commises par ses collègues



Et l' enseignant violent de Valmy 2, Léon Launay - dont les témoignages attestent de "coups de bâtons" "coups de cordes à sauter", "tapes derrière la tête" - a été utilisé par l'Education Nationale pour exclure l'enseignante de la même école qui combat ces pratiques (moi).

Depuis 1993 ! Les violences de Léon Launay que la police havraise refuse de connaître ! OMERTA76

En effet cet enseignant a fait un faux témoignage qui a servi à l'Inspecteur d'Académie pour m'exclure.

Le mercredi 26 mars 2014, Julie Amadis est passée prés du "marché d'Harfleur", à 90 km/h, en train, en direction de Rouen pour aller distribuer un tract #FreeGbagbo ! Léon Launay est un menteur ! Et un agresseur d'élèves protégé par OMERTA76



Au Havre, tous les parents qui m'ont apporté un soutien pour dénoncer les violences à enfants ont été menacés, tournés en ridicule, calomniés.
Les parents d'élèves qui s'étaient le plus investis, Yazid Meddad et Séverine Breton, ont été convoqués au commissariat. Séverine Breton a été poursuivie pour diffamation pour son blog de soutien "L'Eure juste". Tétanisés par la peur, les deux se sont retournés contre moi après leur passage chez les policiers.

Un premier compte-rendu de la réunion de l'IA Serge Tillmann à l'école Valmy par Séverine Breton, parent d'élèves déléguée élue au Conseil d'école

J'ai moi même été arrêtée dans un café par la police pour un commentaire youtube informant la population de ma situation de suspension de l'Education Nationale sans aucun motif.

Julie Amadis, institutrice anti-fessées interpellée par la BAC du Havre le 29/7/2014 après sa condamnation à 2 ans d'exclusion le 3 juillet, il y a un an


Et Léon Launay et ses violences sur ses élèves ne fait pas exception au Havre. A l'école maternelle Varlin j'ai été témoin d'une fessée violente contre un petit de maternelle, Kevin et la directrice de l'école se vantait d'en taper un autre Luciano 4 ans !

Par ailleurs, les parents d'élèves qui me soutenaient ont recueillis d'autres témoignages d'autres écoles du Havre. Au total, ils ont comptabilisé onze écoles dans lesquelles des élèves ont été tapés par des enseignants !

violence contre les enfants :Chronologie des faits

Lettre au Recteur de l'académie de Rouen



BRAVO A AUX PARENTS DE L'ECOLE DE FEYTIAT
BRAVO AU PROCUREUR DE LIMOGES GILBERT EMERY


Ce jugement donne espoir à tous ceux qui combattent les violences à enfants, à tous les parents qui font face à l'omerta de l'Education Nationale.
Ces violences à enfants exercées par des enseignants sur des élèves sont taboues. La presse parle quasiment jamais des violences physiques, assez fréquentes et des violences psychologiques, très fréquentes, que subissent les enfants tous les jours dans leur classe, dans leur école.
La ministre Najat Vallaud Belkacem n'a pas fait de déclaration sur ce jugement. Elle qui se vantait de taper ses deux enfants de 5 ans quatre mois avant d'être nommé ministre de l'Education nationale et qui a poursuivi le harcèlement  contre moi qui ait été exclue pour mon combat contre les violences à enfants dans les écoles préfère faire des déclarations sur le harcèlement scolaire (dans lequel ce sont des enfants qui sont montrés du doigt) !
Bravo à ces parents courageux !
Bravo au Procureur de Limoges, Gilbert Emery, qui a instruit l'affaire !

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